Eléhu a écrit :
pauvre jusmon, pauvre pêcheur pourquoi donc DIEU a pardonner aux gens avant que le christ vienne se sacrifier comme vous dites?
Dieu ne s'est pas défini comme amour depuis l'arrivée du Christ sur terre
Dieu est amour depuis toujours et Dieu pardonne depuis toujours à toute personne qui se repent. Mais depuis la chute d'Adam les portes sont restées fermées y compris aux justes qui restaient dans les limbes. Seul , un sauveur de l'humanité, rachetant les pêchés sur Lui, dans son corps réouvrirait les portes du ciel aux justes.
Pourquoi?! Dieu depuis toute ternité savait tout l'avenir et ce qui va arriver. Qu'il allait créer l'univers, et les hommes et que ces hommes allaient pêcher et ne pas tous le reconnaître, ni le comprendre, ni comprendre le but de leur existence sur terre. Il y eut les prophètes les uns à la suite des autres. mais Dieu avait tout prévu, et depuis toute éternité le Christ fut à sa droite, et qu'il allait l'envoyer sur terre et il savait pertinemment que son sort allait être comme celui de tous les prophètes qui l'ont précédé . Mais cela ne l'a pas empêché d'appliquer son voeu pour l'homme, parce qu'il est amour justement, et qu'il veut que l'homme soit sauvé du pêché. Et Dieu par ce sacrifice il a vu juste, car à partir du moment que Jésus allait récupérer dans son corps tout le mal humain causé par le Satan, toute l'ignorance et l'éloignement justement de Dieu et aussi sa mauvaise interprétation de Dieu,...Si Jésus allait se soumettre à la volonté du Père et accomplir ces heures de passion sans broncher, sans se défendre, sans se venger,....et s'il allait vivre ces douloureux moments en aimant jusqu'au bout, en acceptant à donner sa vie, cela va le faire glorifier auprès du Père, et le Père face à ce sacrifice et ce grand amour, allait enfin réouvrir les portes du ciel et se réconcilier avec ses créatures si elles reconnaissent ce sacrifice qui a coûté le sang et le corps de son propre Fils et non d'un simple prophète. Car ce sang est précieux, il est divin, car ce corps est précieux , il n'a pas d'ascendant,...ni de descendants...c'est un corps et un sang unique dans l'humanité, donné librement et avec le consentement du Père, c'est donc le plus grand sacrifice de l'Homme-Dieu sans pêché...C'est pour cela et rien que pour cela que Dieu a réouvert les portes du paradis.
Jésus , donc, par sa vie exemplaire, sans pêché, aimant, guérissant et pardonnant, souffrant et mourant pour nous, nous montre l'exemple d'amour agréé par le Père, ce qu'attend le Père de nous, comment nous devons nous aimer les uns les autres, de nous reconnaître pêcheur par condition humaine, et seulement si on tente à lui ressembler en tout, à aimer comme Lui, à pardonner comme Lui, à reconnaître son sacrifice pour nous,...et puisqu'on se reconnait pêcheur nous devons nous repentir en demandant pardon, sinon on n'est pas sauvé...
Les musulmans croient que le sacrifice de Jésus nous a sauvé du pêché et qu'on n'est plus pêcheur et qu'on est pardonné et ça y est on y va tous au paradis....
NON NON et NON
Jésus par son sacrifice a réconcilé le Père avec l'humanité
et Il a tout pris sur Lui, c'est comme si , il a dit au Père, "je t'en prie, épargne-leur ta colère, ne sois pas dur avec avec eux, je prends tout sur moi, jusqu'à même en mourir, à travers mon sacrifice, ils te connaîtront, t'adoreront, et te rendront Gloire et Louange comme tu en es digne"
Celui donc, qui croit en Jésus Christ, qui adopte une vie sainte recommandée par Jésus Christ, une vie d'amour, cette personne, forcément lorsqu'elle pêche, en n'aimant pas offenser Dieu, elle se repent, demandera pardon, se réconcilie en permanence avec Dieu, et ne rechute pas...Cette âme là, OUI, elle sera sauvé...
Mais toute âme chrétienne ou non qui se rebelle face à Dieu , qui s'enfle d'orgueil, qui connaît la haine, la vanité, la gloire dans ce monde,...
celle-là échappe à la rémission de ces pêchés.
Car le sacrifice de Jésus Christ concerne toutes les âmes, dans le sens où toute personne est appelée à être réconciliée avec le créateur, en amour avec le créateur.
Mais "Nombreux sont les appelés, mais peu sont les élus"