Pasteur Patrick a écrit :
C'est évident en effet que c'est frustrant,mais dans toute relation il faut faire acte de confiance sinon le dialogue est impossible.
Je traduis,mais je ne dis pas avec prétention que je suis le seul à pouvoir dire la vérité sur untexte: je donne une opinion, non la vérité, je donne ce qui fait vérité en moi. C'est différent.Cesont despisteslancées.
On est tout à fait d'accord là dessus.
Pasteur Patrick a écrit :
J'ai regardé lesite quetu as référencé. La problématique EST DIFFERENTE EN ISLAM.
En effet, l'islam prétend que la Coran est descendu du ciel, endroite ligne du ciel, du dieu à l'oreille de Mahomet.
Les musulmans y croient dur comme fer (la plupart sans y réfléchir car c'est interdit de remettre en question ce dogme). Le Coran ne peut alors qu'être lu , dit et répéti indéfiniment. C'est la significtion du mot al-qorân.
Oui, mais tu vois bien l'accent mis sur le texte "original" et "sa langue", l'arabe, déconsidérant toute traduction même si elle est le fait d'un arabe ou d'un arabophone....c'est cela que je voulais te faire remarquer.
Pasteur Patrick a écrit :
La situation chrétienne est tout autre. La Bible est une collection de "libres", engrec "ta biblia" (neutrepluriel). Unlivre se lit, s'étudie, pousse à l'étude, à la réflexion. Dieu parle à travers des témoignages humlains, à trav ers des écrits, à travers l'humain et l'écrit. Sa Révélation est médiate et non immédiate comme dans l'alcoran des mahométans.
Lorsque Jean commence son Evangile, son "annonce extraordinaire", il seréfère à unmot très connoté engrec: le Logos. C'est ce qui donne sens !
La référence à tout un passé de réflexion philosophique surgit , dont on ne peut faire l'impasse. pas évident donc de comprendre Jean. Or Jean affirme que ce Logos, c'est un homme qui s'appelle Jésus. Nouveauté extraordinaire ! Inédite. Il veanit pourtant de dire que le Logos était Dieu ! ceci était moins nouveau pour les contemporains de Jean.
Rien a redire...
Pasteur Patrick a écrit :
Lire la Bible nous oblige à réfléchir sur l'Humanité dans son rapport à la Transcendance et ce faisaint, c'est à travers des expériences d'hommes et de femmes, d'une peuple aussi ,Israël, que le dieu se dit et se révèle .
C'est la singularité chrétienne, dans la suite accomplie des penseurs juifs.
Réfléchir sur l'Humanité, c'est réfléchir in fine sur soi-même !
Je lis, j'y découvre de quoi alimenter ma soif de spiritualité, j'y lis Dieu en acte !
Je pense que les juifs ont une profonde réflexion aussi sur leurs textes, presque sans doute plus grande que la chrétienne puisque eux en plus en trouvent la "législation" de leur mode de vie -orthodoxe entendons nous aussi-
Pasteur Patrick a écrit :
La Bible ne demande donc pas d'être constamment "répétée" dans la langue originale,ni même enfrançais (des moines s'y essaient en psalmodiant ou en faisant des litanies). Mais au plus on s'éloigne du contexte qui a vu naitre ces livres, au moins on les comprend spontanément. Les usages se sont perdus.
Le recours aux langues d'origine s'est répandu à la Renaissance dans tous lesmilieux chrétiens, catholiques compris, mais c'est surtout la Réforme qui a revendiqué une relecture directe, à la source. afin de vérifier les propos ecclésiastiques abusifs, afin de contrôler ce qui est cru ou non. En ce sens, la Bible est l'autorité première car on s'y réfère. Mais tout est dans la manière de se faire.
Salut
Tout à fait. N'oublions pas les textes latins non plus.
Et j'abonde également dans ton sens pour dire que c'est la "manière" qui compte