Azrael a écrit :Je puis aisément me contenter d'un "oui" ou d'un "non", sais-tu.
L'Arabe proche de l'Hebreux , l'Araméen etc. .
On dit que la langue arabe est un équilibre, qui n’a besoin ni d’être complété ni emputé, qui est plus désaltérant que l’eau, plus velouté que l’air pur, et qui s’il est traduit peut perdre son sens. On dit aussi que les arabes sont des arbres et leurs mots des fruits, et que les gens cueillent ces fruits.
La langue arabe est la plus riche dans son sens, ses sources, ses innombrables combinaisons…
L'arabe est une langue de poésie et d'art sans équivoque, avec trois lettres seulement on peux faire plus de 10 mots . .
L'arabe (العَرَبِيَّة, al ʿarabīya en transcription traditionnelle) est la langue parlée à l'origine par les Arabes. C'est une langue sémitique (comme l'amharique, l'hébreu, l'araméen, l'akkadien ou le syriaque) et flexionnelle dont l'alphabet est un abjad.
Du fait de l'expansion territoriale au Moyen Âge et par la diffusion du Coran, cette langue, devenue langue liturgique, s'est répandue dans toute l'Afrique du Nord et en Asie mineure.
On fait remonter l'origine de la langue arabe au IIe siècle. La tradition orale considère cependant qu'il s'agit d'une langue révélée directement à Ismaël, fils d'Abraham, dans une forme assez proche de l'arabe classique actuel. La tradition donne par moments des origines bien antérieures : la reine de Saba, l'ancien Yémen ainsi que des tribus disparues auraient parlé l'arabe dans une forme plus ancienne. Les premières traces de l'écriture arabe, telle qu'on la connaît de nos jours, ne remontent qu'au VIe siècle.
L’arabe a légué une série de mots aux langues romanes (et, de là, aux autres langues d’Europe), surtout au castillan, à l'italien et au portugais.
On reconnaît certains emprunts à l’arabe dans les langues occidentales au fait qu’ils commencent souvent par a- ou al, qui n’est autre que l’article défini dans cette langue (on a al normalement et a- quand le mot arabe commençait par une « consonne solaire », c'est-à-dire d, r, s, t et z principalement ; pour plus de détails, consulter Alphabet arabe).
Les Occidentaux n’en ayant pas conscience (phénomène de métanalyse), ils ont parfois conservé cet article et l'ont agglutiné au mot. Il est cependant notable que toutes les langues n'ont pas toujours conservé l'article pour un même mot. Ainsi, l'espagnol et le portugais en ont conservé plus que le français : à algodón ou azúcar en espagnol correspondent coton et sucre, par exemple, ou encore, on trouve dogana en italien en face de aduana en espagnol.
Cette liste comprend des mots français qui nous ont été transmis par l'arabe ou qui sont réellement d'origine arabe. De nombreux mots arabes, parfois eux-mêmes empruntés à d'autres langues, entrèrent dans la langue française via l'espagnol, langue fortement influencée par l'arabe (Al-Andalus).
A
abricot : de l'espagnol albaricoque, venant de l'arabe أَلْبَرْقُوق al barqūq, lui-même issu du latin præcoquum, c'est-à-dire « (le fruit) précoce »
alambic : de l'arabe al anbiq, lui-même emprunté au grec tardif ambix (= vase).
alchimie : de l'arabe al kîmiâ' الكيمياء(lui-même provenant soit du grec soit du copte selon les hypothèses actuelles)
alcool : de al-koHl الكُحل
Alcor, le cavalier, (Mizar étant le cheval), étoile de la grande Ourse
alcôve : de al-qubba القبة (coupole), par l'intermédiraire de l'espagnol alcoba
algèbre : de al jabr, la « fracture », en référence à la méthode de décomposition décrite par Al Kwarizmi
algorithme, du nom du mathématicien Al Kwarizmi
alidade : de l'arabe al-`idâda العدادة
almanach
amalgame
ambre
amiral : de l'arabe amîr al-baHr أمير الباحر (l'émir ou le chef de la mer)
aniline
arcane : de arkân اركان, pluriel de rukn رُكن (pilier)
arrobe : de ar-rub` الرُبع (le quart), par l'espagnol arroba, ancienne unité de mesure
arsenal
artichaut
assassin : voir haschisch
aubergine
aval
avarie
azimut
azuré
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B
baldaquin
barkhane
baobab : de l'arabe buhibab ابو حِباب « fruit aux nombreuses graines »
barda
baroque
baroud
bédouin
benjoin
benzine
bergamote
bled
blouse
borax
bougie
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C
cabas
cafard : de kuffar كُفّار (infidèles)
café : de qahwah قهوة (café) via le turc
caïd
calfeutrer
calibre
calife : de l'arabe khalifat خَليفة (successeur)
camaïeu
camélia
camelot, camelote
camphre
candie
carafe
caravelle
carat
carmin
caroussel
carvi
chemise : de qamiS قميص (chemise)
chèque
chiffre : de صِفر sifr (zéro)
chimie : voir alchimie
chouia : du dialecte maghrébin, diminutif de šay' شيء (chose)
civette
clebs (chien, en argot) : de l'arabe kalb كلب (chien)
coton : de l'arabe qutun قطن (coton), via l'espagnol
couffin
coupole
cramoisi
cravache
cumin
cuscute
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D
divan
douane
drogue
drogman : de ترجمان tarjumân, traducteur
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E
écarlate
échec (jeu d'échecs)
éden
élixir
émir : de l'arabe amîr أمير (chef)
épinard : du perse aspanakh, via l'arabe et l'espagnol
erg
estragon
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F
fakir : de l'arabe faqîr فقير (nécessiteux)
fanfare, fanfaron
fardeau
fenec
felouque
flouze : pluriel dialectal de fils, monnaie égyptienne
fondouk
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G
gabelle
gala
gaze
gazelle : de l'arabe ghazâlah غزالة (gazelle)
gazette
genette
gerboise
gilet
girafe : de l'arabe zarâfah زرافة (giraffe)
goudron
goule
guitare
guitoune
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H
hammam : de l'arabe Hammâm حمّام (bain turc)
harem : de l'arabe: حريم [ḥarīm], harem; grec : gynécée
hasard
haschisch : de l'arabe Hašîš حشيش (herbe)
henné : de l'arabe Hanna حناء, l'arbute
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I
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J
jaquette : de jaque, de l'arabe jakk جكٌ (côte de maille)
jarre : de jarra جَرّة (récipient en terre)
jasmin : de yasmin يسمِن
jupe : de l'italien giubba, de l'arabe jubba جبٌة (veste du dessous)
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K
Kif-Kif
kermès
kohol : de koHl كُحل (noir)
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L
laiton
laque
lascar
lilas
lime, limón : d'origine perse, via l'arabe et l'espagnol
loukoum : du turc lokum, lui même de l’arabe rahat-ul hukm, « délice de la gorge »
luth
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M
maboule : de l'arabe mahboul مهبول (devenu fou)
macramé
magasin : de l'arabe makhâzin, plurien de makhzan entrepôt (le makhzen désigne aujourd'hui l'administration royale marocaine)
marabout
marcassite
maroquin : de marocain, le Maroc étant connu pour ses tanneries
massepain
massicot
matelas
matraque
méchoui : de l'arabe machoui (grillé au feu)
mesquin : de l'arabe miskîn مسكين (pauvre, indigent)
mohair
moire, moiré
moka : de la ville éponyme du Yemen
momie
mosquée : de l'espagnol mesquita, de l'arabe masjid مسجد (mosquée)
mousseline : de la ville de Mossoul en Iraq
mousson : de l'arabe mawsim موسم (saison, festival) par l'intermédiaire du portugais
mulâtre
muscade
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N
nabab
nacre
nadir
naphte
natron
nénuphar
noria
nouba
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O
orange
ouate
Q
quintal
R
ramdam, une déformation du mot Ramadan, en relation aux bruits de fête qui accompagnent cette tradition.
raquette
razzia
récif
risque
riz
roque
S
saccharine : du grec saccharum, voir sucre
safari : du swahili safari (voyage, expédition), qui vient de l'arabe safar (voyage)
safran : de l'arabe za`frân زعفران
salamalec : : de l'arabe as-salâm `alaykoum السلام عليكم (que la paix soit sur vous : salutation des musulmans), les salutations traditionnelles durant longtemps par rapport aux références françaises.
santal : de l'arabe sandal صندل , du sanskrit candana
saphir : emprunté à une langue sémitique (hébreux ou araméen) sampîr, par l'intermédiaire du grec.
sarbacane : de l'arabe zarbatâna زربطانة par l'intermédiaire de l'espagnol, mais l'origine du mot arabe proviendrait du malais par l'intermédiaire du persan.
satin : de l'arabe zaytûnî
sirop : de l'arabe sharâb شراب (boisson)
smala : de l'arabe maghrébin zmâla(h) (grande agglomération de tentes)
sofa : de l'arabe Suffa صفّة (coussin), par l'intémédiaire du turc
sorbet : de l'arabe sharba شربة (boisson), par l'intermédiaire du turc
soude : de l'arabe suwwâd سوّاد (soude)
souk : de l'arabe souq سوق (marché)
sucre : de l'italien zucchero, qui vient de l'arabe sukkar سكّر, qui vient du sanskrit sarkarâ
sultan : de l'arabe sultân سلطان
T
taboulé
tabouret
taffetas
talc
talisman
tare
tarif
tasse : de l'arabe Tâsa طاسة, provenant du perse tašt
timbale
toubib : de l'arabe Tabib طبيب (médecin)
truchement : de ترجمان tarjumân, traducteur
V
varan
vizir
X
x en tant qu'inconnue en mathématiques : la lettre « x » n'existe pas en arabe ; le mot chaï, qui signifie « chose », désignait une inconnue en mathématiques, et ce mot était abrégé ch, ce qui s'écrit phonétiquement « x » en espagnol.
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Z
zénith
zéro : de صِفر sifr (zéro), par l'intermédiaire de l'italien zefiro
zouave
Suite. . .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mots_fran% ... gine_arabe