A noter qu'on peut rapprocher cela des phrases distillées sur le front de l'Est par les allemands - Soldats russes, rentrez chez vous, desertez, les soviétiques vous mentent - nous avons gagné la guerre, votre sacrifice est inutile -02 septembre 2006
Le numéro deux d'Al-Qaïda appelle les Américains à se convertir à l'islam
Photo d'Ayman al-Zawahiri, le numéro 2 d'Al-Qaïda, extraite de la vidéo mise en ligne le 2 septembre 2006
© AFP Internet
DUBAI (AFP) - Le numéro 2 du réseau terroriste Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a appelé les Occidentaux, notamment les Américains, à se convertir à l'islam, dans une vidéo mise en ligne samedi sur un site internet islamiste, peu avant le 5ème anniversaire des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
La vidéo de 48 minutes met en scène Adam Gadahn, un Américain converti à l'islam, membre présumé d'Al-Qaïda et recherché par le FBI, que Zawahiri présente comme "Azzam l'Américain".
Portant une tunique et un turban blancs, le numéro deux d'Al-Qaïda, qui n'apparaît pas physiquement aux côtés de "Azzam", demande au "peuple américain en particulier, et aux Occidentaux en général, d'écouter les propos d'une gravité extrême de notre frère Azzam l'Américain concernant le sort qui les attend".
"Notre frère Azzam l'Américain cherche à sortir les siens de l'obscurité vers la lumière. Ecoutez-le", lance Zawahiri avant de céder la parole à "Azzam l'Américain", qui avait proféré, il y a un an, des menaces d'attentats contre les Etats-Unis.
Californien converti à l'islam en 1995, Adam Yahiye Gadahn, né le 1er septembre 1978, a quitté les Etats-Unis pour le Pakistan en 1998, selon les données du FBI.
En septembre 2005, il avait menacé Los Angeles et Melbourne d'attentats que commettrait Al-Qaïda, dans une vidéo diffusée par la chaîne américaine ABC.
La diffusion samedi de la vidéo, intitulée "une invitation à l'islam" et réalisée par la société "Al-Sahab", spécialisée dans la production d'enregistrements de groupes jihadistes, notamment Al-Qaïda, intervient quelques jours avant le cinquième anniversaire des attentats anti-américains.
Sa diffusion a donné lieu à diverses spéculations d'internautes islamistes, certains y voyant même "un prélude à une nouvelle attaque d'envergure d'Al-Qaïda aux Etats-Unis".
"J'appelle tous les Américains et les autres infidèles à embrasser l'islam (...)", lance l'Américain, en anglais, dont les propos sont traduits en arabe.
Mais il ponctue également ses propos par des versets coraniques, déclamés, eux, dans un arabe parfait.
"Le temps presse. Choisissez la bonne voie avant qu'il ne soit trop tard et avant de connaître le triste sort qu'ont (déjà) connu des milliers" d'entre vous, dit encore Adam Gadahn, la barbe longue et noire et portant également une tunique et un turban blancs.
Adam Gadahn invite également le président américain George W. Bush, qu'il stigmatise, à se convertir.
"Si les partisans de la haine sioniste et croisée et les experts de la lutte contre l'islam, y compris le chef des croisés George Bush, renoncent à leur impiété et se convertissent à l'islam (...), ils seront nos frères dans l'islam", déclare-il.
Mais il dit s'adresser tout spécialement aux "soldats croisés".
"J'appelle surtout tous ceux qui combattent pour le plan croisé et illusoire de Bush en Afghanistan, en Irak et partout ailleurs, à se convertir à l'islam", déclare-t-il.
"Vous savez bien que vous ne vaincrez pas (...) et que Bush et sa bande vous considèrent comme de la chair à canons (...). Vous savez bien qu'ils font fi de votre sécurité et qu'ils ne cherchent pas votre bien", dit-il en appelant indirectement les soldats américains à déserter l'armée.
"Je me suis beaucoup réjoui en apprenant que des soldats américains s'étaient convertis à l'islam aux côtés des moudjahidine musulmans détenus dans les prisons et les camps de détention américains", dit-il.
"Je vous conseille de prendre toutes les précautions en pratiquant votre (nouvelle) religion et en désertant l'armée (...) pour ne pas vous exposer à la répression qui a frappé les soldats qui ont proclamé tout haut leur refus du terrorisme américain", conclut-il.
on sait comment ca a fini