maurice le laïc a écrit : Je n'ai pas dit que quelqu'un s'est substitué à Jésus ! Ce que je dis c'est qu'il y a de nombreux éléments qui prouvent que le suaire de Turin n'est pas le linceul du Christ !
Si l’image de Jésus était présente sur son linge mortuaire, il me semble que cela aurait été remarqué et que l’on en aurait parlé ! Or, à part ce que disent les Évangiles, le Nouveau Testament est absolument muet sur ce linge mortuaire.
Même les auteurs des troisième et quatrième siècles qui se réclamaient du christianisme, dont beaucoup ont écrit au sujet d’une foule de prétendus miracles liés à quantité de reliques ne mentionnent pas l’existence d’un suaire qui aurait conservé l’image de Jésus. Certains prétendent que le suaire a été caché pendant toutes ces années. Pourtant, même après la "découverte" du suaire attribué à Jésus, les auteurs du septième siècle ne mentionnent aucune image sur l’étoffe. P. Beecher, partisan du suaire, énumère une foule d’individus qui l’ont vu entre le septième et le treizième siècle, et même une personne qui l’a "embrassé"; pourtant, aucun ne mentionne l’image. Voilà qui est difficile à comprendre, puisque d’après H. Thurston, les observateurs des quinzième et seizième siècles "décrivent le motif imprimé sur le suaire comme si détaillé et si coloré qu’il aurait pu être fait récemment".
Il fallut attendre 1205 pour qu’un soldat français, Robert de Clari, signale avoir vu "le sydoine [suaire] dans lequel Notre Seigneur avait été enveloppé, qu’on élevait tout droit chaque vendredi si bien qu’on pouvait y voir la figure de Notre Seigneur". À propos de cette longue période de silence, un autre partisan du suaire, I. Wilson, pose ces questions très pertinentes:
"Comment une pièce de tissu aussi passionnante que le Suaire de Turin, s’il est authentique, peut-elle avoir disparu totalement pendant treize siècles, pour resurgir soudain dans la France du XIVe siècle?
"Peut-elle être demeurée cachée tout ce temps d’abord à cause des persécutions menées contre les chrétiens par les Juifs et les Romains, puis pour échapper au danger qu’ont couru toutes les images saintes à cause des iconoclastes (725-842)? Mais c’est tout à fait improbable.
"De la conversion de Constantin le Grand au début de la guerre des icônes, il s’est passé quatre cents ans au cours desquels de nombreuses reliques ‘cachées’ ont revu la lumière du jour, y compris la vraie croix, la couronne d’épines, les clous, le manteau de pourpre, le roseau, la pierre du sépulcre, etc. Pendant ces quatre cents ans, un objet aussi important et aussi évident que le suaire aurait eu maintes occasions de réapparaître. Mais il n’existe aucun document concernant un tel événement."
Vu la signification accordée à cette relique, on ne peut que se demander pourquoi il a fallu attendre près de 1 200 ans avant que quelqu’un mentionne l’image qu’elle comportait.
De plus, la plupart des spécialistes s’accordent sur plusieurs découvertes qui ont prouvé que l’image tout entière s’explique par un seul et unique phénomène, peut-être par quelque procédé de roussiment du tissu. Cette conclusion scientifique pose un certain nombre de problèmes, car elle laisse entendre que l’impression du suaire ne peut forcément faire intervenir qu’une seule couleur dont l’intensité pourrait varier. Or, les observateurs du seizième siècle mentionnaient deux couleurs différentes. Non seulement les reproductions artistiques de l’époque montrent que l’étoffe était multicolore, mais un observateur du nom de Chifflet a dit:
"La silhouette de Turin ne montre pas grand-chose sinon des taches sépia; (...) les marques des blessures semblent avoir été peintes sur la silhouette du corps, qui est jaune pâle." On peut se demander si le suaire actuel est le même que celui qui était exposé au quatorzième siècle et qu’un évêque, Henri de Troyes, avait qualifié de faux habilement peint. Dans la revue New Scientist, J. Hanlon évoque cette possibilité intéressante:
"Mais se pourrait-il qu’il y ait eu une double fraude, l’une au quatorzième siècle et l’autre au siècle dernier? Le Suaire a fait l’objet de nombreuses ostensions aux quinzième et seizième siècles, mais pas ensuite. Se peut-il que la première fraude ait été trop évidente? (...) Se peut-il que les propriétaires du Suaire aient fait un meilleur travail ensuite, en recourant à la technologie moderne et aux connaissances médicales, y compris à des contrôles identiques à ceux du docteur Barbet, et qu’ils aient utilisé une ancienne étoffe du Moyen-Orient? Se peut-il que l’on ait sculpté une statue uniquement à cette fin et qu’on l’ait chauffée pour imprimer le vêtement avant de la faire disparaître? (...) Quoi qu’il en soit, il existe suffisamment de faux archéologiques datant de l’époque victorienne pour que l’on ne puisse éluder cette hypothèse."
L'un des scientifiques qui se sont penchés sur la relique a fait une découverte qu’a rapportée ensuite le "Post" de Yorkshire, en Angleterre. Le docteur Walter McCrone a déclaré à la société londonienne du suaire de Turin qu’il avait détecté des quantités microscopiques d’oxyde rouge à la surface du tissu. D’après lui, cet oxyde est identique aux pigments naturels que certains artistes utilisent.
Il considère le suaire comme un "faux" qui date sans doute du XIVe siècle. Il ajoute: "Les faux étaient très à la mode à cette époque-là".
T'es tu posé la question suivante: " Lors de son ensevelissement, Jésus fut-il enveloppé dans un suaire d’une seule pièce ? " Hé ben non, absolument pas. La Bible déclare en Jean chapitre 20, versets 6 et 7, qu’après la résurrection de Jésus, l’apôtre Pierre vit dans le tombeau vide "les bandelettes posées là, et le linge qui était sur sa tête, non pas posé avec les bandelettes, mais roulé à part dans un autre endroit". — (Bible catholique du cardinal Liénart).
Il y avait par conséquent plusieurs pièces de tissu, dont l’une n’enveloppait que la tête de Jésus. Le "Suaire de Turin" ne peut donc être une partie quelconque des étoffes utilisées lors de l’ensevelissement de Jésus, puisqu’il est d’une seule pièce, alors que Jésus fut entouré "de bandelettes", et qu’un autre linge servit à envelopper sa tête. — Jean 19:40, Liénart.
Voilà pourquoi je suis persuadé que le suaire de Turin n'est pas le linceul du Christ. Son seul intérêt est qu'il nous rappelle que nous devons marcher " par la foi, non par la vue. " - 2 Corinthiens 5:7.
Le suaire de Turin serait une autre preuve de ma résurrection
Message du Seigneur à John Leary (USA) - Mercredi le 27 décembre 2006 (St-Jean l’Apôtre)
Jésus dit : Mon peuple, cette vision d’un tombeau vide fut le premier signe de ma résurrection pour mes apôtres.
Les linceuls de mon enterrement étaient soigneusement pliés comme un signe de plus que j’étais là avant que je ne ressuscite.
Plus tard, le suaire de Turin serait une autre preuve de ma résurrection, étant donné qu’une énergie de lumière a grillé l’image de mon corps sur le vêtement pour vous montrer les blessures de ma flagellation et de ma crucifixion.
Tous mes disciples qui ont vu le tombeau vide, ont cru en mes paroles que je ressusciterais après trois jours.
Quand je suis apparu à mes disciples, ils pouvaient voir mes blessures et les toucher.
Je n’étais pas un fantôme mais une vraie personne vivante en chair et en os dans mon corps glorifié et qui a mangé de la nourriture avec eux.
Le tombeau n’était pas un signe de mort, mais ma présence était une preuve de vie et de ma résurrection.
Ma résurrection est aussi un exemple pour mes fidèles, que vous tous qui en êtes dignes, vous serez un jour ressuscités corps et âme au ciel. Il y a une vie après la mort, et en choisissant de faire ma volonté, vous partagerez la vie éternelle avec moi au ciel. »