reda13 a écrit :
4 Écoute, Israël! l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. 6.5 Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. deutereunome
Dieu ayant placé son nom sur Jéhovah, Jéhovah ayant reçu de Dieu toute la gloire de Dieu pour le représenter en plénitude et en perfection, adorer Jéhovah revenait à adorer Dieu.
17.20 O Éternel! nul n'est semblable à toi et il n'y a point d'autre Dieu que toi, d'après tout ce que nous avons entendu de nos oreilles. chroniques
C'est la même chose pour ce verset.
2) Le Dieu d'Abraham
Par la bouche d’Esaïe, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, Jéhovah ou Jésus-Christ prophètisa:
" Tu suceras le lait des nations, Tu suceras la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l'Éternel, ton Sauveur, Ton Rédempteur, le puissant de Jacob." (Esaïe 60:16).
Ou encore se référer au chapitre 12 de Zacharie.
Les Juifs contemporains du Christ ne distinguaient pas clairement l'identité de Dieu. Jéhovah (Jésus-Christ) était le seul Dieu que les prophètes hébreux en général connaissaient par la révélation directe.
Dans l'Ancien Testament, deux mots hébreux signifiant Dieu sont utilisés. Il s'agit d'
Elohim et de
Jéhovah (comme on le prononce à présent). Comme l'hébreux original était écrit sans voyelles, les savant ne sont pas d'accord sur la prononciation originelle du nom écrit YHWH en hébreux. Néanmoins un consensus existe actuellement pour le prononcer
Jéhovah.
1°
Jéhovah était le nom/titre prémortel donné au premier-né de Dieu (naissance des esprits). A présent nous l'appelons Jésus-Christ.
Jéhovah est la forme anglicisé de l'hébreux
Yahveh ou
Jahveh, signifiant
"Je Suis" ou celui qui existe par lui-même, ou
l'Eternel. La version anglaise de l'Ancien Testament traduit généralement ce nom par LORD (Seigneur). L'Hébreux
Ehyeh signifiant
Je suis, a un sens apparenté au terme
Yaheh ou
Jéhovah dont il est dérivé.
Selon une ancienne pratique juive, le nom "Jéhovah" ou "Je suis" ne devait pas être prononcé par crainte de s'attirer la colère divine.
Un jour à certains Juifs qui l'assaillaient, Jésus répondit à leurs insultes par la déclaration
" En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu' Abraham fût, JE SUIS " (Jean 8:58). Il aurait pu tout aussi dire
" En vérité, en vérité, je vous le dis: Avant Abraham, j'étais, moi, Jéhovah". D'où la colère des Juifs qui ne furent pas dupes de l'identification de Jésus à leur Dieu:
" Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple." "(Jean 8:59).
2° Le mot
Elohim est la forme pluriel du mot hébreu signifiant Dieu dans le sens de l'exaltation, ou Dieu- au pluriel - dans certains cas lorsque l'article "nous" est employé comme dans le premier chapitre de la Genèse. Il signifie à la fois un pluriel (Dieux) mais aussi les qualités d'exaltation et de puissance absolue de la divinité... Cependant,
Elohim est le non-titre réservé au Père de Jésus-Christ, le Père de son esprit et de l'esprit de chaque personne humaine. Elohim est seul commanditaire du plan de salut éternel consistant à réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme; lui et Jéhovah sont donc deux personnes distinctes - Jéhovah étant l'éxècutant et le défenseur de ce plan en ayant créé toute chose sous l'autorité d'Elohim et en ayant accompli ce qui est nécessaire pour la résurrection et la rédemption de l'homme.
Ayant donné à Jésus (Jéhovah dans l'A.T.), avant la création de toutes choses, toute l'autorité divine de pouvoir créer les cieux et la terre, et le pouvoir de sauver toute la création par son sacrifice expiatoire, Jésus est devenu le Père des fidèles.
Quoique deux personnes différentes, Elohim et Jéhovah sont souvent pris l'un pour l'autre jusqu'à leur conférer une nature de consubstantialité qu'ils n'ont pas. Pourquoi une telle doctrine?
Pour quatre raisons principales:
a) D'abord parce que dans l'Ancien Testament, il est très facile de prendre
Elohim pour
Jéhovah alors que Dieu, depuis la chute et la séparation qui en suivit avec l'humanité déchue, ne s'adresse plus directement et personnellement aux hommes si ce n'est par la médiation de Jéhovah et des prophètes que ce dernier envoya pour annoncer Jésus-Christ chaque fois qu'il fut possible (voir Osée 1:7; Ge.18:4; Zach. 2:8-9).
En effet, avant la chute Adam et Eve pouvaient parler avec Dieu face à face comme ils le faisaient dans le jardin d'Eden; ensuite, ils devinrent mortels et furent chassés du paradis terrestre pour se trouver désormais séparés à jamais de la présence de Dieu. A partir de là, leur rédemption en Jésus-Christ leur fut enseignée par le ministère d'anges et les prophètes. Voilà pourquoi, depuis Adam, on commença à offrir les premiers-né du troupeau en justice, c'est-à-dire en ayant foi au grand sacrifice expiatoire futur du Fils de Dieu (voir Gen. 1:7; Gen. 18:4; Zach. 2:8-9).
Depuis la chute et la séparation de l'homme d'avec Dieu, c'est Jéhovah (Jésus en tant qu'Esprit non incarné) qui intervient comme s'il était Elohim lui-même (le Père ayant mis l'un de ses noms sur lui); cela en vertu d'une pleine investiture d'autorité divine lui ayant été conférée pour le représente en perfection et plénitude - ce que son égale divinité (connaissances, sagesse, pouvoirs) rendit possible.
C'est pourquoi, dans l'ancien testament, nous pouvons être souvent amenés à penser que Jéhovah est le Dieu suprême, ou le Dieu en titre du fait qu'Elohim mit sur lui l'un de ses noms pour communiquer sa volonté au point de parler comme s'il était lui-même Elohim (voir Ps. 110:1). Nous trouvons le même cas de figure lorsque Jean faillit adorer l'ange qui parlait comme s'il était lui-même Jésus-Christ (voir Apoc.19:10).
b) Ensuite, pour éviter l'accusation de polythéisme lancée par les Juifs dès l'origine du christianisme.
c) Egalement, afin de légitimiser un culte uniquement centré sur la personne de Jésus: un Jésus ressuscité de chair et d'os se prêtant mieux à la dévotion populaire.
d) Enfin, pour obtenir une conception spiritualiste de la conception de Jésus en Marie (conçu par le pouvoir du Saint-Esprit, consubstantiellement par la magie du concile Nicée - c'est donc comme si c'était directement le Père qui l'avait conçu, devenant le Fils de Dieu et non le Fils du Saint-Esprit seul).