Qui voulait des références ????
La torture du juif Kinana (Tabari I 256).
'Alî prit d'assaut le premier fort, tua le commandant, et fit prisonnier Kinâna, fils d'Al-'Hoqaïq. Kinâna était le chef des Benî-Nadhîr. (…). Kinâna et sa femme Çaliya, qui, en quittant le territoire dés Benî-Nadhîr, étaient venus à Khaïbar, tombèrent entre les mains d"Ali, qui les envoya, sous l'escorte de Belâl, auprès du prophète. Celui-ci, en voyant Çafiya, fut frappé de sa beauté; il la couvrit de son manteau et la fit asseoir derrière lui. Ses compagnons reconnurent ainsi qu'il la choisissait pour lui-même. Quant à Kinâna, il le fit garder avec les autres prisonniers.
(…) Or un homme vint dénoncer Kinâna, fils de 'Hoqaïq, comme sachant où étaient déposés les trésors des Benî-Nadhîr. Le prophète fit venir Kinâna, qui refusa d'avouer, résistant à toute persuasion. On le fit jurer sur l'âme de son père, mais il n'avoua pas. Alors un autre d'entre les prisonniers juifs vint faire la déclaration suivante : A tel endroit, près de la porte du fort, il y a un lieu isolé, autour duquel j'ai vu rôder Kinâna, chaque matin. Le prophète, ayant fait appeler Kinâna et l'ayant interrogé en vain, lui dit: Si je fais fouiller en cet endroit et que je trouve les trésors, je te ferai mettre à mort. - C'est bien, répliqua Kinâna. On fit des fouilles et l'on découvrit une partie des trésors. Kinâna refusant de dire où était le reste, le prophète fit venir Zobaïr, fils d'Al-'Awwâm, et lui dit : Mets-le à la question, jusqu'à ce qu'il avoue ou qu'il meure. Zobaïr lui lia les mains et les pieds, l'étendit par terre, et lui mit sur le visage et sur la barbe de l'amidon enflammé, qui lui brûla la peau. Kinâna n'avouait pas, Zobaïr, voyant que Kinâna était près de mourir, vint avertir le prophète. Celui-ci lui dit de le livrer à Mohammed, fils de Maslama, pour qu'il le fît mourir, en revanche de la mort de son frère Mahmoud, qui avait été tué à la porte du premier fort. Mohammed, fils de Maslama, saisit Kinâna et le tua.
La torture du juif Kinana (Sira 764-5).
Kinana ibn al Rabi, qui était le gardien du trésor des Banu al Nadir, fut amené devant l’apôtre qui l’interrogea à ce sujet. Il nia savoir où il était. Un juif arriva devant l’apôtre et dit qu’il avait vu Kinana autoru d’une ruine chaque matin très tôt. L’apôtre demanda à Kinana:
-Sais-tu que si nous découvrons que tu l’as caché, nous te tuerons?
Il répondit que oui.
L’apôtre donna des ordres pour que la ruine fut fouillée et le trésor fut trouvé.
On l’interrogea alors sur le reste du trésor mais il refusa de le livrer, alors l’apôtre ordonna à al Zubayr ib al Awwan:
-Torture-le jusqu’à ce qu’il livre ce qu’il a.
Alors il alluma un feu avec un silex et lui brûla la poitrine jusqu’à ce qu’il soit presque mort. Alors l’apôtre le livra à Mohammed ibn Maslama qui lui trancha la tête, pour venger son frère Mahmoud.
L’exécution des fils de Kinana (Baladuri 27).
A eux, le prophète dit:
-Je suis conscient de la haîne que vous avez contre Allah et son prophète, mais cela ne m’”empèche pas de vous accorder ce que j’ai accordé à vos compagnons. Cependant, vous avez promis que si vous me cachiez quelque chose, verser votre sang me sera permis. Qu’est devenue votre vaisselle?
Ils répondirent:
-Elle a été perdue pendant le combat.
Le prophète donna des ordres à ses compagnons d’aller où était enterrée la vaisselle. La vaisselle fut déterrée, et le prophète leur trancha la tête.
le meurtre d’Asma bint Marwan
Waqidi, Livre des expéditions 10
Vers le cinquième jour du mois de ramadan, il y eut l'assassinat de Asma bint Marwan, une femme...
Elle offensait et provoquait le parti musulman. A cause de cela, Umayr annonça qu'il allait la tuer, dès que le prophète rentrait de Badr.
Ainsi, la nuit, il se faufila chez elle pendant que ses enfants dormaient autour d'elle. Le plus jeune était encore accroché à son sein. Avec le sabre, il la transperça.
Pour la prière du matin, il était déjà de retour à Médine. Mohammed lui demanda aussitôt s'il l'avait tuée. Il avait peur de la question. Ensuite, il fut tout de suite rassuré.
Ibn Sad 2,1,18.
Elle décriait l'islam, vilipendait le prophète, exhortait les gens contre lui, et faisaient des vers.
(...)
Plusieurs de ses enfants étaient autour d'elle, endormis; elle allaitait le dernier. Il la tata de sa main, car il était aveugle; et, écartant l'enfant, il poussa sur la poitrine d'Asma son sabre qui lui ressortit par le dos.
(...)
Tu as tué Asma? , lui cria le prophète.
-Oui, en pèse t-il queqlue chose contre moi?
-Deux chèvres ne se prendront pas aux cornes pour cela...