Le directeur général d'Al-Arabiya défend les qualificatifs attribués par le président Bush aux terroristes de Londres : "Ce sont des fascistes."
"En fin de compte, dire que les pommes pourries sont pourries n'ôte pas aux gens le goût des bonnes pommes. Il en est de même avec les musulmans. Il y a un milliard de musulmans dans le monde. Le monde est bien obligé de traiter avec eux et de chasser la minorité malfaisante parmi eux. Depuis les années 70, nous avons passé beaucoup de temps à protester contre les nomenclatures et les images. Cela malgré le fait que ces gens détournent des avions civils, tuent dans des restaurants et justifient leurs agissements par des arguments panarabes et islamiques. Il est naturel de qualifier un musulman de terroriste s'il est terroriste, de même que l'on peut accuser certains Colombiens de contrebande de drogue, certains Italiens d'être des mafiosi, certains Russes d'êtres des bouchers, des Britanniques d'être des nazis ou des Américains d'être extrémistes de droite."