Perception de Dieu et transcendance
Ecrit le 21 déc.06, 04:38
ce DIeu du je suis sest volontairement crucifie pour la Vie uniqement que du Bien de la Verite, recevoir la Vie est seulement de la donner a la voir, qui peut faire cela? beaucoup depuis que Dieu la fait, la gehenne sera le feu pour lETRE qui vivait de son pouvoir de tuer, cest pourquoi lEternite sera la seule realite du monde et laudela
Ecrit le 21 déc.06, 05:00
Le dieu "Je suis" contraire de Satan ne s'est jamais crucifié. Il n'existe aucun enseignement ni aucun écrit sacré qui dit cela. Celui qui est crucifié est le fils du dieu Père.
Or le dieu père est celui qui conçoit Adam et son esprit est IHWH-Elohim, et non IHWH. En utilisant les expressions directes du texte et non des concepts modernes comme dieu, diable et seigneur, on ne peut faire aucune confusion. Ce qu'exprime Jésus dans le NT, c'est qu'il est le véritable "Je suis" et non celui qui dit "Vous n'aurez pas l'Autre comme Dieu devant ma face". Ce "Je suis" de la Torah est un "Je suis" jaloux en constante opposition à l'Autre. Or c'est celui-là qui donne à Moïse la Torah et qu'Abraham prend pour Elohim.
Jésus est le véritable "Je suis" sans altérité et qui est relié au principe universel Christ. C'est ce "Je suis" là qui est crucifié. Alors que le premier donne la loi de distinction du bien et du mal, c'est-à-dire la perpétuation de la faute originelle, le second dit "Ne jugez pas" et se refuse à appliquer la loi. Le premier est traité de Seigneur (Adonaï = pluriel, car il y a des IHWH), le second est le Seigneur des Seigneurs (Adôn des Adonims). Aucune confusion n'est dans les textes. La voie du milieu, entre Bien et Mal est celle d'IHWH-Elohim, et non celle d'IHWH. L'éternité est la condition d'IHWH-Elohim, les Temps sont celle d'IHWH.
Or le dieu père est celui qui conçoit Adam et son esprit est IHWH-Elohim, et non IHWH. En utilisant les expressions directes du texte et non des concepts modernes comme dieu, diable et seigneur, on ne peut faire aucune confusion. Ce qu'exprime Jésus dans le NT, c'est qu'il est le véritable "Je suis" et non celui qui dit "Vous n'aurez pas l'Autre comme Dieu devant ma face". Ce "Je suis" de la Torah est un "Je suis" jaloux en constante opposition à l'Autre. Or c'est celui-là qui donne à Moïse la Torah et qu'Abraham prend pour Elohim.
Jésus est le véritable "Je suis" sans altérité et qui est relié au principe universel Christ. C'est ce "Je suis" là qui est crucifié. Alors que le premier donne la loi de distinction du bien et du mal, c'est-à-dire la perpétuation de la faute originelle, le second dit "Ne jugez pas" et se refuse à appliquer la loi. Le premier est traité de Seigneur (Adonaï = pluriel, car il y a des IHWH), le second est le Seigneur des Seigneurs (Adôn des Adonims). Aucune confusion n'est dans les textes. La voie du milieu, entre Bien et Mal est celle d'IHWH-Elohim, et non celle d'IHWH. L'éternité est la condition d'IHWH-Elohim, les Temps sont celle d'IHWH.
Ecrit le 21 déc.06, 06:11
ne jugez pas lautre avant detre mort au mal soi meme, enleve la poutre de tes yeux avant denlever la paille=BIEN, les hommes de DIEU seront connus par leurs ACTES et pas par ne rien faire en mort a lintention de faire le BIEN, Jesus etait DIEu lorsquil parlait en LUI, Il est le signe de la division de DIEu par la Verite du Bien et du Mal, DIEu qui donne la Vie et qui DIEU qui la prend, et cest Satan en DIEu qui acceptera en haissant les vies dagir au nom de celui qui les a Aime, deux en Un de chemins distincts, mais pas de dualite pour autant, parce quils sont nes dune seule Verite qui les a fait, la Verite qui reconnait le Bien et le Mal dans lETre clairement les justifient pleinement et leur permet detre dans letre DIEu en les separant
Ecrit le 21 déc.06, 06:21
lorsque tu te justifies le mal que tu donnes par la meme Justice qui rend le Bien tu ne fais plus du mal mais du Bien
et lorsque tu rend la Justice du Bien par la Justice de la verite de lETRE qui veut lamour en VIe tu ne fais plus le bien mais lamour dans leternite
Donc cest comme je tavais dit, le mal est a bannir eternellement, mais le bien en reponse au mal ainsi que lAmour feront leternite
et lorsque tu rend la Justice du Bien par la Justice de la verite de lETRE qui veut lamour en VIe tu ne fais plus le bien mais lamour dans leternite
Donc cest comme je tavais dit, le mal est a bannir eternellement, mais le bien en reponse au mal ainsi que lAmour feront leternite
Ecrit le 21 déc.06, 12:04
Non, Iman. Tu n'as pas encore compris. Il ne faut ni combattre le mal, ni rechercher le bien, pour être religieux. Combattre le mal ou rechercher le bien, c'est faire acte social ou politique, mais pas acte de religion. C'est vouloir agir dans ce monde, alors que l'objectif est de s'en détacher. Par ailleurs agir et vouloir changer ce monde, c'est s'engager à être injuste, puisque le monde actuel est un monde de justice. Préparer les hommes à être injustes, c'est justement le but de la Loi et du monothéisme.
Ce qui est à bannir, c'est le mal ET le bien, le bien étant vu comme opposé au mal, donc lui donnant naissance en conscience. La question est de ne plus voir ni le mal, ni le bien, car la réalité n'est pas dualiste et en elle, il n'y a ni bien, ni mal en opposition. Tout est nécessité, donc logique. Et l'homme peut atteindre la connaissance de cette réalité, afin de naître au monde céleste et de quitter les cycles du monde actuel. Cette réalité, c'est lorsque l'homme est vrai dans son humanité.
Par ailleurs, ce qu'on peut appeler Dieu ne peut être que la cause de l'Existence, elle-même sans existence et donc sans division. Dans sa création, il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais de mal et donc il n'y a pas de bien et de mal opposés. Ce que nous appelons bien et mal vus comme deux principes opposés ne résultent que d'une erreur de conscience. Cette erreur de conscience, qui est une des combinaisons possibles, n'était pas imposée. Elle est survenue entièrement au niveau de la conscience individuelle, et cela a entraîné une modification des conditions de l'individualité. Les conditions actuelles sont celles d'une déchéance en regard de l'individualité originelle que représente en chaque individu Jésus et aussi Abel, le premier né d'entre les morts.
Tous les hommes sont de Dieu, et il n'y a pas lieu de les connaître selon leurs actes. Mais pour ceux qui se maintiennent dans une dialectique du bien et du mal, et qui parlent un discours de jugement ou de justice, et qui veulent agir dans ce monde, cette dialectique servira de mode de jugement. Le jugement est d'ailleurs dans la Bible rattaché à IHWH et non pas à Elohim, ni au Christ. Or IHWH c'est l'Ego de l'individu. Rien à voir avec Dieu qui, n'étant pas existant, n'est pas un Soi et donc ne peut être un Moi. Le seul Soi qu'on puisse envisager est Le Christ, en temps qu'Adam régénéré dans son état originel et universel, et qui est dépourvu de toute notion de bien opposé au mal. Le jugement dernier de l'être humain est réalisé par l'ensemble des critères de discrimination entre bien et mal que cet être humain aura cultivé dans son cycle de vie.
Par la voie chrétienne, il n'y a plus de jugement, puisqu'on ne discrimine pas le bien du mal. On se contente d'agir de façon authentique et vraie, c'est-à-dire d'une façon qui ne puisse pas tenter l'être de se juger lui-même comme divisé. Cette authenticité est une connaissance intuitive du bien et non une discrimination entre bien et mal. Comme on ne peut éviter le bien et le mal, on ne peut jamais chasser le mal, et donc on ne peut jamais juger personne, ni les autres, ni soi-même. Voilà l'enseignement. Le bien et le mal sont des conditions obligatoires de la déchéance. L'alternance entre bonheur et malheur est la marque que la Loi logique est à l'oeuvre, et dans notre monde, elle est la loi des actions et des réactions (loi du karma). Mais en ne jugeant pas, on se délie des causes du jugement.
Ce qui est à bannir, c'est le mal ET le bien, le bien étant vu comme opposé au mal, donc lui donnant naissance en conscience. La question est de ne plus voir ni le mal, ni le bien, car la réalité n'est pas dualiste et en elle, il n'y a ni bien, ni mal en opposition. Tout est nécessité, donc logique. Et l'homme peut atteindre la connaissance de cette réalité, afin de naître au monde céleste et de quitter les cycles du monde actuel. Cette réalité, c'est lorsque l'homme est vrai dans son humanité.
Par ailleurs, ce qu'on peut appeler Dieu ne peut être que la cause de l'Existence, elle-même sans existence et donc sans division. Dans sa création, il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais de mal et donc il n'y a pas de bien et de mal opposés. Ce que nous appelons bien et mal vus comme deux principes opposés ne résultent que d'une erreur de conscience. Cette erreur de conscience, qui est une des combinaisons possibles, n'était pas imposée. Elle est survenue entièrement au niveau de la conscience individuelle, et cela a entraîné une modification des conditions de l'individualité. Les conditions actuelles sont celles d'une déchéance en regard de l'individualité originelle que représente en chaque individu Jésus et aussi Abel, le premier né d'entre les morts.
Tous les hommes sont de Dieu, et il n'y a pas lieu de les connaître selon leurs actes. Mais pour ceux qui se maintiennent dans une dialectique du bien et du mal, et qui parlent un discours de jugement ou de justice, et qui veulent agir dans ce monde, cette dialectique servira de mode de jugement. Le jugement est d'ailleurs dans la Bible rattaché à IHWH et non pas à Elohim, ni au Christ. Or IHWH c'est l'Ego de l'individu. Rien à voir avec Dieu qui, n'étant pas existant, n'est pas un Soi et donc ne peut être un Moi. Le seul Soi qu'on puisse envisager est Le Christ, en temps qu'Adam régénéré dans son état originel et universel, et qui est dépourvu de toute notion de bien opposé au mal. Le jugement dernier de l'être humain est réalisé par l'ensemble des critères de discrimination entre bien et mal que cet être humain aura cultivé dans son cycle de vie.
Par la voie chrétienne, il n'y a plus de jugement, puisqu'on ne discrimine pas le bien du mal. On se contente d'agir de façon authentique et vraie, c'est-à-dire d'une façon qui ne puisse pas tenter l'être de se juger lui-même comme divisé. Cette authenticité est une connaissance intuitive du bien et non une discrimination entre bien et mal. Comme on ne peut éviter le bien et le mal, on ne peut jamais chasser le mal, et donc on ne peut jamais juger personne, ni les autres, ni soi-même. Voilà l'enseignement. Le bien et le mal sont des conditions obligatoires de la déchéance. L'alternance entre bonheur et malheur est la marque que la Loi logique est à l'oeuvre, et dans notre monde, elle est la loi des actions et des réactions (loi du karma). Mais en ne jugeant pas, on se délie des causes du jugement.
Ecrit le 21 déc.06, 12:12
iman a écrit :ne jugez pas lautre avant detre mort au mal soi meme, enleve la poutre de tes yeux avant denlever la paille=BIEN, les hommes de DIEU seront connus par leurs ACTES et pas par ne rien faire en mort a lintention de faire le BIEN, Jesus etait DIEu lorsquil parlait en LUI, Il est le signe de la division de DIEu par la Verite du Bien et du Mal, DIEu qui donne la Vie et qui DIEU qui la prend, et cest Satan en DIEu qui acceptera en haissant les vies dagir au nom de celui qui les a Aime, deux en Un de chemins distincts, mais pas de dualite pour autant, parce quils sont nes dune seule Verite qui les a fait, la Verite qui reconnait le Bien et le Mal dans lETre clairement les justifient pleinement et leur permet detre dans letre DIEu en les separant
iman a écrit :lorsque tu te justifies le mal que tu donnes par la meme Justice qui rend le Bien tu ne fais plus du mal mais du Bien
et lorsque tu rend la Justice du Bien par la Justice de la verite de lETRE qui veut lamour en VIe tu ne fais plus le bien mais lamour dans leternite
Donc cest comme je tavais dit, le mal est a bannir eternellement, mais le bien en reponse au mal ainsi que lAmour feront leternite
Ecrit le 22 déc.06, 05:22
La voie de la transcendance est aussi la recherche de ce qui ne produit pas d'effet dans le sens de la dualité. C'est pourquoi, les voies religieuses s'efforcent d'éviter de produire du karma. Classiquement on reconnaît trois voies :
1- La voie de l'action : recherche de l'action juste et désintéressée, ne produisant pas d'effet. C'est le Non-Agir des taoïstes et le karmayoga des indiens. Dans le christianisme elle est la voie de l'action ou du travail.
2- La voie de la dévotion ou de la bakhti : c'est ici l'amour pour Dieu et celui envers le maître universel, par le maintien dans la conscience de la "présence". Ce sont les techniques dévotionnelles, dikhr des soufis, mantras, prière du coeur des orthodoxes, liturgie des heures des chrétiens. Cet amour de Dieu n'est pas un amour sensible et passionnel, mais plutôt un abandon de l'amour de soi ou de la préoccupation de soi.
3- Voie de la connaissance ou voie de jnanya, qui est la voie intellectuelle et métaphysique, et qui est une voie du non-agir, du non-penser et du non-sentir, par la pratique d'abord de la concentration sur une idée ou un thème, qui exerce la pacification de l'âme, puis par le dégagement de toute conscience et de toute concentration. C'est l'exercice de l'abandon de soi et des autres, et de la crucifixion, ou état de samadhi. Cette conscience est alors au-delà de toute conception, non seulement dualiste, mais aussi non-dualiste et moniste. A ce stade, il n'y a plus que la contemplation du vide, la vacuité bouddhique qui est le centre de l'être à la façon du centre creux d'une roue.
Du point de vue corporel, ces trois voies permettent d'extraire l'âme consciente du corps, un peu comme dans le sommeil. En quelque sorte, il y a sortie du corps et ce phénomène très fréquent chez le disciple peut être conscient ou inconscient. Durant cette sortie, l'âme se meut dans d'autres réalités spatio-temporelles et sa notion du temps, de l'espace et même du corps se modifie. Cette sortie est parfois imposée, comme un rapt par le maître. Selon les réalités visitées, il peut y avoir des rencontres, notamment avec des éléments de la réalité inconsciente du mystique, et notamment la perception de son propre être, des mondes hiérarchisés et aussi des enfers. C'est dans ces moments que peuvent se produire certains combats typiques et tentations diverses (faux christ). Ces sorties sont d'autant plus en rapport avec les cercles centraux de l'être que le corps céleste est avancé dans sa construction.
Le corps céleste ou corps mystique est l'équivalent du corps de Bouddha chez les hindous (Bouddha n'ayant fait que réactualiser cette notion des plus anciennes), de l'enfant spirituel chez les taoïstes, de l'Horus égyptien assassiné dont les morceaux éparpillés doivent être rassemblés, de l'homme universel de l'Islam et de toutes les traditions qui généralement proposent la vision d'une vierge à l'enfant. Dans les représentations de la vierge à l'enfant, dont les plus anciennes sont actuellement en Inde, en Iran et en Afghanistan, elles présentent l'enfant dans une position à hauteur de l'abdomen, vers l'avant et vers un côté. C'est effectivement ainsi que se présente le corps céleste par rapport au corps physique. Il est constitué d'une énergie de haute densité accumulée par la pratique des 3 voies et l'exercice de la vertu. La transformation de cette énergie en corps est effectuée par le maître, et l'action de consolidation de ce corps est faite par le Paraclet ou Saint-Esprit, le rempart de défense (parakletos). Ce rempart a pour rôle d'assembler chaque partie de ce corps et de lui donner sa forme concentrée et assemblée (ekklesia). Le rite qui favorise la répartition de cette énergie en ses différentes parties corporelles est le partage du pain et du vin chez les chrétiens, symbolisant la séparation et la répartition de cette énergie (soma des hindous ou breuvage d'immortalité) de l'énergie de faible densité propre au corps physique. L'énergie céleste est bien entendu celle du Dieu unique père de l'être conscient unique.
On voit donc ici toute l'importance en religion de connaître le processus lié à ce contact entre l'individuel et l'universel. On est loin d'un combat socio-politique. C'est plutôt d'une connaissance de soi dont il est question, en tenant compte que ce soi de l'être est en grande partie inconscient. En aucun cas, l'être individuel ne devient l'être universel unique. Mais par la construction d'un corps céleste, il acquiert sa nature universelle et céleste. Alors, par association de tous les corps célestes individuels, on obtient l'être conscient universel, et cette assemblage collectif est également l'ekklesia universelle, ou encore communauté (oumma en Islam, Sangha chez les bouddhistes, Eglise universelle chez les chrétiens), dont la réalité est seulement céleste et qui n'a sur terre aucune réalité observable ou visible.
1- La voie de l'action : recherche de l'action juste et désintéressée, ne produisant pas d'effet. C'est le Non-Agir des taoïstes et le karmayoga des indiens. Dans le christianisme elle est la voie de l'action ou du travail.
2- La voie de la dévotion ou de la bakhti : c'est ici l'amour pour Dieu et celui envers le maître universel, par le maintien dans la conscience de la "présence". Ce sont les techniques dévotionnelles, dikhr des soufis, mantras, prière du coeur des orthodoxes, liturgie des heures des chrétiens. Cet amour de Dieu n'est pas un amour sensible et passionnel, mais plutôt un abandon de l'amour de soi ou de la préoccupation de soi.
3- Voie de la connaissance ou voie de jnanya, qui est la voie intellectuelle et métaphysique, et qui est une voie du non-agir, du non-penser et du non-sentir, par la pratique d'abord de la concentration sur une idée ou un thème, qui exerce la pacification de l'âme, puis par le dégagement de toute conscience et de toute concentration. C'est l'exercice de l'abandon de soi et des autres, et de la crucifixion, ou état de samadhi. Cette conscience est alors au-delà de toute conception, non seulement dualiste, mais aussi non-dualiste et moniste. A ce stade, il n'y a plus que la contemplation du vide, la vacuité bouddhique qui est le centre de l'être à la façon du centre creux d'une roue.
Du point de vue corporel, ces trois voies permettent d'extraire l'âme consciente du corps, un peu comme dans le sommeil. En quelque sorte, il y a sortie du corps et ce phénomène très fréquent chez le disciple peut être conscient ou inconscient. Durant cette sortie, l'âme se meut dans d'autres réalités spatio-temporelles et sa notion du temps, de l'espace et même du corps se modifie. Cette sortie est parfois imposée, comme un rapt par le maître. Selon les réalités visitées, il peut y avoir des rencontres, notamment avec des éléments de la réalité inconsciente du mystique, et notamment la perception de son propre être, des mondes hiérarchisés et aussi des enfers. C'est dans ces moments que peuvent se produire certains combats typiques et tentations diverses (faux christ). Ces sorties sont d'autant plus en rapport avec les cercles centraux de l'être que le corps céleste est avancé dans sa construction.
Le corps céleste ou corps mystique est l'équivalent du corps de Bouddha chez les hindous (Bouddha n'ayant fait que réactualiser cette notion des plus anciennes), de l'enfant spirituel chez les taoïstes, de l'Horus égyptien assassiné dont les morceaux éparpillés doivent être rassemblés, de l'homme universel de l'Islam et de toutes les traditions qui généralement proposent la vision d'une vierge à l'enfant. Dans les représentations de la vierge à l'enfant, dont les plus anciennes sont actuellement en Inde, en Iran et en Afghanistan, elles présentent l'enfant dans une position à hauteur de l'abdomen, vers l'avant et vers un côté. C'est effectivement ainsi que se présente le corps céleste par rapport au corps physique. Il est constitué d'une énergie de haute densité accumulée par la pratique des 3 voies et l'exercice de la vertu. La transformation de cette énergie en corps est effectuée par le maître, et l'action de consolidation de ce corps est faite par le Paraclet ou Saint-Esprit, le rempart de défense (parakletos). Ce rempart a pour rôle d'assembler chaque partie de ce corps et de lui donner sa forme concentrée et assemblée (ekklesia). Le rite qui favorise la répartition de cette énergie en ses différentes parties corporelles est le partage du pain et du vin chez les chrétiens, symbolisant la séparation et la répartition de cette énergie (soma des hindous ou breuvage d'immortalité) de l'énergie de faible densité propre au corps physique. L'énergie céleste est bien entendu celle du Dieu unique père de l'être conscient unique.
On voit donc ici toute l'importance en religion de connaître le processus lié à ce contact entre l'individuel et l'universel. On est loin d'un combat socio-politique. C'est plutôt d'une connaissance de soi dont il est question, en tenant compte que ce soi de l'être est en grande partie inconscient. En aucun cas, l'être individuel ne devient l'être universel unique. Mais par la construction d'un corps céleste, il acquiert sa nature universelle et céleste. Alors, par association de tous les corps célestes individuels, on obtient l'être conscient universel, et cette assemblage collectif est également l'ekklesia universelle, ou encore communauté (oumma en Islam, Sangha chez les bouddhistes, Eglise universelle chez les chrétiens), dont la réalité est seulement céleste et qui n'a sur terre aucune réalité observable ou visible.
Ecrit le 22 déc.06, 09:43
ce qui est extrasurprenant cest la Verite des derniers premiers, la Verite circulaire qui fait que ceux qui aiment le plus DIEu sont ceux qui en sont les plus eloignes de ce quils vivent par leur amour quils expriment au corps comme si tous les corps etaient DIEu, cest la Verite du ToutPuissant que tu sens avec amour du moindre souffle que tu peux du moindre sentiment que tu peux habiter tu le devores par amour de DIEu, cest cela que DIEu aime recevoir que seul Lui voit
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Ecrit le 22 déc.06, 10:13
Permettais- moi de vous poser une question Ilibade, j'en profite pour saluer Iman.
Si je comprend bien , chaque individus qui désire connaître le Père céleste , peut à travers différentes religions trouver ou être guidés à sortir de ce cycle ( religions ) pour être dirigés vers une porte ouverte à la compréhension de l'universalité ?
De vous lire.
Cordialement.
Si je comprend bien , chaque individus qui désire connaître le Père céleste , peut à travers différentes religions trouver ou être guidés à sortir de ce cycle ( religions ) pour être dirigés vers une porte ouverte à la compréhension de l'universalité ?
De vous lire.
Cordialement.
Ecrit le 22 déc.06, 12:47
A partir du moment où l'on identifie le Dieu Père à la Cause de l'Etre et au Non-Soi causal, alors en effet, il est le Dieu Père de tous les mystiques et donc de toutes les religions. Il en est de même de l'Etre conscient unique, que nous identifions au Christ, d'autres à Bouddha, ... et qui est fils de ce Non-Soi. C'est ici la véritable base de l'oecuménisme et non le dialogue à travers des dogmatiques. Les religions du monde initient à la voie de la tension de l'être par les conflits perpétuels et le jeu des contraires (contrariétés). Cela est surtout le cas des monothéismes où le dieu est seulement l'esprit du Dieu véritable, mais divisé en deux principes d'action. Il y a alors deux possibilités :
1- Monothéisme : le principe d'action individualisant qui est assimilé à Dieu et son principe opposé universalisant qui est diable.
2- Dualisme où les deux principes sont reconnus comme deux principes agissants en concurrence et au même niveau. Mais si l'on réfléchit bien au cas du monothéisme, on s'aperçoit que le monothéisme est exactement identique métaphysiquement au dualisme. Cependant, dans ce cas, les deux dieux sont appelés démiurges, car ils ne représentent l'un et l'autre que des demis-esprits, l'un le bien, l'autre le mal, ou vice versa selon la dogmatique. Certains mouvements en effet, donnent une préférence au principe universalisant (en Inde, ce sont les rites à Kali la noire, aspect féminin-négatif de Shiva masculin-positif) qui est Satan, et cela est alors la base du satanisme dont l'objectif est anti-individualité et qui constitue aussi la base du pouvoir temporel de création et de gestion des sociétés et des nations. C'est aussi pourquoi, Satan est désigné comme le prince de ce monde et des autorités temporelles. Sans lui les hommes seraient entièrement absorbés dans leur égocentrisme et aucune action d'économie de masse ne serait possible. Notre époque cependant en montre des excès notoires.
La voie du retour est à l'opposé, une voie où conflits et contrariété s'évanouissent pour le disciple. Cette voie est la restauration de l'Esprit du Dieu unique, par fusion des deux principes opposés des monothéismes ou dualismes. Ceux qui reliront les textes en prenant bien soin de différencier Seigneur et Dieu dans les traductions verront exactement que le christianisme et tout le NT manifeste cette vérité. En plus, cette différence est encore plus nette à travers l'étude des manuscrits non grecs (syriaque, araméen, hébreu).
De même, on retrouve dans les textes de l'Inde datés du 4° au 8° siècle avant JC, et qu'on appelle Puranas, les mythes apocalyptiques qui ont influencé à la fois l'apocalyptique juive antérochrétienne et celle du chistianisme, dont l'apocalypse de Jean. Ces mythes ont transité vers l'Ouest, et constituent une réaction aux tendances monothéistes et dualistes, qui en Inde sont restées maîtrisées. L'Inde s'est maintenue non-dualiste et encore aujourd'hui, son gouvernement définit l'hindouisme comme essentiellement un non-dualisme (Advaida-Vada). Face aux excès que ce renouveau non-dualiste provoquait en matière d'ascétisme et de subordination du peuple indien aux Brahmanes, le bouddhisme s'est institué afin de modérer l'ascétisme et d'intellectualiser la religion. Avec l'expansion du bouddhisme au 4° puis au 3° siècle avant JC, on assiste littéralement à une bouddhisation de la pensée religieuse de l'ouest, d'abord en Perse, puis en Arabie et au Proche-Orient. Les Grecs y verront un écho au pythagorisme (déjà influencé par l'Inde). C'est surtout dans les religions zoroastrienne et juive que cette influence va se manifester par l'apocalyptique. Pour bien comprendre ces influences, il faut d'abord comprendre la métaphysique. C'est pour cela que j'ai insisté sur cette question.
Ensuite, il m'est apparu important de faire comme les hindous, de moderniser la façon de présenter la religion, en employant des termes modernes, comme matière, énergie, corps, principe logique, opération logique. Car dans le judéo-islamo-christianisme, on emploie toujours le discours intuitif et allégorique que comprenaient déjà à peine les hommes du premier siècle, alors que nos contemporains sont devenus très rationnels. Il faut donc transposer les enseignements en données rationnelles. Et cela ne peut pas se faire par des batailles de versets. Par contre, avec la métaphysique, les choses deviennent claires et sans ambiguité. Il ne reste alors que de lire et de pratiquer l'expérience des mystiques en relevant qu'elle est souvent très technique. Dans un discours rationnel, l'amour devient l'aspect attractif de la force magnétique qui marque l'attraction des contraires Nord-Sud et jusqu'à leur fusion. Au contraire, nous trouvons dans le dualisme le côté répulsif de cette force. L'attraction est un rapprochement du centre vide de l'être (aspect centripète), alors que son contraire est éloignement (aspect centrifuge). A partir de là, chacun peut réfléchir et progresser. C'est mieux que de parler d'amour sans précision aucune du référentiel et de sa structure. Enfin, le centre vide de l'être est le Dieu unique. Il ne peut jamais être atteint. Il est un principe qui agit comme une asymptote mathématique.
1- Monothéisme : le principe d'action individualisant qui est assimilé à Dieu et son principe opposé universalisant qui est diable.
2- Dualisme où les deux principes sont reconnus comme deux principes agissants en concurrence et au même niveau. Mais si l'on réfléchit bien au cas du monothéisme, on s'aperçoit que le monothéisme est exactement identique métaphysiquement au dualisme. Cependant, dans ce cas, les deux dieux sont appelés démiurges, car ils ne représentent l'un et l'autre que des demis-esprits, l'un le bien, l'autre le mal, ou vice versa selon la dogmatique. Certains mouvements en effet, donnent une préférence au principe universalisant (en Inde, ce sont les rites à Kali la noire, aspect féminin-négatif de Shiva masculin-positif) qui est Satan, et cela est alors la base du satanisme dont l'objectif est anti-individualité et qui constitue aussi la base du pouvoir temporel de création et de gestion des sociétés et des nations. C'est aussi pourquoi, Satan est désigné comme le prince de ce monde et des autorités temporelles. Sans lui les hommes seraient entièrement absorbés dans leur égocentrisme et aucune action d'économie de masse ne serait possible. Notre époque cependant en montre des excès notoires.
La voie du retour est à l'opposé, une voie où conflits et contrariété s'évanouissent pour le disciple. Cette voie est la restauration de l'Esprit du Dieu unique, par fusion des deux principes opposés des monothéismes ou dualismes. Ceux qui reliront les textes en prenant bien soin de différencier Seigneur et Dieu dans les traductions verront exactement que le christianisme et tout le NT manifeste cette vérité. En plus, cette différence est encore plus nette à travers l'étude des manuscrits non grecs (syriaque, araméen, hébreu).
De même, on retrouve dans les textes de l'Inde datés du 4° au 8° siècle avant JC, et qu'on appelle Puranas, les mythes apocalyptiques qui ont influencé à la fois l'apocalyptique juive antérochrétienne et celle du chistianisme, dont l'apocalypse de Jean. Ces mythes ont transité vers l'Ouest, et constituent une réaction aux tendances monothéistes et dualistes, qui en Inde sont restées maîtrisées. L'Inde s'est maintenue non-dualiste et encore aujourd'hui, son gouvernement définit l'hindouisme comme essentiellement un non-dualisme (Advaida-Vada). Face aux excès que ce renouveau non-dualiste provoquait en matière d'ascétisme et de subordination du peuple indien aux Brahmanes, le bouddhisme s'est institué afin de modérer l'ascétisme et d'intellectualiser la religion. Avec l'expansion du bouddhisme au 4° puis au 3° siècle avant JC, on assiste littéralement à une bouddhisation de la pensée religieuse de l'ouest, d'abord en Perse, puis en Arabie et au Proche-Orient. Les Grecs y verront un écho au pythagorisme (déjà influencé par l'Inde). C'est surtout dans les religions zoroastrienne et juive que cette influence va se manifester par l'apocalyptique. Pour bien comprendre ces influences, il faut d'abord comprendre la métaphysique. C'est pour cela que j'ai insisté sur cette question.
Ensuite, il m'est apparu important de faire comme les hindous, de moderniser la façon de présenter la religion, en employant des termes modernes, comme matière, énergie, corps, principe logique, opération logique. Car dans le judéo-islamo-christianisme, on emploie toujours le discours intuitif et allégorique que comprenaient déjà à peine les hommes du premier siècle, alors que nos contemporains sont devenus très rationnels. Il faut donc transposer les enseignements en données rationnelles. Et cela ne peut pas se faire par des batailles de versets. Par contre, avec la métaphysique, les choses deviennent claires et sans ambiguité. Il ne reste alors que de lire et de pratiquer l'expérience des mystiques en relevant qu'elle est souvent très technique. Dans un discours rationnel, l'amour devient l'aspect attractif de la force magnétique qui marque l'attraction des contraires Nord-Sud et jusqu'à leur fusion. Au contraire, nous trouvons dans le dualisme le côté répulsif de cette force. L'attraction est un rapprochement du centre vide de l'être (aspect centripète), alors que son contraire est éloignement (aspect centrifuge). A partir de là, chacun peut réfléchir et progresser. C'est mieux que de parler d'amour sans précision aucune du référentiel et de sa structure. Enfin, le centre vide de l'être est le Dieu unique. Il ne peut jamais être atteint. Il est un principe qui agit comme une asymptote mathématique.
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Ecrit le 22 déc.06, 19:19
Merci Septour pour l'info.
Merci Ilibade, toujours autant de plaisir de te lire. Je rassure Iman , Ilibade ne m'éloigne pas de Dieu au contraire.
Je reste "fan" du créateur du ciel et de la terre , conscient que tout reviendra à lui , pour poursuivre dans l'éternité d'éternité
Bien à vous.
Merci Ilibade, toujours autant de plaisir de te lire. Je rassure Iman , Ilibade ne m'éloigne pas de Dieu au contraire.
Je reste "fan" du créateur du ciel et de la terre , conscient que tout reviendra à lui , pour poursuivre dans l'éternité d'éternité
Bien à vous.
Ecrit le 23 déc.06, 03:05
impressionnant de voir le pouvoir dune intention, un savoir a linfini qui soumet toute conscience de son impuissance et la manipule au gre de lintention qui la cree, imagine les degats lorsque ce savoir infini fut creee dune incomprehension de lintention et ses effets ravageurs dans letre qui la tente, ce qui est profondement deconcertant de la coincidence du plus petit au plus grand qui prouve lETRE en Verite au dela de toute notion de pouvoir, cest le destin de DIEu, letre a un chemin et son chemin ne peut etre un autre parce que cest la revelation de letre a soi meme qui fait le chemin a sa fin, pouvoir saimer de son etre au fond, et lamour se fait par la conscience de labsence en ce qui nest pas toi, tu te retrouves avec tant de passions de paix cest cela lamour au fond je crois en DIEU
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