Invocations après la Prière

Apprendre sur l'Islam religion de Mohammed
Règles du forum
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
Répondre
enigma

[ Musulman ]
[ Musulman ]
Messages : 782
Enregistré le : 03 juin06, 04:13
Réponses : 0

Invocations après la Prière

Ecrit le 21 févr.07, 02:52

Message par enigma »

Invocations après la Prière
Image

Extrait du Livre des Invocations (Kitab al Adhkar) de l'imam al-Nawawi.

Les savants sont d'accord pour recommander le dhikr après la prière. Il existe, d'ailleurs, de nombreux hadîths authentiques sur les différentes formes de dhikr à faire dans ce cas. Nous allons en donner ici quelques-uns parmi les plus importants.

Nous extrayons des «Sunnans» de Tirmidhî, ce hadîth d'abû Umâma — que Dieu soit satisfait de lui — :
«On demanda à l'Envoyé de Dieu — sur lui la grâce et la paix — à quel moment les invocations étaient le plus facilement exaucées. Il répondit : Au plus profond de la nuit (avant l'apparition de l'aube) et juste après l'accomplissement des prières prescrites.»
Tirmidhî précise que c'est un hadîth fiable.

Nous rapportons aussi des «Sahîhs» de Bukhârî et de Muslim, ces propos d' ibn 'Abbâs — que Dieu soit satisfait de lui — :
«Je savais que l'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — avait terminé sa prière lorsque je l'entendais répéter le takbîr.»
Dans la version de Muslim, il est dit : Nous savions au lieu de : Je savais.

Et dans un autre hadîth des «Sahîhs», ibn 'Abbas — que Dieu soit satisfait de lui — rapporte «qu'à l'époque de l'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — on élevait la voix pour le dhikr quand les gens commençaient à se disperser après la prière prescrite.» Ibn 'Abbâs ajoute : «Je connaissais le moment où ils se dispersaient en entendant le dhikr.»

Nous extrayons également du «Sahîh» de Muslim, ces propos de Thawbân — que Dieu soit satisfait de lui — : «Lorsqu'il terminait sa prière, l'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — demandait pardon à Dieu à trois reprises, puis il ajoutait : «Seigneur, Tu es la Paix, c'est de Toi que vient la Paix, béni sois-Tu, ô Toi qui es emprunt de Majesté et de Générosité !»
On demanda à al-Awzâ'î, l'un des rapporteurs de ce hadîth : «Comment demander pardon ? Il répondit : [Il te suffit de] dire : Je demande pardon à Dieu !»


Nous rapportons également des «Sahîhs» de Bukhârî et de Muslim, ces paroles d'al-Mughîra b. Shu'ba — que Dieu soit satisfait de lui — : «Lorsqu'il terminait sa prière, l'Envoyé de Dieu— que Dieu lui accorde la grâce et la paix — prononçait ces mots : Il n'y a de dieu que Dieu, l'Unique qui n'a pas d'associé. A Lui appartiennent la Royauté et la louange et Il est Omnipotent. Seigneur, ce que Tu as donné nul ne peut l'empêcher (de parvenir à destination) et ce que Tu retiens, nul ne peut l'accorder, et le sort, sans Ton consentement (litt : à Tes dépens) ne saurait être favorable à l'homme chanceux.»


Nous extrayons également du «Sahîh» de Muslim, que selon 'abd-Allâh b. al-Zubayr — que Dieu soit satisfait du père et du fils — «l'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — avait coutume de répéter après les salutations finales de chaque prière : «Il n'y a de dieu que Dieu, l'Unique qui n'a pas d'associé : [c'est] à Lui [qui appartiennent la Royauté et la louange et Il est Omnipotent. Il n'y a de force et de puissance que par Dieu! Il n'y a de dieu que Dieu et nous n'adorons que Lui. C'est à Lui qu'appartiennent la grâce et les bienfaits, à Lui que revient le meilleur éloge ! Il n'y a de dieu que Dieu ; nous Lui consacrons notre religion, n'en déplaise aux mécréants.»

Nous rapportons des «Sahîhs» de Bukhârî et de Muslim, ces propos d'abû Hurayra — que Dieu soit satisfait de lui — : «Les émigrés (Mekkois) qui connaissaient le Coran vinrent se plaindre auprès de l'Envoyé de Dieu —que Dieu lui accorde la grâce et la paix — en lui disant : Les gens fortunés se sont accaparés les degrés les plus élevés [en Paradis] et les délices éternels ; ils prient comme nous, jeûnent comme nous, mais ils ont des surplus d'argent qui leur permettent d'accomplir le pèlerinage ou la 'umra, de participer au combat et de faire des aumônes ! Il leur dit alors : Voulez-vous que je vous enseigne un moyen de rattraper ceux qui vous ont précédés et de dépasser ceux dont le mérite est inférieur au vôtre ( litt : qui viennent après vous), et grâce auquel nul n'aura plus de mérite que vous, si ce n'est celui qui en récitera autant que vous ? Ils répondirent : Certes, ô Envoyé de Dieu ! Le Prophète leur dit alors : Vous répéterez trente trois fois à la fin de chaque prière : Gloire à Dieu, louange à Dieu et Dieu est le plus Grand. Et Dieu est le plus Savant."

Nous rapportons également du «Sahîh» de Muslim, ces paroles de l'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — transmises par Ka'b b. 'Ujra — que Dieu soit satisfait de lui — «Il est des formules consécutives [aux prières], telles que celui qui les répète à la fin de chaque prière prescrite ne sera jamais déçu : trente-trois fois gloire à Dieu, trente-trois fois louange à Dieu et trente-trois fois : Dieu est le plus Grand.»

Nous rapportons également du «Sahîh» de Muslim ces paroles de l'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — transmises par abû Hurayra — que Dieu soit satisfait de lui — : «Celui qui, à la fin de chaque prière glorifie Dieu trente-trois fois, Le loue trente-trois fois, proclame Sa grandeur trente-trois fois, puis ajoute enfin : il n'y a de dieu que Dieu, l'Unique qui n'a pas d'associé, c'est à Lui que reviennent la Royauté et la louange et Il est Omnipotent, se verra pardonner tous ses péchés, quand bien même ils seraient aussi nombreux que l'écume de la mer.»

Nous extrayons également du «Sahîh» de Bukhârî, au début du chapitre sur la guerre sainte, ces paroles de Sa'd b. abî Waqqâs — que Dieu soit satisfait de lui — : «A la fin de chaque prière, l'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — demandait la protection de Dieu (ta'awwudh) en ces termes : Seigneur, je Te demande de me préserver de la lâcheté, d'être ramené à un âge avilissant, de la séduction de ce bas-monde et du châtiment de la tombe !»

Nous extrayons également des «Sunans» d'abû Dawud, de Tirmidhî et de Nassâ'î, ces propos de 'abd-Allâh b. 'Amr— que Dieu soit satisfait du père et du fils — : «Le Prophète — que Dieu lui accorde la grâce et la paix —a dit : Il est deux oeuvres (ou deux vertus), aisées à mettre en pratique, mais auxquelles bien peu s'adonnent et qui vaudront à tout serviteur musulman qui s'applique à les pratiquer régulièrement, d'entrer au Paradis. Elles consistent, à la fin de chaque prière, à glorifier Dieu — exalté soit-Il — dix fois, à Le louer dix fois et à Le magnifier dix fois. Ce qui fait en tout cent cinquante mots à prononcer avec sa langue, mais qui en vaudront quinze cents dans la balance. Et si, lorsqu'il se met au lit, le serviteur proclame encore trente-quatre fois la grandeur de Dieu, Le loue trente-trois fois et Le glorifie trente-trois fois, il aura répété cent mots qui lui en vaudront mille dans la balance. ('Abd-Allâh précise : J'ai moi-même vu l'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — compter ces formules sur ses doigts et il poursuit le hadîth.) Les gens demandèrent alors : O Envoyé de Dieu, comment se fait-il que des oeuvres aisées à accomplir ne soient mises en pratique que par peu de gens ? Il leur répondit : C'est parce que Satan vous rend visite pendant votre sommeil et vous endort avant d'avoir répété ces formules ; il vous visite également en prière pour vous rappeler des affaires mondaines, vous empêchant ainsi de les répéter [après la prière].»
La chaîne des transmetteurs de ce hadîth est sûre, à l'exception de 'Atâ' b. al-Sâ'ib qui ne fait pas l'unanimité, car il lui arrive de mélanger plusieurs hadîths entre eux. Toutefois, Ayyûb al-Sikhtiyânî affirme la validité de la transmission en ce qui concerne ce hadîth.

Nous trouvons chez les mêmes auteurs et chez d'autres, ces propos de 'Uqba b. 'Amir— que Dieu soit satifait de lui — : «L'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — m'a ordonné de réciter les deux der*nières sourates du Coran, appelées «les Protectrices» (al-Mu'awidhatayn) à la fin de chaque prière.» Dans la version d'abû Dâwûd, il est question : «des trois dernières sourates.»

Nous extrayons également des «Sunans» d'abû Dâwûd et de Nassâ'î, la chaîne des transmetteurs étant fiable, ces propos de Mu'âdh— que Dieu soit satisfait de lui — : «L'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — me prit par la main et me dit : O Mu'âdh, par Dieu, certes je t'aime ! puis il ajouta : Je te recommande, ô Mu'âdh, de dire régulièrement à la fin de chaque prière : Seigneur, aide-moi à me rappeler de Toi (ou encore : à Te mentionner), à Te remercier et à T'adorer le mieux possible.»

Nous extrayons aussi du livre d'ibn al-Sunnî, ce hadîth d'Anas — que Dieu soit satisfait de lui — : «Lorsqu'il terminait sa prière, l'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — se passait la main droite sur le front puis il disait : Je témoigne qu'il n'y a de dieu que Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Seigneur, éloigne de moi le souci et l'abattement !»

Nous trouvons chez le même auteur, ces propos d'abû Umâma — que Dieu soit satisfait de lui — : «Chaque fois que je m'approchais de l'Envoyé de Dieu que Dieu lui accorde la grâce et la paix — alors qu'il treminait une prière prescrite ou surérogatoire, je l'entendais dire : Seigneur, pardonne-moi tous mes péchés et toutes mes fautes. Seigneur, réconforte-moi, viens à mon secours et mène-moi [à la pratique] des meilleures oeuvres et [à l'acquisition] du plus noble des caractères, car nul en dehors de Toi, ne guide vers ce qu'ils ont de meilleur, et ne préserve de ce qu'ils ont de pire.»

Nous trouvons chez le même auteur, ces paroles d'abû Sa'îd al-Khudrî— que Dieu soit satisfait de lui — : «Lorsqu'il terminait sa prière, le Prophète— que Dieu lui accorde la grâce et la paix — disait, (mais j'ignore si c'était avant ou après la salutation finale) : Gloire à ton Seigneur, le Seigneur de la Toute-Puissance, — exalté soit-Il — au-delà de ce qu'ils Lui attribuent ! La Paix soit sur les Envoyés et louange à Dieu, le Seigneur des mondes.» Cor. (37, 180-182)

Nous trouvons chez le même auteur, ces propos d'Anas — que Dieu soit satisfait de lui — :«Lorsqu'il terminait sa prière, le Prophète — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — disait : Seigneur, fais de la fin de ma vie la meilleure partie de celle-ci, fais de mes oeuvres ultimes les meilleures d'entre elles et fais que le meilleur de mes jours soit celui où je Te rencontrerai.»



Nous trouvons chez le même auteur, ces propos d'abû Bakra— que Dieu soit satisfait de lui — : «L'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — disait à la fin de la prière : Seigneur, préserve-moi de la mécréance, de l'indigence et du châtiment de la tombe.»

Nous rapportons enfin ce hadîth transmis par Fudâla b. 'Ubayd— que Dieu soit satisfait de lui — avec une chaîne de transmetteurs faible : «L'Envoyé de Dieu — que Dieu lui accorde la grâce et la paix — a dit : Lorsque l'un de vous [entame] sa prière, qu'il commence par louer Dieu et par Le remercier, puis qu'il invoque Sa grâce sur le Prophète ; ensuite il fera les invocations de son choix.»

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Religion de l'Islam »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités