Tout est à la portée d'oeil de chacun... donc aucune falsification ni envie de tromper qui que ce soit (ce qui est le propre de cet acte).Le mouvement de l'eau mentionné à la fin du verset 3 n'ayant pas été compris comme un phénomène naturel, on a voulu l'expliquer par une intervention surnaturelle.
De là, dans le texte reçu, un verset 4, qui porte : Car un ange descendait de temps en temps dans le réservoir et troublait l'eau ; celui donc qui y entrait le premier après que l'eau avait été troublée guérissait, de quelque maladie qu'il fût atteint.
Ce verset a été probablement écrit en marge par quelque lecteur, puis introduit dans le texte par un copiste. Il manque dans Sin., B, C, D, versions.
Plusieurs manuscrits qui le renferment, le marquent de signes de doute et, en outre il présente une quantité de variantes, ce qui rend toujours un texte suspect. Enfin, le contenu même de ce verset porte tous les caractères d'une légende. Par ces raisons décisives, il convient de le retrancher.
Je ne sais pas si vous saissisez John et les autres une vérité biblique
Le texte a été traduit et copié des milliers de fois. Et à chaque fois de copies dans des langues différentes et par des personnes de différente origine.
Ce type d'erreurs de copiste abonde et est naturel de par l'oeuvre de la main de l'homme et la diversité des textes traités.
Vous n'avez pas le même problème -tout à fait... mais il existe autrement- que parcequ'un beau jour une personne a décidé de ne conserver qu'un seul ouvrage, un texte -encore imparfait car sans diacrites- unique car... tous les autres ont été détruits.
Si les juifs et les chrétiens avaient fait de même, il n'existerait que UNE version unique de la Bible. La valeur de la Bible est justement basée sur le fait que malgré sa diversité ... elle est reconnue et basiquement identique malgré... tous les avatars subis.
Il n'y a rien d'étonnant en cela.