L'hypersexualisation est néfaste pour les filles

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franjuant

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L'hypersexualisation est néfaste pour les filles

Ecrit le 22 févr.07, 13:11

Message par franjuant »

Agence France-Presse

Washington

La sexualisation à outrance de l'image de la femme et même de la petite fille dans les médias, la publicité et le marketing peut avoir des effets psychologiques et physiques néfastes sur les adolescentes et les jeunes filles, selon une étude rendue publique mardi.

L'Association américaine de psychologie (APA) a publié un rapport qui analyse quelque 300 études parues au cours des 18 derniers mois, examinant des médias, en particulier la télévision, les films, les magazines et même les paroles de chansons et la silhouette des poupées.

Cette pression que les experts appellent «sexualisation» base la valeur d'une personne essentiellement sur son sex-appeal et peut conduire à la dépression, à des troubles de l'alimentation et à de mauvais résultats scolaires, affirme l'APA.

«Les conséquences de la sexualisation des filles dans les médias aujourd'hui sont très réelles et ont visiblement une influence négative sur leur développement», affirme le docteur Eileen Zurbriggen qui présidait l'équipe de recherche. Cela peut affecter la santé psychologique, physique, l'apprentissage et le développement sexuel, ajoute le docteur Zurbriggen.

En 2003 aux États-Unis, les pré-adolescentes ont dépensé pour 1,6 million de dollars en strings, selon Time Magazine.

Les troubles de l'alimentation, notamment l'anorexie, tendaient il y a dix ans à commencer chez des adolescentes vers l'âge de 15 ans, affirme le Centre national médical des enfants. Aujourd'hui, il n'est pas rare que des petites filles de 5 à 6 ans commencent à présenter de tels problèmes.

Les performances scolaires peuvent également être affectées par cette pression de la sexualisation.

L'étude cite une expérience menée chez des adolescentes à qui l'on a demandé d'enfiler soit un maillot de bain soit un chandail t de coton ouaté. Alors qu'elles portaient le vêtement de leur choix depuis dix minutes, on leur a demandé de résoudre un problème de mathématique. Celles qui portaient le maillot de bain ont eu de plus mauvais résultats que celles qui portaient le coton ouaté.

La même expérience faite avec des garçons n'a pas montré de différence.

Le rapport de 66 pages comprend une multitude de conseils pour les parents désemparés qui ne savent pas comment aider leur enfant à résister à cette pression, alors que, selon une étude de la Kaiser Family Foundation, près d'un petit Américain sur deux, âgé de 4 à 6 ans, a un poste de télévision dans sa chambre.

Les auteurs ont également scruté les clips musicaux et dénoncé les paroles de chansons comme celles des Pussycat Dolls («Don'tcha wish your girlfriend was hot like me?», «Tu voudrais pas que ta petite amie soit sexy comme moi ?») ou celles du rappeur 50 Cent («I tell the hos (whores) all the time, Bitch get in my car», «Je dis toujours aux putes, monte dans ma voiture, salope»).

La publicité mise aussi beaucoup sur la sexualisation. Une marque de chaussures (Skechers) a ainsi utilisé la chanteuse Christina Aguilera, affublée de couettes, le T-shirt déboutonné et léchant une sucette.

Les poupées Bratz, qui rivalisent avec Barbie, montrent «des petites filles en bikini dans des jacuzzis préparant des cocktails tandis que les garçons jouent de la guitare et font du surf». Les poupées sont vêtues de mini-jupes, de bas filet et de boas à plumes.

L'étude intervient alors que l'opinion publique commence à s'inquiéter de cette sexualisation de l'image de la femme et que le monde de la mode a récemment été secoué par la mort de mannequins devenues anorexiques.

À Madrid, les autorités ont banni des défilés les mannequins trop maigres et trop jeunes. En Italie, un code d'éthique a été adopté. En France, le ministre de la santé Xavier Bertrand a demandé à un groupe de travail de réfléchir aussi à un code éthique pour les créateurs et les publicitaires sur l'image de la femme.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 3/CPACTUEL
La Sainte Bible, le premier des livres considérés comme des guides en matière de foi et de doctrine.

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