D’un point de vue religieux, la destruction du Temple est une catastrophe cosmique à laquelle il fallu trouver une explication.
Une de ces explications fut que le Messie était venu mais que les Juifs ne l’avaient pas reconnu. Pour reconstituer sa vie, on se servit des prophéties qui avaient annoncé sa venue et on les agença en divers proto-Evangiles qui aboutirent à ceux qui finirent par triompher.
Naturellement, il fallut un certain délai car la première réaction était de croire à la fin du monde et à l’arrivée d’un messie céleste sur des nuées.
Donc vers la fin du premier siècle on peut dire, que des proto-évangiles circulaient en langue sémitique, et s'il ont par la suite disparu, c'est bien à cause des livres brûlé car jugés hérétiques, d'un point de vue christianisme héllénistique!
Méfiez vous de citer les propos de M. Yeva Ayetuga, qui se dépêcherait vite de démonter la moindre foi en l'Islam. Je sais de quoi je parle, il m' a ressorti sur ce forum ce texte à la lettre, je connais le bonhomme.
au passage,
vous avez mal interprété mes propos: Jésus a bien existé, mais on reconstitua à postériori sa vie en se basant sur des hadith de l'époque et en complétant avec des prophétie Biblique pour fortifier l'ensemble!
évitez de mentir puisque ces propos ne sont pas les vôtres(je connais son auteur, vous n'avez pas son style); et lisez bien ses dires : pour lui, Jésus est réellement pure invention. allezvoir sur le forum "athées" et lisez le fil "mythologie chrétienne", vous retrouverez votre passage et toute notre discussion.
jusqu'en 130 après J.C, la langue sémitique était très prisé en Israël, et si évangile authentique il y a, c'est dans cette langue:
Le fait que les apôtres portent des nom grec n'a aucun sens!
A partir du moment où on soupçonne l'Eglise-"intelligentia" d'avoir manipulé ls textes pour modifier le message du Christ, dont bien sûr, seules les musulmans sont les uniques héritiers fiables (n'est-ce pas?), alors pourquoi débattre sur une langue originelle. De toute façon, l'Eglise aura selon vous falsifié quelquechose quelque part, même si on retrouvait un manuscrit araméen de l'an 33.