Une question pour Didier
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Ecrit le 12 déc.03, 07:08Bonjour,
Le terme "jéhovah" a été inventé par un catholique et ce même terme a été inséré aussi pour la première fois dans une traduction catholique (et on ne parle pas de l'introduction comme la Darby).
Alors la question est la suivante: Par qui ce catholique a été inspiré ? Dieu ou Satan ? Si c'est Dieu alors vous devez admettre que les catholiques sont inspiré de Dieu et de même pour le reste de leurs religion aussi. Si c'est Satan alors le terme "jéhovah" est inspiré du diable et non de Dieu...
Alors la réponce c'est quoi ?
Témoins.
Le terme "jéhovah" a été inventé par un catholique et ce même terme a été inséré aussi pour la première fois dans une traduction catholique (et on ne parle pas de l'introduction comme la Darby).
Alors la question est la suivante: Par qui ce catholique a été inspiré ? Dieu ou Satan ? Si c'est Dieu alors vous devez admettre que les catholiques sont inspiré de Dieu et de même pour le reste de leurs religion aussi. Si c'est Satan alors le terme "jéhovah" est inspiré du diable et non de Dieu...
Alors la réponce c'est quoi ?
Témoins.
- Didier
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Ecrit le 12 déc.03, 08:24
La forme 'Jéhovah' n'est inspirée ni par Dieu, ni par le diable. Elle provient de la vocalisation que les Massorètes ont donnée au Tétragramme YHWH. Pour une étude sérieuse de la vocalisation du Nom divin, et de son historique à travers les siècles, consulter le site de G. Gertoux (Frequently Asked Questions).
En ce qui concerne la vocalisation tri-syllabique du Nom divin, comme la forme 'Yahowah', consulter la traduction italienne de la Biblical Archaeology Review, de mars/avril 1995.
Pour d'autres précisions concernant les formes 'Jéhovah', 'YeHoWaH', 'Yohoua', et bien d'autres, on pourra consulter, avec grand intérêt, l'ouvrage Un historique du Nom divin, pp. 123-139; 153-158, de Gérard Gertoux.
Cordialement,
Didier.
En ce qui concerne la vocalisation tri-syllabique du Nom divin, comme la forme 'Yahowah', consulter la traduction italienne de la Biblical Archaeology Review, de mars/avril 1995.
Pour d'autres précisions concernant les formes 'Jéhovah', 'YeHoWaH', 'Yohoua', et bien d'autres, on pourra consulter, avec grand intérêt, l'ouvrage Un historique du Nom divin, pp. 123-139; 153-158, de Gérard Gertoux.
Cordialement,
Didier.
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Ecrit le 12 déc.03, 09:58
On attribue généralement la première occurence de la forme 'Jéhovah' au moine dominicain espagnol Raymond Martini, dans son ouvrage Pugio fidei, qu'il publia en 1278. Toutefois, comme l'ont précisé les Témoins de Jéhovah en 1984, dans leur brochure Le Nom divin qui demeure à jamais, ce moine dominicain utilisa la vocalisation 'Yohoua'. En réalité, la forme 'Jéhova' fût employée dans des éditions tardives de l'ouvrage Pugio fidei, publiées quelques siècles plus tard.
A propos de la vocalisation 'Yohoua' que Martini employa dans son ouvrage, l'hébraïsant G. Gertoux fait remarquer: "Raymond Martin ne prétendait pas à l'exactitude de cette prononciation, mais insistait sur la nécessité de l'utiliser" - Un historique du Nom divin, p. 136.
La forme 'Jéhovah', quant à elle, apparut pour la première fois dans la King James Version publiée en 1611.
Cordialement,
Didier
A propos de la vocalisation 'Yohoua' que Martini employa dans son ouvrage, l'hébraïsant G. Gertoux fait remarquer: "Raymond Martin ne prétendait pas à l'exactitude de cette prononciation, mais insistait sur la nécessité de l'utiliser" - Un historique du Nom divin, p. 136.
La forme 'Jéhovah', quant à elle, apparut pour la première fois dans la King James Version publiée en 1611.
Cordialement,
Didier
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Ecrit le 13 déc.03, 04:08
Il conviendrait de poser directement la question aux intéressés ...
Maintenant, pour ce qui est de la pyramide, de la croix et la couronne, ou de la prétendue appartenance de Charles T. Russel à la Franc-Maçonnerie, vous pourrez consulter, avec grand intérêt, ce qu'en pensent certains des opposants aux témoins de Jéhovah, aux adresses suivantes:
http://www.chez.com/tjrecherches/fm1.htm
http://www.chez.com/tjrecherches/AllegFM.htm
http://www.gargouille.info/index.html
On pourra également consulter la réponse que donna un témoin de Jéhovah à cette question, à l'adresse: http://members.tripod.com/~euaggelion2414/russ_FrancM.htm
Cordialement,
Didier
Maintenant, pour ce qui est de la pyramide, de la croix et la couronne, ou de la prétendue appartenance de Charles T. Russel à la Franc-Maçonnerie, vous pourrez consulter, avec grand intérêt, ce qu'en pensent certains des opposants aux témoins de Jéhovah, aux adresses suivantes:
http://www.chez.com/tjrecherches/fm1.htm
http://www.chez.com/tjrecherches/AllegFM.htm
http://www.gargouille.info/index.html
On pourra également consulter la réponse que donna un témoin de Jéhovah à cette question, à l'adresse: http://members.tripod.com/~euaggelion2414/russ_FrancM.htm
Cordialement,
Didier
Ecrit le 13 déc.03, 19:01
Merci pour les dernières pages qui m'on démontré la fausseté de certaine accusation.
Mais ta pas réellement répondu a ma première question, pourquoi l'inspiration du nom de jéhovah a été donné a un catholique, alors que votre organisation accuse le catholicisme d'inspiration satanique ??? (contradictoire tu trouve pas)
Pourquoi c'est pas un tj's qui a inventé ce terme, car c'est ce qui vous distingue des autres.
Moi ce que je met en doute a propos de votre doctrine et votre traduction, c'est l'inpiration divine.
Un exemple concret: La génération 1914 et la fin du présent système, pourquoi depuis 1995 vous ne le mentionnez plus ?
http://dbisserier.chez.tiscali.fr/page_14.htm
Si je te pose les questions a toi Didier et dans cette section du forum, c'est que personne d'autre est capable de me répondre dans ce forum !
Témoins.
Mais ta pas réellement répondu a ma première question, pourquoi l'inspiration du nom de jéhovah a été donné a un catholique, alors que votre organisation accuse le catholicisme d'inspiration satanique ??? (contradictoire tu trouve pas)
Pourquoi c'est pas un tj's qui a inventé ce terme, car c'est ce qui vous distingue des autres.
Moi ce que je met en doute a propos de votre doctrine et votre traduction, c'est l'inpiration divine.
Un exemple concret: La génération 1914 et la fin du présent système, pourquoi depuis 1995 vous ne le mentionnez plus ?
http://dbisserier.chez.tiscali.fr/page_14.htm
Si je te pose les questions a toi Didier et dans cette section du forum, c'est que personne d'autre est capable de me répondre dans ce forum !
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Ecrit le 14 déc.03, 08:32
Bonjour Témoins,
Je prends note de vos questions, voulant croire qu'elles traduisent un désir sincère de trouver des réponses honnêtes, ce que je vais m'efforcer de vous apporter.
Tout d'abord, en ce qui concerne l'inspiration du nom 'Jéhovah', peut-être n'ai-je pas été assez clair dans les renseignements apportés ci-dessus. Cette forme du Nom divin n'a pas été "inspirée" à un moine catholique (Raymond Martini en 1278 dans son ouvrage Pugio fidei), comme on le croit encore bien souvent. Ce moine employa la forme 'Yohoua', et non 'Jéhovah'.
Si la forme 'Jehovà' fut utilisée par l'espagnol protestant Cipriano de Valera dans sa traduction de la Bible datant de 1602, le nom 'Jéhovah' quant à lui, tel qu'il est employé depuis le XVII° siècle dans les pays anglophones, puis francophones, se retrouve, pour la première fois, dans la Version Autorisée (King James Version) publiée en 1611, traduction qui fit longtemps autorité dans le monde du protestantisme.
Cette forme du Nom divin, 'Jéhovah', est ensuite apparue dans plusieurs traductions de la Bible, comme l'Almeida portugaise (1681,1750), la version allemande d'Elberfelder (1855,1871), ou la version Crampon 1894-1904. Des Biblistes, exégètes, traducteurs et commentateurs, l'ont employée couramment. C'est le cas du professeur protestant Alexandre Westphal qui, dans le dictionnaire encyclopédique de la Bible publié en 1935, préférait la forme 'Jéhovah' à 'Yahvé'. W. Vine, J.H. Thayer, A.T. Robertson, A. Barnes, et bien d'autres grands noms, ont aussi employé la forme 'Jéhovah' dans leurs écrits.
Si les Témoins de Jéhovah ne souscrivent pas à nombre de doctrines enseignées au sein de l'Eglise Catholique, ils n'en respectent pas moins les personnes qui y adhèrent par conviction sincère. Nous reconnaissons volontiers qu'à travers les siècles, et jusqu'à nos jours, de nombreuses personnes catholiques ont recherché, durant leur vie entière, la meilleure façon de s'approcher de Dieu pour l'adorer. Toutes ces personnes, je le crois, étaient, ou sont encore, animées de mobiles très louables, dans leur quête de la Vérité. C'est pourquoi nous invitons tout catholique sincère (ce que j'étais avant de devenir Témoin de Jéhovah) à examiner ses croyances à la lumière de la Bible. Toutefois, cette invitation vaut également en ce qui concerne les croyances des Témoins de Jéhovah.
Je ne vois donc aucune contradiction dans le fait que d'un côté, nous reconnaissons la valeur de certains hommes influents qui, au sein de l'Eglise, ont contribué à éclairer la connaissance de la Bible à travers les siècles, et que de l'autre, nous rejetons des enseignements de cette même Eglise parcequ'ils ne nous paraissent pas fondés sur les Saintes Ecritures.
A présent, qu'en est-il de la 'génération de 1914' et de la 'fin du présent système', depuis 1995?
Répondant à la question d'un lecteur, La Tour de Garde du 1° mai 1997, p.29, rapportait:
“ La Tour de Garde ” du 1er novembre 1995 a attiré notre attention sur ce que Jésus a dit en Matthieu 24:34 à propos de “ cette génération ”. Cet examen laisse-t-il planer une incertitude quant à l’établissement du Royaume dans les cieux en 1914 ?
L’examen de La Tour de Garde ne change en rien notre enseignement fondamental relatif à 1914. Jésus a décrit le signe qui marquerait sa présence en tant que personnage investi du pouvoir royal. Les faits ne manquent pas attestant que le signe se réalise depuis 1914. Les guerres, les famines, les pestes, les tremblements de terre et d’autres événements prouvent que Jésus exerce ses fonctions de Roi du Royaume de Dieu depuis 1914 et que nous vivons l’achèvement du système de choses.
Ce que La Tour de Garde a éclairci, c’est le sens donné par Jésus au terme “ génération ” en Matthieu 24:34. Nous pouvons lire dans ce verset : “ Vraiment, je vous le dis : Non, cette génération ne passera pas que toutes ces choses n’arrivent. ” Que voulait dire Jésus par le mot “ génération ”, tant pour son époque que pour la nôtre ?
Beaucoup de versets confirment que Jésus n’utilisait pas le terme “ génération ” pour désigner quelque groupe réduit ou distinct, les chefs juifs ou ses fidèles disciples par exemple. Non, mais bien plutôt pour condamner les masses juives qui l’ont rejeté. Fort heureusement, des personnes ont suivi l’exhortation que l’apôtre Pierre a formulée le jour de la Pentecôte ; elles se sont repenties et ‘ se sont sauvées de cette génération tortueuse ’. — Actes 2:40.
Il est évident que Pierre n’était pas en train de donner des précisions en rapport avec l’âge des gens ou avec une durée. Il n’essayait pas non plus de faire un lien entre la “ génération ” et une certaine date. Il ne disait pas que les gens devaient se sauver de la génération née la même année que Jésus ou en 29 de notre ère. Pierre parlait des Juifs non croyants de l’époque (certains étaient jeunes, d’autres âgés) qui avaient eu connaissance de l’enseignement de Jésus et qui avaient vu ses miracles, ou en avaient entendu parler, mais qui n’avaient pas reconnu en lui le Messie.
C’est sans doute dans ce sens que Pierre a compris le mot “ génération ” lorsque Jésus s’est adressé à quatre apôtres, dont lui-même, sur le mont des Oliviers en utilisant ce terme. Selon la prophétie de Jésus, les Juifs de l’époque, en fait les contemporains de Jésus, allaient être témoins, ou entendre parler, de guerres, de tremblements de terre, de famines et d’autres événements attestant que la fin du système juif était proche. De fait, cette génération n’a pas passé avant que vienne la fin, en 70 de notre ère. — Matthieu 24:3-14, 34.
Mais il nous faut bien reconnaître que nous n’avons pas toujours compris les paroles de Jésus dans ce sens. Les humains imparfaits ont tendance à vouloir préciser la date où la fin viendra. Rappelons-nous que même les apôtres ont raisonné de la sorte. Ils ont en effet demandé à Jésus : “ Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétablis le royaume pour Israël ? ” — Actes 1:6.
De même, c’est en toute sincérité que les serviteurs de Dieu de l’époque moderne ont essayé de tirer de la déclaration de Jésus à propos de la “ génération ” des renseignements clairs permettant de calculer le temps à partir de 1914. Le raisonnement suivant a par exemple été tenu : étant donné qu’une génération représente 70 à 80 ans et que les gens qui la composent devaient être assez âgés à ce moment-là pour saisir la signification de la Première Guerre mondiale et d’autres événements, nous pouvons calculer grosso modo la proximité de la fin.
Cette façon de penser, même si elle partait de bons sentiments, était-elle en harmonie avec l’avertissement que Jésus formule ensuite ? “ Quant à ce jour-là et à cette heure-là, personne ne les connaît, ni les anges des cieux ni le Fils, mais seulement le Père. [...] Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. ” — Matthieu 24:36-42.
Les renseignements donnés récemment dans La Tour de Garde sur l’expression “ cette génération ” ne changent donc en rien notre compréhension de ce qui s’est passé en 1914. Ils nous permettent toutefois de mieux saisir l’utilisation que Jésus a faite du terme “ génération ”, nous aidant ainsi à nous rendre compte que ce mot ne peut servir à calculer la proximité de la fin en prenant la date de 1914 comme point de référence."
Pour terminer, je rappelle que les Témoins de Jéhovah ne considèrent pas leurs écrits, ou leur traduction de la Bible, comme d'"inspiration divine". Quand la compréhension qu'ils ont d'une question s'accroît, ils reconnaissent humblement la nécessité de rectifier leur point de vue.
Bien cordialement,
Didier.
Je prends note de vos questions, voulant croire qu'elles traduisent un désir sincère de trouver des réponses honnêtes, ce que je vais m'efforcer de vous apporter.
Tout d'abord, en ce qui concerne l'inspiration du nom 'Jéhovah', peut-être n'ai-je pas été assez clair dans les renseignements apportés ci-dessus. Cette forme du Nom divin n'a pas été "inspirée" à un moine catholique (Raymond Martini en 1278 dans son ouvrage Pugio fidei), comme on le croit encore bien souvent. Ce moine employa la forme 'Yohoua', et non 'Jéhovah'.
Si la forme 'Jehovà' fut utilisée par l'espagnol protestant Cipriano de Valera dans sa traduction de la Bible datant de 1602, le nom 'Jéhovah' quant à lui, tel qu'il est employé depuis le XVII° siècle dans les pays anglophones, puis francophones, se retrouve, pour la première fois, dans la Version Autorisée (King James Version) publiée en 1611, traduction qui fit longtemps autorité dans le monde du protestantisme.
Cette forme du Nom divin, 'Jéhovah', est ensuite apparue dans plusieurs traductions de la Bible, comme l'Almeida portugaise (1681,1750), la version allemande d'Elberfelder (1855,1871), ou la version Crampon 1894-1904. Des Biblistes, exégètes, traducteurs et commentateurs, l'ont employée couramment. C'est le cas du professeur protestant Alexandre Westphal qui, dans le dictionnaire encyclopédique de la Bible publié en 1935, préférait la forme 'Jéhovah' à 'Yahvé'. W. Vine, J.H. Thayer, A.T. Robertson, A. Barnes, et bien d'autres grands noms, ont aussi employé la forme 'Jéhovah' dans leurs écrits.
Si les Témoins de Jéhovah ne souscrivent pas à nombre de doctrines enseignées au sein de l'Eglise Catholique, ils n'en respectent pas moins les personnes qui y adhèrent par conviction sincère. Nous reconnaissons volontiers qu'à travers les siècles, et jusqu'à nos jours, de nombreuses personnes catholiques ont recherché, durant leur vie entière, la meilleure façon de s'approcher de Dieu pour l'adorer. Toutes ces personnes, je le crois, étaient, ou sont encore, animées de mobiles très louables, dans leur quête de la Vérité. C'est pourquoi nous invitons tout catholique sincère (ce que j'étais avant de devenir Témoin de Jéhovah) à examiner ses croyances à la lumière de la Bible. Toutefois, cette invitation vaut également en ce qui concerne les croyances des Témoins de Jéhovah.
Je ne vois donc aucune contradiction dans le fait que d'un côté, nous reconnaissons la valeur de certains hommes influents qui, au sein de l'Eglise, ont contribué à éclairer la connaissance de la Bible à travers les siècles, et que de l'autre, nous rejetons des enseignements de cette même Eglise parcequ'ils ne nous paraissent pas fondés sur les Saintes Ecritures.
A présent, qu'en est-il de la 'génération de 1914' et de la 'fin du présent système', depuis 1995?
Répondant à la question d'un lecteur, La Tour de Garde du 1° mai 1997, p.29, rapportait:
“ La Tour de Garde ” du 1er novembre 1995 a attiré notre attention sur ce que Jésus a dit en Matthieu 24:34 à propos de “ cette génération ”. Cet examen laisse-t-il planer une incertitude quant à l’établissement du Royaume dans les cieux en 1914 ?
L’examen de La Tour de Garde ne change en rien notre enseignement fondamental relatif à 1914. Jésus a décrit le signe qui marquerait sa présence en tant que personnage investi du pouvoir royal. Les faits ne manquent pas attestant que le signe se réalise depuis 1914. Les guerres, les famines, les pestes, les tremblements de terre et d’autres événements prouvent que Jésus exerce ses fonctions de Roi du Royaume de Dieu depuis 1914 et que nous vivons l’achèvement du système de choses.
Ce que La Tour de Garde a éclairci, c’est le sens donné par Jésus au terme “ génération ” en Matthieu 24:34. Nous pouvons lire dans ce verset : “ Vraiment, je vous le dis : Non, cette génération ne passera pas que toutes ces choses n’arrivent. ” Que voulait dire Jésus par le mot “ génération ”, tant pour son époque que pour la nôtre ?
Beaucoup de versets confirment que Jésus n’utilisait pas le terme “ génération ” pour désigner quelque groupe réduit ou distinct, les chefs juifs ou ses fidèles disciples par exemple. Non, mais bien plutôt pour condamner les masses juives qui l’ont rejeté. Fort heureusement, des personnes ont suivi l’exhortation que l’apôtre Pierre a formulée le jour de la Pentecôte ; elles se sont repenties et ‘ se sont sauvées de cette génération tortueuse ’. — Actes 2:40.
Il est évident que Pierre n’était pas en train de donner des précisions en rapport avec l’âge des gens ou avec une durée. Il n’essayait pas non plus de faire un lien entre la “ génération ” et une certaine date. Il ne disait pas que les gens devaient se sauver de la génération née la même année que Jésus ou en 29 de notre ère. Pierre parlait des Juifs non croyants de l’époque (certains étaient jeunes, d’autres âgés) qui avaient eu connaissance de l’enseignement de Jésus et qui avaient vu ses miracles, ou en avaient entendu parler, mais qui n’avaient pas reconnu en lui le Messie.
C’est sans doute dans ce sens que Pierre a compris le mot “ génération ” lorsque Jésus s’est adressé à quatre apôtres, dont lui-même, sur le mont des Oliviers en utilisant ce terme. Selon la prophétie de Jésus, les Juifs de l’époque, en fait les contemporains de Jésus, allaient être témoins, ou entendre parler, de guerres, de tremblements de terre, de famines et d’autres événements attestant que la fin du système juif était proche. De fait, cette génération n’a pas passé avant que vienne la fin, en 70 de notre ère. — Matthieu 24:3-14, 34.
Mais il nous faut bien reconnaître que nous n’avons pas toujours compris les paroles de Jésus dans ce sens. Les humains imparfaits ont tendance à vouloir préciser la date où la fin viendra. Rappelons-nous que même les apôtres ont raisonné de la sorte. Ils ont en effet demandé à Jésus : “ Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu rétablis le royaume pour Israël ? ” — Actes 1:6.
De même, c’est en toute sincérité que les serviteurs de Dieu de l’époque moderne ont essayé de tirer de la déclaration de Jésus à propos de la “ génération ” des renseignements clairs permettant de calculer le temps à partir de 1914. Le raisonnement suivant a par exemple été tenu : étant donné qu’une génération représente 70 à 80 ans et que les gens qui la composent devaient être assez âgés à ce moment-là pour saisir la signification de la Première Guerre mondiale et d’autres événements, nous pouvons calculer grosso modo la proximité de la fin.
Cette façon de penser, même si elle partait de bons sentiments, était-elle en harmonie avec l’avertissement que Jésus formule ensuite ? “ Quant à ce jour-là et à cette heure-là, personne ne les connaît, ni les anges des cieux ni le Fils, mais seulement le Père. [...] Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. ” — Matthieu 24:36-42.
Les renseignements donnés récemment dans La Tour de Garde sur l’expression “ cette génération ” ne changent donc en rien notre compréhension de ce qui s’est passé en 1914. Ils nous permettent toutefois de mieux saisir l’utilisation que Jésus a faite du terme “ génération ”, nous aidant ainsi à nous rendre compte que ce mot ne peut servir à calculer la proximité de la fin en prenant la date de 1914 comme point de référence."
Pour terminer, je rappelle que les Témoins de Jéhovah ne considèrent pas leurs écrits, ou leur traduction de la Bible, comme d'"inspiration divine". Quand la compréhension qu'ils ont d'une question s'accroît, ils reconnaissent humblement la nécessité de rectifier leur point de vue.
Bien cordialement,
Didier.
Ecrit le 14 déc.03, 09:36
Bonjour Didier,
Je suis satisfait de tes réponses qui me semble honnête du point de vue de ta compréhension.
Maintenant je voudrais avoir une discussion honnête avec toi sur au moin 5 versets, si tu veux bien.
Le premier: I Timothée 3:16 TMN (Édition révisée de 1995) "Oui, il faut avouer qu'il est grand, le saint secret de cet attachement à Dieu: 'Il a été manifesté dans la chair, ..."
I Timothée 3:16 Segond (Édition de Genève 1979) "Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, ..."
I Timothée 3:16 Darby "Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: - Dieu a été manifesté en chair, ..."
I Timothée 3:16 Ostervald (Édition de 1996) "Et, de l'aveu de tous, le mystère de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, ..."
Ma question est la suivante: Pourquoi la ponctuation de la TMN est différente des autres versions, si ce n'est que de vouloir orienté ce verset vers un constat que Jésus n'est pas Dieu... (ce qui n'est pas le cas des autres versions)
Cordialement,
Témoins.
Je suis satisfait de tes réponses qui me semble honnête du point de vue de ta compréhension.
Maintenant je voudrais avoir une discussion honnête avec toi sur au moin 5 versets, si tu veux bien.
Le premier: I Timothée 3:16 TMN (Édition révisée de 1995) "Oui, il faut avouer qu'il est grand, le saint secret de cet attachement à Dieu: 'Il a été manifesté dans la chair, ..."
I Timothée 3:16 Segond (Édition de Genève 1979) "Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, ..."
I Timothée 3:16 Darby "Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: - Dieu a été manifesté en chair, ..."
I Timothée 3:16 Ostervald (Édition de 1996) "Et, de l'aveu de tous, le mystère de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, ..."
Ma question est la suivante: Pourquoi la ponctuation de la TMN est différente des autres versions, si ce n'est que de vouloir orienté ce verset vers un constat que Jésus n'est pas Dieu... (ce qui n'est pas le cas des autres versions)
Cordialement,
Témoins.
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Ecrit le 14 déc.03, 11:15
La Bible de Jérusalem (éd. 1986) rend 1 Timothée 3:16 par: "Oui, c'est incontestablement un mystère que celui de la piété: Il a été manifesté dans la chair ...". (c'est moi qui souligne; la note en bas de page précise: "Il, au masculin, c'est le Christ").
La Traduction Oecuménique de la Bible (1988) rend ce passage de la façon suivante: "Assurément il est grand le mystère de la piété. Il a été manifesté dans la chair ...". (c'est moi qui souligne).
La version de Chouraqui traduit: "Et, sans conteste, il est grand, le mystère de la piété: lui, manifesté dans la chair..." (c'est moi qui souligne).
Vous remarquerez que dans ces versions, comme dans bien d'autres, le mot 'Dieu' n'apparaît pas, ne laissant pas ainsi le lecteur penser que Jésus est Dieu. Pourquoi?
Si la plupart des versions modernes donnent la leçon "lui qui" ou "il" à la place de "Dieu", c'est parce que, comme l'explique Bruce Metzger, spécialiste en matière de critique textuelle, "aucun manuscrit majuscule (non retouché) antérieur au VIIIe ou au IXe siècle (...) ne confirme la leçon "théos" (Dieu); les versions antérieures donnent toutes "Hos" ou "Ho" ('celui qui'); et avant la troisième partie du IVe siècle, la leçon "théos" n'est appuyée par aucun Père de l'Église."
Ce fait est incontestable, comme les traducteurs de la New English Translation l'expliquent, dans une note sur 1 Timothée 3:16.
Consulter également ce passage dans l' Interlinear of the Greek Scriptures.
Je rapporte, ci-dessous, deux extraits d'articles que les Témoins de Jéhovah ont publiés sur le sujet, il y a quelques années:
Découverte et correction des corruptions
(Réveillez-vous 22/01/80 p. 16)
Dès le début, il apparut que le texte que Tischendorf venait de découvrir était dans l’ensemble identique à celui qui servait à faire les traductions modernes de la Bible. Il révéla toutefois un certain nombre de corruptions. Par exemple, ce manuscrit ancien ne renfermait pas le célèbre épisode que l’on trouve dans beaucoup de Bibles en Jean 8:1-11, dans lequel il est question d’une femme que l’on s’apprête à lapider au moment où Jésus lance: “Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre!” Depuis, les éditions récentes de la Bible ont supprimé ce passage ou bien l’ont incorporé dans une note en bas de page, par respect pour l’intégrité du texte original. On a trouvé d’autres rajouts que l’on a également éliminés. — Mat. 17:21; 18:11; Actes 8:37.
Il y eut aussi des cas plus graves où les corruptions avaient été introduites pour soutenir une fausse doctrine, telle celle qui apparaissait en I Timothée 3:16 et que la version Darby traduit “Dieu a été manifesté en chair”, au lieu de “Celui qui a été manifesté dans la chair”. Laquelle des deux traductions est la bonne? La première leçon laisse entendre que Jésus est Dieu, contrairement aux passages qui disent qu’il n’est que le Fils de Dieu. — Marc 13:32.
Dans les manuscrits anciens, les mots grecs pour “Dieu” et “celui qui” se ressemblent (OC— celui qui) (QC— Dieu). Les manuscrits récents portaient le plus souvent QC ou son équivalent. Mais, dans le texte trouvé par Tischendorf [Sinaïticus], c’est OC qui apparaissait, autrement dit le mot “celui qui”, terme qui s’appliquait à Jésus et non à Dieu. Un copiste avait donc changé ce mot pour qu’on lise à la place “Dieu”. Le Codex Alexandrinus, manuscrit du Ve siècle, permet de s’interroger sur le caractère fortuit de cette erreur. Au premier abord. on lit en effet QC, mais quand on examine ce manuscrit au microscope, on s’aperçoit que le texte original portait OC et qu’une “main ultérieure” a ajouté les traits qui modifient le sens des lettres. Les versions modernes ont rétabli le vrai texte et traduisent comme il convient: “Il a été manifesté dans la chair.” (Veuillez vous reporter à des versions mot-à-mot grec-anglais, telles que le Nouveau Testament de Nestle ou bien l’Emphatic Diaglott.)
Le combat pour un texte de la Bible plus exact
(La Tour de Garde 1/07/85 p.10-11)
LORSQUE vous ouvrez une Bible, êtes-vous sûr que ce que vous y lisez est vraiment ce qu’ont écrit, il y a maintenant presque 2 000 ans, les apôtres Matthieu, Jean et Paul ou les autres rédacteurs du saint livre?
Un éminent bibliste du dix-neuvième siècle, le docteur F. Hort, en était convaincu. Il a déclaré au sujet des Écritures grecques chrétiennes: “Ce qui, à la rigueur, peut être considéré comme des différences appréciables ne constitue qu’une partie infime (...), guère plus d’un millième du texte tout entier.” Depuis, la découverte d’autres manuscrits et des recherches continuelles ont confirmé que nous disposons d’un texte biblique généralement exact.
Mais savez-vous que c’est seulement au terme d’un très long combat qu’un texte aussi exact a été établi et publié? John James Wetstein (1693- 1754) a été l’un des combattants. Voyons brièvement le rôle qu’il a joué dans ce combat. Nous serons sans aucun doute plus reconnaissants encore de posséder un texte de la Bible aussi exact.
Wetstein naquit à Bâle, en Suisse. Étudiant à l’université de cette ville, il choisit la théologie. Il passait de nombreuses heures dans la bibliothèque de l’université, fasciné par les manuscrits de la Bible qui y étaient conservés. Wetstein nota cependant que ces manuscrits présentaient des divergences; aussi décida-t-il de faire de ce sujet la thèse qu’il lui fallait présenter pour être ordonné prêtre.
Dans cette thèse, il attaquait ceux qui prétendaient que toute correction apportée au texte des Écritures grecques chrétiennes (appelé Texte reçu) altérait la Parole de Dieu. Wetstein, lui, affirmait que la recherche d’un texte plus proche de l’original, grâce à l’examen des manuscrits disponibles, ne diminuerait en rien l’autorité de la Parole de Dieu, mais que bien au contraire elle l’augmenterait.
Wetstein demanda qu’on lui accorde le temps de voyager avant de s’engager dans le sacerdoce. Il espérait ainsi pouvoir étudier autant de manuscrits bibliques que possible. Il quitta donc Bâle en 1714 et s’arrêta successivement à Zurich, Genève, Paris, Londres, Oxford, Cambridge, Leiden et Heidelberg. Il fit, bien souvent pour la première fois, la recension complète (c’est-à-dire une comparaison critique en notant les différences) des principaux manuscrits grecs et latins de la Bible.
Il s’attire des ennuis
Alors qu’il se trouvait à Londres où il étudiait l’Alexandrinus (manuscrit grec datant du cinquième siècle de notre ère et contenant presque toute la Bible), il fit une découverte stupéfiante. Jusque-là, et selon la Version du roi Jacques (ou Version autorisée) en anglais (datant de 1611), I Timothée 3:16 se lisait ainsi: “Dieu a été manifesté dans la chair.” Et on retrouvait cette leçon dans la plupart des Bibles utilisées alors.
Or Wetstein remarqua que le mot traduit par “Dieu” et écrit en abrégé QC avait été transcrit à l’origine OC, ce qui signifie “qui”. Mais un tiret tracé au verso du manuscrit et apparaissant par transparence au milieu du O ainsi qu’un trait horizontal ajouté ultérieurement au-dessus du mot avaient transformé OC (“qui”) en QC (abréviation de “Dieu”).
Comme de nombreux autres manuscrits ont confirmé depuis la leçon adoptée par Wetstein, les traductions modernes rendent avec exactitude ce passage par: “Il a été manifesté dans la chair” ou “Celui qui...”, c’est-à-dire Jésus Christ ."
Maintenant, l'occurence du mot 'Dieu' dans la Traduction du monde nouveau en 1 Timothée 3:16, provient de la traduction du vocable 'eusebeias' ('piété') qui a été correctement rendu par "attachement à Dieu", conformément au sens qu'emporte ce mot dans la langue grecque employée par Paul. Comme le précise Nigel Turner, “dans les inscriptions contemporaines, eusébéïa s’emploie parfois dans un sens qui suggère un attachement religieux à une personne [...], mais dans le grec vulgaire de la période romaine il avait le sens plus général de ‘ fidélité ’. [...] Pour les chrétiens, eusébéïa est la forme la plus élevée d’attachement à Dieu. ” (Christian Words , 1981, p. 111). Cette définition s'accorde avec ce que rapporte le Petit Larousse à propos du mot 'piété': "Dévotion, attachement respectueux et fervent à Dieu et à la religion".
Bien cordialement,
Didier.
La Traduction Oecuménique de la Bible (1988) rend ce passage de la façon suivante: "Assurément il est grand le mystère de la piété. Il a été manifesté dans la chair ...". (c'est moi qui souligne).
La version de Chouraqui traduit: "Et, sans conteste, il est grand, le mystère de la piété: lui, manifesté dans la chair..." (c'est moi qui souligne).
Vous remarquerez que dans ces versions, comme dans bien d'autres, le mot 'Dieu' n'apparaît pas, ne laissant pas ainsi le lecteur penser que Jésus est Dieu. Pourquoi?
Si la plupart des versions modernes donnent la leçon "lui qui" ou "il" à la place de "Dieu", c'est parce que, comme l'explique Bruce Metzger, spécialiste en matière de critique textuelle, "aucun manuscrit majuscule (non retouché) antérieur au VIIIe ou au IXe siècle (...) ne confirme la leçon "théos" (Dieu); les versions antérieures donnent toutes "Hos" ou "Ho" ('celui qui'); et avant la troisième partie du IVe siècle, la leçon "théos" n'est appuyée par aucun Père de l'Église."
Ce fait est incontestable, comme les traducteurs de la New English Translation l'expliquent, dans une note sur 1 Timothée 3:16.
Consulter également ce passage dans l' Interlinear of the Greek Scriptures.
Je rapporte, ci-dessous, deux extraits d'articles que les Témoins de Jéhovah ont publiés sur le sujet, il y a quelques années:
Découverte et correction des corruptions
(Réveillez-vous 22/01/80 p. 16)
Dès le début, il apparut que le texte que Tischendorf venait de découvrir était dans l’ensemble identique à celui qui servait à faire les traductions modernes de la Bible. Il révéla toutefois un certain nombre de corruptions. Par exemple, ce manuscrit ancien ne renfermait pas le célèbre épisode que l’on trouve dans beaucoup de Bibles en Jean 8:1-11, dans lequel il est question d’une femme que l’on s’apprête à lapider au moment où Jésus lance: “Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre!” Depuis, les éditions récentes de la Bible ont supprimé ce passage ou bien l’ont incorporé dans une note en bas de page, par respect pour l’intégrité du texte original. On a trouvé d’autres rajouts que l’on a également éliminés. — Mat. 17:21; 18:11; Actes 8:37.
Il y eut aussi des cas plus graves où les corruptions avaient été introduites pour soutenir une fausse doctrine, telle celle qui apparaissait en I Timothée 3:16 et que la version Darby traduit “Dieu a été manifesté en chair”, au lieu de “Celui qui a été manifesté dans la chair”. Laquelle des deux traductions est la bonne? La première leçon laisse entendre que Jésus est Dieu, contrairement aux passages qui disent qu’il n’est que le Fils de Dieu. — Marc 13:32.
Dans les manuscrits anciens, les mots grecs pour “Dieu” et “celui qui” se ressemblent (OC— celui qui) (QC— Dieu). Les manuscrits récents portaient le plus souvent QC ou son équivalent. Mais, dans le texte trouvé par Tischendorf [Sinaïticus], c’est OC qui apparaissait, autrement dit le mot “celui qui”, terme qui s’appliquait à Jésus et non à Dieu. Un copiste avait donc changé ce mot pour qu’on lise à la place “Dieu”. Le Codex Alexandrinus, manuscrit du Ve siècle, permet de s’interroger sur le caractère fortuit de cette erreur. Au premier abord. on lit en effet QC, mais quand on examine ce manuscrit au microscope, on s’aperçoit que le texte original portait OC et qu’une “main ultérieure” a ajouté les traits qui modifient le sens des lettres. Les versions modernes ont rétabli le vrai texte et traduisent comme il convient: “Il a été manifesté dans la chair.” (Veuillez vous reporter à des versions mot-à-mot grec-anglais, telles que le Nouveau Testament de Nestle ou bien l’Emphatic Diaglott.)
Le combat pour un texte de la Bible plus exact
(La Tour de Garde 1/07/85 p.10-11)
LORSQUE vous ouvrez une Bible, êtes-vous sûr que ce que vous y lisez est vraiment ce qu’ont écrit, il y a maintenant presque 2 000 ans, les apôtres Matthieu, Jean et Paul ou les autres rédacteurs du saint livre?
Un éminent bibliste du dix-neuvième siècle, le docteur F. Hort, en était convaincu. Il a déclaré au sujet des Écritures grecques chrétiennes: “Ce qui, à la rigueur, peut être considéré comme des différences appréciables ne constitue qu’une partie infime (...), guère plus d’un millième du texte tout entier.” Depuis, la découverte d’autres manuscrits et des recherches continuelles ont confirmé que nous disposons d’un texte biblique généralement exact.
Mais savez-vous que c’est seulement au terme d’un très long combat qu’un texte aussi exact a été établi et publié? John James Wetstein (1693- 1754) a été l’un des combattants. Voyons brièvement le rôle qu’il a joué dans ce combat. Nous serons sans aucun doute plus reconnaissants encore de posséder un texte de la Bible aussi exact.
Wetstein naquit à Bâle, en Suisse. Étudiant à l’université de cette ville, il choisit la théologie. Il passait de nombreuses heures dans la bibliothèque de l’université, fasciné par les manuscrits de la Bible qui y étaient conservés. Wetstein nota cependant que ces manuscrits présentaient des divergences; aussi décida-t-il de faire de ce sujet la thèse qu’il lui fallait présenter pour être ordonné prêtre.
Dans cette thèse, il attaquait ceux qui prétendaient que toute correction apportée au texte des Écritures grecques chrétiennes (appelé Texte reçu) altérait la Parole de Dieu. Wetstein, lui, affirmait que la recherche d’un texte plus proche de l’original, grâce à l’examen des manuscrits disponibles, ne diminuerait en rien l’autorité de la Parole de Dieu, mais que bien au contraire elle l’augmenterait.
Wetstein demanda qu’on lui accorde le temps de voyager avant de s’engager dans le sacerdoce. Il espérait ainsi pouvoir étudier autant de manuscrits bibliques que possible. Il quitta donc Bâle en 1714 et s’arrêta successivement à Zurich, Genève, Paris, Londres, Oxford, Cambridge, Leiden et Heidelberg. Il fit, bien souvent pour la première fois, la recension complète (c’est-à-dire une comparaison critique en notant les différences) des principaux manuscrits grecs et latins de la Bible.
Il s’attire des ennuis
Alors qu’il se trouvait à Londres où il étudiait l’Alexandrinus (manuscrit grec datant du cinquième siècle de notre ère et contenant presque toute la Bible), il fit une découverte stupéfiante. Jusque-là, et selon la Version du roi Jacques (ou Version autorisée) en anglais (datant de 1611), I Timothée 3:16 se lisait ainsi: “Dieu a été manifesté dans la chair.” Et on retrouvait cette leçon dans la plupart des Bibles utilisées alors.
Or Wetstein remarqua que le mot traduit par “Dieu” et écrit en abrégé QC avait été transcrit à l’origine OC, ce qui signifie “qui”. Mais un tiret tracé au verso du manuscrit et apparaissant par transparence au milieu du O ainsi qu’un trait horizontal ajouté ultérieurement au-dessus du mot avaient transformé OC (“qui”) en QC (abréviation de “Dieu”).
Comme de nombreux autres manuscrits ont confirmé depuis la leçon adoptée par Wetstein, les traductions modernes rendent avec exactitude ce passage par: “Il a été manifesté dans la chair” ou “Celui qui...”, c’est-à-dire Jésus Christ ."
Maintenant, l'occurence du mot 'Dieu' dans la Traduction du monde nouveau en 1 Timothée 3:16, provient de la traduction du vocable 'eusebeias' ('piété') qui a été correctement rendu par "attachement à Dieu", conformément au sens qu'emporte ce mot dans la langue grecque employée par Paul. Comme le précise Nigel Turner, “dans les inscriptions contemporaines, eusébéïa s’emploie parfois dans un sens qui suggère un attachement religieux à une personne [...], mais dans le grec vulgaire de la période romaine il avait le sens plus général de ‘ fidélité ’. [...] Pour les chrétiens, eusébéïa est la forme la plus élevée d’attachement à Dieu. ” (Christian Words , 1981, p. 111). Cette définition s'accorde avec ce que rapporte le Petit Larousse à propos du mot 'piété': "Dévotion, attachement respectueux et fervent à Dieu et à la religion".
Bien cordialement,
Didier.
Modifié en dernier par Didier le 21 déc.03, 07:35, modifié 1 fois.
Ecrit le 14 déc.03, 12:14
Merci Didier pour ta réponse et ton information qui démontre de facon incontestable le petit passage trafiquer et qui démontre qu'il faut faire attention aux traductions qui ce base sur le Texte Reçu...
Deuxième verset: TMN Isaïe 9:6 "... Dieu fort, Père éternel, ..."
Ici on parle de Jésus, on emploi "Dieu fort", pourquoi pas un petit "d" minuscule ? Et ici aussi on lui donne le titre de Dieu. Autre chose "Père éternel", Jésus a ici le titre de "Père" et non de "Fils", donc Jésus est identifier au Père. En plus on a "éternel", d'après votre doctrine il est supposé être une créature créer et immortel et NON éternel, si il est éternel ca contredit vos affirmations comme quoi il a été premier-née...
Témoins.
Deuxième verset: TMN Isaïe 9:6 "... Dieu fort, Père éternel, ..."
Ici on parle de Jésus, on emploi "Dieu fort", pourquoi pas un petit "d" minuscule ? Et ici aussi on lui donne le titre de Dieu. Autre chose "Père éternel", Jésus a ici le titre de "Père" et non de "Fils", donc Jésus est identifier au Père. En plus on a "éternel", d'après votre doctrine il est supposé être une créature créer et immortel et NON éternel, si il est éternel ca contredit vos affirmations comme quoi il a été premier-née...
Témoins.
- Didier
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Ecrit le 15 déc.03, 10:30
Dans l'expression "Dieu fort", la majuscule 'D' souligne le 'nom' qui est donné au Messie, comme d'ailleurs c'est le cas des majuscules employées dans les expressions "Conseiller merveilleux", "Père éternel", "Prince de paix", rencontrées dans le même verset. Lorsque la Traduction du monde nouveau emploie un 'd' minuscule dans le mot 'dieu' utilisé à propos de Jésus, c'est pour souligner la nature divine de celui-ci, ou encore la classe des êtres divins à laquelle Jésus appartient. Pour de plus amples renseignements, consulter les articles "Jean 1:1" et "Les Allemands, les témoins de Jéhovah et Jean 1:1" sur mon site.
Ces passages montrent, sans ambiguité, la divinité de Jésus, ce que les Témoins de Jéhovah reconnaissent volontiers. Toutefois, il est intéressant de remarquer que si l'expression 'Dieu fort' (hébreu: ´Él Gibbôr) s'applique à Jésus, selon Isaïe 9:6, seul Jéhovah est qualifié de 'Dieu Tout-Puissant' (héb. ´Él Shadday) dans les Ecritures (Gn 17:1 ; 28:3 ; 35:11 ; 43:14 ; 48:3 ; Ex 6:3 ; Éz 10:5.).
Si, par les expressions "Dieu fort" et "Père éternel", Isaïe 9:6 identifiait Jésus au Père (le Dieu qu'adoraient les Juifs), de nombreux passages du livre d'Isaïe n'auraient aucun sens. Par exemple, selon Isaïe 9:6,7, à propos du pouvoir que recevrait le Messie, du nom qui allait lui être donné, et de l'étendue de sa domination, la Bible précise ce qui rendrait possible l'accomplissement de cette prophétie: "l'ardeur de IHVH Sebaot fera cela". (Isaïe 9:6; Chouraqui). Ainsi donc, la position prééminente qui serait conférée à Jésus, selon ce passage, ne pourrait devenir réalité que grâce à "l'ardeur" ("le zèle", Traduction du monde nouveau) de "IHVH Sebaot", le Dieu Tout-Puissant.
Un peu plus loin, en Isaie 11:1-3, nous lisons, toujours à propos de Jésus: "Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines. Sur lui reposera l'Esprit de Yahvé, esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte de Yahvé: son inspiration est dans la crainte de Yahvé" (Bible de Jérusalem). Si Isaïe avait identifié Jésus au Père (c'est à dire Dieu lui-même), en quel sens devait-il avoir la "crainte de Yahvé"? En réalité, comme l'explique Paul en Hébreux 5:7, Jésus avait la "crainte de Dieu", car il reconnaissait en Lui son seul secours.
Dans d'autres passages du livre d'Isaïe, Jésus est appelé, par Dieu, "mon serviteur" (Is. 42:1; 52:13; 53:11). Cette expression ne conviendrait sûrement pas si Jésus s'identifiait au Père. De même, en Isaïe 61:1, celui qui confère l'onction, Dieu le Père, est différent (sur le plan de l'identité et de la position) de celui qui la reçoit, Jésus.
Eu égard à ce qui précède, on est donc en droit de se demander en quel sens Jésus est appelé 'Père éternel', selon Isaïe 9:6 (9:5, selon certaines versions)?
La Tour de Garde du 1° Janvier 1984, faisait à ce propos, le commentaire suivant:
"Rappelons tout d’abord qu’Adam était le père de tout le genre humain. Cependant, il laissa échapper la possibilité qui lui était offerte de devenir son “père éternel” lorsqu’il tomba dans le péché. En effet, il n’était dès lors plus en mesure de léguer la vie éternelle à ses descendants. Jésus, par contre, n’a pas commis de péché. De plus, en sacrifiant sa vie immaculée en faveur des humains, il a ouvert la perspective de la vie éternelle à ceux qui exercent la foi (Jean 3:16; I Jean 2:2). C’est en vertu de ce sacrifice qu’il leur accordera la vie sans fin qu’Adam n’a pas pu leur transmettre. Voilà pourquoi la Bible l’appelle “le dernier Adam” et parle de lui comme d’“un esprit donnant la vie”. (I Corinthiens 15:45.) C’est donc légitimement qu’il est décrit comme le “Père éternel” des humains parfaits qui peupleront finalement la terre."
Quant au terme 'éternel', il ne contredit pas nécessairement l'enseignement selon lequel Jésus a eu un commencement (consulter sur mon site, les articles "Colossiens 1:16-20" et "Révélation 3:14"). En effet, le terme hébreu 'adh' rendu par 'éternel' en Isaïe 9:6 (5), signifie "perpétuité", selon l'ouvrage The New Brown-Driver-Briggs-Gesenius Hebrew English Lexicon, p. 723. S'il s'emploie parfois pour désigner le caractère de ce qui n'a ni commencement ni fin, comme dans le cas de l'existence de Dieu (Isaïe 57:15), ce terme peut aussi qualifier ce qui présente un point de départ dans le temps, et qui dure à perpétuité, pour toujours. Par exemple, en Isaïe 47:7, l'orgueilleuse ville de Babylone se disait en elle-même: "A jamais je serai souveraine éternelle" (Bible de Jérusalem). Le terme 'adh' est ici employé pour exprimer la prétendue 'éternité' à laquelle la ville de Babylone aspirait. Toutefois, il est clair, dans ce cas, que ce mot n'est pas employé au sens d'une durée éternelle sans commencement. On trouvera d'autres exemples où 'adh' est utilisé de manière similaire, en Prov. 29:14; Is. 65:18; Ps. 132:12 etc...
Bien cordialement,
Didier
Ces passages montrent, sans ambiguité, la divinité de Jésus, ce que les Témoins de Jéhovah reconnaissent volontiers. Toutefois, il est intéressant de remarquer que si l'expression 'Dieu fort' (hébreu: ´Él Gibbôr) s'applique à Jésus, selon Isaïe 9:6, seul Jéhovah est qualifié de 'Dieu Tout-Puissant' (héb. ´Él Shadday) dans les Ecritures (Gn 17:1 ; 28:3 ; 35:11 ; 43:14 ; 48:3 ; Ex 6:3 ; Éz 10:5.).
Si, par les expressions "Dieu fort" et "Père éternel", Isaïe 9:6 identifiait Jésus au Père (le Dieu qu'adoraient les Juifs), de nombreux passages du livre d'Isaïe n'auraient aucun sens. Par exemple, selon Isaïe 9:6,7, à propos du pouvoir que recevrait le Messie, du nom qui allait lui être donné, et de l'étendue de sa domination, la Bible précise ce qui rendrait possible l'accomplissement de cette prophétie: "l'ardeur de IHVH Sebaot fera cela". (Isaïe 9:6; Chouraqui). Ainsi donc, la position prééminente qui serait conférée à Jésus, selon ce passage, ne pourrait devenir réalité que grâce à "l'ardeur" ("le zèle", Traduction du monde nouveau) de "IHVH Sebaot", le Dieu Tout-Puissant.
Un peu plus loin, en Isaie 11:1-3, nous lisons, toujours à propos de Jésus: "Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines. Sur lui reposera l'Esprit de Yahvé, esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte de Yahvé: son inspiration est dans la crainte de Yahvé" (Bible de Jérusalem). Si Isaïe avait identifié Jésus au Père (c'est à dire Dieu lui-même), en quel sens devait-il avoir la "crainte de Yahvé"? En réalité, comme l'explique Paul en Hébreux 5:7, Jésus avait la "crainte de Dieu", car il reconnaissait en Lui son seul secours.
Dans d'autres passages du livre d'Isaïe, Jésus est appelé, par Dieu, "mon serviteur" (Is. 42:1; 52:13; 53:11). Cette expression ne conviendrait sûrement pas si Jésus s'identifiait au Père. De même, en Isaïe 61:1, celui qui confère l'onction, Dieu le Père, est différent (sur le plan de l'identité et de la position) de celui qui la reçoit, Jésus.
Eu égard à ce qui précède, on est donc en droit de se demander en quel sens Jésus est appelé 'Père éternel', selon Isaïe 9:6 (9:5, selon certaines versions)?
La Tour de Garde du 1° Janvier 1984, faisait à ce propos, le commentaire suivant:
"Rappelons tout d’abord qu’Adam était le père de tout le genre humain. Cependant, il laissa échapper la possibilité qui lui était offerte de devenir son “père éternel” lorsqu’il tomba dans le péché. En effet, il n’était dès lors plus en mesure de léguer la vie éternelle à ses descendants. Jésus, par contre, n’a pas commis de péché. De plus, en sacrifiant sa vie immaculée en faveur des humains, il a ouvert la perspective de la vie éternelle à ceux qui exercent la foi (Jean 3:16; I Jean 2:2). C’est en vertu de ce sacrifice qu’il leur accordera la vie sans fin qu’Adam n’a pas pu leur transmettre. Voilà pourquoi la Bible l’appelle “le dernier Adam” et parle de lui comme d’“un esprit donnant la vie”. (I Corinthiens 15:45.) C’est donc légitimement qu’il est décrit comme le “Père éternel” des humains parfaits qui peupleront finalement la terre."
Quant au terme 'éternel', il ne contredit pas nécessairement l'enseignement selon lequel Jésus a eu un commencement (consulter sur mon site, les articles "Colossiens 1:16-20" et "Révélation 3:14"). En effet, le terme hébreu 'adh' rendu par 'éternel' en Isaïe 9:6 (5), signifie "perpétuité", selon l'ouvrage The New Brown-Driver-Briggs-Gesenius Hebrew English Lexicon, p. 723. S'il s'emploie parfois pour désigner le caractère de ce qui n'a ni commencement ni fin, comme dans le cas de l'existence de Dieu (Isaïe 57:15), ce terme peut aussi qualifier ce qui présente un point de départ dans le temps, et qui dure à perpétuité, pour toujours. Par exemple, en Isaïe 47:7, l'orgueilleuse ville de Babylone se disait en elle-même: "A jamais je serai souveraine éternelle" (Bible de Jérusalem). Le terme 'adh' est ici employé pour exprimer la prétendue 'éternité' à laquelle la ville de Babylone aspirait. Toutefois, il est clair, dans ce cas, que ce mot n'est pas employé au sens d'une durée éternelle sans commencement. On trouvera d'autres exemples où 'adh' est utilisé de manière similaire, en Prov. 29:14; Is. 65:18; Ps. 132:12 etc...
Bien cordialement,
Didier
Ecrit le 15 déc.03, 11:52
Encore une argumentation qui est valable. Merci pour ta réponse.
Troisième versets: Jean 1:18 TMN (1995) "le dieu unique-engendré"
Jean 1:18 TMN (1974) "le dieu fils unique"
Jean 1:18 Crampon (1960) "un Dieu Fils unique"
Jean 1:18 Segond (1979) "Dieu le Fils unique"
Jean 1:18 Osty (1973) "un Dieu, Fils unique"
Dans votre littérature d'étude vous mentionnez souvent que Jésus est le Fils de Dieu et non Dieu le Fils, pourtant ici on a la preuve que Dieu est le Fils... Autre chose pourquoi le petit "d" minuscule ? Sinon encore une fois pour contré la trinité... A ma connaissance je connait aucune traduction francaise qui utilise un "d" minuscule dans ca traduction pour ce verset, pourquoi ?
J'aimerais avoir ton explication là-dessus Didier.
Cordialement,
Témoins.
Troisième versets: Jean 1:18 TMN (1995) "le dieu unique-engendré"
Jean 1:18 TMN (1974) "le dieu fils unique"
Jean 1:18 Crampon (1960) "un Dieu Fils unique"
Jean 1:18 Segond (1979) "Dieu le Fils unique"
Jean 1:18 Osty (1973) "un Dieu, Fils unique"
Dans votre littérature d'étude vous mentionnez souvent que Jésus est le Fils de Dieu et non Dieu le Fils, pourtant ici on a la preuve que Dieu est le Fils... Autre chose pourquoi le petit "d" minuscule ? Sinon encore une fois pour contré la trinité... A ma connaissance je connait aucune traduction francaise qui utilise un "d" minuscule dans ca traduction pour ce verset, pourquoi ?
J'aimerais avoir ton explication là-dessus Didier.
Cordialement,
Témoins.
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Ecrit le 16 déc.03, 00:11
Bonjour Témoins,
En Jean 1:18, certaines versions, comme la Bible de Jérusalem (1986) ou celle des moines de Maredsous (1977), emploient l'expression "Fils unique" pour désigner Jésus. Dans certains manuscrits, comme le codex Alexandrinus (V°s.), les versions Syriaques Cureton(V°s.) et philoxénienne (VI-VII°s.), on trouve la leçon 'ho monogénês huios' ["le Fils unique"], leçon que le Texte Reçu a retenue.
Toutefois, comme le précise Marvin Vincent dans son Word Studies in the New Testament, "plusieurs des principaux manuscrits, ainsi qu'une grande masse de preuves anciennes, supportent la leçon 'monogénês theos', "Dieu unique engendré"". La Traduction du monde nouveau, dans une note sur Jean 1:18, informe ses lecteurs que cette leçon 'monogénês theos' apparaît dans le Papyrus Bodmer II (III° s.), le codex Sinaïticus (IV° s.), le codex Vaticanus (IV°s.) ainsi que dans le codex Ephraemi Syri rescriptus (V° s.).
Un ouvrage biblique (The Expositor’s Greek Testament) admet ce qui suit: “L’autorité des MSS [manuscrits] pèse en faveur de la leçon theos, tandis que les versions et les Pères vont plutôt dans le sens contraire.” Consulter également Robertson's Word Pictures in the New Testament .
Le terme monogénês dérive de monos ('seul') et de ginomaï ('devenir'; 'venir à l'existence'). Le Dictionnaire Grec–Français, d'A. Bailly, p. 1295, définit ce terme par l'expression " engendré seul " . A ce propos, les Témoins de Jéhovah expliquent:
" Monogénês se définit donc ainsi: “Né seul, engendré seul, donc unique enfant.” — Lexique grec-anglais du Nouveau Testament (angl.), E. Robinson.
Le Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.), édité par Gerhard Kittel, dit à ce propos: “[Monogénês] signifie ‘de génération unique’, c’est-à-dire sans frère ni soeur.” Cet ouvrage fait également remarquer qu’en Jean 1:18; 3:16, 18; et en 1 Jean 4:9 “la relation de Jésus n’est pas seulement comparée à celle d’un enfant unique vis-à-vis de son père; elle est bel et bien cette relation entre le [Fils] unique et le Père”."— Doit-on croire à la Trinité? p. 15.
Ainsi donc, si la Traduction du monde nouveau rend l'expression 'monogénês theos' par "dieu unique-engendré", c'est, tout d'abord, parce que le mot "Fils" (grec: 'huios') n'est pas présent dans les plus anciens manuscrits, comme je l'ai expliqué ci-dessus. Ensuite, dans ces mêmes manuscrits, l'expression 'monogénês theos' est dénuée d'article défini. Dans une note sur ce passage, les traducteurs de la New English Translation font remarquer: "De plus, "theos" est indéfini. De cette manière, il porte une force qualitative autant qu'en Jean 1:1 où "theos" [également indéfini] (...) signifie "la Parole était pleinement Dieu", ou bien "la Parole était pleine de l'essence de la déité"." (c'est moi qui souligne).
Cette "force qualitative" du "theos" indéfini, en Jean 1:18, a donc été rendue, dans la Traduction du monde nouveau, par "dieu" avec un 'd' minuscule, soulignant ainsi la nature divine de Jésus, ou son appartenance à la classe des êtres divins. La traduction du Nouveau Testament par J. Phillips, rend ce passage comme suit: " le Fils unique et divin qui vit dans la proche intimité du Père, nous l'a fait connaître". (c'est moi qui souligne).
Enfin, la traduction "dieu unique-engendré" s'accorde avec le contexte proche qui différencie nettement le Père, "Dieu", de Jésus: "Personne n'a jamais vu Dieu" - Jean 1:18a.
Bien cordialement,
Didier
En Jean 1:18, certaines versions, comme la Bible de Jérusalem (1986) ou celle des moines de Maredsous (1977), emploient l'expression "Fils unique" pour désigner Jésus. Dans certains manuscrits, comme le codex Alexandrinus (V°s.), les versions Syriaques Cureton(V°s.) et philoxénienne (VI-VII°s.), on trouve la leçon 'ho monogénês huios' ["le Fils unique"], leçon que le Texte Reçu a retenue.
Toutefois, comme le précise Marvin Vincent dans son Word Studies in the New Testament, "plusieurs des principaux manuscrits, ainsi qu'une grande masse de preuves anciennes, supportent la leçon 'monogénês theos', "Dieu unique engendré"". La Traduction du monde nouveau, dans une note sur Jean 1:18, informe ses lecteurs que cette leçon 'monogénês theos' apparaît dans le Papyrus Bodmer II (III° s.), le codex Sinaïticus (IV° s.), le codex Vaticanus (IV°s.) ainsi que dans le codex Ephraemi Syri rescriptus (V° s.).
Un ouvrage biblique (The Expositor’s Greek Testament) admet ce qui suit: “L’autorité des MSS [manuscrits] pèse en faveur de la leçon theos, tandis que les versions et les Pères vont plutôt dans le sens contraire.” Consulter également Robertson's Word Pictures in the New Testament .
Le terme monogénês dérive de monos ('seul') et de ginomaï ('devenir'; 'venir à l'existence'). Le Dictionnaire Grec–Français, d'A. Bailly, p. 1295, définit ce terme par l'expression " engendré seul " . A ce propos, les Témoins de Jéhovah expliquent:
" Monogénês se définit donc ainsi: “Né seul, engendré seul, donc unique enfant.” — Lexique grec-anglais du Nouveau Testament (angl.), E. Robinson.
Le Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.), édité par Gerhard Kittel, dit à ce propos: “[Monogénês] signifie ‘de génération unique’, c’est-à-dire sans frère ni soeur.” Cet ouvrage fait également remarquer qu’en Jean 1:18; 3:16, 18; et en 1 Jean 4:9 “la relation de Jésus n’est pas seulement comparée à celle d’un enfant unique vis-à-vis de son père; elle est bel et bien cette relation entre le [Fils] unique et le Père”."— Doit-on croire à la Trinité? p. 15.
Ainsi donc, si la Traduction du monde nouveau rend l'expression 'monogénês theos' par "dieu unique-engendré", c'est, tout d'abord, parce que le mot "Fils" (grec: 'huios') n'est pas présent dans les plus anciens manuscrits, comme je l'ai expliqué ci-dessus. Ensuite, dans ces mêmes manuscrits, l'expression 'monogénês theos' est dénuée d'article défini. Dans une note sur ce passage, les traducteurs de la New English Translation font remarquer: "De plus, "theos" est indéfini. De cette manière, il porte une force qualitative autant qu'en Jean 1:1 où "theos" [également indéfini] (...) signifie "la Parole était pleinement Dieu", ou bien "la Parole était pleine de l'essence de la déité"." (c'est moi qui souligne).
Cette "force qualitative" du "theos" indéfini, en Jean 1:18, a donc été rendue, dans la Traduction du monde nouveau, par "dieu" avec un 'd' minuscule, soulignant ainsi la nature divine de Jésus, ou son appartenance à la classe des êtres divins. La traduction du Nouveau Testament par J. Phillips, rend ce passage comme suit: " le Fils unique et divin qui vit dans la proche intimité du Père, nous l'a fait connaître". (c'est moi qui souligne).
Enfin, la traduction "dieu unique-engendré" s'accorde avec le contexte proche qui différencie nettement le Père, "Dieu", de Jésus: "Personne n'a jamais vu Dieu" - Jean 1:18a.
Bien cordialement,
Didier
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