Pas du tout , l’être est déterminé au départ homme ou femme biologiquement .
L'être est au départ homme ET femme.
Gen 1,27 Elohîms crée le glébeux à sa réplique, à la réplique d’Elohîms, il le crée, mâle et femelle, il les crée.
L'homme est créé à la réplique du Tout ; il est donc mâle et femelle, masculin et féminin étant créés en l'homme. Ce point est fondamental, et se retrouve dans toutes les grandes traditions. La Bible étant d'origine authentiquement métaphysique, elle ne pourrait pas exprimer autre chose. En plus, ce qui est proprement biologique, c'est seulement le corps physique, qui, bien qu'en interaction avec la "Nephesh" par le sang, ne représente qu'une enveloppe de l'âme humaine. Or le masculin représente la composante intellectuelle de l'être et le féminin est sa composante sensible. Les deux procurent co-naissance au niveau du point central de la conscience qui est l'image elle-même, comme dans un miroir, où se marient ce qui est conceptuel et ce qui est sensible, le fond et la forme, l'esprit et la substance.
Gen 2,24 Sur quoi l’homme abandonne son père et sa mère: il colle à sa femme et ils sont une seule chair. Cela signifie que l'homme (=Nephesh = âme vivante) abandonne la dualité et s'identifie à sa forme en faisant un seul corps. Cela peut s'entendre dans le plan physique, mais à ce stade de la genèse, il n'y a pas encore de monde physique, ni biologique. Il s'agit donc de l'être humain, avant même toute corporéité, comme il est dit en Gen 2,25 : 25 Les deux sont nus, le glébeux et sa femme: ils n’en blêmissent pas. A ce stade, il n'y a qu'une âme humaine divisée en âme intellectuelle et en âme sensible.
Les homosexuels sont mal dans leur peau parce qu’en inadéquation avec leur être intérieur .
C'est surtout face à la culpabilisation de la société. On pourrait trouver sans trop forcer des hétérosexuels tout aussi mal dans leur peau. Il y a une distinction entre le paraître et l'être. Mais, comme vous le savez certainement, l'être se divise en "être conscient" et en "être inconscient". C'est dans la partie inconsciente que se retrouvent tous les refoulements et tous les traumatismes psychiques. La thérapie des troubles consiste à faire passer de l'inconscient au conscient certains de ces rejets.
Les homosexuels (comme tous les pervers ) nient inconsciemment la différence de sexes
Bien que non spécialisé dans cette question, il me semble que les homosexuels ne nient nullement la différence des sexes. Ils ne peuvent logiquement par leur homosexualité que nier son contraire, à savoir l'hétérosexualité.
C’est pour cela que les jeunes sont perdus , parce que les société est permissive et qu’il n’y a plus de limites à l’individualisme .
L'individualisme n'a rien à voir avec la jeunesse ou l'homosexualité, mais avec le culte poussé à l'extrême de l'individualité qui, dans les écritures est exprimée à travers le principe IHWH, l'Ego, dont la traduction est principalement "Je suis", l'affirmation du "moi". A bien y regarder de près, cet individualisme est le fruit des religions de la confusion, celles qui font suite à la confusion de Babel, et qui se sont surmultipliées à notre époque. Si les jeunes sont perdus, c'est parce qu'ils ne reçoivent plus d'initiation et qu'ils sont livrés à eux-mêmes, dans un état où le moindre échec relationnel a un fort retentissement. Le fait d'initier les jeunes en leur permettant d'accomplir la sexualité sur le plan physique, entraînait une sorte de déblocage du corps devenu adulte, dans le cadre d'une relation sans conséquence dans la construction de leur être social. Par contre, la moindre erreur au sein du minigroupe social auquel ils tentent de s'exprimer, peut se traduire par une souffrance. En plus, le dialogie avec les parents est devenu quasi inexistant.
"Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu". 1 Corinthiens 6.9-10
Il est aussi écrit :
Matthieu 21:31 Lequel des deux a fait le vouloir de son père?» Ils lui disent: «Le premier.» Iéshoua‘ leur dit: «Amén, je vous dis: les gabelous et les putains iront avant vous au royaume d’Elohîms!
Les injustes sont ceux qui accomplissent l'injustice dont ils sont conscients.
Si la Bible ne condamne pas (et dans ce sens elle n’est donc pas homophobe) , elle précise bien que l’homosexualité est incompatible avec le Salut (mais nous sommes libres d’agir comme bon nous semble bien évidemment) .Les homosexuels ne sont pas sur le droit chemin , tout comme la femme adultère qui a péché.
Ici, vous n'avez pas compris le texte. Si la femme adultère a pêché, ce n'est pas parce qu'elle a accompli l'adultère, mais seulement parce qu'elle considérait l'adultère comme un mal. Elle faisait donc ce que sa conscience jugeait comme illicite. Si Jésus avait voulu lui dire de ne plus commettre l'adultère, cela serait dit ainsi. Or il lui dit seulement "Va et ne pêche plus !" Cela s'entend de l'adultère ou de tout autre jugement de valeur qui la pousserait à condamner ses propres actions. Maintenant, si l'homosexualité ne permet pas d'entrer dans le royaume, l'hétérosexualité n'est pas exempte de difficultés. Relire Mat 19,12, 1Cor 7,28.
1 Corinthiens 7:2 Mais à cause des puteries, que chacun ait sa femme, et chacune son mari.
Ici, l'hétérosexualité est comme un pis-aller.
La véritable union du mâle et de la femelle ne peut se comprendre que si le texte s'applique à un seul être, comme d'ailleurs toute la Bible. Ce n'est pas que les principes logiques ne puissent être vrais au niveau collectif de l'humanité, mais c'est surtout que la religion étant un acte individuel de conscience, elle exprime les mêmes principes logiques pour un individu. C'est alors la suppression de la sexualisation dans la conscience qui permet de réaliser l'union de l'être. Cela est alors un éloignement à la fois de l'homosexualité et de l'hétérosexualité. Dans toutes les traditions, la chasteté est mise en avant comme première condition de l'évolution mystique.
Le péché n’est donc pas lié à une quelconque morale qu’on se serait forgé soi -même
Le péché n'est lié qu'à l'idée que la conscience en a. Si les petits enfants piétinent leur vêtement, c'est que pour eux ne se conçoit pas le bien ou le mal. Il n'ont donc aucun sens de la culpabilité, comme les mystiques avancés. Seuls ceux qui ont un ressentiment de la culpabilité peuvent s'estimer coupables ou non coupables. Dieu étant immuable dans son état, seul l'homme est l'élément changeant. La religion est alors le chemin vers l'état d'innocence, celui où aucune culpabilité ne saurait être définie.
Donc la mise en garde dans la Bible n’est absolument pas en rapport avec la dualité comme vous le pensez ( car la dualité est humaine ) mais elle est en rapport avec la notion de Bien et de Mal (qui existe indépendamment de nous , de la société etc).
Le Bien est tout ce permet d’entrer dans le Royaume de Dieu , la Mal étant tout ce qui nous en éloigne .
Il est écrit :
Gen 2,17 mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, oui, du jour où tu en mangeras, tu mourras, tu mourras.»
La dualité n'est certainement pas humaine, puisque Dieu s'en sert dès le chapitre 1 de la genèse pour séparer la lumière de la ténèbre. La dualité n'est que l'opération logique de négation ou de contradiction, qui permet de séparer les contraires. Dans le chapitre 3, le Serpent propose à l'Etre de manger du fruit de cette séparation, c'est-à-dire de consommer les effets qu'une telle distinction entre bien et mal (ou entre tous les contraires) peut causer. Il s'agit donc de la loi de causalité qui est instituée dans le monde universel, générant le monde individuel et formel. Le péché n'est pas d'origine humaine, puisque le péché n'est que le sens de la culpabilité que l'on associe par cette dualité séparative à tel ou tel effet de causalité. Or la culpabilité est décidée par IHWH-Elohim, le principe divin qui chasse Adam-ish et Eve-Ishah du jardin d'Eden. Cependant, Ish et Ishah sont alors soumis aux conséquences de cette connaissance dualiste et ils en sont piégés. L'erreur est celle de l'Etre universel, l'Adam, et elle se transmet à toutes ses productions, tant masculines que féminines, tant intellectuelles que sensibles. A partir du chapitre 4, le seul principe qui reste en action est IHWH, le principe de l'individualité, mais qui est en même temps très dualiste par l'implication de l'adversité entre le moi et le non-moi, c'est-à-dire l'IHWH et son "adversaire" satan. Toute l'existence dans le monde physique et temporel sera nécessairement composée de la dualité, comme une condition basique qu'il faudra transcender par l'union mystique, union qui reliera à nouveau l'individuel et l'universel, l'IHWH et Elohim dans leur relation IHWH-Elohim qui préside au monde éternel et dans lequel le Christ représente l'Adam regénéré, achevé et éternel.
Si le NT continue de dénigrer l'homosexualité, c'est qu'il se place dans l'état final de la religion perverse de Babylone, celle qui résulte de la confusion de Babel (confusion des dieux Elohim et IHWH), laquelle permet d'atteindre la parfaite perception entre le bien et le mal, et comme cette religion applique une culpabilité au mal, elle représente dans cette perfection, la puissance du péché. Votre raisonnement est donc l'exaltation de la faute. Le christianisme se place davantage vers le non-jugement et donc vers l'absence de toute notion de culpabilité ou de justification. Cela vaut pour les comportements sexuels comme pour le reste.