Noël dérange
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Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
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- gaetan8888
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Noël dérange
Ecrit le 12 déc.06, 08:35Hello
Malgrés que certains considèrent que les origines de Noël soit troubles, c'est une fête qui doit célèbrés la naissance de Jésus.
Pourtant maintenant Noël dérange les non-chrétiens... partout dans le monde en bien des circonstances cette fête ne doit plus être appeler Noël, pour ne pas déranger les autres religions (ou non croyants), mais ici au Québec ils y vont fort car les travailleurs d'un service du gouvernement se sont fait dire de remplacer Noël par le fête du solstice d'hiver (une fête des Wicca et paganistes)...
De plus bien des gens, malgré tout, pense a Jésus en ce temp de Noël, et a chaque concessions ou accomodements, ou les gens acceptent de cacher tout signes (même imparfaits) de notre foi chrétienne, on s'approche indirectement mais lentement et un petit peut plus chaques jours de l'interdiction a venir de croire ouvertement en Jésus.
Ne devriont nous pas affirmer notre refus "d'accomoder" les autres religions, Noël doit rester Noël car après Noël que voudront-il que l'on cache ??!! C'est délicat mais c'est une réalité.
Gaétan
Malgrés que certains considèrent que les origines de Noël soit troubles, c'est une fête qui doit célèbrés la naissance de Jésus.
Pourtant maintenant Noël dérange les non-chrétiens... partout dans le monde en bien des circonstances cette fête ne doit plus être appeler Noël, pour ne pas déranger les autres religions (ou non croyants), mais ici au Québec ils y vont fort car les travailleurs d'un service du gouvernement se sont fait dire de remplacer Noël par le fête du solstice d'hiver (une fête des Wicca et paganistes)...
De plus bien des gens, malgré tout, pense a Jésus en ce temp de Noël, et a chaque concessions ou accomodements, ou les gens acceptent de cacher tout signes (même imparfaits) de notre foi chrétienne, on s'approche indirectement mais lentement et un petit peut plus chaques jours de l'interdiction a venir de croire ouvertement en Jésus.
Ne devriont nous pas affirmer notre refus "d'accomoder" les autres religions, Noël doit rester Noël car après Noël que voudront-il que l'on cache ??!! C'est délicat mais c'est une réalité.
Gaétan
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Ecrit le 12 déc.06, 11:14
en SUISSE dans le canton de VAUD il y a un débat pour ne plus faire mention de NOËL a l'école
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Ecrit le 12 déc.06, 11:37
Ben c'est un fêtes comme un autre et tant mieux qu'on aie encore ses congés pour se relaxer...
Ex-ce que j'ennuie les gens parce qu'on fait le nouvelle-an, la fêtes national, le lundi du jeune fédéral, la fêtes du travail alors que le seul sens profonds pour moi c'est qu'il me permettents de faire le pont pour les vacances ou la fêtes et que j'en connais pas forcement la signification.
Ex-ce que j'ennuie les gens parce qu'on fait le nouvelle-an, la fêtes national, le lundi du jeune fédéral, la fêtes du travail alors que le seul sens profonds pour moi c'est qu'il me permettents de faire le pont pour les vacances ou la fêtes et que j'en connais pas forcement la signification.
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tu as tout faux ... mon grand !
Ecrit le 13 déc.06, 01:09gaetan8888,
salut mon grand,
rien que pour toi,
Extrait de : Fêter Noël – Alain de Benoist - Editions Pardès)
Le 25 décembre, la chrétienté célèbre une naissance, celle d’un enfant appelé à fonder une religion nouvelle : Jésus de Nazareth ou Jésus le Nazoréen, que l'on dira le Messie et le Sauveur de tous les hommes. Cette célébration fut pourtant tardive. A certains égards, elle est même surprenante. La date de naissance de Jésus est en effet parfaitement inconnue. On ne célébrait pas les anniversaires dans le Proche-Orient ancien et, généralement, les parents ne se souvenaient pas de la date de naissance exacte de leurs enfants. D’ailleurs, dans le christianisme primitif, il n’est pas question de fêter la naissance du Christ : vers 245, Origène affirme même qu’il est “inconvenant” de s’occuper d’une telle question, comme si Jésus était un roi ou un quelconque pharaon !
Les Écritures ne nous sont d’aucun secours. Le plus ancien évangile canonique, celui de Marc, ignore tout de l’enfance de Jésus. Matthieu situe la naissance de Jésus à Bethléem de Juda, à cause d’une prophétie de Michée. Jean la place vaguement en Galilée, en citant, lui aussi, la prophétie selon laquelle le Messie devait voir le jour à Bethléem. Sur la période de l’année durant laquelle eut lieu l’évènement, les évangélistes restent muets. Tout au plus le prologue de l’évangile selon saint Luc (2, 6), avec ses bergers veillant, la nuit en plein air, sur leurs troupeaux, semble-t-il suggérer une date printanière.
C’est en fait seulement à partir du IIe siècle de notre ère que l’Église se mit en devoir de situer dans l’année la date de naissance de Jésus. On assista alors à des débats contradictoires. Clément d’Alexandrie proposa le 18 novembre. D’autres auteurs avancèrent la date du 2 avril, du 20 avril, du 20 ou du 21 mai. Les chronologistes égyptiens en tenaient pour le 28 mars. En 243, le De Pascha Computus prit position pour le 28 mars !
Dans la première moitié de ce IIe siècle, les Basilidiens d’Égypte (secte semi-chrétienne de gnostiques opérant en Égypte), suivis par les chrétiens de Syrie, puis par l’ensemble des communautés d’Orient, se prononcèrent pour le 6 janvier. Cette décision fut prise sous l’influence d’une très ancienne tradition. Dans le culte de Dionysos (identifié chez les Grecs à Osiris), le 6 janvier était en effet consacré à la bénédiction des rivières....(C'est pour le modérateur des Orthodox que je le signale). L’épiphanie (du grec epiphaneia, “apparition, manifestation”) de Dionysos aurait eu lieu dans l’île d’Andros, où un “vin miraculeux” attestait sa présence invisible, dans la nuit du 5 au 6 janvier. Celle d’Osiris, fêtée à la même date, était précédée d’une période de deuil préparatoire : on pleurait Osiris mourant, puis l’heureux évènement se produisait, et les eaux du Nil étaient censées se changer en vin. Le même jour, à Teos et à Andros, la source sacrée de Dionysos faisait aussi couler du vin. Le même jour également, la déesse Isis donnait naissance à Harpocrate, le soleil renaissant. Des cérémonies avaient lieu à Alexandrie, dans le Korèion, où l’on commémorait l’enfantement par une Vierge de son fils Aïon, l’Éternel, homologue de Dionysos et d’Osiris. On s’écriait alors : “La Vierge a enfanté, maintenant va croître la lumière!”.
Cette fête, d’origine très probablement astrologique (dans la haute Antiquité, le 6 janvier voyait la sortie du Soleil dans la constellation de la Vierge), avait un caractère civique très marqué.
C’est donc apparemment sous la triple influence du culte de Dionysos, d’Osiris et de l’Aïon, que la naissance de Jésus, alors identique à l’Épiphanie, fut d’abord fixée au 6 janvier. C’est aussi pour cette raison que furent situés à la même date deux autres évènements miraculeux : le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain et l’épisode des “noces de Cana”, avec la transmutation de l’eau en vin.
Aux IIIe et IVe siècles, tout l’Orient chrétien célèbre la naissance de Jésus le 6 janvier. En 386, il est décidé officiellement que les deux grandes fêtes chrétiennes sont Pâques et l’Épiphanie. Mais à cette époque, en Occident, une autre tradition s’est fait jour. La naissance du Christ a été fixée au 25 décembre.
Cette initiative s’explique par des motifs très semblables à ceux qui avaient conduit les chrétiens d’Orient à choisir la date du 6 janvier. Cette fois, ce ne sont pas Osiris et Dionysos qui sont en cause, mais les antiques traditions européennes du solstice d’hiver, ainsi que certaines festivités plus spécifiquement romaines, telles les antiques Saturnales ou le jeune culte du dieu Mithra.
Depuis des temps immémoriaux, le solstice d’hiver, qui marque la période la plus “sombre” de l’année, celle où les jours sont les plus courts et les nuits les plus longues, a constitué l’une des fêtes les plus importantes des peuples d’origine indo-européenne. Au cours de cette période, nos ancêtres faisaient acte de foi et profession d’espérance, en célébrant le prochain retour de la lumière et la renaissance de la vie qui ne meurt jamais. Bien entendu, leur ferveur était particulièrement grande dans les régions septentrionales, là où la période sombre s’accompagne du froid le plus vif. “Le solstice d’hiver, écrit Arthur Weigall, début de l’accroissement de la puissance solaire, était un évènement plus important et plus joyeux dans les pays du Nord qu’au Midi. C’est pourquoi le 25 décembre fut toujours célébré parmi les peuples germaniques et anglo-saxons avec beaucoup plus d’enthousiasme qu’en Orient, où le déclin de la chaleur causait plus de plaisir que son augmentation” (Survivances païennes dans le monde chrétien, Payot, 1934).
À Rome, les Saturnales (Saturnalia) étaient célébrées le 17 décembre, mais duraient pendant une semaine et s’achevaient donc à la veille du 25 décembre. Des processions d’hommes et de femmes, portant des guirlandes et coiffés de feuillages, défilaient dans les rues à la lueur des chandelles et s’offraient mutuellement des cadeaux. Durant cette période, comme pendant les calendes de janvier qui lui faisaient suite, toute distinction de classe ou de rang était abolie (comme ce sera le cas, au Moyen Age, lors du carnaval du Mardi Gras et de la fête des Fous). A l’occasion de ces festivités, on célébrait le dieu Saturne, très tôt confondu avec le Grec Kronos (le Temps), époux d’Ops-Rhéa. Toutefois, c’est le dieu Janus, patron des prima, c’est-à-dire des commencements — il a d’ailleurs donné son nom au mois de janvier —, qui passait pour avoir institué cette fête (cf. Macrobe 1, 7, 24). Les Saturnales furent réformées en 217 avant notre ère, dans le cadre de la grave crise religieuse provoquée par la deuxième guerre punique.
Par la suite, sous l’empire romain, deux autres grandes fêtes eurent lieu aussi le 25 décembre. A cette date, les partisans du mithriacisme, dont on sait qu’il fit une rude concurrence au christianisme naissant, célébraient tous les ans la (re)naissance du dieu Mithra ; et, à cette occasion, on égorgeait un taureau. D’autre part, on célébrait également le 25 décembre la fête de Sol Invictus, c’est-à-dire du “Soleil Invaincu”. Ce jour-là, dit Macrobe, on tirait d’un sanctuaire une divinité solaire, figurée comme un enfant nouveau-né. Les enseignes de l’empereur Julien portaient la dédicace Soli Invicto.
L’Église des premiers siècles, en choisissant le 25 décembre comme date supposée de la naissance de Jésus, opéra un subtil syncrétisme. Le Christ, du même coup, fut assimilé au “Soleil Invaincu”. On rappela opportunément que la Bible appelle le Messie “le Soleil de Justice” (Malachie 4. 2). Méliton de Sardes compare Jésus à Hélios : “Lorsque le Soleil avec les étoiles et la Lune se baignent dans l’Océan, pourquoi le Christ ne pourrait-il pas être baptisé dans le Jourdain ?” “Sol Invictus : Soleil invaincu ! écrit Raymond Abellio. C’était le nom de la fête qu’on célébrait à Rome le 25 décembre, porte solsticiale des incarnations divines, au moment de la plus longue nuit. A la place de ce soleil enfoui, nous mettons l’étoile de Noël. Le sens reste le même” (Ma Dernière Mémoire III, Ramsay, 1980).
La première mention latine du 25 décembre comme fête de la Nativité remonte à l’an 354. Mais à cette date, aucune cérémonie particulière ne s’y rattache encore. La célébration de Noël commence en fait sous Honorius, qui régna en Occident de 395 à 423. C’est alors que la fête commence à être mise sur pied d’égalité avec Pâques et l’Épiphanie, cette dernière solennité rappelant désormais uniquement l’épisode des “Rois mages” (de pair avec les “noces de Cana” et le baptême dans le Jourdain). En 440, l’Église décide officiellement de célébrer la naissance du Christ le 25 décembre. En 506, au concile d’Agde, Noël devient une fête d’obligation. En 529, Justinien en fait un jour férié. A peu près au même moment, en 525, Dionysius le Petit fixe de façon assez arbitraire l’année de la naissance de Jésus à l’ “an 1″, qu’il assimile à l’an 754 de la fondation de Rome. De façon assez significative, le transfert de la Nativité du 6 janvier au 25 décembre coïncide avec l’implantation massive du christianisme en Europe et avec l’abandon progressif des rites orientaux. Aux IVe et Ve siècles, il en résulta un conflit assez violent. Les communautés chrétiennes d’Arménie et de Syrie, notamment, furent horrifiées du choix du 25 décembre, qu’elles qualifiaient de “journée de fête païenne”. Accusant l’Église d’Occident d’ “idolâtrie”, elles décidèrent de rester fidèles au 6 janvier. Par la suite, l’Épiphanie conservera en Orient une importance toujours plus grande qu’en Europe occidentale. Aujourd’hui encore, l’Eglise arménienne, soumise au rite jérusalémite, rejette la date du 25 décembre. Et les coptes chrétiens célèbrent toujours, à la date du 6 janvier, l’Aïd-el-Ghitas ou “fête de l’Immersion”.
Ultérieurement, on assistera en Occident à un nouveau “dédoublement” des rites du 6 janvier. Perdant de plus en plus d’importance, l’Épiphanie ne sera plus que la “fête des Rois mages”, la commémoration du baptême dans le Jourdain étant désormais fixée au 13 janvier. Enfin, en 1972, l’Église romaine, rompant entièrement avec la tradition, abandonnera la date fixe du 6 janvier et fera de l’Épiphanie une simple fête mobile. Parallèlement, la fusion des coutumes de Noël et des antiques traditions du solstice d’hiver devint au fil des siècles de plus en plus étroite. La date du 25 décembre, souligne Arthur Weigall, “était de tous temps l’anniversaire du Soleil, qu’on célébrait dans beaucoup de pays par de grandes réjouissances. Ce choix semble avoir été imposé aux chrétiens par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient, soit de supprimer une coutume aussi ancienne, soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil. Il fallut donc recourir à l’artifice fréquemment employé et ouvertement admis par l’Église, et donner une signification chrétienne à ce rite païen irrépressible” (op. cit.).
S’adressant à ses contemporains, saint Augustin (Sermons CXC, 1) les supplie de ne point révérer le 25 décembre comme un jour uniquement consacré au Soleil, mais aussi en l’honneur de Jésus. Au début du VIIIe siècle, Bède le Vénérable rapporte qu’en 601, le pape Grégoire Ier enjoignit aux missionnaires anglais, notamment Meliutus et Augustin de Cantorbury, de s’employer à détourner de leur sens originel les traditions païennes les plus enracinées, et donc les plus inébranlables, plutôt que de les combattre ouvertement.
L’origine “païenne” de la fête de Noël semble aujourd’hui communément admise. “Noël, remarque Marc de Smedt, n’est qu’une adaptation à la nouvelle religion (chrétienne) des fêtes que les Anciens et les Barbares célébraient lors du solstice d’hiver — et il en est de même pour toutes les fêtes chrétiennes, bien que l’Église l’ait très longtemps nié” (Le Nouvel Observateur, 23 décembre 1974). Dans Le Figaro, l’abbé René Laurentin précise que “le symbole cosmique du solstice d’hiver popularise et vulgarise à la fois la fête de Noël pour nous” (26-27 novembre 1977). Dans le journal La Croix, Jules Gritti écrit : “A bien y réfléchir, deux années liturgiques se superposent. L’une, la chrétienne, célèbre l’histoire sainte, l’histoire qui va de l’avant depuis l’aube de la création jusqu’au salut plénier de l’humanité en passant par la Pâque victorieuse. Mais à l’arrière-plan se tient une seconde année, païenne (au sens religieux du terme) : la religion des quatre saisons. Ici ce n’est pas le pèlerinage vers l’avant qui compte, mais l’éternel retour des cycles saisonniers. La religion jalonne alors ce retour cyclique, elle le célèbre” (1er-2 janvier 1981). Et Jules Gritti ajoute: “Ici, l’Église a très tôt pris les devants, en baptisant par Noël la fête païenne de la renaissance du Soleil invaincu” (ibid.).
C’est ce caractère “païen” de la fête de Noël qui lui a parfois valu d’être mise en cause par des extrémistes de la foi. Ainsi, sous Cromwell, les célébrations de Noël furent supprimées en Angleterre, sous la pression des milieux puritains. Elles ne furent rétablies qu’en 1660, après la restauration de Charles II. En Écosse, Noël, considéré comme “fête païenne”, fut également interdit en 1583. Aujourd’hui encore, certaines sectes chrétiennes, tels les Témoins de Jéhovah, se refusent à célébrer Noël.
Sur le plan du vocabulaire, on trouve, pour dénommer Noël, plusieurs désignations. Le français “Noël”, de même que l’italien Natale ou le provençal Nadal, provient du latin natalis, par altération de l’a en o (cf. “orteil”, dérivé d’articulus), chute du t (cf. “abbaye”, dérivé d’abbatia) et transformation de -alis en -el (cf. “annuel”, dérivé d’annualis).
Dans les parlers régionaux français, les variations de “Noël” sont nombreuses. On peut citer notamment Nadal (Bas-Languedoc, Provence), Nodal (Aveyron), Nau (Poitiers, Gironde), Noé. Noal, Noué, Noeu (Flandre française), Nâwé, Nôwé, Naoué (Vosges, Lorraine), Nouvé, Nâ (Franche-Comté), No-èi, Nouéa (Bourgogne), No-yé, Noillé (Beaujolais), Nouel (Normandie), Nwa, Nwel (Maine), Noâ, Noué (Bretagne), etc.
On trouve aussi d’autres expressions. Le transfert de la date de la fête du 6 janvier au 25 décembre explique l’existence d’une autre série, à laquelle appartiennent Caleno et Calendo (Provence), Chalandes (Dauphiné), Chalendes (Lyonnais) et Chalènos (Nice), termes conservant le souvenir des anciennes calendes de janvier (cf. l’italien Calendimaggio, “premier jour de mai”). On connaît le célèbre poème épique de Mistral, Calendal, dont le héros réalise maints exploits pour conquérir l’amour d’une princesse, dernière descendante des seigneurs des Baux.
Le mot “Noël” est aussi utilisé pour désigner les chants propres à cette période, en particulier ceux du Moyen Age : un “noël” (sans majuscule). Le mot a également été employé comme interjection (”Noël!”), en signe de réjouissance ou lors de certaines fêtes officielles.
En Angleterre, saint Augustin passe pour s’être établi en 596 dans le Kent, accompagné de quarante moines, afin d’évangéliser les Angles et les Saxons. Il aurait alors mis l’accent sur la célébration de la fête de Noël, qui donnait surtout lieu à des messes. C’est de ces “messes du Christ”, Christes masse, que provient Christmas, le nom anglais de la fête de Noël (cf. aussi le néerlandais Kerstfeest, l’afrikaans Kerfees, l’ukrainien Kristovym). On trouve aussi l’abrégé Xmas, où le “X”, correspondant au chi grec, représente un diminutif de Christos.
En Allemagne où, comme en Scandinavie, la fête de Noël proprement dite n’a pas lieu uniquement le 25 décembre, mais dure deux jours (le 25 et le 26, les cadeaux étant donnés dans l’après-midi du 24), le terme le plus courant est Weihnacht ou Weihnachten. Cette dernière forme, la plus ancienne, est de façon significative un pluriel. La première mention que l’on en possède, winahten, remonte à 1170. Le sens d’origine semble être “nuits saintes, nuits consacrées” (Nacht, “nuit”, Weihe, “consécration”, weihen, “sanctifier”). En Basse-Bretagne, on trouve d’ailleurs la même expression pour désigner Noël: ann noz santel, “les nuits saintes”. Une autre interprétation a pourtant été avancée à propos de Weihnachten. Selon quelques auteurs, ce mot ne serait pas à mettre en rapport avec Weih-, qui exprime une idée de sacré, mais avec Weib-, qui évoque la féminité ou la maternité (cf. Weib, “épouse”, weiblich, “féminin”). Un tel rapprochement peut surprendre. Cependant, on trouve dans certaines régions d’Allemagne le mot Mütternacht, “nuit des mères”, comme synonyme de Weihnacht. On sait par ailleurs qu’au cours de la nuit du solstice d’hiver, en Gaule et en Germanie méridionale, on célébrait un culte des Matres et qu’au cours du repas, “la place était marquée pour les Mères et pour les morts” (Jean-Jacques Hatt, Revue archéologique de l’Est et du Centre-Est, XXI, 1-2). Décrivant les fêtes de solstice du paganisme, Bède le Vénérable (672-735) observe de son côté : “Les anciens peuples de l’Angleterre faisaient commencer l’année le 25 décembre, le jour où nous célébrons la naissance du Seigneur; et cette même nuit qui est pour nous si sacrée, ils l’appelaient modranecht (môdra niht), c’est-à-dire la nuit des mères”.
Dans les pays septentrionaux, nous trouvons enfin une dernière dénomination pour Noël: Jul. Dans les langues scandinaves modernes, Noël se dit en effet Jul. En anglais, parallèlement à Christmas, on trouve Yule, “Noël”, et Yuletide, “période de Noël”. En néerlandais, on rencontre occasionnellement Joel, “Noël”, et Joelfeest, “fête de Noël”. Le mot Jul entre aussi en composition dans de nombreux mots, désignant la “paille de Jul” (Yule straw), les “cadeaux de Jul” (Julklappar), le “pain de Jul “, la “table de Jul “, etc. Par “contagion”, le mot Jul a aussi été adopté dans les langues finno-ougriennes : “Joyeux Noël” se dit Iloista Joulua en finnois, Roosmaid Joulu Puhi en estonien (en norvégien : Gledelig Jul; en danois : Glaedelig Jul; en suédois : Goa Jul). Plusieurs hypothèses ont été émises quant au sens étymologique de Jul. Selon l’hypothèse la plus commune, le sens d’origine serait “roue” (du temps, de l’année? cf. l’anglais wheel, “roue”), mais aussi “kermesse, fête”. Jul pourrait aussi provenir d’un ancien jeochol (germanique *jehwla), “(époque des) tempêtes de neige “. Certains auteurs évoquent encore le nom d’un ancien breuvage de fête, öl, qui désigne aujourd’hui la “bière” en suédois (cf. l’anglo-saxon eale, l’anglais ale), ou bien se réfèrent à Jolnir, surnom du dieu Wotan, et à Ulr-Oelr, divinité de l’hiver. D’autres, à tort certainement, rattachent Jul au latin julivus (ou joculus), “joyeux, enjoué, qui a du plaisir”, qui a abouti à l’ancien français “jolif” (féminin “jolive “), au français actuel “joli “, à l’italien giolito, “état de liesse”, ainsi qu’à l’anglais jolly, “joli, gai, joyeux”.
Les Anglo-Saxons appelaient autrefois Giulu les mois de décembre et de janvier (du germanique *giuli). En gotique, “novembre” se disait fruma jiuleis, c’est-à-dire “le premier mois de Jul”. Quant au mois de décembre, douzième et dernier de l’année, son nom signifie “le dixième” (latin decem) parce qu’à Rome, l’année commençait le 1er mars. En territoire germanique, où “décembre” se dit Dezember, ce mois a aussi reçu les noms de Julmond ou Julmonat, “mois de Jul” (cf. le finlandais Joulukuu, “décembre”), Christmonat, “mois du Christ”, et, chez les anciens Saxons, winter-monath, “mois de l’hiver”, ou heligh-monath, “mois sacré”.
L’origine de la fête de Noël suffit à en déterminer le caractère. Pour les chrétiens, Noël est avant tout la solennité de la naissance du Christ. Mais au fil des siècles, cette signification en a rejoint d’autres, héritées de la plus haute Antiquité, et c’est sans doute ce qui explique que cette fête soit aussi bien célébrée aujourd’hui chez les croyants que chez les non-chrétiens.
Avant tout, Noël est une fête du foyer. Ne dit-on pas, en Italie, Natale con i tuoi, e Pasque con chi vuoi, “Noël avec les tiens, et Pâques avec qui tu veux” ? L’influence du caractère propre à cette période de l’année est évidente : quand il fait froid, les hommes se rassemblent et se resserrent autour du feu. C’est au moment où l’année touche à sa fin que les familles, les lignées et les clans font retour sur eux-mêmes. C’est par analogie avec la vie universelle, qui semble avoir disparu, que toutes choses s’arrêtent comme pour se recueillir. La nature, à Noël, reprend son souffle. Tous les processus naturels de vie fonctionnent au ralenti. Pour “aider” le Soleil à revenir, à triompher de l’hiver, les hommes allument des feux et décorent leurs foyers d’arbres et de feuillages toujours verts, à l’image de ce qui ne meurt jamais. (Le vert est la “couleur de l’espérance”).
Naissance du Christ, (re)naissance du Soleil: Noël est aussi la fête de ce qui ne meurt jamais, de ce qui revient toujours. Et en ce sens, elle est à l’image même de l’éternité.
À Rome, la figure bifrons du dieu Janus ouvrait et fermait chaque année. Ainsi s’affirmait l’idée d’une équivalence essentielle entre ce qui s’achève et ce qui se prépare et s’affirme, entre l’année (ou la génération) passée et l’année (ou la génération) à venir. Certitude de l’éternel retour : ce qui a été sera, ce qui fut reviendra. Le passé est la mémoire de l’avenir.
À Noël plus qu’en toute autre occasion, les hommes se souviennent de leur passé, de leur enfance, de leurs ancêtres. La nuit, en germe, contient le jour. A l’hiver succédera le printemps. Sous le gel, la vie s’apprête à renaître, les plantes à pousser, les ruisseaux à couler. Une renaissance est à l’oeuvre en secret. Du plus profond de la nuit, une lumière sans fin s’apprête à jaillir. L’obscurité est aussi une promesse. Promesse de continuité, de régularité. Alternance et équivalence des contraires. Mais aussi promesse de renouveau : ce sera toujours le même soleil, et ce ne sera jamais le même. Le jour reviendra toujours, mais ce ne sera jamais le même jour. C’est tout cela qui se lit, au matin de Noël, dans les yeux des enfants.
salut mon grand,
rien que pour toi,
Extrait de : Fêter Noël – Alain de Benoist - Editions Pardès)
Le 25 décembre, la chrétienté célèbre une naissance, celle d’un enfant appelé à fonder une religion nouvelle : Jésus de Nazareth ou Jésus le Nazoréen, que l'on dira le Messie et le Sauveur de tous les hommes. Cette célébration fut pourtant tardive. A certains égards, elle est même surprenante. La date de naissance de Jésus est en effet parfaitement inconnue. On ne célébrait pas les anniversaires dans le Proche-Orient ancien et, généralement, les parents ne se souvenaient pas de la date de naissance exacte de leurs enfants. D’ailleurs, dans le christianisme primitif, il n’est pas question de fêter la naissance du Christ : vers 245, Origène affirme même qu’il est “inconvenant” de s’occuper d’une telle question, comme si Jésus était un roi ou un quelconque pharaon !
Les Écritures ne nous sont d’aucun secours. Le plus ancien évangile canonique, celui de Marc, ignore tout de l’enfance de Jésus. Matthieu situe la naissance de Jésus à Bethléem de Juda, à cause d’une prophétie de Michée. Jean la place vaguement en Galilée, en citant, lui aussi, la prophétie selon laquelle le Messie devait voir le jour à Bethléem. Sur la période de l’année durant laquelle eut lieu l’évènement, les évangélistes restent muets. Tout au plus le prologue de l’évangile selon saint Luc (2, 6), avec ses bergers veillant, la nuit en plein air, sur leurs troupeaux, semble-t-il suggérer une date printanière.
C’est en fait seulement à partir du IIe siècle de notre ère que l’Église se mit en devoir de situer dans l’année la date de naissance de Jésus. On assista alors à des débats contradictoires. Clément d’Alexandrie proposa le 18 novembre. D’autres auteurs avancèrent la date du 2 avril, du 20 avril, du 20 ou du 21 mai. Les chronologistes égyptiens en tenaient pour le 28 mars. En 243, le De Pascha Computus prit position pour le 28 mars !
Dans la première moitié de ce IIe siècle, les Basilidiens d’Égypte (secte semi-chrétienne de gnostiques opérant en Égypte), suivis par les chrétiens de Syrie, puis par l’ensemble des communautés d’Orient, se prononcèrent pour le 6 janvier. Cette décision fut prise sous l’influence d’une très ancienne tradition. Dans le culte de Dionysos (identifié chez les Grecs à Osiris), le 6 janvier était en effet consacré à la bénédiction des rivières....(C'est pour le modérateur des Orthodox que je le signale). L’épiphanie (du grec epiphaneia, “apparition, manifestation”) de Dionysos aurait eu lieu dans l’île d’Andros, où un “vin miraculeux” attestait sa présence invisible, dans la nuit du 5 au 6 janvier. Celle d’Osiris, fêtée à la même date, était précédée d’une période de deuil préparatoire : on pleurait Osiris mourant, puis l’heureux évènement se produisait, et les eaux du Nil étaient censées se changer en vin. Le même jour, à Teos et à Andros, la source sacrée de Dionysos faisait aussi couler du vin. Le même jour également, la déesse Isis donnait naissance à Harpocrate, le soleil renaissant. Des cérémonies avaient lieu à Alexandrie, dans le Korèion, où l’on commémorait l’enfantement par une Vierge de son fils Aïon, l’Éternel, homologue de Dionysos et d’Osiris. On s’écriait alors : “La Vierge a enfanté, maintenant va croître la lumière!”.
Cette fête, d’origine très probablement astrologique (dans la haute Antiquité, le 6 janvier voyait la sortie du Soleil dans la constellation de la Vierge), avait un caractère civique très marqué.
C’est donc apparemment sous la triple influence du culte de Dionysos, d’Osiris et de l’Aïon, que la naissance de Jésus, alors identique à l’Épiphanie, fut d’abord fixée au 6 janvier. C’est aussi pour cette raison que furent situés à la même date deux autres évènements miraculeux : le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain et l’épisode des “noces de Cana”, avec la transmutation de l’eau en vin.
Aux IIIe et IVe siècles, tout l’Orient chrétien célèbre la naissance de Jésus le 6 janvier. En 386, il est décidé officiellement que les deux grandes fêtes chrétiennes sont Pâques et l’Épiphanie. Mais à cette époque, en Occident, une autre tradition s’est fait jour. La naissance du Christ a été fixée au 25 décembre.
Cette initiative s’explique par des motifs très semblables à ceux qui avaient conduit les chrétiens d’Orient à choisir la date du 6 janvier. Cette fois, ce ne sont pas Osiris et Dionysos qui sont en cause, mais les antiques traditions européennes du solstice d’hiver, ainsi que certaines festivités plus spécifiquement romaines, telles les antiques Saturnales ou le jeune culte du dieu Mithra.
Depuis des temps immémoriaux, le solstice d’hiver, qui marque la période la plus “sombre” de l’année, celle où les jours sont les plus courts et les nuits les plus longues, a constitué l’une des fêtes les plus importantes des peuples d’origine indo-européenne. Au cours de cette période, nos ancêtres faisaient acte de foi et profession d’espérance, en célébrant le prochain retour de la lumière et la renaissance de la vie qui ne meurt jamais. Bien entendu, leur ferveur était particulièrement grande dans les régions septentrionales, là où la période sombre s’accompagne du froid le plus vif. “Le solstice d’hiver, écrit Arthur Weigall, début de l’accroissement de la puissance solaire, était un évènement plus important et plus joyeux dans les pays du Nord qu’au Midi. C’est pourquoi le 25 décembre fut toujours célébré parmi les peuples germaniques et anglo-saxons avec beaucoup plus d’enthousiasme qu’en Orient, où le déclin de la chaleur causait plus de plaisir que son augmentation” (Survivances païennes dans le monde chrétien, Payot, 1934).
À Rome, les Saturnales (Saturnalia) étaient célébrées le 17 décembre, mais duraient pendant une semaine et s’achevaient donc à la veille du 25 décembre. Des processions d’hommes et de femmes, portant des guirlandes et coiffés de feuillages, défilaient dans les rues à la lueur des chandelles et s’offraient mutuellement des cadeaux. Durant cette période, comme pendant les calendes de janvier qui lui faisaient suite, toute distinction de classe ou de rang était abolie (comme ce sera le cas, au Moyen Age, lors du carnaval du Mardi Gras et de la fête des Fous). A l’occasion de ces festivités, on célébrait le dieu Saturne, très tôt confondu avec le Grec Kronos (le Temps), époux d’Ops-Rhéa. Toutefois, c’est le dieu Janus, patron des prima, c’est-à-dire des commencements — il a d’ailleurs donné son nom au mois de janvier —, qui passait pour avoir institué cette fête (cf. Macrobe 1, 7, 24). Les Saturnales furent réformées en 217 avant notre ère, dans le cadre de la grave crise religieuse provoquée par la deuxième guerre punique.
Par la suite, sous l’empire romain, deux autres grandes fêtes eurent lieu aussi le 25 décembre. A cette date, les partisans du mithriacisme, dont on sait qu’il fit une rude concurrence au christianisme naissant, célébraient tous les ans la (re)naissance du dieu Mithra ; et, à cette occasion, on égorgeait un taureau. D’autre part, on célébrait également le 25 décembre la fête de Sol Invictus, c’est-à-dire du “Soleil Invaincu”. Ce jour-là, dit Macrobe, on tirait d’un sanctuaire une divinité solaire, figurée comme un enfant nouveau-né. Les enseignes de l’empereur Julien portaient la dédicace Soli Invicto.
L’Église des premiers siècles, en choisissant le 25 décembre comme date supposée de la naissance de Jésus, opéra un subtil syncrétisme. Le Christ, du même coup, fut assimilé au “Soleil Invaincu”. On rappela opportunément que la Bible appelle le Messie “le Soleil de Justice” (Malachie 4. 2). Méliton de Sardes compare Jésus à Hélios : “Lorsque le Soleil avec les étoiles et la Lune se baignent dans l’Océan, pourquoi le Christ ne pourrait-il pas être baptisé dans le Jourdain ?” “Sol Invictus : Soleil invaincu ! écrit Raymond Abellio. C’était le nom de la fête qu’on célébrait à Rome le 25 décembre, porte solsticiale des incarnations divines, au moment de la plus longue nuit. A la place de ce soleil enfoui, nous mettons l’étoile de Noël. Le sens reste le même” (Ma Dernière Mémoire III, Ramsay, 1980).
La première mention latine du 25 décembre comme fête de la Nativité remonte à l’an 354. Mais à cette date, aucune cérémonie particulière ne s’y rattache encore. La célébration de Noël commence en fait sous Honorius, qui régna en Occident de 395 à 423. C’est alors que la fête commence à être mise sur pied d’égalité avec Pâques et l’Épiphanie, cette dernière solennité rappelant désormais uniquement l’épisode des “Rois mages” (de pair avec les “noces de Cana” et le baptême dans le Jourdain). En 440, l’Église décide officiellement de célébrer la naissance du Christ le 25 décembre. En 506, au concile d’Agde, Noël devient une fête d’obligation. En 529, Justinien en fait un jour férié. A peu près au même moment, en 525, Dionysius le Petit fixe de façon assez arbitraire l’année de la naissance de Jésus à l’ “an 1″, qu’il assimile à l’an 754 de la fondation de Rome. De façon assez significative, le transfert de la Nativité du 6 janvier au 25 décembre coïncide avec l’implantation massive du christianisme en Europe et avec l’abandon progressif des rites orientaux. Aux IVe et Ve siècles, il en résulta un conflit assez violent. Les communautés chrétiennes d’Arménie et de Syrie, notamment, furent horrifiées du choix du 25 décembre, qu’elles qualifiaient de “journée de fête païenne”. Accusant l’Église d’Occident d’ “idolâtrie”, elles décidèrent de rester fidèles au 6 janvier. Par la suite, l’Épiphanie conservera en Orient une importance toujours plus grande qu’en Europe occidentale. Aujourd’hui encore, l’Eglise arménienne, soumise au rite jérusalémite, rejette la date du 25 décembre. Et les coptes chrétiens célèbrent toujours, à la date du 6 janvier, l’Aïd-el-Ghitas ou “fête de l’Immersion”.
Ultérieurement, on assistera en Occident à un nouveau “dédoublement” des rites du 6 janvier. Perdant de plus en plus d’importance, l’Épiphanie ne sera plus que la “fête des Rois mages”, la commémoration du baptême dans le Jourdain étant désormais fixée au 13 janvier. Enfin, en 1972, l’Église romaine, rompant entièrement avec la tradition, abandonnera la date fixe du 6 janvier et fera de l’Épiphanie une simple fête mobile. Parallèlement, la fusion des coutumes de Noël et des antiques traditions du solstice d’hiver devint au fil des siècles de plus en plus étroite. La date du 25 décembre, souligne Arthur Weigall, “était de tous temps l’anniversaire du Soleil, qu’on célébrait dans beaucoup de pays par de grandes réjouissances. Ce choix semble avoir été imposé aux chrétiens par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient, soit de supprimer une coutume aussi ancienne, soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil. Il fallut donc recourir à l’artifice fréquemment employé et ouvertement admis par l’Église, et donner une signification chrétienne à ce rite païen irrépressible” (op. cit.).
S’adressant à ses contemporains, saint Augustin (Sermons CXC, 1) les supplie de ne point révérer le 25 décembre comme un jour uniquement consacré au Soleil, mais aussi en l’honneur de Jésus. Au début du VIIIe siècle, Bède le Vénérable rapporte qu’en 601, le pape Grégoire Ier enjoignit aux missionnaires anglais, notamment Meliutus et Augustin de Cantorbury, de s’employer à détourner de leur sens originel les traditions païennes les plus enracinées, et donc les plus inébranlables, plutôt que de les combattre ouvertement.
L’origine “païenne” de la fête de Noël semble aujourd’hui communément admise. “Noël, remarque Marc de Smedt, n’est qu’une adaptation à la nouvelle religion (chrétienne) des fêtes que les Anciens et les Barbares célébraient lors du solstice d’hiver — et il en est de même pour toutes les fêtes chrétiennes, bien que l’Église l’ait très longtemps nié” (Le Nouvel Observateur, 23 décembre 1974). Dans Le Figaro, l’abbé René Laurentin précise que “le symbole cosmique du solstice d’hiver popularise et vulgarise à la fois la fête de Noël pour nous” (26-27 novembre 1977). Dans le journal La Croix, Jules Gritti écrit : “A bien y réfléchir, deux années liturgiques se superposent. L’une, la chrétienne, célèbre l’histoire sainte, l’histoire qui va de l’avant depuis l’aube de la création jusqu’au salut plénier de l’humanité en passant par la Pâque victorieuse. Mais à l’arrière-plan se tient une seconde année, païenne (au sens religieux du terme) : la religion des quatre saisons. Ici ce n’est pas le pèlerinage vers l’avant qui compte, mais l’éternel retour des cycles saisonniers. La religion jalonne alors ce retour cyclique, elle le célèbre” (1er-2 janvier 1981). Et Jules Gritti ajoute: “Ici, l’Église a très tôt pris les devants, en baptisant par Noël la fête païenne de la renaissance du Soleil invaincu” (ibid.).
C’est ce caractère “païen” de la fête de Noël qui lui a parfois valu d’être mise en cause par des extrémistes de la foi. Ainsi, sous Cromwell, les célébrations de Noël furent supprimées en Angleterre, sous la pression des milieux puritains. Elles ne furent rétablies qu’en 1660, après la restauration de Charles II. En Écosse, Noël, considéré comme “fête païenne”, fut également interdit en 1583. Aujourd’hui encore, certaines sectes chrétiennes, tels les Témoins de Jéhovah, se refusent à célébrer Noël.
Sur le plan du vocabulaire, on trouve, pour dénommer Noël, plusieurs désignations. Le français “Noël”, de même que l’italien Natale ou le provençal Nadal, provient du latin natalis, par altération de l’a en o (cf. “orteil”, dérivé d’articulus), chute du t (cf. “abbaye”, dérivé d’abbatia) et transformation de -alis en -el (cf. “annuel”, dérivé d’annualis).
Dans les parlers régionaux français, les variations de “Noël” sont nombreuses. On peut citer notamment Nadal (Bas-Languedoc, Provence), Nodal (Aveyron), Nau (Poitiers, Gironde), Noé. Noal, Noué, Noeu (Flandre française), Nâwé, Nôwé, Naoué (Vosges, Lorraine), Nouvé, Nâ (Franche-Comté), No-èi, Nouéa (Bourgogne), No-yé, Noillé (Beaujolais), Nouel (Normandie), Nwa, Nwel (Maine), Noâ, Noué (Bretagne), etc.
On trouve aussi d’autres expressions. Le transfert de la date de la fête du 6 janvier au 25 décembre explique l’existence d’une autre série, à laquelle appartiennent Caleno et Calendo (Provence), Chalandes (Dauphiné), Chalendes (Lyonnais) et Chalènos (Nice), termes conservant le souvenir des anciennes calendes de janvier (cf. l’italien Calendimaggio, “premier jour de mai”). On connaît le célèbre poème épique de Mistral, Calendal, dont le héros réalise maints exploits pour conquérir l’amour d’une princesse, dernière descendante des seigneurs des Baux.
Le mot “Noël” est aussi utilisé pour désigner les chants propres à cette période, en particulier ceux du Moyen Age : un “noël” (sans majuscule). Le mot a également été employé comme interjection (”Noël!”), en signe de réjouissance ou lors de certaines fêtes officielles.
En Angleterre, saint Augustin passe pour s’être établi en 596 dans le Kent, accompagné de quarante moines, afin d’évangéliser les Angles et les Saxons. Il aurait alors mis l’accent sur la célébration de la fête de Noël, qui donnait surtout lieu à des messes. C’est de ces “messes du Christ”, Christes masse, que provient Christmas, le nom anglais de la fête de Noël (cf. aussi le néerlandais Kerstfeest, l’afrikaans Kerfees, l’ukrainien Kristovym). On trouve aussi l’abrégé Xmas, où le “X”, correspondant au chi grec, représente un diminutif de Christos.
En Allemagne où, comme en Scandinavie, la fête de Noël proprement dite n’a pas lieu uniquement le 25 décembre, mais dure deux jours (le 25 et le 26, les cadeaux étant donnés dans l’après-midi du 24), le terme le plus courant est Weihnacht ou Weihnachten. Cette dernière forme, la plus ancienne, est de façon significative un pluriel. La première mention que l’on en possède, winahten, remonte à 1170. Le sens d’origine semble être “nuits saintes, nuits consacrées” (Nacht, “nuit”, Weihe, “consécration”, weihen, “sanctifier”). En Basse-Bretagne, on trouve d’ailleurs la même expression pour désigner Noël: ann noz santel, “les nuits saintes”. Une autre interprétation a pourtant été avancée à propos de Weihnachten. Selon quelques auteurs, ce mot ne serait pas à mettre en rapport avec Weih-, qui exprime une idée de sacré, mais avec Weib-, qui évoque la féminité ou la maternité (cf. Weib, “épouse”, weiblich, “féminin”). Un tel rapprochement peut surprendre. Cependant, on trouve dans certaines régions d’Allemagne le mot Mütternacht, “nuit des mères”, comme synonyme de Weihnacht. On sait par ailleurs qu’au cours de la nuit du solstice d’hiver, en Gaule et en Germanie méridionale, on célébrait un culte des Matres et qu’au cours du repas, “la place était marquée pour les Mères et pour les morts” (Jean-Jacques Hatt, Revue archéologique de l’Est et du Centre-Est, XXI, 1-2). Décrivant les fêtes de solstice du paganisme, Bède le Vénérable (672-735) observe de son côté : “Les anciens peuples de l’Angleterre faisaient commencer l’année le 25 décembre, le jour où nous célébrons la naissance du Seigneur; et cette même nuit qui est pour nous si sacrée, ils l’appelaient modranecht (môdra niht), c’est-à-dire la nuit des mères”.
Dans les pays septentrionaux, nous trouvons enfin une dernière dénomination pour Noël: Jul. Dans les langues scandinaves modernes, Noël se dit en effet Jul. En anglais, parallèlement à Christmas, on trouve Yule, “Noël”, et Yuletide, “période de Noël”. En néerlandais, on rencontre occasionnellement Joel, “Noël”, et Joelfeest, “fête de Noël”. Le mot Jul entre aussi en composition dans de nombreux mots, désignant la “paille de Jul” (Yule straw), les “cadeaux de Jul” (Julklappar), le “pain de Jul “, la “table de Jul “, etc. Par “contagion”, le mot Jul a aussi été adopté dans les langues finno-ougriennes : “Joyeux Noël” se dit Iloista Joulua en finnois, Roosmaid Joulu Puhi en estonien (en norvégien : Gledelig Jul; en danois : Glaedelig Jul; en suédois : Goa Jul). Plusieurs hypothèses ont été émises quant au sens étymologique de Jul. Selon l’hypothèse la plus commune, le sens d’origine serait “roue” (du temps, de l’année? cf. l’anglais wheel, “roue”), mais aussi “kermesse, fête”. Jul pourrait aussi provenir d’un ancien jeochol (germanique *jehwla), “(époque des) tempêtes de neige “. Certains auteurs évoquent encore le nom d’un ancien breuvage de fête, öl, qui désigne aujourd’hui la “bière” en suédois (cf. l’anglo-saxon eale, l’anglais ale), ou bien se réfèrent à Jolnir, surnom du dieu Wotan, et à Ulr-Oelr, divinité de l’hiver. D’autres, à tort certainement, rattachent Jul au latin julivus (ou joculus), “joyeux, enjoué, qui a du plaisir”, qui a abouti à l’ancien français “jolif” (féminin “jolive “), au français actuel “joli “, à l’italien giolito, “état de liesse”, ainsi qu’à l’anglais jolly, “joli, gai, joyeux”.
Les Anglo-Saxons appelaient autrefois Giulu les mois de décembre et de janvier (du germanique *giuli). En gotique, “novembre” se disait fruma jiuleis, c’est-à-dire “le premier mois de Jul”. Quant au mois de décembre, douzième et dernier de l’année, son nom signifie “le dixième” (latin decem) parce qu’à Rome, l’année commençait le 1er mars. En territoire germanique, où “décembre” se dit Dezember, ce mois a aussi reçu les noms de Julmond ou Julmonat, “mois de Jul” (cf. le finlandais Joulukuu, “décembre”), Christmonat, “mois du Christ”, et, chez les anciens Saxons, winter-monath, “mois de l’hiver”, ou heligh-monath, “mois sacré”.
L’origine de la fête de Noël suffit à en déterminer le caractère. Pour les chrétiens, Noël est avant tout la solennité de la naissance du Christ. Mais au fil des siècles, cette signification en a rejoint d’autres, héritées de la plus haute Antiquité, et c’est sans doute ce qui explique que cette fête soit aussi bien célébrée aujourd’hui chez les croyants que chez les non-chrétiens.
Avant tout, Noël est une fête du foyer. Ne dit-on pas, en Italie, Natale con i tuoi, e Pasque con chi vuoi, “Noël avec les tiens, et Pâques avec qui tu veux” ? L’influence du caractère propre à cette période de l’année est évidente : quand il fait froid, les hommes se rassemblent et se resserrent autour du feu. C’est au moment où l’année touche à sa fin que les familles, les lignées et les clans font retour sur eux-mêmes. C’est par analogie avec la vie universelle, qui semble avoir disparu, que toutes choses s’arrêtent comme pour se recueillir. La nature, à Noël, reprend son souffle. Tous les processus naturels de vie fonctionnent au ralenti. Pour “aider” le Soleil à revenir, à triompher de l’hiver, les hommes allument des feux et décorent leurs foyers d’arbres et de feuillages toujours verts, à l’image de ce qui ne meurt jamais. (Le vert est la “couleur de l’espérance”).
Naissance du Christ, (re)naissance du Soleil: Noël est aussi la fête de ce qui ne meurt jamais, de ce qui revient toujours. Et en ce sens, elle est à l’image même de l’éternité.
À Rome, la figure bifrons du dieu Janus ouvrait et fermait chaque année. Ainsi s’affirmait l’idée d’une équivalence essentielle entre ce qui s’achève et ce qui se prépare et s’affirme, entre l’année (ou la génération) passée et l’année (ou la génération) à venir. Certitude de l’éternel retour : ce qui a été sera, ce qui fut reviendra. Le passé est la mémoire de l’avenir.
À Noël plus qu’en toute autre occasion, les hommes se souviennent de leur passé, de leur enfance, de leurs ancêtres. La nuit, en germe, contient le jour. A l’hiver succédera le printemps. Sous le gel, la vie s’apprête à renaître, les plantes à pousser, les ruisseaux à couler. Une renaissance est à l’oeuvre en secret. Du plus profond de la nuit, une lumière sans fin s’apprête à jaillir. L’obscurité est aussi une promesse. Promesse de continuité, de régularité. Alternance et équivalence des contraires. Mais aussi promesse de renouveau : ce sera toujours le même soleil, et ce ne sera jamais le même. Le jour reviendra toujours, mais ce ne sera jamais le même jour. C’est tout cela qui se lit, au matin de Noël, dans les yeux des enfants.
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Ecrit le 13 déc.06, 10:50
Mdr!!!piotr a écrit :nous on fête .... le 24 -25 décembre puis hop on remet les couverts le 6-01 ... sans oublier le 01-01 .....puis régime ma belle .... heureusement qu'ils ont inventé le carême .... ils ont pensé à tout .... des hygiénistes de première !!!!
Le chemin de la sagesse ou de la liberté est un chemin qui mène au centre de son propre être.
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Ecrit le 13 déc.06, 22:59
Il est vrai que le 25 décembre fût choisi purement par "opportunisme" et ainsi rayer de la carte petit à petit une fête païenne qui, ceci dit, n'était pas des plus correcte. Noël, entre parenthèse commence, dans sa version athée, a connaître le même genre de débordement, quoi que plus limité.
Quoi qu'il en soit sur le bien fondé ou non de cette date, il est légitime pour nous chrétien de nous questionné sur cette laïcisation idéologique de la société. Si les athées veulent des fêtes vraiment athée, ils n'ont qu'a en inventer.
Mais ce fait n'est pas nouveau, le chrsitianisme est officiellement reconnu comme ne faisant pas partie des racines de l'Europe... C'est comme si on disait que la religion musulmane ne faisait pas partie des racines culturelles du monde arabe.
Quoi qu'il en soit, je ne ferai pas de révolution sur la question ni de manifestation, non, ma protestation sera silencieuse, dans mon coeur, simplement en continuant ma vie de chrétien au jour le jour en continuant à sourire et aimer ceux qui me déteste car je me dis chrétien. La se trouve en réalité la joie parfaite.
Quoi qu'il en soit sur le bien fondé ou non de cette date, il est légitime pour nous chrétien de nous questionné sur cette laïcisation idéologique de la société. Si les athées veulent des fêtes vraiment athée, ils n'ont qu'a en inventer.
Mais ce fait n'est pas nouveau, le chrsitianisme est officiellement reconnu comme ne faisant pas partie des racines de l'Europe... C'est comme si on disait que la religion musulmane ne faisait pas partie des racines culturelles du monde arabe.
Quoi qu'il en soit, je ne ferai pas de révolution sur la question ni de manifestation, non, ma protestation sera silencieuse, dans mon coeur, simplement en continuant ma vie de chrétien au jour le jour en continuant à sourire et aimer ceux qui me déteste car je me dis chrétien. La se trouve en réalité la joie parfaite.
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Ecrit le 13 déc.06, 23:43
un petit mot sur le calendrier
Le 1er janvier de l'an 708 de la fondation de Rome (l'an 45 avant Jésus-Christ) entre en vigueur à Rome un nouveau calendrier conçu sous l'égide de Jules César.
L'année comportait 304 jours répartis en dix mois inégaux de 30 ou 31 jours (Martius, Aprilis, Maius, Junius, Quintilis, Sextilis, September, October, November, December). Il s'y ajoutait deux mois, Januarius et Februarius, de façon que l'année coïncide avec la rotation de la Terre autour du Soleil et respecte le rythme des saisons.
Plusieurs mois étaient dédiés aux dieux:
– le premier au dieu de la guerre, Mars ;
– le troisième à Maïa, une amante de Jupiter (les chrétiens ont plus tard dédié ce mois (mai) à la Vierge Marie) ;
– le quatrième (juin) à Junon, épouse de Jupiter (à moins que ce ne fut à Junius Brutus, l'un des fondateurs de la République romaine) ;
– le onzième (janvier) à Janus, un dieu à double face ;
– le dernier mois (février) était le mois des morts ; il était consacré à des purifications et réputé néfaste.
en 1582, le pape Grégoire met en vigueur le calendrier que nous connaissons actuellement, Il est à noter qu’à cause d’une erreur de calcul la naissance de Jésus Christ n’a pas eu lieu en l’an 1, comme le voulait le calendrier grégorien, mais quelque part en l’an 5 ou 6 av. J.-C. Mais cela, c’est une autre histoire.]
tout cela pour dire, que bien malin celui qui saurait dire quel jour est né monsieur YeHoShWaH ha'Mashyah (Yehoshua haMashiah)
Le 1er janvier de l'an 708 de la fondation de Rome (l'an 45 avant Jésus-Christ) entre en vigueur à Rome un nouveau calendrier conçu sous l'égide de Jules César.
L'année comportait 304 jours répartis en dix mois inégaux de 30 ou 31 jours (Martius, Aprilis, Maius, Junius, Quintilis, Sextilis, September, October, November, December). Il s'y ajoutait deux mois, Januarius et Februarius, de façon que l'année coïncide avec la rotation de la Terre autour du Soleil et respecte le rythme des saisons.
Plusieurs mois étaient dédiés aux dieux:
– le premier au dieu de la guerre, Mars ;
– le troisième à Maïa, une amante de Jupiter (les chrétiens ont plus tard dédié ce mois (mai) à la Vierge Marie) ;
– le quatrième (juin) à Junon, épouse de Jupiter (à moins que ce ne fut à Junius Brutus, l'un des fondateurs de la République romaine) ;
– le onzième (janvier) à Janus, un dieu à double face ;
– le dernier mois (février) était le mois des morts ; il était consacré à des purifications et réputé néfaste.
en 1582, le pape Grégoire met en vigueur le calendrier que nous connaissons actuellement, Il est à noter qu’à cause d’une erreur de calcul la naissance de Jésus Christ n’a pas eu lieu en l’an 1, comme le voulait le calendrier grégorien, mais quelque part en l’an 5 ou 6 av. J.-C. Mais cela, c’est une autre histoire.]
tout cela pour dire, que bien malin celui qui saurait dire quel jour est né monsieur YeHoShWaH ha'Mashyah (Yehoshua haMashiah)
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ce qui me déplait profondément
Ecrit le 14 déc.06, 00:44ce qui me déplait c'est que manifestement, la hiérarchie religieuse est bien plus intéressée à fabriquer des occasions de se pavaner lors de ses rites et liturgies qu'à vouooir rester à l'essentiel .... le message des évangiles ...ce qui est plus important c'est célébrer des messes qui n'ont aucune sens, de fêter les rois Mage, le ptit jésus dnas sa crèche, la visitition de l'autre .... mais la mise en pratique du message du Christ ....bof .... les racines chrétiennes de l'Europe ....quel beau combat pour ces malades du pouvoir sous toutes ses formes .... la pauvreté dans le monde ...est un combat sans réel intérêt pour eux !!!!! Combien coûte le cirque catholique romain, combien coûten ces représentation théâtrales .... bon je vois déjà Médico avec .... sa réponse ...faut poster sur le forum des catholiques .... ben non ....cela concerne toutes ces Eglises qui préfèrent le faste à l'action sur le terrain
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Re: ce qui me déplait profondément
Ecrit le 14 déc.06, 00:57Là, je m'insurge. Si les Kto ferment toutes les organisations dont ils s'occupent en Belgique, rien que pour mon diocèse (Bruxelles) c'est plus de 800 écoles, 100 hôpitaux, c'est 2000 clochards qui du jour au lendemain n'ont plus à manger, c'est des milliers de foyer qui ne bénéficieront plus d'aide alimentaire supplémentaire... ... ... ... C'est des milliers de bénévolles dans des assiciations Kto ou non... Les chrétiens, don les Kto, participent largement à la société point de vue social. Ton discours est tout simplement faux, démagogique et déplacé.piotr a écrit :ce qui me déplait c'est que manifestement, la hiérarchie religieuse est bien plus intéressée à fabriquer des occasions de se pavaner lors de ses rites et liturgies qu'à vouooir rester à l'essentiel .... le message des évangiles ...ce qui est plus important c'est célébrer des messes qui n'ont aucune sens, de fêter les rois Mage, le ptit jésus dnas sa crèche, la visitition de l'autre .... mais la mise en pratique du message du Christ ....bof .... les racines chrétiennes de l'Europe ....quel beau combat pour ces malades du pouvoir sous toutes ses formes .... la pauvreté dans le monde ...est un combat sans réel intérêt pour eux !!!!! Combien coûte le cirque catholique romain, combien coûten ces représentation théâtrales .... bon je vois déjà Médico avec .... sa réponse ...faut poster sur le forum des catholiques .... ben non ....cela concerne toutes ces Eglises qui préfèrent le faste à l'action sur le terrain
Il y a bien sur à côté de ça des milliers d'organisation non Kto et des non kto qui s'engage, et c'est très bien et même à encourager. Fort heureusement les kto n'ont pas le monopole de la charité, il manquerait plus que cela.
Je voudrai aussi rapeller que dans de nombreux pays où il y a la guerre heureusement que l'Eglise est là, car c'est la seule chose organisée qui permet au gens de survivre, exemple Congo.
En ce qui concerne l'Eglise en Inde, qui ne représente que quelques misérables %, les chrétiens font un travail de dingue pour essayer de sorti des gens de leur MMM, on ne peut pas dire que c'est l'agent des épargant européens qui les aident (je veux dire les capitaux qui investisent en Inde et qui lutte contre les organisation qui essayent d'émanciper les gens. Ces capitaux ne cherchent qu' a faire du profit sur les bas salaires des gens.).
Enfin, faites du bien à un babouin et il vous chie dans la main, c'est pas grave. Bonne journée Piotr.
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Paix mes brebis .....
Ecrit le 14 déc.06, 02:36mais t'énerve pas ....mon frère ....t'énerve surtout pas
1. les écoles dites catholiques sont financées par la communauté française de belgique
2. les hôpitaux dits catholiques sont financés par la sécurité sociale belge
3. idem pour les homes ou hospices .... lorsque les pensionnaires ne savent payer ....c'est le C.P.A.S. donc les finances communales qui paient
4. les bâtiments qui servent à votre culte sont entretenues par les finances communales
5. votre caste religieuse est rétribuée par l'Etat c'est à dire les deniers des catholiques ( allez je suis gentil 20 % de pratiquants), ceux des protestants, réformés, témoins de jéhowah et athées et angostiques.
6.les clochards ... tiens il en existe dans un pays réputé riche où l'Eglise catholique est dominante .... tu m'étonnes .... les C.P.A.S. c'est vous qui les financez ???? .... si je ne m'abuse point ...lorsque des sans papiers viennent dans "vos" églises .... ils restent pas longtemps ...sont vite délogés par le bras séculier de votre Eglise .....toujours avec l'accord de l'évêché du coin qui n'aime pas les désordres.
Là tu fais bien de le dire que les bénévoles oeuvrent dans des associations kto et autres .... autres .... l'Armée du Salut est d'ailleurs bien plus visible que la légion du christ ou l'opus dei .....
revenons à ton argument massue , la République démocratique du Congo ex Congo belge, bel exemple de la réussite du catholicisme romain. Un pays qui s'est déchiré dans des guerres civiles à répétition dans un silence non seulement de l'église catholique locale mais celle de ton chef suprême !
Je ne parlerai pas de ces religieuses en prison pour participation de massacres au Rwanda ....autre bel exemple de la réussite de l'Eglise dont tu te fais le hérault ....ni de ce Père poursuivi actuellement dans les tribunaux pour incitation à la haine raciale
Paix mon frère,t'énerve pas, insurge toi contre le gaspillage que constitue l'entretien de vos églises, basiliques et autres bâtiments qui coûtent un max alors que des gens vivent dans la misère.
Bien d'accord avec toi pour dire haut et fort que le capitalisme est un ennemi aussi mortel que le communisme !
Ceci dit à part un état en Inde où les catholiques sont majoritaires, tout le reste de l'Inde n'est nullement chrétien. Je n'aime pas ta façon d'essayer de faire croire que ta seule église est active. Les témoins de Jéhowah, les évangélistes, les protestants et réformés sont tout aussi actifs et j'affirme bien souvent plus actifs tant en Afrique et en Amérique que ton Eglise. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et sont cruels pour vous ! C'est en masse que les autres Eglises voient affluer des fidèles. L'extrême onction et les funérailles de votre ancienne idole, le général Pinochet est le dernier exemple en date qui choque et montre la réalité du discours d'aucuns.
Bonne journée et surtout fait comme Médico ...lis ce qu'il met dans tous ses messages.
Désolé de t'avoir mis dans un tel état ...relis la fin de mon message ...
"faut poster sur le forum des catholiques .... ben non ....cela concerne toutes ces Eglises qui préfèrent le faste à l'action sur le terrain" .... il ne s'agissait nullement d'une attaque ciblée contre ton Eglise .... mais contre toute Eglise qui préfère le faste à l'action sur le terrain.
Maintenant, ta réaction démontre ce que je n'avais nullement à démontrer.
Le Pire, c'est que j'ai une admiration sans borne pour l'Abbé Pierre, Mère Teresa, Soeur Emmanuelle et tous ces abbés,pasteurs, frères, soeurs et laïcs qui agissent au quotidien dans l'ombre sans que les média leur fassent la Une. Ton Eglise n'a pas le monopole de la charité, tu l'as dit, ni la mienne d'ailleurs.
Tu termines par "Enfin, faites du bien à un babouin et il vous chie dans la main, c'est pas grave"
Christ nous a demandé de Le voir dans l'autre.
Jean 15 :Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimes, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaitront que vous etes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimes. Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
Moi je vois dans l'autre un frère et jamais un babouin ... maintenant si tes frères dans la misère sont des babouins, c'est ton problème ... mais je suis certain que ce mot est malencontreux et ne reflète nullement ta pensée. Christ m'a fait naître dans une famille aisée et donc je ne suis pas concerné par ces paroles.
…. J’arrête car tu vas encore t’énerver alors qu’il existe une trêve de Noël et qu'à aucun moment je n'ai voulu t'attaquer ou te blesser.
tout est voilé au regard brouillé ...jolie démonstration.
1. les écoles dites catholiques sont financées par la communauté française de belgique
2. les hôpitaux dits catholiques sont financés par la sécurité sociale belge
3. idem pour les homes ou hospices .... lorsque les pensionnaires ne savent payer ....c'est le C.P.A.S. donc les finances communales qui paient
4. les bâtiments qui servent à votre culte sont entretenues par les finances communales
5. votre caste religieuse est rétribuée par l'Etat c'est à dire les deniers des catholiques ( allez je suis gentil 20 % de pratiquants), ceux des protestants, réformés, témoins de jéhowah et athées et angostiques.
6.les clochards ... tiens il en existe dans un pays réputé riche où l'Eglise catholique est dominante .... tu m'étonnes .... les C.P.A.S. c'est vous qui les financez ???? .... si je ne m'abuse point ...lorsque des sans papiers viennent dans "vos" églises .... ils restent pas longtemps ...sont vite délogés par le bras séculier de votre Eglise .....toujours avec l'accord de l'évêché du coin qui n'aime pas les désordres.
Là tu fais bien de le dire que les bénévoles oeuvrent dans des associations kto et autres .... autres .... l'Armée du Salut est d'ailleurs bien plus visible que la légion du christ ou l'opus dei .....
revenons à ton argument massue , la République démocratique du Congo ex Congo belge, bel exemple de la réussite du catholicisme romain. Un pays qui s'est déchiré dans des guerres civiles à répétition dans un silence non seulement de l'église catholique locale mais celle de ton chef suprême !
Je ne parlerai pas de ces religieuses en prison pour participation de massacres au Rwanda ....autre bel exemple de la réussite de l'Eglise dont tu te fais le hérault ....ni de ce Père poursuivi actuellement dans les tribunaux pour incitation à la haine raciale
Paix mon frère,t'énerve pas, insurge toi contre le gaspillage que constitue l'entretien de vos églises, basiliques et autres bâtiments qui coûtent un max alors que des gens vivent dans la misère.
Bien d'accord avec toi pour dire haut et fort que le capitalisme est un ennemi aussi mortel que le communisme !
Ceci dit à part un état en Inde où les catholiques sont majoritaires, tout le reste de l'Inde n'est nullement chrétien. Je n'aime pas ta façon d'essayer de faire croire que ta seule église est active. Les témoins de Jéhowah, les évangélistes, les protestants et réformés sont tout aussi actifs et j'affirme bien souvent plus actifs tant en Afrique et en Amérique que ton Eglise. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et sont cruels pour vous ! C'est en masse que les autres Eglises voient affluer des fidèles. L'extrême onction et les funérailles de votre ancienne idole, le général Pinochet est le dernier exemple en date qui choque et montre la réalité du discours d'aucuns.
Bonne journée et surtout fait comme Médico ...lis ce qu'il met dans tous ses messages.
Désolé de t'avoir mis dans un tel état ...relis la fin de mon message ...
"faut poster sur le forum des catholiques .... ben non ....cela concerne toutes ces Eglises qui préfèrent le faste à l'action sur le terrain" .... il ne s'agissait nullement d'une attaque ciblée contre ton Eglise .... mais contre toute Eglise qui préfère le faste à l'action sur le terrain.
Maintenant, ta réaction démontre ce que je n'avais nullement à démontrer.
Le Pire, c'est que j'ai une admiration sans borne pour l'Abbé Pierre, Mère Teresa, Soeur Emmanuelle et tous ces abbés,pasteurs, frères, soeurs et laïcs qui agissent au quotidien dans l'ombre sans que les média leur fassent la Une. Ton Eglise n'a pas le monopole de la charité, tu l'as dit, ni la mienne d'ailleurs.
Tu termines par "Enfin, faites du bien à un babouin et il vous chie dans la main, c'est pas grave"
Christ nous a demandé de Le voir dans l'autre.
Jean 15 :Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimes, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaitront que vous etes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimes. Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
Moi je vois dans l'autre un frère et jamais un babouin ... maintenant si tes frères dans la misère sont des babouins, c'est ton problème ... mais je suis certain que ce mot est malencontreux et ne reflète nullement ta pensée. Christ m'a fait naître dans une famille aisée et donc je ne suis pas concerné par ces paroles.
…. J’arrête car tu vas encore t’énerver alors qu’il existe une trêve de Noël et qu'à aucun moment je n'ai voulu t'attaquer ou te blesser.
tout est voilé au regard brouillé ...jolie démonstration.
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Ecrit le 14 déc.06, 11:38
Rassure toi je n'ai pas de noeud dans l'estomac, mais je voulais te faire remarquer que partout dans le monde l'Eglise est engagée, et l'Eglise, c'est les gens qui la compose. Quand tu dis qu'elle n'aime que le faste, c'est sans doute que les médias ne montre que cela, mais moi je connais des évêque qui connaissent les pauvres de leur ville, et pas seulement de vue.
As-tu déjà vu le travail que font les soeurs des pauvres ??? Elles recoivent presque rien de l'état. Beaucoup d'organisation Kto ne sont pas financée par l'état.
EN ce qui concerne les batiments des écoles Kto et des hôpitaux kto, ils ne sont pas financé par l'état. Par mon mail, je voulais signalé qu'il est justement pas honnête de reprocher au kto de ne rien faire. Je connais des curés à la pelle qui sont sur les premières ligne dans le combat contre la pauvreté et qui se coupent en quatre pour aider les gens en détresse.
Aussi a propos CPAS, il ne faut pas idéalisé, tout le monde n'est malheureusement pas aidé par le CPAS.
A Bruxelles la plupart des assosciations Kto pour aider les clochard ne recoivent pas d'argent de l'état et les gens qui y travaillent ne sont que des bénévolles.
Je connais des quartiers ou le curé est la seule personne belge qui a contact avec les étrangers, enfin normalement c'est le rôle de l'état, mais...
A part ça je pense avoir dit que l'Eglise n'a pas le monopole de la charité, je pense avoir dit qu'il existe des milliers d'oeuvres non Kto, donc je ne vois pas pourquoi tu penses que je pense que seul les kto font quelque chose.
Il faut aussi préciser que si les communes sont chargées de l'entretient des église, il faut avouer que souvent ce n'est pas fait et que les paroisses finissent par le faire elle-même avant que l'église ne s'effondre.
As-tu déjà vu le travail que font les soeurs des pauvres ??? Elles recoivent presque rien de l'état. Beaucoup d'organisation Kto ne sont pas financée par l'état.
EN ce qui concerne les batiments des écoles Kto et des hôpitaux kto, ils ne sont pas financé par l'état. Par mon mail, je voulais signalé qu'il est justement pas honnête de reprocher au kto de ne rien faire. Je connais des curés à la pelle qui sont sur les premières ligne dans le combat contre la pauvreté et qui se coupent en quatre pour aider les gens en détresse.
Aussi a propos CPAS, il ne faut pas idéalisé, tout le monde n'est malheureusement pas aidé par le CPAS.
A Bruxelles la plupart des assosciations Kto pour aider les clochard ne recoivent pas d'argent de l'état et les gens qui y travaillent ne sont que des bénévolles.
Je connais des quartiers ou le curé est la seule personne belge qui a contact avec les étrangers, enfin normalement c'est le rôle de l'état, mais...
A part ça je pense avoir dit que l'Eglise n'a pas le monopole de la charité, je pense avoir dit qu'il existe des milliers d'oeuvres non Kto, donc je ne vois pas pourquoi tu penses que je pense que seul les kto font quelque chose.
Il faut aussi préciser que si les communes sont chargées de l'entretient des église, il faut avouer que souvent ce n'est pas fait et que les paroisses finissent par le faire elle-même avant que l'église ne s'effondre.
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Ecrit le 15 déc.06, 00:05
merci pour ta réponse ....ceci dit au delà d'une discussion pour savoir si le Seigneur est né à telle date plutôt qu'une autre, ce moment reste riche en symbolique et nous interpelle sur le message du Christ qui comme tu le dis bien est centré sur l'autre, le faible, le souffrant.
saint Augustin disait : "beaucoup se croient hors de l'Eglise alors qu'ils sont en plein cœur, certains se croient dans l'Eglise alors qu'ils s'en sont exclus."
Au moment où les valeurs évangéliques sont en recul dans la société où la seule spiritualité est purement matérialiste. Au moment où les fausses valeurs sont devenues les dieux de nos contemporains, le combat inter Eglises me semble assez puéril. L’Union fait la force dit la devise de la Belgique. Les exclusions mutuelles sont pour beaucoup la preuve que l’évangile n’est plus une valeur qui réconcilie. Les combats fratricides, loin d’amener les gens à reconnaître Christ comme le Messie, sont de nature à en donner une image négative.
saint Augustin disait : "beaucoup se croient hors de l'Eglise alors qu'ils sont en plein cœur, certains se croient dans l'Eglise alors qu'ils s'en sont exclus."
Au moment où les valeurs évangéliques sont en recul dans la société où la seule spiritualité est purement matérialiste. Au moment où les fausses valeurs sont devenues les dieux de nos contemporains, le combat inter Eglises me semble assez puéril. L’Union fait la force dit la devise de la Belgique. Les exclusions mutuelles sont pour beaucoup la preuve que l’évangile n’est plus une valeur qui réconcilie. Les combats fratricides, loin d’amener les gens à reconnaître Christ comme le Messie, sont de nature à en donner une image négative.
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