un kabyle évangelisé revient a l'islam

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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maurice le laïc

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Ecrit le 11 déc.06, 23:41

Message par maurice le laïc »

reda13 a écrit : Pourquoi personne n'a essayé avant!!!
REHTSE le fait en permanence. Donc pour l'aider à s'en sortir je vais, comme promis, lui donner la fin de mon exposé sur la prédestination !

Dans certains cas également, Dieu a bel et bien connu d’avance la voie que certains groupes de personnes, certaines nations ou la majorité des humains choisiraient, ce qui lui a permis de prédire dans les grandes lignes leurs actes futurs et de déterminer à l’avance les mesures correspondantes qu’il prendrait les concernant. Toutefois, cette prescience et cette prédestination n’empêchaient nullement les individus de ces groupes ou de ces parties de l’humanité d’exercer leur liberté de choix quant à la conduite qu’ils voulaient tenir. C’est ce qui ressort des quelques exemples suivants :
Avant le déluge, Yahweh révéla son dessein d’amener cette destruction, qui supprimerait des vies tant humaines qu’animales. Cependant, le récit biblique précise qu’il détermina ainsi les choses après que les conditions, notamment la violence et d’autres formes de méchanceté, eurent rendu son intervention nécessaire. En outre, Dieu, qui 'connaît le cœur des fils des humains', constata après analyse que "toute inclination des pensées [du] cœur [des humains] n’était toujours que mauvaise". (2Ch 6:30 ; Gn 6:5.) Toutefois, des individus, Noé et sa famille, gagnèrent sa faveur et échappèrent à la destruction. — Gn 6:7, 8 ; 7:1.
Pareillement, Dieu offrit aux Israélites la possibilité de devenir "un royaume de prêtres et une nation sainte" en gardant son alliance ; pourtant, quelque 40 ans plus tard, alors qu’ils se trouvaient au seuil de la Terre promise, Yahweh prédit qu’ils violeraient son alliance et que, en tant que nation, il les abandonnerait. Cette prescience n’était toutefois pas sans fondement, car la nation avait déjà révélé son insoumission et sa rébellion. D’où ces paroles de Dieu : "En effet, je connais bien leur inclination, celle qu’ils laissent se développer en eux aujourd’hui, avant que je les fasse entrer dans le pays au sujet duquel j’ai fait serment." (Ex 19:6 ; Dt 31:16-18, 21 ; Ps 81:10-13). Yahweh pouvait connaître d’avance les résultats qu’aurait désormais cette inclination manifeste (une méchanceté plus grande) sans pour autant que cela le rende responsable de la situation, tout comme quelqu’un qui sait d’avance qu’un bâtiment construit avec des matériaux médiocres et en dépit du bon sens finira par se détériorer n’est pas pour autant responsable de cette détérioration. Une règle divine veut qu’'on moissonne ce qu’on sème' (Ga 6:7-9). Des prophètes avertirent leurs auditeurs des jugements dont Dieu avait déterminé l’exécution à l’avance, jugements tous motivés par des conditions et des attitudes de cœur existant déjà (Ps 7:8, 9 ; Pr 11:19 ; Jr 11:20). Là encore, chacun, individuellement, pouvait toujours écouter les conseils, les réprimandes et les mises en garde de Dieu afin de gagner sa faveur, et plus d’un l’a fait. — Jr 21:8, 9 ; Éz 33:1-20.
Le Fils de Dieu, qui lisait aussi dans les cœurs (Mt 9:4 ; Mc 2:8 ; Jn 2:24, 25), avait reçu de son Père des pouvoirs de prescience et il prédit des situations, des événements et des jugements divins futurs. Il prédit le jugement de la géhenne aux scribes et aux Pharisiens collectivement (Mt 23:15, 33), ce qui ne voulait pas dire que chaque Pharisien et chaque scribe étaient promis à la destruction, comme en témoigne le cas de l’apôtre Paul (Ac 26:4, 5). Jésus prédit également des malheurs pour Jérusalem et pour d’autres villes qui ne se repentaient pas, mais il ne laissa jamais entendre que son Père avait prédestiné chaque habitant de ces villes à les subir (Mt 11:20-23 ; Lc 19:41-44 ; 21:20, 21). Il savait aussi d’avance à quoi aboutiraient l’inclination et l’attitude de cœur des humains, et il prédit les conditions qui régneraient lors de "l’achèvement du système de choses", ainsi que la façon dont les desseins de Dieu seraient menés à bien (Mt 24:3, 7-14, 21, 22). Les apôtres de Jésus prononcèrent eux aussi des prophéties exprimant la prescience que Dieu avait de certaines catégories de personnes, comme l’"antichrist" (1Jn 2:18, 19 ; 2Jn 7), et annoncèrent la fin déterminée d’avance pour ces groupes de personnes. — 2Th 2:3-12 ; 2P 2:1-3 ; Jude 4.
Outre la prescience concernant des catégories de personnes, certains individus sont directement l’objet de prédictions divines. En font partie Ésaü et Jacob (déjà mentionnés), le pharaon de l’Exode, Samson, Salomon, Josias, Jérémie, Cyrus, Jean le baptiseur, Judas Iscariote et Jésus le Fils de Dieu.
Dans les cas de Samson, de Jérémie et de Jean le baptiseur, Yahweh exerça sa prescience avant leur naissance. Cette prescience ne précisa cependant pas quel serait leur sort final. En fait, Yahweh utilisa sa prescience pour déterminer d’avance que Samson vivrait selon le vœu de naziréat et entreprendrait de délivrer Israël du joug philistin, que Jérémie servirait comme prophète et que Jean le baptiseur accomplirait une œuvre préparatoire en tant que précurseur du Messie (Jg 13:3-5 ; Jr 1:5 ; Lc 1:13-17). Si ces privilèges représentaient de grandes faveurs, cela ne garantissait toutefois pas que ces hommes obtiendraient le salut éternel, ni même qu’ils resteraient fidèles jusqu’à leur mort (bien qu’ils le soient restés tous les trois). Par exemple, Yahweh prédit qu’un des nombreux fils de David se nommerait Salomon et il détermina d’avance qu’il aurait la mission de construire le temple (2S 7:12, 13 ; 1R 6:12 ; 1Ch 22:6-19). Cependant, en dépit de cette faveur et même du privilège qui lui fut donné d’écrire certains livres des Saintes Écritures, Salomon sombra dans l’apostasie durant ses dernières années. — 1R 11:4, 9-11.
Il en fut de même d’Ésaü et de Jacob : la prescience de Dieu ne fixa pas leurs destinées éternelles, mais détermina seulement d’avance laquelle des communautés nationales issues de ces deux fils dominerait l’autre (Gn 25:23-26). Cette position dominante vue à l’avance indiquait aussi que Jacob obtiendrait le droit de premier-né, un droit qui lui conféra le privilège d’appartenir à la lignée dans laquelle viendrait la "semence" d’Abraham (Gn 27:29 ; 28:13, 14). Par ce moyen, Dieu montra clairement que le choix de certaines personnes dans des buts particuliers n’est pas tributaire des coutumes ou procédures usuelles qui se conforment aux attentes des hommes. Dieu ne confère pas non plus des privilèges uniquement en raison des œuvres de l’individu, risquant de lui donner le sentiment qu’il a 'mérité le droit' de bénéficier de ces privilèges et qu’ils lui sont 'dus'. L’apôtre Paul souligna ce point en montrant que, par faveur imméritée, Dieu était fondé à accorder aux nations gentiles des privilèges qui jusque-là semblaient réservés à Israël. — Rm 9:1-6, 10-13, 30-32.
Les citations de Paul relatives à l’'amour de Yahweh pour Jacob [Israël]' et à sa 'haine pour Ésaü [Édom]' sont tirées de Malakie 1:2, 3, texte écrit longtemps après l’époque de Jacob et d’Ésaü. Dès lors, la Bible n’affirme pas nécessairement que Yahweh avait déjà cette opinion sur les jumeaux avant leur naissance. Il est scientifiquement établi que l’inclination générale et le tempérament d’un enfant sont en grande partie déterminés au moment de la conception en raison des facteurs d’ordre génétique transmis par le père et la mère. Il va de soi que Dieu est en mesure de voir ces facteurs ; David écrivit que Yahweh avait vu son "embryon". (Ps 139:14-16 ; Ec 11:5.) On ignore dans quelle mesure sa perspicacité influença Yahweh lorsqu’il détermina d’avance ce que deviendraient les deux garçons, mais, quoi qu’il en soit, en choisissant Jacob de préférence à Ésaü il ne condamnait pas Ésaü ou ses descendants, les Édomites, à la destruction. Même parmi les Cananéens maudits, certains obtinrent le privilège de se joindre au peuple de l’alliance de Dieu, et reçurent des bénédictions (Gn 9:25-27 ; Jos 9:27). Lorsqu’il chercha sincèrement avec larmes un "changement d’avis", Ésaü ne fit toutefois qu’essayer (en vain) de faire revenir son père Isaac sur sa décision d’accorder exclusivement à Jacob la bénédiction spéciale du premier-né. Ce n’était donc nullement le signe qu’Ésaü se repentait devant Dieu de son attitude matérialiste. — Gn 27:32-34 ; Hé 12:16, 17.
La prophétie de Yahweh concernant Josias impliquait qu’un descendant de David porterait ce nom et prédisait qu’il agirait contre le faux culte dans la ville de Béthel (1R 13:1, 2). Après plus de trois siècles, un roi ainsi nommé accomplit cette prophétie (2R 22:1 ; 23:15, 16). En revanche, il n’écouta pas "les paroles de Néko qui venaient de la bouche de Dieu", ce qui lui valut d’être tué (2Ch 35:20-24). Par conséquent, bien que connu d’avance de Dieu et prédestiné à une œuvre spéciale, Josias garda son libre arbitre, ce qui lui laissait le choix d’écouter ou de mépriser les conseils.
Pareillement, Yahweh avait annoncé près de deux siècles à l’avance qu’il se servirait d’un conquérant du nom de Cyrus pour libérer les Juifs de Babylone (Is 44:26-28 ; 45:1-6). Mais la Bible ne dit pas que le Perse qui reçut ce nom en accomplissement de la prophétie divine devint un véritable adorateur de Yahweh, et l’histoire profane montre qu’il continua d’adorer de faux dieux.
Ces cas de prescience exercée avant la naissance de la personne ne vont donc pas à l’encontre des qualités révélées de Dieu et de ses normes annoncées. Rien n’indique non plus que Dieu ait contraint des individus à agir contre leur gré. Dans le cas de Pharaon, de Judas Iscariote et du Fils de Dieu, rien ne dit que Yahweh ait exercé sa prescience avant qu’ils ne viennent à l’existence. Ces différents cas illustrent certains principes ayant trait à la prescience de Dieu et à la prédestination.
Un de ces principes veut que Dieu mette à l’épreuve des humains en provoquant ou en permettant certaines situations ou certains événements, ou bien en faisant entendre à ces humains ses messages inspirés, ce qui les oblige à exercer leur libre arbitre pour prendre une décision et à révéler ainsi une attitude de cœur précise que Yahweh lira (Pr 15:11 ; 1P 1:6, 7 ; Hé 4:12, 13). Selon la façon dont les individus réagissent, Dieu peut aussi les façonner dans la conduite qu’ils ont choisie de leur propre gré (1Ch 28:9 ; Ps 33:13-15 ; 139:1-4, 23, 24). Ainsi, "le cœur de l’homme tiré du sol" tend d’abord vers une certaine voie, avant que Yahweh ne dirige ses pas (Pr 16:9 ; Ps 51:10). Quand quelqu’un est mis à l’épreuve, sa condition de cœur peut se fixer, soit s’endurcir dans l’injustice et la rébellion, soit s’affermir dans un attachement inébranlable à Dieu et dans l’accomplissement de sa volonté (Jb 2:3-10 ; Jr 18:11, 12 ; Rm 2:4-11 ; Hé 3:7-10, 12-15). L’individu ayant atteint ce point dans son choix, les conséquences finales de sa conduite peuvent être connues d’avance et prédites sans qu’il y ait injustice ou violation de la liberté morale de l’homme. — Voir Jb 34:10-12.
Le cas du fidèle Abraham, examiné plus haut, illustre ces principes. Un autre cas se pose en contraste ; c’est celui du pharaon obstiné de l’Exode. Yahweh savait d’avance que Pharaon refuserait d’autoriser les Israélites à partir "si ce n’est contraint par une main forte" (Ex 3:19, 20), et il détermina d’avance la plaie qui provoquerait la mort des premiers-nés (Ex 4:22, 23). L’examen que fait l’apôtre Paul des manières d’agir de Dieu envers Pharaon est souvent pris à tort comme l’indice que Dieu endurcit arbitrairement le cœur des individus selon son dessein prédéterminé, sans égard pour l’inclination ou l’attitude de cœur qu’ils avaient auparavant (Rm 9:14-18). De même, selon de nombreuses traductions, Dieu fit savoir à Moïse qu’il 'endurcirait le cœur' de Pharaon (Ex 4:21 ; 9:12 ; 10:1, 27). Cependant, certaines traductions rendent le récit hébraïque en disant que Yahweh 'laissa s’endurcir' le cœur de Pharaon (ZK) ; "laissa s’obstiner le cœur de Pharaon". (NW.) À l’appui de cette option, l’appendice de la version Rotherham fait observer qu’en hébreu l’arrivée ou la tolérance d’un événement est souvent présentée comme si elle était la cause de cet événement, et que "même des ordres formels ne sont parfois à interpréter que comme de simples permissions". Ainsi, en Exode 1:17 le texte hébreu original dit littéralement que les accoucheuses "firent vivre les enfants mâles", alors qu’en réalité elles leur permirent de vivre en ne les mettant pas à mort. Après avoir invoqué les témoignages des hébraïsants M. Kalisch, W. Gesenius et B. Davies, J. Rotherham déclare qu’en hébreu le sens des textes relatifs à Pharaon est que "Dieu permit à Pharaon d’endurcir son cœur (il l’épargna) lui laissa la possibilité, l’occasion, de donner libre cours à la méchanceté qui l’habitait. C’est tout". — The Emphasised Bible, appendice, p. 919 .
Corroborant cette explication, le récit montre expressément que c’est Pharaon lui-même qui "endurcit son cœur". (Ex 8:15, 32, MN ; Sg [8:11, 28].) Il agit donc de son plein gré et suivit sa propre inclination à l’obstination, dont Yahweh avait vu d’avance et prédit les conséquences avec exactitude. Les chances répétées que Yahweh lui laissa obligèrent Pharaon à prendre des décisions, et en les prenant il s’endurcit. Comme l’apôtre Paul l’explique en citant Exode 9:16, Yahweh permit que la situation se déroule ainsi en passant par l’ensemble des dix plaies afin de manifester sa puissance et de faire connaître son nom dans toute la terre. — Rm 9:17, 18.
La traîtrise de Judas Iscariote accomplit des prophéties divines et démontra la prescience de Yahweh et celle de son Fils (Ps 41:9 ; 55:12, 13 ; 109:8 ; Ac 1:16-20). Cependant, il serait faux de dire que Dieu prédestina précisément Judas à une telle conduite. Les prophéties annonçaient que ce serait un intime de Jésus qui le livrerait, mais elles ne spécifiaient pas lequel de ses proches ce serait. Là encore, les principes bibliques excluent que Dieu ait déterminé d’avance les actions de Judas. La norme divine établie par l’apôtre Paul est : “ Ne pose hâtivement les mains sur aucun homme ; ne participe pas non plus aux péchés des autres ; conserve-toi pur. ” (1Tm 5:22 ; voir aussi 1Tm 3:6). La preuve qu’il avait le souci de choisir ses 12 apôtres avec sagesse et de la manière qui convenait, c’est que Jésus passa la nuit à prier son Père avant de faire connaître sa décision (Lc 6:12-16). Si Judas avait déjà été prédestiné par Dieu à devenir traître, la direction et le conseil divins auraient été inconséquents, et, si on s’en tient à la règle, Dieu aurait participé aux péchés que cet homme commit.
Il semble donc manifeste qu’à l’époque où Judas fut choisi comme apôtre son cœur ne présentait aucun signe d’inclination à la traîtrise. Judas permit à une 'racine vénéneuse de pousser' et de le souiller, ce qui l’amena à faire défection et à accepter, non pas la direction de Dieu, mais celle du Diable qui le conduisit au vol et à la traîtrise (Hé 12:14, 15 ; Jn 13:2 ; Ac 1:24, 25 ; Jc 1:14, 15). Lorsque cette défection atteignit un certain degré, Jésus put lui-même la déceler dans le cœur de Judas et prédire qu’il le livrerait. — Jn 13:10, 11.
Il est vrai que dans le récit de Jean 6:64, au moment où des disciples trébuchèrent sur certains enseignements de Jésus, on lit que "dès le commencement ["depuis le début", VB] Jésus savait qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le livrerait". Si le mot "commencement" (gr. : arkhê) est employé en 2 Pierre 3:4 pour désigner le début de la création, il peut aussi désigner d’autres époques (Lc 1:2 ; Jn 15:27). Par exemple, quand l’apôtre Pierre raconta que l’esprit saint était tombé sur les Gentils "tout comme il était tombé sur nous au commencement", il ne faisait manifestement pas allusion à ses débuts de disciple ou d’apôtre, mais à un autre jalon important de son ministère, le jour de la Pentecôte 33 de n. è., le "commencement" de l’effusion de l’esprit saint dans un dessein particulier (Ac 11:15 ; 2:1-4). Aussi est-il intéressant de relever ce commentaire sur Jean 6:64 dans Theologisch-homiletisches Bibelwerk, par J. P. Lange : " 'Dès le commencement' ne signifie pas : dès le commencement absolu de toutes choses au sens métaphysique [...], ni dès le commencement de l’intimité [de Jésus] avec chacun [...], ni dès le commencement de son rassemblement des disciples ou dès le début de son ministère messianique [...], mais dès les premiers germes secrets d’incrédulité [qui amenèrent quelques disciples à trébucher]. C’est aussi dans ce sens qu’il connaissait dès le commencement celui qui le livrerait." — Das Evangelium nach Johannes, 1868, p. 155 .
Yahweh connut d’avance et prédit les souffrances du Messie, la mort qu’il subirait et sa résurrection ensuite (Ac 2:22, 23, 30, 31 ; 3:18 ; 1P 1:10, 11). L’accomplissement des choses que Dieu détermina par l’exercice de cette prescience dépendait en partie de l’exercice de son propre pouvoir et en partie des actions des hommes (Ac 4:27, 28). Ces hommes, cependant, se laissèrent de plein gré duper par l’Adversaire de Dieu, Satan le Diable (Jn 8:42-44 ; Ac 7:51-54). Par conséquent, de même que les chrétiens de l’époque de Paul 'n’ignoraient pas les intentions' de Satan, de même Dieu vit d’avance les désirs méchants et les méthodes que Satan exploiterait contre Jésus Christ, Son Oint (2Co 2:11). La puissance de Dieu était manifestement en mesure d’entraver, voire de contrecarrer, toute attaque ou tout projet hostile au Messie qui ne cadrait pas avec la manière ou le moment annoncés prophétiquement. — Voir Mt 16:21 ; Lc 4:28-30 ; 9:51 ; Jn 7:1, 6-8 ; 8:59.
La déclaration de l’apôtre Pierre, qui écrivit qu’en sa qualité d’Agneau sacrificiel de Dieu le Christ a été "connu d’avance, avant la fondation [forme du grec katabolê] du monde [kosmou]", signifie d’après l’interprétation des tenants du prédestinianisme que Dieu exerça cette prescience avant la création de l’humanité (1P 1:19, 20). Le mot grec katabolê, traduit par "fondation", signifie littéralement "action de jeter en bas" et peut désigner la 'conception d’une semence', comme en Hébreux 11:11. S’il y eut "la fondation" d’un monde d’humains lorsque Dieu créa le premier couple, ce qui ressort de Hébreux 4:3, 4, cet homme et cette femme perdirent leur position d’enfants de Dieu (Gn 3:22-24 ; Rm 5:12). Néanmoins, par la faveur imméritée de Dieu, il leur fut accordé de concevoir une semence et d’engendrer des descendants, dont un, à savoir Abel, est mentionné expressément dans la Bible pour avoir obtenu la faveur divine et s’être placé en situation de bénéficier de la rédemption et du salut (Gn 4:1, 2 ; Hé 11:4). Il est à remarquer qu’en Luc 11:49-51 Jésus parle du "sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la fondation du monde" et met cette expression en parallèle avec les mots "depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zakarie". Jésus rattache ainsi Abel à "la fondation du monde".
Le Messie, ou Christ, devait être la Semence promise par le moyen de laquelle toutes les personnes justes de toutes les familles de la terre seraient bénies (Ga 3:8, 14). Il fut pour la première fois question de cette "semence" après que la rébellion en Éden eut déjà commencé, mais avant la naissance d’Abel (Gn 3:15). Cela se passait quelque 4 000 ans avant que ne soit révélé le "saint secret" par l’identification claire de cette "semence" messianique. Ce secret fut donc effectivement "gardé dans le silence durant des temps de longue durée". — Rm 16:25-27 ; Ép 1:8-10 ; 3:4-11.
En son temps à lui, Yahweh chargea son Fils premier-né de tenir le rôle dévolu à la "semence" selon les prophéties et de devenir le Messie. Rien ne laisse entendre que ce Fils ait été "prédestiné" à un tel rôle avant sa création ou avant que la rébellion n’éclate en Éden. Lorsque Dieu le choisit finalement pour être celui qui réaliserait les prophéties, il ne le fit pas sans fondement préalable. Le temps que Dieu et son Fils avaient passé dans l’intimité avant que ce Fils ne soit envoyé sur la terre permit sans nul doute à Yahweh de 'connaître' suffisamment son Fils pour être certain qu’il accomplirait fidèlement les promesses et les images prophétiques. Rm 15:5 ; Ph 2:5-8 ; Mt 11:27 ; Jn 10:14, 15.
Restent à considérer les textes qui parlent des chrétiens "appelés" ou "choisis". (Jude 1 ; Mt 24:24.) Il est dit qu’ils sont "choisis selon la prescience de Dieu" (1P 1:1, 2), 'choisis avant la fondation du monde', 'destinés d’avance à être adoptés comme fils pour Dieu' (Ép 1:3-5, 11), 'choisis dès le commencement pour le salut et appelés à cette destinée'. (2Th 2:13, 14.) Le sens de ces textes diffère selon qu’ils se rapportent à la prédestination de certaines personnes en particulier ou qu’ils concernent la prédestination d’une catégorie de personnes, à savoir la congrégation chrétienne. — Ép 1:22, 23 ; 2:19-22 ; Hé 3:1, 5, 6.
Si ces paroles s’appliquent à des personnes précises prédestinées au salut éternel, il s’ensuit nécessairement que ces personnes ne peuvent en aucun cas se montrer infidèles ou faillir à leur appel, car la prescience divine les concernant ne peut se tromper, et leur détermination à une destinée ne peut avorter ni être contrecarrée. Pourtant, les apôtres mêmes qui écrivirent les paroles précitées sous l’inspiration divine montrèrent que, parmi ceux qui ont été "achetés" et 'sanctifiés' par le sang du sacrifice rédempteur de Christ, qui ont "goûté le don gratuit céleste, qui sont devenus participants de l’esprit saint", et "qui ont goûté [...] les puissances du système de choses qui vient", parmi eux donc, certains tomberaient sans possibilité de repentance et amèneraient sur eux-mêmes la destruction (2P 2:1, 2, 20-22 ; Hé 6:4-6 ; 10:26-29). Les apôtres exhortèrent à l’unisson en ces termes ceux à qui ils écrivaient : "Faites [...] tout votre possible pour vous assurer votre appel et votre choix ; car si vous continuez à faire ces choses, non vous ne faillirez jamais" ; "menez à bien votre propre salut avec crainte et tremblement." (2P 1:10, 11 ; Ph 2:12-16). Paul, qui fut "appelé à être apôtre de Jésus Christ" (1Co 1:1), ne se croyait manifestement pas prédestiné individuellement au salut éternel, puisqu’il parle de ses efforts acharnés pour atteindre "le but pour le prix de l’appel de Dieu, appel vers le haut" (Ph 3:8-15) et de sa peur de se trouver lui-même "désapprouvé d’une manière ou d’une autre". — 1Co 9:27.
De façon similaire, "la couronne de vie" qui est proposée à ces chrétiens ne leur est accordée qu’à la condition qu’ils soient fidèles dans l’épreuve jusqu’à la mort (Apoc 2:10, 23 ; Jc 1:12). Les couronnes représentant la royauté avec le Fils de Dieu sont quelque chose qu’ils peuvent perdre (Apoc 3:11). L’apôtre Paul se déclara confiant que "la couronne de justice" lui était "réservée", mais il ne dit cela qu’au moment où il était sûr d’approcher de la fin de sa course, d’avoir "achevé la course". — 2Tm 4:6-8.

reda13

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Message par reda13 »

maurice le laïc a écrit : REHTSE le fait en permanence. Donc pour l'aider à s'en sortir je vais, comme promis, lui donner la fin de mon exposé sur la prédestination !

...../...... L’apôtre Paul se déclara confiant que "la couronne de justice" lui était "réservée", mais il ne dit cela qu’au moment où il était sûr d’approcher de la fin de sa course, d’avoir "achevé la course". — 2Tm 4:6-8.
Vous avez oublié de mettre lee réferences de ce texte un peu long!

On se demande parfois pourquoi les uns et les autres re-citent EN ENTIER le texte des autres :roll: S Moi

medico

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Ecrit le 12 déc.06, 10:48

Message par medico »

alors pourquoi tu écris dessus ça fait deux fois long :wink:
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

maurice le laïc

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Ecrit le 13 déc.06, 08:02

Message par maurice le laïc »

reda13 a écrit : Vous avez oublié de mettre lee réferences de ce texte un peu long!

On se demande parfois pourquoi les uns et les autres re-citent EN ENTIER le texte des autres :roll: S Moi
L'important c'est d'informer !

Simplement moi

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Ecrit le 16 déc.06, 03:50

Message par Simplement moi »

Voici de l'information alors :D in extenso :wink:
  • Conversions interdites au Maroc

    Le royaume chérifien punit sévèrement le prosélytisme des missionnaires évangéliques, qu’ils soient marocains ou étrangers, tout en essayant de ne pas se fâcher avec Washington.


    De Casablanca

    “Vous êtes un espion ou un missionnaire ?” Gilberto Orellana garde encore gravée dans la mémoire la question du commissaire de police de Tétouan, qui l’a longuement interrogé il y a dix ans. Le policier y a mis les formes, mais certains de ses subordonnés l’ont insulté et menacé, lui criant : “Dis-nous ce que tu fais au Maroc !” Ils l’ont malmené, mais ne l’ont jamais frappé. Après trois années passées dans la capitale de l’ancien protectorat espagnol, Orellana avait été démasqué. Ce Salvadorien, qui enseignait la musique au conservatoire de Tétouan, était aussi un pasteur évangélique qui s’efforçait de convertir ses collègues et ses élèves, dans la plus grande discrétion.
    Théoriquement, hormis une petite minorité juive d’environ 3 500 âmes, toute la population marocaine est musulmane. Le Code pénal reconnaît la liberté de culte, mais son article 220 prévoit aussi entre six mois et trois ans d’emprisonnement pour quiconque tente de déstabiliser la foi musulmane, c’est-à-dire pour ceux qui font du prosélytisme.
    “Certains élèves ne voulaient même pas toucher la Bible”, se rappelle aujourd’hui Orellana dans son appartement de Málaga [sud de l’Espagne], où il s’est installé avec sa famille en 1995. “Parfois, ils arrêtaient de me parler dès que je commençais à leur faire part de ma foi”, poursuit-il. D’autres, en revanche, se sont engagés dans la voie prônée par le pasteur. “Il y a eu cinq baptêmes dans ma baignoire, et un sixième, celui d’une fille un peu grosse, dans la mer”, raconte-t-il avec fierté.
    Ce travail lui a valu une condamnation à un an de prison, même s’il n’a passé que trois semaines dans la prison de Tétouan, où il a dû partager sa cellule avec seize trafiquants de drogue. Grâce à la mobilisation internationale, le procès en appel a pu avoir lieu rapidement. Orellana a été acquitté et, après avoir passé trois jours au commissariat sans manger ni boire, il a été expulsé vers Ceuta [enclave espagnole au Maroc].
    Les convertis marocains, qui avaient écopé de huit mois de prison, ont été eux aussi remis en liberté par la cour d’appel de Tétouan après avoir récité la profession de foi musulmane : “Il n’y a de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète.” Les brebis égarées revenaient ainsi dans le droit chemin religieux, du moins formellement.
    Celui que nous appellerons Youssef – un étudiant en sciences de Taourit, une petite ville située non loin de Melilla [enclave espagnole au Maroc] – a subi à peu près le même sort il y a seulement neuf mois, après s’être converti en regardant les émissions de SAT 7, une télévision évangélique en langue arabe ayant son siège à Beyrouth. En pleine nuit, des gendarmes l’ont tiré du lit sans ménagement, puis l’ont emmené au poste afin de l’interroger sur sa foi chrétienne. Ils lui ont administré quelques coups de pieds, puis ont fini par le relâcher.
    “J’ai dit à Youssef qu’au Maroc un citoyen victime d’abus disposait de moyens pour faire valoir ses droits”, raconte Ali, un pasteur évangélique marocain de l’est du pays. “Mais ce garçon ne voulait pas perdre de temps à protester, il avait des examens à passer et c’était pour lui une priorité absolue.” Ali a accepté de converser avec moi dans un café très animé, à condition que son nom ne soit pas cité, pas plus que la ville où il exerce.
    Il n’a pas été facile de trouver Youssef, Ali et leurs coreligionnaires. Les églises marocaines ne figurent pas dans l’annuaire téléphonique, et elles ne disposent pas de site Internet. Les églises catholiques ou protestantes jouissent certes d’un statut légal au Maroc mais elles ne peuvent être fréquentées que par des fidèles européens ou subsahariens. Elles connaissent à peine les convertis et ne donnent pas leurs numéros. Une longue chaîne de contacts permet seule de les localiser. Quand l’un d’entre eux accorde sa confiance au journaliste, toute la communauté s’ouvre.
    “Ce qui est arrivé au pasteur latino-américain et au frère Youssef n’arriverait pas dans les grandes villes du Maroc”, assure Ali en sirotant son café. “Nous, les chrétiens, on continue à nous convoquer de temps en temps au commissariat. Moi, la dernière fois, on m’a fait venir il y a un ou deux mois, mais c’était pour bavarder amicalement, essayer de me soutirer des informations, ajoute-t-il. Il n’y a pas de coups ni de menaces, et encore moins de peines de prison, comme c’était le cas sous Hassan II. Il y a juste, disons, un excès de zèle dans certaines petites villes.”
    “Le problème”, poursuit-il, tout en cherchant du coin de l’œil un éventuel mouchard assis près de notre table, “ce ne sont plus les autorités.” Même si, à Massa, dans le sud du pays, Jamaa Ait Bakrim a été condamné en 2003 à quinze ans de prison pour prosélytisme et dégradation de biens publics. “Le problème, ce sont les parents, les voisins, la société dans son ensemble, poursuit-il. Le makhzen [entourage du roi] veut savoir tout ce que nous faisons, mais il ne tient plus à nous empêcher de le faire, pourvu que nous restions prudents. Il se soucie aussi de notre sécurité, il ne veut pas que nous soyons agressés par des fanatiques.” Né dans une famille nombreuse de classe moyenne supérieure, Ali, 40 ans, a connu une crise religieuse à l’adolescence. “Le Dieu de l’islam ne me comprenait pas, et à 16 ans j’ai fini par me déclarer athée, se rappelle-t-il. L’islam tel qu’on l’interprète actuellement est une chape de plomb. Quand je suis entré à l’université, un copain m’a prêté une Bible. J’ai rencontré un Dieu qui m’acceptait tel que j’étais pour ensuite me changer.” Ali s’est converti. Il a approfondi la connaissance de sa nouvelle religion grâce à un cours par correspondance. “Je recevais des lettres sans en-tête d’un pays arabe, en théorie très musulman.”
    “Vous savez que, pour mon entourage, il est plus acceptable d’être athée que chrétien ? fait valoir le pasteur, marié et père de deux enfants. Etre athée, c’est une erreur de jeunesse, être chrétien, c’est une trahison. Non seulement tu as rejeté l’islam, mais tu es passé à la religion du colonisateur français. Les gens s’imaginent que tu t’es converti parce que, comme ça, tu pourras émigrer plus facilement vers l’Europe ou que tu vas obtenir en échange tel ou tel avantage économique.” Un sondage de l’institut américain PEW conclut que 61 % des Marocains ont une opinion négative du christianisme.
    Radouan Benchekroun, président du Conseil des oulémas (théologiens musulmans) de Casablanca, contribue à diffuser cette idée : “Les évangéliques trompent les gens, ils les attirent avec de l’argent et de l’aide sociale. Ils propagent des mensonges sur l’islam et les musulmans. Renier sa religion, c’est le plus grand péché que puisse commettre un musulman”, explique-t-il.
    A mesure qu’Ali révélait sa foi, il a perdu ses amis. “Ça n’a pas été facile, se souvient-il. Je leur demandais de me juger sur mes actes, et non sur mes choix religieux. Parmi mes douze frères, trois se sont convertis.” Dans la famille d’Ali, comme dans beaucoup d’autres, les premières personnes à embrasser la nouvelle foi ont été des femmes.
    “Pour elles, être chrétiennes, c’est être plus libres, plus égales que les autres”, explique Abdelhak, un autre pasteur évangélique. Il a fondé un club d’amis censément mordus d’informatique – une couverture pour pouvoir se réunir plus facilement avec ses fidèles. Abdelhak n’a pas eu à se convertir, parce que, souligne-t-il en bombant le torse, “j’ai le privilège d’avoir des parents chrétiens”. Ces derniers ont opté pour le protestantisme au lendemain de l’indépendance, il y a un demi-siècle. Les dimanches et les jours fériés, les chrétiens se donnent rendez-vous pour prier chez des particuliers, généralement chez leur pasteur. “Le plus souvent, on est entre 15 et 20 personnes. Rassembler plus de gens, ça attirerait l’attention, indique Ali. C’est aussi la raison pour laquelle, à mon domicile, nous espaçons les entrées et les sorties. Dans le vieux quartier de la ville, il y a aussi une poignée d’artisans chrétiens qui, du fait qu’ils travaillent le dimanche, prient le Seigneur les vendredis.”
    Les convertis ne fréquentent pas les églises officielles, soit qu’ils veuillent créer la leur – arabe ou berbère –, soit parce qu’en le faisant ils risqueraient de mettre en difficulté les paroissiens et les pasteurs étrangers, que Rabat pourrait accuser de prosélytisme. A Noël, certains n’en franchissent pas moins la porte du temple. Par exemple, Abdelhak. “Les deux policiers en faction pendant le culte ne se sont pas démontés, raconte-t-il, et le pasteur, qui me connaît, m’a regardé d’un air étonné tandis que je m’asseyais parmi les fidèles.”
    Le pire, pour les chrétiens, de l’aveu de tous les interviewés, ce sont les fêtes musulmanes et le mois de jeûne du ramadan. “Certes, nous ne mangeons pas en pleine rue pendant le ramadan, souligne Ali, mais nous ne respectons pas l’abstinence. De la même façon, nous n’observons pas l’iftar [rupture du jeûne] et nous n’égorgeons pas un agneau pour l’Aïd. A ces occasions, on vous regarde comme une bête curieuse et vous vous sentez vraiment différent.”
    Depuis quelques années, outre les rares pasteurs reconnus par les autorités, le Maroc en voit affluer beaucoup d’autres dont l’activité déclarée – souvent coopérant – dissimule un travail de missionnaire. Cétait ainsi le cas de Gilberto Orellana. La plupart de ces pasteurs viennent des Etats-Unis, bien qu’on trouve parmi eux quelques Latino-Américains. “Le gouvernement Bush les encourage, et son ambassade à Rabat leur assure une certaine protection”, affirme un diplomate européen en poste dans cette capitale.
    Combien sont-ils ? La presse estime à 500 les nouveaux pasteurs, dont beaucoup ont été formés dans trois universités évangéliques des Etats-Unis et qui sont répartis dans tout le Maroc. Ce chiffre n’étonne pas les Eglises reconnues. En revanche, il en inquiète certains, à tel point que le parti de l’Istiqlal (Indépendance), le deuxième du pays, a interpellé devant les deux Chambres le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Taoufik, au sujet de l’“offensive évangélique”. “Le peuple marocain […] exige des mesures concrètes pour garantir sa sécurité spirituelle”, a lancé Al-Tajdid, l’organe des islamistes modérés.
    Taoufik a esquivé la question, alors même que son prédécesseur avait envoyé une circulaire aux oulémas pour qu’ils mettent en garde la population. Vers la même date, le ministre de l’Intérieur a fait expulser de Marrakech le pasteur sud-africain Dean Malan. Mais, même si l’apostolat évangélique les gêne aux entournures, les autorités ont du mal à aller plus loin. D’importantes délégations des Eglises évangéliques des Etats-Unis se rendent à Rabat pour s’y entretenir avec des ministres. “Elles bénéficient d’un traitement de faveur, car notre makhzen ne ménage pas ses efforts pour satisfaire Bush”, assure Le Journal hebdomadaire.

    Ignacio Cembrero
    El País
http://www.courrierinternational.com/ar ... j_id=67693#

Willy35

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Ecrit le 23 déc.06, 10:33

Message par Willy35 »


aimer-jesus.com est un site mensonger qui embobine les musulmans qui ne savent pas utiliser leur cerveau, ce témoignage doit être un fake.

Zaid

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Ecrit le 23 déc.06, 11:37

Message par Zaid »

Willy35 a écrit :
aimer-jesus.com est un site mensonger qui embobine les musulmans qui ne savent pas utiliser leur cerveau, ce témoignage doit être un fake.
Prouves ces mensonges alors :wink:

Willy35

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Ecrit le 23 déc.06, 12:02

Message par Willy35 »

je prend un exemple:
2) Dans la bible , jésus n'a jamais parlé de trinité , est il normal que cette doctrine qui est la base de la foi chrétienne ne soit pas prononcée par jésus,pour cela , les théologiens se sont trouvé dans l'obligation d'interpreter quelque textes pour prouver la trinité,.
http://www.aimer-jesus.com/12_arguments_trinite.php


Jésus n'emploie le mot Trinité, certes, cependant elle ressort très clairement dans ses paroles:

Jean 10:30
Moi et le Père nous sommes un.


Jean 3:34
car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure.


etc...

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Ecrit le 23 déc.06, 12:09

Message par Zaid »

Willy35 a écrit :je prend un exemple:
http://www.aimer-jesus.com/12_arguments_trinite.php


Jésus n'emploie le mot Trinité, certes, cependant elle ressort très clairement dans ses paroles:

Jean 10:30
Moi et le Père nous sommes un.


Jean 3:34
car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure.


etc...
Ou est le probleme trinité c'est 3 en 1, les cathos sont triniatires....
Je vois aucune erreur désolé :roll:

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Ecrit le 23 déc.06, 12:14

Message par Willy35 »

Tous les chrétiens croient à la trinité pas seulement les cathos. Le site affirme que Jésus n'a jamais fait allusion à la trinité alors que c'est faux.

Zaid

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Ecrit le 23 déc.06, 12:20

Message par Zaid »

Willy35 a écrit :Tous les chrétiens croient à la trinité pas seulement les cathos. Le site affirme que Jésus n'a jamais fait allusion à la trinité alors que c'est faux.
Demandes aux TJ, et a médico, le mot trinité est apparut des centaines d'annés aprés, c'est durant les concile de nicéé...

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Ecrit le 23 déc.06, 12:23

Message par Willy35 »

Il ne s'agit pas de l'apparition du mot trinité mais que celle ci ressorte dans la Bible.

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Ecrit le 23 déc.06, 12:26

Message par Zaid »

Willy35 a écrit :Il ne s'agit pas de l'apparition du mot trinité mais que celle ci ressorte dans la Bible.
Dans les évangiles seulement dans l'AT Dieu est UN, et il contredit ton évangile. :D

Willy35

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Ecrit le 23 déc.06, 12:56

Message par Willy35 »

L'AT dit que Dieu a un fils. De plus, un des noms de Dieu "Elohim" est un nom pluriel et est suivi d'un verbe au singulier, ce nom évoque la trinité. Et nous trouvons ces versets qui évoque clairement la trinité de Dieu:


Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. (genèse 1:26)

L'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement. (genèse 3:22)

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Ecrit le 23 déc.06, 13:10

Message par Zaid »

(help) (help) tu n'as pas compris que le nous est un nous de majesté (doh)

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