Mahomet est l'antechrist selon la bible
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Mahomet est l'antechrist selon la bible
Ecrit le 17 août04, 21:30" [...] Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils ". (1 Jean 2/22)
"La Trinité", Est rejetée:
Coran (5:72-73) "car qui croit dans la Trinité, le Feu sera sa demeure... une amende douloureuse attends le blasphémateur
Tous les blasphemes sont faits contre les chretiens et la bible par le coran meme. En niant les messages principaux de la bible, comme la crucifiction, la resurection, ....
" [...] Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist ". (2 Jean 1/7)
[...] C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention ! -
http://www.onction.com/religion_secte/i ... _Jesus.htm Difference entre Jesus et Mahomet.
"La Trinité", Est rejetée:
Coran (5:72-73) "car qui croit dans la Trinité, le Feu sera sa demeure... une amende douloureuse attends le blasphémateur
Tous les blasphemes sont faits contre les chretiens et la bible par le coran meme. En niant les messages principaux de la bible, comme la crucifiction, la resurection, ....
" [...] Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist ". (2 Jean 1/7)
[...] C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention ! -
http://www.onction.com/religion_secte/i ... _Jesus.htm Difference entre Jesus et Mahomet.
- desertdweller
Ecrit le 18 août04, 00:12
L'ouragan est juste un pet et les coupables vont en tole les uns apres les autres. C'est fou comme ca bavarde un muslim quand on le bouscule un peu. On en capture un au Pakistan et bang dix de plus en Angleterre et aux US. Et ca c'est ceux qu'on connait. Il y a aussi ceux qu'on ne connait pas.cocotier a écrit : L'Armageddon a déjà commencé : Allah a envoyé un ouragan aux USA, une innondation en Grande Bretagne, ... Penses à ton Papa Kate. J'espère qu'il sait nager !!!
J'espere que la CIA va commencer a utiliser la methode Pershing, celle qui consiste a enterrer le cadavre des "fous de Dieu" avec des trippes de porc.
L'inondation en Angleterre n'est rien a cote de celle du Bengladesh, le
Sud Saharien est bouffe par les sauterelles, les partis Islamiques Malais sont envoye au rancars, Le Pakistan est dirige par un dictateur, l'Iran par une bande d'escrocs, Les palestiniens voient leurs subsides transformes en Mercedes pour l' AP.
Decidement Allah n'aime pas les musulmans
- El Mahjouba-Marie
- [Musulmane]
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Re: Mahomet est l'antechrist selon la bible
Ecrit le 18 août04, 00:39Nous ne sommes pas les seuls à réfuter la divinité de Jesus(as), les Juifs ne le reconnaissent même pas!Roland a écrit :" [...] Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils ". (1 Jean 2/22)
"La Trinité", Est rejetée:
Coran (5:72-73) "car qui croit dans la Trinité, le Feu sera sa demeure... une amende douloureuse attends le blasphémateur
Tous les blasphemes sont faits contre les chretiens et la bible par le coran meme. En niant les messages principaux de la bible, comme la crucifiction, la resurection, ....
" [...] Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist ". (2 Jean 1/7)
[...] C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention ! -
http://www.onction.com/religion_secte/i ... _Jesus.htm Difference entre Jesus et Mahomet.
La désolation dont a parlé Daniel!!!
vas-y raconte, apparement tu connais rien de ta religion
Dis moi qui est ce consolateur qui doit venir après Jesus?
- jean-louis
- [ Incroyant ] [ Athée ]
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- Localisation : centre
Ecrit le 18 août04, 00:54
L'Esprit Saint,
la Bible est claire à ce sujet.
Il sera Esprit et demeurera éternellement avec vous.
J'espère que vous n'y voyez pas là une "prophétie" sur mahomet, car ce serai vraiment de la mauvaise foi car mahomet est mort, l'Esprit Saint Lui ne l'est pas.
Je me permet de mettre un texte, édifiant.
UNE VÉRITABLE MYSTIFICATION
LE CORAN PASSÉ AUX CRIBLES
Laurent LAGARTEMPE
Bulletin SCIENCE ET FOI, N° 71, 1er Trimestre 2004
CESHE France - B.P. 1055 - 59011 LILLE Cedex
Ambiguïté pour ambiguïté, puisque le Coran est ambigu nous lui associons d'entrée de jeu un mot lui-même quelque peu ambigu, non sans aussitôt lever l'ambiguïté... du mot, ce qui est facile... car lever l'ambiguïté du Coran est une autre histoire, en fait l'histoire de la naissance d'un livre : le « Petit guide du Coran ». Cribler n'est d'ailleurs pas un mot si ambigu, son ambiguïté originelle tenant seulement à ce qu'il désigne à la fois percer de trous et « passer au tamis », autrement dit fabriquer un tamis et s'en servir pour trier, deux actions biens distinctes quoique logiquement enchaînées. Au sens figuré, cependant, l'ambiguïté s'accroît puisque le mot sert à désigner l'effet destructeur d'un flux de projectiles sur une surface, aussi bien que cette sorte de tri relativement abstrait auquel se livre tout chercheur en quête de causes. S'agissant du Coran, nous n'allions pas le cribler de balles ou de grêlons polémiques, ce qui aurait été stérile, en tous cas plus nuisible qu'utile. Nous nous proposions seulement de le passer au crible de la logique, autrement dit de « l'examiner avec soin pour distinguer le vrai du faux, le bon du mauvais » (Le Robert). Ceci dit, il fallait trouver les cribles les mieux adaptés à l'analyse de cet objet très particulier qu'est le Coran. Plusieurs de ces cribles ont déjà fonctionné: travaux d'érudits, travaux d'historiens; il suffit d'en récapituler les résultats. Nous verrons que le crible spécifiquement retenu dans le « Petit guide du Coran » et qui en constitue l'aspect original, est en réalité d'une grande banalité méthodologique, puisqu'il consiste à étudier des fréquences sur la base d'un tableau à double entrée.
LE CORAN PASSÉ AU CRIBLE DES ÉRUDITS
On ne peut en aucune façon considérer le Coran comme un texte original inspiré. Ce qui dans le texte se rapporte aux fondements de la religion n'est que compilation de textes antérieurs: tel est le constat auquel aboutissent les érudits. Au XIIe siècle Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, à l'origine d'une traduction du Coran en latin, avait le premier fait la remarque. L’exégète protestant allemand Harnack avait affirmé au XIXe siècle que l'islamisme se rattache aux sectes judéo-chrétiennes. Gabriel Théry, au terme d'une longue étude analytique et comparative, conclut formellement que le « Recueil » n'apporte rien de nouveau du point de vue des doctrines religieuses, recense les emprunts à des textes antérieurs et en indique les sources. Denise Masson indique ces mêmes sources dans les très nombreuses notes qui accompagnent sa traduction. Le Coran lui-même confirme, pour ainsi dire candidement, cette absence d'originalité: plusieurs versets à l'adresse des juifs et des chrétiens disent « Croyez à ce que je révèle et qui confirme ce que vous saviez déjà » (II, 41).
Le Coran se nourrit d'un fond commun à tout l'Orient, de récits, légendes et mythes: notions, fables et symboles transposés des traditions babyloniennes, judaïques, syriennes, arméniennes ou grecques. Il ne retient de l'Ancien Testament qu'un aperçu de ce qui figure dans le livre de la Genèse (de la Création à la mort de Jacob), et un aperçu de ce qui figure dans le livre de l'Exode (de la naissance à la mort de Moïse). Il fait de brèves mentions des règnes de David et Salomon. Elie et Elisée ne sont mentionnés brièvement que deux fois chacun. La longue et laborieuse quête de sagesse et d'approfondissement du mystère divin des poètes bibliques et des prophètes, reste étrangère à l'Islam. Adam, Noé, Jonas, Job, Abraham, Loth, Isaac, Ismaël, Jacob, Joseph, Moïse, Aaron sont régulièrement cités en tant que Prophètes inconditionnels de Dieu, perpétuellement en butte à l'hostilité du peuple qu'ils sont censés conduire. C'est d'ailleurs cette dialectique d'opposition entre un « Croyant exemplaire » et son « peuple rebelle » qui structure fondamentalement les versets inspirés de la Genèse et de l'Exode ou d'autres récits parabibliques. En fait le « Recueil » n'a recours aux récits de l'Ancien Testament que pour illustrer le thème de l'obéissance inconditionnelle aux injonctions de Dieu. Les emprunts ne sont ni des transcriptions, ni même des citations, mais des reprises simplifiées des aventures patriarcales racontées à la manière arabe. Ils sont souvent assortis de détails inspirés des écritures juives (Talmud, Midrash, Mishna): corbeau de Caïn, eau bouillante du déluge, histoire merveilleuse d'oiseaux et de fourmis de Salomon, légende du faux Salomon...
L'Evangile, mentionné et loué à plusieurs reprises n'est que rarement cité textuellement [nous aurions consulté toutes les références avec profit]. Mais l'enseignement de Jésus transparaît dans divers passages d'exhortations aux « croyants », manifestement inspirés de l'Evangile par la forme autant que par le fond : paraboles du semeur, du figuier... symboles du chameau dans le trou d'aiguille, de la lampe allumée... On trouve dans le Coran une reprise fidèle des événements familiaux merveilleux qui entourent les naissances de Marie, de Jean-Baptiste et de Jésus, avec récit des circonstances vécues par les parents : fécondation miraculeuse d'Elisabeth et d'Anne... Bien que considérées comme bénies de Dieu, ces femmes ne sont pas désignées par leur nom, pas plus qu'aucune autre femme, sauf Marie. Marie est en si haute considération qu'elle semble bénéficier d'une sorte de préséance par rapport à Jésus lui-même, pourtant qualifié de Messie, et auquel on reconnaît les plus grands mérites, mais qui n'est toujours cité qu'à travers la formule « Jésus fils de Marie » ou « Le fils de Marie ». L’éthique évangélique est largement reprise dans les exhortations aux « croyants » : foi, piété, droiture et sincérité, humilité et reconnaissance, bonté, charité, patience, endurance... condamnation de la cupidité et de la vénalité... Les états d'âme et l'attitude humaine face aux difficultés de la vie, tels qu'ils apparaissent dans le discours Coranique, sont directement inspirés des Psaumes et de l'Evangile [Id.]. Un chrétien pourrait se trouver en phase avec ces aspects de l'éthique islamique si la portée n'en était strictement circonscrite à l'Umma ; hélas, au sens du Coran, à l'égard des kafirun « tous les coups sont permis ».
Au plan religieux fondamental c'est le dogme de la divinité du Christ qui distingue radicalement Catholiques et Musulmans. L’islam hérite des errements de la gnose et s'apparente à l'arianisme, dont la profession de foi essentielle est que Jésus n'a pas été crucifié, mais quelqu'un d'autre à sa place... Les nombreux versets qui signalent cet héritage et cet apparentement sont repris d'évangiles apocryphes ou d'écrits gnostiques, dont on peut facilement trouver les références en notes de la traduction de Denise Masson. Divers prodiges de Jésus enfant sont repris des apocryphes: Jésus naît sous un palmier, parle aux hommes dès le berceau, donne vie à un oiseau modelé dans l'argile... et autres fables colorées fréquentes dans ce genre d'écrits. D'autres fables sont empruntées aux traditions syriennes, comme la légende des « Sept dormants d'Ephèse » bien connue des Turcs ou encore une surprenante référence à Alexandre le Grand. La vision d'un paradis matérialiste et sensuel, que l'on imagine être une exclusivité musulmane, est en réalité empruntée à des traditions ébionites, sabéennes ou nazaréennes. La sharia emprunte beaucoup aux traditions juives avec parfois des nuances : reprise de la notion de pureté, atténuée en ce qui concerne les nourritures, aggravée en ce qui concerne les femmes ; reprise de la loi du talion et de formes aggravées de châtiments corporels... Ce n'est finalement que le thème djihad qui est du « pur jus » islamique, mais quelle terrible potion !
LE CORAN : DÉCRYPTAGE D'UNE DÉROUTANTE STRUCTURE
Le Coran n'est pas un livre comme les autres. L’impression globale que donne une première lecture est celle d'un discours véhément, désordonné et répétitif. Voyons d'abord l'aspect répétitif. Les 6 235 versets sont des phrases brèves ou de courts groupes de phrases réparties en 114 sourates, elles-mêmes bizarrement classées par ordre de tailles décroissantes (de 286 versets pour la sourate Il à moins de 10 versets pour les dernières). Ces sourates ne sont pas des chapitres au sens ordinaire du terme, mais des textes écrits pour être prononcés en public, distincts les uns des autres mais de forme et de fond analogues, d'où les fréquentes répétitions. En réalité la composition du Coran n'est pas celle d'un ouvrage cohérent et structuré, mais celle d'un recueil de sermons de tailles très inégales, quoique de même inspiration. Il s'agit bien de sermons car l'écriture est de style « parlé » et la tonalité celle d'exhortation et d'appels à la conversion prononcés en public par des prédicateurs. Ce caractère de document en forme de recueil, qui apparaît de plus en plus évidente au fur et à mesure que l'on avance dans l'étude du texte, est historiquement confirmé. Les experts s'accordent à admettre que vers l'an 650 le calife Othman a fait procéder à ce qu'il est convenu d'appeler une « recension » c'est-à-dire un inventaire critique de textes épars dans les premières communautés musulmanes, suivi d'une sélection éliminatoire et d'un assemblage de morceaux choisis, en un livre dont on allait progressivement faire le fondamental de la nouvelle religion. Ces textes épars des premières communautés n'étaient autres que des versions de la nouvelle doctrine, esquissées par des lettrés plus ou moins habiles, plus ou moins initiés, probablement bousculés par les événements, d'où le caractère inégal, décousu, désordonné de tous ces écrits à usage de prédication. Là encore cette façon de voir trouve confirmation dans l'histoire: il est en effet attesté que les premiers califes, soucieux pour raison politique d'unité de doctrine, s'étaient inquiétés d'une tendance commune à ces jeunes communautés, de vouloir chacune élaborer son propre « codex », d'où l'initiative d'Othman d'ordonner une recension sélective unitaire.
Ce caractère très répétitif du Coran, qui en rend la lecture fastidieuse et à la limite incompréhensible, n'a pas que des inconvénients puisque, comme on vient de le voir, il contribue à clarifier le mystère savamment orchestré des origines de l'islam et de son livre sacré. Plus précisément la structure très particulière du livre s'interprète logiquement en tant qu'argument positif à l'appui d'une thèse de l'existence d'un « Coran antérieur » avancée par plusieurs linguistes et érudits, notamment par Antoine Moussali [malhonnêteté intellectuelle] : un texte araméen non retrouvé, d'une secte judéo-chrétienne, serait à l'origine du Coran. Ce texte traduit de l'araméen en arabe serait celui dans lequel les premiers prédicateurs musulmans auraient puisé pour écrire leurs sermons, devenus par la suite sourates du Coran par la grâce d'Othman. Ce « Coran antérieur » était sans doute un traité bien ordonné, dont les sermons du recueil ne sont que des reflets désordonnés. Le caractère disparate et pourtant similaire en doctrine, de ces sermons, prouve qu'ils sont d'auteurs variés puisant à une même source; ils sont un indice probant que cette source a vraiment existé. L’analyse logique du Coran apporte ainsi un argument de poids en faveur de la thèse érudite d'un « Coran antérieur ». Sur un plan différent les répétitions contribuent à rendre plus explicite le sens du livre et la nature du message coranique. En effet lorsqu'un principe ou élément de doctrine quelconque se trouve répété à l'identique dans diverses sourates, leur contenu et leur sens s'en trouvent d'autant plus explicitement et clairement exprimés; le risque d'erreur au niveau de l'interprétation du sens s'en trouve écarté d'autant; les répétitions désordonnées, causes d'obscurité en première approche, deviennent ainsi causes de clarté après analyse. Dans le cas particulier du Coran répétition vaut validation.
LE CORAN PASSÉ AU CRIBLE DE LA STATISTIQUE
Le Coran étant manifestement d'une extrême violence, la première idée qui vient à l'esprit est de dénombrer les versets qui caractérisent cette violence. Le texte est en effet parsemé d'un bout à l'autre d'invectives et d'imprécations à l'adresse des « incroyants », dont nous verrons qu'ils sont divers, mais qui tous appartiennent à l'unique et universelle classe des non musulmans. Les incroyants de toutes races et de toutes religions autres que l'Islam ont pour lot commun d'être insultés, tourmentés, maudits, brûlés et tués par tous moyens imaginables. Dans la seule sourate Il « la vache » figurent plus de 40 versets imprécateurs d'incroyants, dont on repère facilement les multiples expressions violentes et intransigeantes : « A eux le tourment sans borne, affreux, terrible... A eux la perdition, le malheur... Ils sont dignes des pires insultes; ils sont comme des singes que l'on rejette, comme des bêtes, stupides, aveugles, à humilier... appliquez-leur la loi du talion ». La quarantaine de versets de cette sorte que l'on recense au total dans la sourate, qui en compte 286, donne le ratio moyen de 14 % de versets colériques, soit 1,6 par page, dont le ton violent va croissant : « Combattez les clients de Satan, saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez ; leur salaire sera d'être tués ou crucifiés ou d'avoir une main et le pied opposé coupés; coupez la main du voleur ou de la voleuse, âme pour âme, oeil pour oeil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent, le talion pour les blessures... » Le nombre des versets colériques repérables dans le livre est au bas mot de 550, auxquels s'ajoutent une centaine d'autres versets moins outranciers, mais plutôt désobligeants pour ceux auxquels ils s'adressent. Ces quelques 650 versets colériques conduisent au ratio global de 10 % des 6235 versets du livre et de 1,8 en moyenne par page de texte (350 pages). Une telle fréquence confère au livre son caractère très particulier d'ouvrage d'intense et violente propagande. Ces versets ne contiennent pas, à proprement parler, le message qu'entend propager le Coran, mais ils en caractérisent le mode spécifique de propagation.
L’approche statistique par thèmes est ce qui permet de dévoiler le message. On a vu plus haut les raisons qui font du coran un livre désordonné et répétitif et par conséquent obscur. Le moyen de sortir de ce désordre et de cette obscurité est de dresser un tableau de répartition des versets ou ensembles de versets, par sourates (verticalement) et par thèmes (horizontalement). On a retenu neuf thèmes :
Adresses aux païens et bédouins ;
Diatribes diverses ;
Références à l’Ancien Testament ;
Adresses aux juifs ;
Références au Nouveau Testament ;
Adresses aux chrétiens ;
Appels à la guerre sainte: djihad ;
Exhortations aux « croyants » ;
Normes juridiques et morales : sharia.
Les 113 sourates (la première, de 7 versets, étant laissée à part) sont réparties en quatre groupes faisant l'objet de quatre tableaux distincts :
Premier tableau : Sourates Il à IX : 1357 versets ;
Deuxième tableau : Sourates X à XXVIII : 1975 versets ;
Troisième tableau : Sourates XXIX à LIX : 1810 versets ;
Quatrième tableau : Sourates LX à CXIV: 1086 versets.
La sourate Il comprend tous les thèmes, et les autres du premier tableau presque tous ; ce sont les plus longues. Celles des deuxième et troisième tableaux comprennent un nombre variable de thèmes. Dans toutes, les thèmes se succèdent sans transition et sans ordre ni cohérence discernables, d'où l'obscurité et l'hermétisme du livre. Les thèmes qui correspondent à un nombre très variables de versets, pourraient utilement être repérés par des débuts et fins de paragraphes, mais ils ne le sont pas, ce qui accroît la difficulté de lecture. La première approche analytique consiste donc à délimiter ces paragraphes, en repérant et notant les débuts et fins de chaque séquence correspondant à chaque thème. Les dénombrements et récapitulations de versets par thèmes et par sourates conduisent ensuite à la composition des tableaux. Il reste finalement à étudier un thème après l'autre, après avoir récapitulé l'ensemble des paragraphes se rapportant à chacun des thèmes. On est ainsi en présence de la totalité de ce que dit le Coran à propos de chacun des thèmes, ce qui permet d'être exhaustif, au lieu d'avoir à juger sur quelques versets pris au hasard - un hasard bien entendu orienté - comme chaque fois qu'il est question du Coran en public ou en privé.
On peut se faire une idée de la difficulté à surmonter, et de la pertinence de l'approche retenue à partir de la seule sourate Il. On distingue dans la suite des 286 versets de cette sourate, 23 séquences de discours se succédant sans transition ni logique :
Sourate Il - « La Vache » : diatribes 1 – 20 ; apologie 21 – 26 ; diatribes 27 – 29 ; Torah 30 – 39 ; juifs 40 – 48 ; Torah 49 – 73 ; juifs 74 -86 ; christianisme 87 - 91 ; juifs 92 – 104 ; musulmans entre juifs et chrétiens 105 – 162 ; apologie 162 -164 ; diatribes 165 - 171 ; sharia 172 – 189 ; djihad 190 -195 ; sharia 196 - 200; diatribes 201 – 215 ; djihad 216 – 218 ; sharia 219 – 242 ; Torah 243 -252 ; apologie 254 – 260 ; christianisme 261 - 281 ; sharia 282 - 286.
Comme on peut le constater ces 23 séquences de discours se récapitulent en une dizaine de thèmes répétés en moyenne deux fois dans le courant de la sourate. Les autres sourates ont toutes ce caractère, désordonné et incohérent, de thèmes se succédant sans transition ni logique sémantique. L’étude de thème conduite à partir de tout ce qu'en dit le Coran est évidemment bien plus éclairante que lorsque l'on va à la « pêche à la ligne » de versets épars. On y trouve à préciser et valider ce que l'on sait déjà, et des aspects inédits se font jour.
Il n'est pas question de reprendre ici tous les aspects développés dans « Petit guide du Coran », dont plusieurs déjà bien connus du public ne sont que confirmés ou précisés. Les principes de la sharia et du djihad y apparaissent de façon parfaitement claire, ainsi que l'attitude des musulmans à l'égard des chrétiens comme des juifs, tous kafirun c'est-à-dire explicitement et rituellement maudits. Entre autres inédits on peut mentionner le cas des Patriarches auxquels le livre confère un profil de furieux incompris, affrontés à leur peuple borné et ingrat, profil qui ne correspond pas à ce qu'on trouve dans la Bible, où Noé par exemple fait figure de personnage humble, solitaire et compatissant, et où Abraham apparaît comme un chef de tribu puissant et généreux. On s'aperçoit qu'en fait les orateurs projettent ainsi sur les personnages qu'ils évoquent, leurs propres difficultés face au public de bédouins bornés auxquels ils s'adressent, en fait projection de leur propre mentalité de haineux et intransigeants propagandistes. En réalité les références à l'exode, qui sont des plus sommaires, n'en reprennent pratiquement aucun contenu éthique ou spirituel. On est entre autre particulièrement surpris de ne trouver aucune citation du décalogue dans les quelques 400 versets consacrés à Moïse ; l’islam aurait-il ainsi licence de ne pas respecter les valeurs, fondamentales pour les chrétiens autant que pour les juifs, de ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir... ?
Le texte coranique, toujours en forme de discours prosélyte, s'adresse en général à l'un ou l'autre de divers publics : exhortations à l'adresse des vrais croyants, admonestations et menaces à l'adresse des bédouins, des juifs et des chrétiens. Lorsqu'il s'agit des bédouins, arabes nomades restés païens, le discours qui ne manque pas de pittoresque, s'identifie alors à un reportage coloré d'avatars de prédicateurs « allant au charbon » dans le bled. Les bédouins se montrent bornés entêtés, arrogants, méprisants. La promesse de vie après la mort leur paraît invraisemblable et ridicule ; ils restent absolument attachés à leurs idoles et répugnent à renoncer aux traditions de leurs ancêtres ; ils s'en prennent à la personne même du prédicateur, s'acharnant à lui montrer qu'il n'est qu'un homme comme les autres et n'a rien du prophète qu'il prétend être, exigent de lui qu'il fasse des miracles. Les prédicateurs se sentent impuissants à donner les preuves manifestes ou les signes tangibles que ces gens réalistes et terre à terre exigent d'eux. Ils sont parfois conduits à confesser leur faiblesse, mais le plus souvent se livrent à une surenchère de propos véhéments et colériques. Leur discours exaspéré prend alors une tournure hachée, saccadée, précipitée, haletante, stéréotypée, caractéristique de certaines sourates de tonalité fulminante. Bref il y a là des séquences distrayantes en même temps qu'instructives, qui permettent de s'abstraire un moment d'une lecture dans l'ensemble éprouvante. On peut mentionner aussi d'autres détails que révèle l'analyse, connus des seuls érudits, mais que l'on s'accorde plus ou moins à dérober à l'attention du public. Ainsi de l'extraordinaire et inattendue vénération des musulmans pour la vierge Marie, gratifiée d'une considération supérieure à celle de Jésus, pourtant qualifié de Messie. Egalement le fait que le chimérique prophète Mohammed soit complètement absent du livre dont on lui attribue la paternité.
LE CORAN PASSÉ AU CRIBLE DE LHISTOIRE
La légende mahométane a la vie dure, mais elle ne résiste pas aux avancées de la recherche historique. L’unique source de la biographie de Mahomet est une œuvre écrite au début du IXe siècle, 200 ans après l'époque des événements, la « sirat », biographie imaginaire commandée par le pouvoir politique de l'époque, et par conséquent de caractère hagiographique. C'est de cette « sirat » que proviennent les seules informations concernant la biographie attribuée à Mahomet, assortie de détails anecdotiques plus ou moins touchants ou édifiants, censés avoir été transmis par tradition orale. Divers écrits ultérieurs ont amplifié cette légende initiale de faits et commentaires entièrement imaginés, car il n'existe aucune autre biographie ancienne de Mahomet que la « sirat ». Les travaux officiels de la recherche historique n'ont fait émerger aucune source arabe nouvelle, et les auteurs de tout ce qui s'écrit sur l'islam continuent de propager servilement cette chimère devenue sacrée aux yeux des musulmans. Cependant des chercheurs non-conformistes continuent d'œuvrer, mettant à jours des documents contemporains autres qu'arabes, et l'on commence à y voir plus clair dans l'histoire des événements tels qu'ils ont réellement eu lieu. Le point de départ de l'épopée ne se situe pas aux environs de Médine mais à mille km de là, en Syrie, et l'on trouve comme agents fondateurs de l'islam, non pas un prophète, mais une secte et quelques « seigneurs de la guerre ».
Le VIe siècle au Moyen Orient correspond à une époque d'apogée pour le christianisme. L’empire romain d'Occident ayant disparu, Byzance, épargnée par les invasions du siècle précédent, a repris le contrôle de vastes territoires que les barbares avaient envahis, en Afrique du Nord, en Espagne, en Italie. La sécurité aux frontières de l'empire perse repose sur l'alliance de royaumes arabes vassaux, les Ghassanides. De la même façon la Perse a de son coté des alliés arabes traditionnels, les Lakhmides. Ce sont ces Lakhmides qui seront les moteurs de la conquête arabe lorsque l'empire perse va s'effondrer. Depuis longtemps les Arabes ont eu accès aux responsabilités civiles et militaires. Les conquêtes arabes n'ont pas été le fait de bédouins surgis des déserts de sable, mais de guerriers expérimentés et aguerris dans les rangs de l'armée perse. Côté religieux, les courants sectaires, restés nombreux dans les deux empires, sont de deux tendances principales, promises l'une et l'autre à un destin historique majeur : la gnose manichéenne dont l'influence durable s'exercera surtout vers l'Orient et jusqu'en Asie, et le messianisme nazaréen, gnostique au départ, mais engagé par la suite dans une ligne doctrinale matérialiste et conquérante étrangère à la gnose. Ce deuxième courant sectaire est celui qui va engendrer la religion islamique.
Au début du VIIe siècle il y avait équilibre des forces entre les empires. Or voilà qu'en 610 l'empereur perse, rompant brutalement cet équilibre, envahit de vastes territoires byzantins, dont la Palestine. Mais le succès perse sera bref; La reconquête byzantine, menée dès 620, aboutira à l'effondrement définitif de cet empire millénaire, progressivement absorbé ensuite par l'islam. C'est à la faveur de cet effondrement perse qu'il y eut collusion entre la secte syrienne et des unités militaires arabes en déroute, réfugiées quelque part dans le désert de Syrie. Les Nazaréens avaient compris que ces « seigneurs de la guerre » arabes pouvaient devenir le bras armé de leur visée messianique - conquérir Jérusalem - et les « seigneurs de la guerre » s'approprièrent bientôt la mystique nazaréenne, en tant que moteur de leurs ambitions politiques, dont Jérusalem n'était à leurs yeux que la première étape. Ainsi la secte s'employa ardemment à doter les « seigneurs de la guerre » d'un livre écrit en leur propre langue, porteur d'une doctrine religieuse présentée comme inédite et spécifiquement arabe, et les premiers chefs arabes, les califes, allaient progressivement infléchir les premiers écrits dont on ferait bientôt un livre sacré, dans le sens martial caractéristique de l'esprit djihad.
SCIENCE ET FOI CORANIQUE
La démarche spécifique de « Petit guide du Coran » correspond à une approche plus scientifique que littéraire ; disons-là plus modestement d'esprit scientifique. Mais puisque cette approche d'esprit scientifique se rapporte à un livre objet de foi, et que la vocation de « Science et Foi » est d'aborder sous l'angle scientifique cet autre livre objet de foi qu'est la Bible, il est intéressant de voir quel type de correspondance ou d'homologie il peut y avoir entre l'une et l'autre de ces approches. C'est très simple: on constate en résumé que les approches scientifiques de la Bible contribuent à en confirmer toujours plus la véracité et l'exemplarité, alors qu'à l'inverse nous découvrons que les approches scientifiques du Coran contribuent à en dénoncer toujours plus la fausseté et la perversité. C'est triste à dire et consternant pour tout le monde, mais c'est bien ce à quoi aboutissent des travaux de recherche conduits d'un côté et de l'autre avec le même souci de rationalité et d'objectivité. Le constat est si insolite et inattendu pour beaucoup d'esprits victimes de l'obsédante désinformation à laquelle nous sommes tous soumis, qu on ne manquera pas d entendre la rituelle objection : « Si le Coran était si faux et si pervers, cela se saurait ». Or justement il y a plusieurs bonnes raisons pour que cela ne se sache pas. La première est, comme on vient de le voir, que le coran est un document parfaitement obscur, déconcertant et à la limite incompréhensible pour un lecteur de culture occidentale. La deuxième est que les autorités musulmanes s'ingénient par tous moyens possibles et imaginables à brouiller et dissimuler le sens véritable du message coranique. La troisième est le ferme et entêté consensus de l'intelligentsia politico-médiatique tendant à éviter toute contrariété aux musulmans à propos de leur livre sacré. Au total la conspiration du silence imposée à l'opinion publique nourrit un cynisme et un mépris sans limite de la part des musulmans. Leurs porte-parole n'ont aucune vergogne à déclarer par exemple que « le Coran est un monument au service de la paix mondiale et de la fraternité des peuples » !!! L’un d'entre eux, inquiet cependant que les plus curieux arrivent quand même à découvrir le pot aux roses, a le toupet monstre de conseiller aux français de renoncer à la lecture du coran : « N'achetez pas de traductions ; vous n'y comprendrez rien ; contentez-vous de ce que l'on vous en dit » !!! Ce genre de fourberie donne une preuve involontaire mais manifeste que c'est bien dans le coran qu'il faut aller chercher toute véracité islamique. Puisse le « Petit guide du coran » aider utilement ceux qui souhaitent connaître ce que dit vraiment le coran.
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Lisez tout et posez-vous la question: c'est peut-être la vérité!
C'est fou le nombre de documents d'époque que des musulmans apostats ont donné et qui apportent les preuves que mahomet n'a jamais eu de "révélation divine", que tout a été trafiqué, édulcoré etc.....et malré cela, sachant que cela les éloigne de Dieu, vous persistez, pour aller ou?
sincèrement vôtre
JL
la Bible est claire à ce sujet.
Il sera Esprit et demeurera éternellement avec vous.
J'espère que vous n'y voyez pas là une "prophétie" sur mahomet, car ce serai vraiment de la mauvaise foi car mahomet est mort, l'Esprit Saint Lui ne l'est pas.
Je me permet de mettre un texte, édifiant.
UNE VÉRITABLE MYSTIFICATION
LE CORAN PASSÉ AUX CRIBLES
Laurent LAGARTEMPE
Bulletin SCIENCE ET FOI, N° 71, 1er Trimestre 2004
CESHE France - B.P. 1055 - 59011 LILLE Cedex
Ambiguïté pour ambiguïté, puisque le Coran est ambigu nous lui associons d'entrée de jeu un mot lui-même quelque peu ambigu, non sans aussitôt lever l'ambiguïté... du mot, ce qui est facile... car lever l'ambiguïté du Coran est une autre histoire, en fait l'histoire de la naissance d'un livre : le « Petit guide du Coran ». Cribler n'est d'ailleurs pas un mot si ambigu, son ambiguïté originelle tenant seulement à ce qu'il désigne à la fois percer de trous et « passer au tamis », autrement dit fabriquer un tamis et s'en servir pour trier, deux actions biens distinctes quoique logiquement enchaînées. Au sens figuré, cependant, l'ambiguïté s'accroît puisque le mot sert à désigner l'effet destructeur d'un flux de projectiles sur une surface, aussi bien que cette sorte de tri relativement abstrait auquel se livre tout chercheur en quête de causes. S'agissant du Coran, nous n'allions pas le cribler de balles ou de grêlons polémiques, ce qui aurait été stérile, en tous cas plus nuisible qu'utile. Nous nous proposions seulement de le passer au crible de la logique, autrement dit de « l'examiner avec soin pour distinguer le vrai du faux, le bon du mauvais » (Le Robert). Ceci dit, il fallait trouver les cribles les mieux adaptés à l'analyse de cet objet très particulier qu'est le Coran. Plusieurs de ces cribles ont déjà fonctionné: travaux d'érudits, travaux d'historiens; il suffit d'en récapituler les résultats. Nous verrons que le crible spécifiquement retenu dans le « Petit guide du Coran » et qui en constitue l'aspect original, est en réalité d'une grande banalité méthodologique, puisqu'il consiste à étudier des fréquences sur la base d'un tableau à double entrée.
LE CORAN PASSÉ AU CRIBLE DES ÉRUDITS
On ne peut en aucune façon considérer le Coran comme un texte original inspiré. Ce qui dans le texte se rapporte aux fondements de la religion n'est que compilation de textes antérieurs: tel est le constat auquel aboutissent les érudits. Au XIIe siècle Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, à l'origine d'une traduction du Coran en latin, avait le premier fait la remarque. L’exégète protestant allemand Harnack avait affirmé au XIXe siècle que l'islamisme se rattache aux sectes judéo-chrétiennes. Gabriel Théry, au terme d'une longue étude analytique et comparative, conclut formellement que le « Recueil » n'apporte rien de nouveau du point de vue des doctrines religieuses, recense les emprunts à des textes antérieurs et en indique les sources. Denise Masson indique ces mêmes sources dans les très nombreuses notes qui accompagnent sa traduction. Le Coran lui-même confirme, pour ainsi dire candidement, cette absence d'originalité: plusieurs versets à l'adresse des juifs et des chrétiens disent « Croyez à ce que je révèle et qui confirme ce que vous saviez déjà » (II, 41).
Le Coran se nourrit d'un fond commun à tout l'Orient, de récits, légendes et mythes: notions, fables et symboles transposés des traditions babyloniennes, judaïques, syriennes, arméniennes ou grecques. Il ne retient de l'Ancien Testament qu'un aperçu de ce qui figure dans le livre de la Genèse (de la Création à la mort de Jacob), et un aperçu de ce qui figure dans le livre de l'Exode (de la naissance à la mort de Moïse). Il fait de brèves mentions des règnes de David et Salomon. Elie et Elisée ne sont mentionnés brièvement que deux fois chacun. La longue et laborieuse quête de sagesse et d'approfondissement du mystère divin des poètes bibliques et des prophètes, reste étrangère à l'Islam. Adam, Noé, Jonas, Job, Abraham, Loth, Isaac, Ismaël, Jacob, Joseph, Moïse, Aaron sont régulièrement cités en tant que Prophètes inconditionnels de Dieu, perpétuellement en butte à l'hostilité du peuple qu'ils sont censés conduire. C'est d'ailleurs cette dialectique d'opposition entre un « Croyant exemplaire » et son « peuple rebelle » qui structure fondamentalement les versets inspirés de la Genèse et de l'Exode ou d'autres récits parabibliques. En fait le « Recueil » n'a recours aux récits de l'Ancien Testament que pour illustrer le thème de l'obéissance inconditionnelle aux injonctions de Dieu. Les emprunts ne sont ni des transcriptions, ni même des citations, mais des reprises simplifiées des aventures patriarcales racontées à la manière arabe. Ils sont souvent assortis de détails inspirés des écritures juives (Talmud, Midrash, Mishna): corbeau de Caïn, eau bouillante du déluge, histoire merveilleuse d'oiseaux et de fourmis de Salomon, légende du faux Salomon...
L'Evangile, mentionné et loué à plusieurs reprises n'est que rarement cité textuellement [nous aurions consulté toutes les références avec profit]. Mais l'enseignement de Jésus transparaît dans divers passages d'exhortations aux « croyants », manifestement inspirés de l'Evangile par la forme autant que par le fond : paraboles du semeur, du figuier... symboles du chameau dans le trou d'aiguille, de la lampe allumée... On trouve dans le Coran une reprise fidèle des événements familiaux merveilleux qui entourent les naissances de Marie, de Jean-Baptiste et de Jésus, avec récit des circonstances vécues par les parents : fécondation miraculeuse d'Elisabeth et d'Anne... Bien que considérées comme bénies de Dieu, ces femmes ne sont pas désignées par leur nom, pas plus qu'aucune autre femme, sauf Marie. Marie est en si haute considération qu'elle semble bénéficier d'une sorte de préséance par rapport à Jésus lui-même, pourtant qualifié de Messie, et auquel on reconnaît les plus grands mérites, mais qui n'est toujours cité qu'à travers la formule « Jésus fils de Marie » ou « Le fils de Marie ». L’éthique évangélique est largement reprise dans les exhortations aux « croyants » : foi, piété, droiture et sincérité, humilité et reconnaissance, bonté, charité, patience, endurance... condamnation de la cupidité et de la vénalité... Les états d'âme et l'attitude humaine face aux difficultés de la vie, tels qu'ils apparaissent dans le discours Coranique, sont directement inspirés des Psaumes et de l'Evangile [Id.]. Un chrétien pourrait se trouver en phase avec ces aspects de l'éthique islamique si la portée n'en était strictement circonscrite à l'Umma ; hélas, au sens du Coran, à l'égard des kafirun « tous les coups sont permis ».
Au plan religieux fondamental c'est le dogme de la divinité du Christ qui distingue radicalement Catholiques et Musulmans. L’islam hérite des errements de la gnose et s'apparente à l'arianisme, dont la profession de foi essentielle est que Jésus n'a pas été crucifié, mais quelqu'un d'autre à sa place... Les nombreux versets qui signalent cet héritage et cet apparentement sont repris d'évangiles apocryphes ou d'écrits gnostiques, dont on peut facilement trouver les références en notes de la traduction de Denise Masson. Divers prodiges de Jésus enfant sont repris des apocryphes: Jésus naît sous un palmier, parle aux hommes dès le berceau, donne vie à un oiseau modelé dans l'argile... et autres fables colorées fréquentes dans ce genre d'écrits. D'autres fables sont empruntées aux traditions syriennes, comme la légende des « Sept dormants d'Ephèse » bien connue des Turcs ou encore une surprenante référence à Alexandre le Grand. La vision d'un paradis matérialiste et sensuel, que l'on imagine être une exclusivité musulmane, est en réalité empruntée à des traditions ébionites, sabéennes ou nazaréennes. La sharia emprunte beaucoup aux traditions juives avec parfois des nuances : reprise de la notion de pureté, atténuée en ce qui concerne les nourritures, aggravée en ce qui concerne les femmes ; reprise de la loi du talion et de formes aggravées de châtiments corporels... Ce n'est finalement que le thème djihad qui est du « pur jus » islamique, mais quelle terrible potion !
LE CORAN : DÉCRYPTAGE D'UNE DÉROUTANTE STRUCTURE
Le Coran n'est pas un livre comme les autres. L’impression globale que donne une première lecture est celle d'un discours véhément, désordonné et répétitif. Voyons d'abord l'aspect répétitif. Les 6 235 versets sont des phrases brèves ou de courts groupes de phrases réparties en 114 sourates, elles-mêmes bizarrement classées par ordre de tailles décroissantes (de 286 versets pour la sourate Il à moins de 10 versets pour les dernières). Ces sourates ne sont pas des chapitres au sens ordinaire du terme, mais des textes écrits pour être prononcés en public, distincts les uns des autres mais de forme et de fond analogues, d'où les fréquentes répétitions. En réalité la composition du Coran n'est pas celle d'un ouvrage cohérent et structuré, mais celle d'un recueil de sermons de tailles très inégales, quoique de même inspiration. Il s'agit bien de sermons car l'écriture est de style « parlé » et la tonalité celle d'exhortation et d'appels à la conversion prononcés en public par des prédicateurs. Ce caractère de document en forme de recueil, qui apparaît de plus en plus évidente au fur et à mesure que l'on avance dans l'étude du texte, est historiquement confirmé. Les experts s'accordent à admettre que vers l'an 650 le calife Othman a fait procéder à ce qu'il est convenu d'appeler une « recension » c'est-à-dire un inventaire critique de textes épars dans les premières communautés musulmanes, suivi d'une sélection éliminatoire et d'un assemblage de morceaux choisis, en un livre dont on allait progressivement faire le fondamental de la nouvelle religion. Ces textes épars des premières communautés n'étaient autres que des versions de la nouvelle doctrine, esquissées par des lettrés plus ou moins habiles, plus ou moins initiés, probablement bousculés par les événements, d'où le caractère inégal, décousu, désordonné de tous ces écrits à usage de prédication. Là encore cette façon de voir trouve confirmation dans l'histoire: il est en effet attesté que les premiers califes, soucieux pour raison politique d'unité de doctrine, s'étaient inquiétés d'une tendance commune à ces jeunes communautés, de vouloir chacune élaborer son propre « codex », d'où l'initiative d'Othman d'ordonner une recension sélective unitaire.
Ce caractère très répétitif du Coran, qui en rend la lecture fastidieuse et à la limite incompréhensible, n'a pas que des inconvénients puisque, comme on vient de le voir, il contribue à clarifier le mystère savamment orchestré des origines de l'islam et de son livre sacré. Plus précisément la structure très particulière du livre s'interprète logiquement en tant qu'argument positif à l'appui d'une thèse de l'existence d'un « Coran antérieur » avancée par plusieurs linguistes et érudits, notamment par Antoine Moussali [malhonnêteté intellectuelle] : un texte araméen non retrouvé, d'une secte judéo-chrétienne, serait à l'origine du Coran. Ce texte traduit de l'araméen en arabe serait celui dans lequel les premiers prédicateurs musulmans auraient puisé pour écrire leurs sermons, devenus par la suite sourates du Coran par la grâce d'Othman. Ce « Coran antérieur » était sans doute un traité bien ordonné, dont les sermons du recueil ne sont que des reflets désordonnés. Le caractère disparate et pourtant similaire en doctrine, de ces sermons, prouve qu'ils sont d'auteurs variés puisant à une même source; ils sont un indice probant que cette source a vraiment existé. L’analyse logique du Coran apporte ainsi un argument de poids en faveur de la thèse érudite d'un « Coran antérieur ». Sur un plan différent les répétitions contribuent à rendre plus explicite le sens du livre et la nature du message coranique. En effet lorsqu'un principe ou élément de doctrine quelconque se trouve répété à l'identique dans diverses sourates, leur contenu et leur sens s'en trouvent d'autant plus explicitement et clairement exprimés; le risque d'erreur au niveau de l'interprétation du sens s'en trouve écarté d'autant; les répétitions désordonnées, causes d'obscurité en première approche, deviennent ainsi causes de clarté après analyse. Dans le cas particulier du Coran répétition vaut validation.
LE CORAN PASSÉ AU CRIBLE DE LA STATISTIQUE
Le Coran étant manifestement d'une extrême violence, la première idée qui vient à l'esprit est de dénombrer les versets qui caractérisent cette violence. Le texte est en effet parsemé d'un bout à l'autre d'invectives et d'imprécations à l'adresse des « incroyants », dont nous verrons qu'ils sont divers, mais qui tous appartiennent à l'unique et universelle classe des non musulmans. Les incroyants de toutes races et de toutes religions autres que l'Islam ont pour lot commun d'être insultés, tourmentés, maudits, brûlés et tués par tous moyens imaginables. Dans la seule sourate Il « la vache » figurent plus de 40 versets imprécateurs d'incroyants, dont on repère facilement les multiples expressions violentes et intransigeantes : « A eux le tourment sans borne, affreux, terrible... A eux la perdition, le malheur... Ils sont dignes des pires insultes; ils sont comme des singes que l'on rejette, comme des bêtes, stupides, aveugles, à humilier... appliquez-leur la loi du talion ». La quarantaine de versets de cette sorte que l'on recense au total dans la sourate, qui en compte 286, donne le ratio moyen de 14 % de versets colériques, soit 1,6 par page, dont le ton violent va croissant : « Combattez les clients de Satan, saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez ; leur salaire sera d'être tués ou crucifiés ou d'avoir une main et le pied opposé coupés; coupez la main du voleur ou de la voleuse, âme pour âme, oeil pour oeil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent, le talion pour les blessures... » Le nombre des versets colériques repérables dans le livre est au bas mot de 550, auxquels s'ajoutent une centaine d'autres versets moins outranciers, mais plutôt désobligeants pour ceux auxquels ils s'adressent. Ces quelques 650 versets colériques conduisent au ratio global de 10 % des 6235 versets du livre et de 1,8 en moyenne par page de texte (350 pages). Une telle fréquence confère au livre son caractère très particulier d'ouvrage d'intense et violente propagande. Ces versets ne contiennent pas, à proprement parler, le message qu'entend propager le Coran, mais ils en caractérisent le mode spécifique de propagation.
L’approche statistique par thèmes est ce qui permet de dévoiler le message. On a vu plus haut les raisons qui font du coran un livre désordonné et répétitif et par conséquent obscur. Le moyen de sortir de ce désordre et de cette obscurité est de dresser un tableau de répartition des versets ou ensembles de versets, par sourates (verticalement) et par thèmes (horizontalement). On a retenu neuf thèmes :
Adresses aux païens et bédouins ;
Diatribes diverses ;
Références à l’Ancien Testament ;
Adresses aux juifs ;
Références au Nouveau Testament ;
Adresses aux chrétiens ;
Appels à la guerre sainte: djihad ;
Exhortations aux « croyants » ;
Normes juridiques et morales : sharia.
Les 113 sourates (la première, de 7 versets, étant laissée à part) sont réparties en quatre groupes faisant l'objet de quatre tableaux distincts :
Premier tableau : Sourates Il à IX : 1357 versets ;
Deuxième tableau : Sourates X à XXVIII : 1975 versets ;
Troisième tableau : Sourates XXIX à LIX : 1810 versets ;
Quatrième tableau : Sourates LX à CXIV: 1086 versets.
La sourate Il comprend tous les thèmes, et les autres du premier tableau presque tous ; ce sont les plus longues. Celles des deuxième et troisième tableaux comprennent un nombre variable de thèmes. Dans toutes, les thèmes se succèdent sans transition et sans ordre ni cohérence discernables, d'où l'obscurité et l'hermétisme du livre. Les thèmes qui correspondent à un nombre très variables de versets, pourraient utilement être repérés par des débuts et fins de paragraphes, mais ils ne le sont pas, ce qui accroît la difficulté de lecture. La première approche analytique consiste donc à délimiter ces paragraphes, en repérant et notant les débuts et fins de chaque séquence correspondant à chaque thème. Les dénombrements et récapitulations de versets par thèmes et par sourates conduisent ensuite à la composition des tableaux. Il reste finalement à étudier un thème après l'autre, après avoir récapitulé l'ensemble des paragraphes se rapportant à chacun des thèmes. On est ainsi en présence de la totalité de ce que dit le Coran à propos de chacun des thèmes, ce qui permet d'être exhaustif, au lieu d'avoir à juger sur quelques versets pris au hasard - un hasard bien entendu orienté - comme chaque fois qu'il est question du Coran en public ou en privé.
On peut se faire une idée de la difficulté à surmonter, et de la pertinence de l'approche retenue à partir de la seule sourate Il. On distingue dans la suite des 286 versets de cette sourate, 23 séquences de discours se succédant sans transition ni logique :
Sourate Il - « La Vache » : diatribes 1 – 20 ; apologie 21 – 26 ; diatribes 27 – 29 ; Torah 30 – 39 ; juifs 40 – 48 ; Torah 49 – 73 ; juifs 74 -86 ; christianisme 87 - 91 ; juifs 92 – 104 ; musulmans entre juifs et chrétiens 105 – 162 ; apologie 162 -164 ; diatribes 165 - 171 ; sharia 172 – 189 ; djihad 190 -195 ; sharia 196 - 200; diatribes 201 – 215 ; djihad 216 – 218 ; sharia 219 – 242 ; Torah 243 -252 ; apologie 254 – 260 ; christianisme 261 - 281 ; sharia 282 - 286.
Comme on peut le constater ces 23 séquences de discours se récapitulent en une dizaine de thèmes répétés en moyenne deux fois dans le courant de la sourate. Les autres sourates ont toutes ce caractère, désordonné et incohérent, de thèmes se succédant sans transition ni logique sémantique. L’étude de thème conduite à partir de tout ce qu'en dit le Coran est évidemment bien plus éclairante que lorsque l'on va à la « pêche à la ligne » de versets épars. On y trouve à préciser et valider ce que l'on sait déjà, et des aspects inédits se font jour.
Il n'est pas question de reprendre ici tous les aspects développés dans « Petit guide du Coran », dont plusieurs déjà bien connus du public ne sont que confirmés ou précisés. Les principes de la sharia et du djihad y apparaissent de façon parfaitement claire, ainsi que l'attitude des musulmans à l'égard des chrétiens comme des juifs, tous kafirun c'est-à-dire explicitement et rituellement maudits. Entre autres inédits on peut mentionner le cas des Patriarches auxquels le livre confère un profil de furieux incompris, affrontés à leur peuple borné et ingrat, profil qui ne correspond pas à ce qu'on trouve dans la Bible, où Noé par exemple fait figure de personnage humble, solitaire et compatissant, et où Abraham apparaît comme un chef de tribu puissant et généreux. On s'aperçoit qu'en fait les orateurs projettent ainsi sur les personnages qu'ils évoquent, leurs propres difficultés face au public de bédouins bornés auxquels ils s'adressent, en fait projection de leur propre mentalité de haineux et intransigeants propagandistes. En réalité les références à l'exode, qui sont des plus sommaires, n'en reprennent pratiquement aucun contenu éthique ou spirituel. On est entre autre particulièrement surpris de ne trouver aucune citation du décalogue dans les quelques 400 versets consacrés à Moïse ; l’islam aurait-il ainsi licence de ne pas respecter les valeurs, fondamentales pour les chrétiens autant que pour les juifs, de ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir... ?
Le texte coranique, toujours en forme de discours prosélyte, s'adresse en général à l'un ou l'autre de divers publics : exhortations à l'adresse des vrais croyants, admonestations et menaces à l'adresse des bédouins, des juifs et des chrétiens. Lorsqu'il s'agit des bédouins, arabes nomades restés païens, le discours qui ne manque pas de pittoresque, s'identifie alors à un reportage coloré d'avatars de prédicateurs « allant au charbon » dans le bled. Les bédouins se montrent bornés entêtés, arrogants, méprisants. La promesse de vie après la mort leur paraît invraisemblable et ridicule ; ils restent absolument attachés à leurs idoles et répugnent à renoncer aux traditions de leurs ancêtres ; ils s'en prennent à la personne même du prédicateur, s'acharnant à lui montrer qu'il n'est qu'un homme comme les autres et n'a rien du prophète qu'il prétend être, exigent de lui qu'il fasse des miracles. Les prédicateurs se sentent impuissants à donner les preuves manifestes ou les signes tangibles que ces gens réalistes et terre à terre exigent d'eux. Ils sont parfois conduits à confesser leur faiblesse, mais le plus souvent se livrent à une surenchère de propos véhéments et colériques. Leur discours exaspéré prend alors une tournure hachée, saccadée, précipitée, haletante, stéréotypée, caractéristique de certaines sourates de tonalité fulminante. Bref il y a là des séquences distrayantes en même temps qu'instructives, qui permettent de s'abstraire un moment d'une lecture dans l'ensemble éprouvante. On peut mentionner aussi d'autres détails que révèle l'analyse, connus des seuls érudits, mais que l'on s'accorde plus ou moins à dérober à l'attention du public. Ainsi de l'extraordinaire et inattendue vénération des musulmans pour la vierge Marie, gratifiée d'une considération supérieure à celle de Jésus, pourtant qualifié de Messie. Egalement le fait que le chimérique prophète Mohammed soit complètement absent du livre dont on lui attribue la paternité.
LE CORAN PASSÉ AU CRIBLE DE LHISTOIRE
La légende mahométane a la vie dure, mais elle ne résiste pas aux avancées de la recherche historique. L’unique source de la biographie de Mahomet est une œuvre écrite au début du IXe siècle, 200 ans après l'époque des événements, la « sirat », biographie imaginaire commandée par le pouvoir politique de l'époque, et par conséquent de caractère hagiographique. C'est de cette « sirat » que proviennent les seules informations concernant la biographie attribuée à Mahomet, assortie de détails anecdotiques plus ou moins touchants ou édifiants, censés avoir été transmis par tradition orale. Divers écrits ultérieurs ont amplifié cette légende initiale de faits et commentaires entièrement imaginés, car il n'existe aucune autre biographie ancienne de Mahomet que la « sirat ». Les travaux officiels de la recherche historique n'ont fait émerger aucune source arabe nouvelle, et les auteurs de tout ce qui s'écrit sur l'islam continuent de propager servilement cette chimère devenue sacrée aux yeux des musulmans. Cependant des chercheurs non-conformistes continuent d'œuvrer, mettant à jours des documents contemporains autres qu'arabes, et l'on commence à y voir plus clair dans l'histoire des événements tels qu'ils ont réellement eu lieu. Le point de départ de l'épopée ne se situe pas aux environs de Médine mais à mille km de là, en Syrie, et l'on trouve comme agents fondateurs de l'islam, non pas un prophète, mais une secte et quelques « seigneurs de la guerre ».
Le VIe siècle au Moyen Orient correspond à une époque d'apogée pour le christianisme. L’empire romain d'Occident ayant disparu, Byzance, épargnée par les invasions du siècle précédent, a repris le contrôle de vastes territoires que les barbares avaient envahis, en Afrique du Nord, en Espagne, en Italie. La sécurité aux frontières de l'empire perse repose sur l'alliance de royaumes arabes vassaux, les Ghassanides. De la même façon la Perse a de son coté des alliés arabes traditionnels, les Lakhmides. Ce sont ces Lakhmides qui seront les moteurs de la conquête arabe lorsque l'empire perse va s'effondrer. Depuis longtemps les Arabes ont eu accès aux responsabilités civiles et militaires. Les conquêtes arabes n'ont pas été le fait de bédouins surgis des déserts de sable, mais de guerriers expérimentés et aguerris dans les rangs de l'armée perse. Côté religieux, les courants sectaires, restés nombreux dans les deux empires, sont de deux tendances principales, promises l'une et l'autre à un destin historique majeur : la gnose manichéenne dont l'influence durable s'exercera surtout vers l'Orient et jusqu'en Asie, et le messianisme nazaréen, gnostique au départ, mais engagé par la suite dans une ligne doctrinale matérialiste et conquérante étrangère à la gnose. Ce deuxième courant sectaire est celui qui va engendrer la religion islamique.
Au début du VIIe siècle il y avait équilibre des forces entre les empires. Or voilà qu'en 610 l'empereur perse, rompant brutalement cet équilibre, envahit de vastes territoires byzantins, dont la Palestine. Mais le succès perse sera bref; La reconquête byzantine, menée dès 620, aboutira à l'effondrement définitif de cet empire millénaire, progressivement absorbé ensuite par l'islam. C'est à la faveur de cet effondrement perse qu'il y eut collusion entre la secte syrienne et des unités militaires arabes en déroute, réfugiées quelque part dans le désert de Syrie. Les Nazaréens avaient compris que ces « seigneurs de la guerre » arabes pouvaient devenir le bras armé de leur visée messianique - conquérir Jérusalem - et les « seigneurs de la guerre » s'approprièrent bientôt la mystique nazaréenne, en tant que moteur de leurs ambitions politiques, dont Jérusalem n'était à leurs yeux que la première étape. Ainsi la secte s'employa ardemment à doter les « seigneurs de la guerre » d'un livre écrit en leur propre langue, porteur d'une doctrine religieuse présentée comme inédite et spécifiquement arabe, et les premiers chefs arabes, les califes, allaient progressivement infléchir les premiers écrits dont on ferait bientôt un livre sacré, dans le sens martial caractéristique de l'esprit djihad.
SCIENCE ET FOI CORANIQUE
La démarche spécifique de « Petit guide du Coran » correspond à une approche plus scientifique que littéraire ; disons-là plus modestement d'esprit scientifique. Mais puisque cette approche d'esprit scientifique se rapporte à un livre objet de foi, et que la vocation de « Science et Foi » est d'aborder sous l'angle scientifique cet autre livre objet de foi qu'est la Bible, il est intéressant de voir quel type de correspondance ou d'homologie il peut y avoir entre l'une et l'autre de ces approches. C'est très simple: on constate en résumé que les approches scientifiques de la Bible contribuent à en confirmer toujours plus la véracité et l'exemplarité, alors qu'à l'inverse nous découvrons que les approches scientifiques du Coran contribuent à en dénoncer toujours plus la fausseté et la perversité. C'est triste à dire et consternant pour tout le monde, mais c'est bien ce à quoi aboutissent des travaux de recherche conduits d'un côté et de l'autre avec le même souci de rationalité et d'objectivité. Le constat est si insolite et inattendu pour beaucoup d'esprits victimes de l'obsédante désinformation à laquelle nous sommes tous soumis, qu on ne manquera pas d entendre la rituelle objection : « Si le Coran était si faux et si pervers, cela se saurait ». Or justement il y a plusieurs bonnes raisons pour que cela ne se sache pas. La première est, comme on vient de le voir, que le coran est un document parfaitement obscur, déconcertant et à la limite incompréhensible pour un lecteur de culture occidentale. La deuxième est que les autorités musulmanes s'ingénient par tous moyens possibles et imaginables à brouiller et dissimuler le sens véritable du message coranique. La troisième est le ferme et entêté consensus de l'intelligentsia politico-médiatique tendant à éviter toute contrariété aux musulmans à propos de leur livre sacré. Au total la conspiration du silence imposée à l'opinion publique nourrit un cynisme et un mépris sans limite de la part des musulmans. Leurs porte-parole n'ont aucune vergogne à déclarer par exemple que « le Coran est un monument au service de la paix mondiale et de la fraternité des peuples » !!! L’un d'entre eux, inquiet cependant que les plus curieux arrivent quand même à découvrir le pot aux roses, a le toupet monstre de conseiller aux français de renoncer à la lecture du coran : « N'achetez pas de traductions ; vous n'y comprendrez rien ; contentez-vous de ce que l'on vous en dit » !!! Ce genre de fourberie donne une preuve involontaire mais manifeste que c'est bien dans le coran qu'il faut aller chercher toute véracité islamique. Puisse le « Petit guide du coran » aider utilement ceux qui souhaitent connaître ce que dit vraiment le coran.
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Lisez tout et posez-vous la question: c'est peut-être la vérité!
C'est fou le nombre de documents d'époque que des musulmans apostats ont donné et qui apportent les preuves que mahomet n'a jamais eu de "révélation divine", que tout a été trafiqué, édulcoré etc.....et malré cela, sachant que cela les éloigne de Dieu, vous persistez, pour aller ou?
sincèrement vôtre
JL
Ecrit le 18 août04, 01:05
Hum... L'antéchrist a la base est un faux prophète aux pouvoirs qui serait venu se prétendre prophète.
Soit, admettons. Sauf que vous êtes sûrs que Mohammed ne possède aucun pouvoir, et n'est pas prophète. Sauf que l'Antéchrist lui en a. J'ai survolé (désolé je m'y mettrais plus tard) le texte de Jean-Louis. Alors certes, l'un de vous deux se contredit.
Arrangez vous, mais donnez un sens à votre vision XD
Après tout, vous n'êtes que des égarés.
Soit, admettons. Sauf que vous êtes sûrs que Mohammed ne possède aucun pouvoir, et n'est pas prophète. Sauf que l'Antéchrist lui en a. J'ai survolé (désolé je m'y mettrais plus tard) le texte de Jean-Louis. Alors certes, l'un de vous deux se contredit.
Arrangez vous, mais donnez un sens à votre vision XD
Après tout, vous n'êtes que des égarés.
Ecrit le 18 août04, 01:25
Non non non.
Avant tout, j'entend par égarés quelqu'un qui est perdu, donc pas plus d'insulte.
Maintenant, si je te dis que si tu ne baisses pas d'un ton tu vas comprendre ce que c'est les insulte ---> C'est une menace
Si je te dis Ferme la bouffon l'enfer tu vas voir je vais te le donner sur terre ---> C'est une insulte
Merci
Avant tout, j'entend par égarés quelqu'un qui est perdu, donc pas plus d'insulte.
Maintenant, si je te dis que si tu ne baisses pas d'un ton tu vas comprendre ce que c'est les insulte ---> C'est une menace
Si je te dis Ferme la bouffon l'enfer tu vas voir je vais te le donner sur terre ---> C'est une insulte
Merci
Ecrit le 18 août04, 01:32
Pauvre petit(e), et c'est moi le pauvre egaré?Si je te dis Ferme la bouffon l'enfer tu vas voir je vais te le donner sur terre --->
>>>> >>>>>Vous etes beaucoup a utiliser ce sourir a chaque fin de post comme les adolescents attardés. Question que je me pose.. Le coran oblige-t-il a une non-evolution mentale? La lecture intensive du coran laisse-t-elle des sequelles neurologiques? Ou est-ce simplement le cheytan qui te penetre?
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