L'Enfer existe et il est éternel

La définition de l'enfer et ses caractéristiques sont variables selon les religions.
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L'enfer est, selon de nombreuses religions, un état de souffrance extrême de l'esprit humain après sa séparation du corps, douleur expérimentée après la mort par ceux qui ont commis des crimes et des péchés dans leur vie terrestre.
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L'Enfer existe et il est éternel

Ecrit le 23 avr.07, 23:20

Message par xav »

Il est de plus en plus de chrétien qui nie l'existence de l'Enfer, ou d'autre qui ne le prenne que comme hypothèse en se disant que Dieu nous accueillera bon et méchant car il est miséricordieux. Où encore, certain disent que l'Enfer n'est au fait qu'une menace pour que nous nous comportions comme il. D'autre encore arrive à la conclusion qu'il ne peut y avoir d'Enfer parce qu'il ne pourrait souffrir de savoir en étant au Paradis que d'autres sont en Enfer.

Toutes ces théories partent souvent d'un bon principe de compassion ou tout simplement de la volonté d'évacuer l'angoisse face à l'absurdité qu'est l'Enfer.

Mais nié l'Enfer n'est pas prendre la liberté que Dieu nous donne, de deux c'est nier les écritures (oui, je vais vous le montrer) et de trois, ce serait faire de Dieu un sadique qui menace et ment, or cette troisième idée serait un blasphème.

L'écriture
Pour ce qui est de l'écriture, faisons un petit parcours, vous verrez l'écriture ne parle pas à mot couvert.

Mt 25,41 (Trad lit Kto)
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Mt 25, 46 (Trad lit Kto)
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle.
Mc 3, 28-29 (Bl de Jérusalem)
"En vérité, je vous le dis, tout sera remis aux enfants des hommes, les péchés et les blasphèmes tant qu'ils en auront proféré ;mais quiconque aura blasphémé contre l'Esprit Saint n'aura jamais de rémission : il est coupable d'une faute éternelle." (ou "de péché pour toujours". (TOB))
Mt 18,8 (Bl de Jérusalem)
Si ta main ou ton pied t'entraîne au péché, coupe-le et jette-le loin de toi. Il vaut mieux pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou boiteux, que d'être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.
Mc 9, 47-48 (Bl de Jérusalem)
Et si ton œil est pour toi une occasion de péché, arrache-le : mieux vaut pour toi entrer borgne dans le Royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne où leur ver ne meurt point et où le feu ne s'éteint point.
Ap 14, 11 (Trad lit Kto)
Et la fumée de ces tortures
monte pour les siècles des siècles.
Ils n'ont de repos ni jour ni nuit,
ceux qui adorent la Bête et son image,
et quiconque reçoit la marque de son nom. »

Luther est aussi un de ceux qui déplorait qu'on nia l'Enfer :
"La même indugence leur fait dire qu'il n'y a pas d'enfer, mais que la menace seule en est contenue dans les écritures, sous prétexte que le sentiment humain repoussaient avec horreur l'idée qu'un homme, fût-il le seul, fût éternellement torturé; c'est un tel sentiment qui, dit-on, aurait fait trébucher Origène. Ô écoles, ô facultés, ô misérables théologiens, lie du dernier des rebuts!" (Oeuvres, jugements sur les voeux monastiques)

Luther parle d'Origène qui était u défenseur de la théorie de l'apocatastase. C'est à dire cette théorie qui prétend qu'à la fin des temps les flots de la miséricorde sauveraient les damnés et même Satan et tous les anges déchus et qu'ils seraient intégrés au paradis. Autant dire que là, on est dans le sentiment humano-humaniste de bonne conscience mal placée. En tout cas, tout sauf la Bible. Les damnés le sont pour toujours, sinon la liberté est une vaste blague. Et Dieu ne se moque pas de nous, LUI.

Bien sur, il y aura toujours des gens qui vont citer sans arrêt, le fait que Jésus veut sauver tous les hommes. Il est clair que Jésus est venu pour sauver les hommes, mais uniquement ceux qui le veulent. Il est clair aussi que personne n'est prédestiné à l'Enfer. L'Enfer, aussi absurde que cela puisse être, est un choix délibéré. Ce choix, que certaines personnes malheureusement font, fait souffrir Dieu.

La doctrine KTO Lorsque l'Eglise parle officiellement de l'Enfer aussi bien dans le CEC que dans les textes du Concile Va II, l'Eglise ne le fait qu'avec des citations biblique, c'est dire comme la Bible est suffisamment clair sur le sujet.

Voici pour le CEC
IV. L’enfer

1033 Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-mêmes : " Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui " (1 Jn 3, 15). Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ".

1034 Jésus parle souvent de la " géhenne " du " feu qui ne s’éteint pas " (cf. Mt 5, 22. 29 ; 13, 42. 50 ; Mc 9, 43-48), réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir , et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps (cf. Mt 10, 28). Jésus annonce en termes graves qu’il " enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquité (...), et les jetteront dans la fournaise ardente " (Mt 13, 41-42), et qu’il prononcera la condamnation : " Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel ! " (Mt 25, 41).

1035 L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel " (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12). La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.

1036 Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion : " Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent " (Mt 7, 13-14) :

Ignorants du jour et de l’heure, il faut que, suivant l’avertissement du Seigneur, nous restions constamment vigilants pour mériter, quand s’achèvera le cours unique de notre vie terrestre, d’être admis avec lui aux noces et comptés parmi les bénis de Dieu, au lieu d’être, comme de mauvais et paresseux serviteurs, écartés par l’ordre de Dieu vers le feu éternel, vers ces ténèbres du dehors où seront les pleurs et les grincements de dents (LG 48).

1037 Dieu ne prédestine personne à aller en enfer (cf. DS 397 ; 1567) ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin.Dans la liturgie eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles, l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut " que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir " (2 P 3, 9) :

Voici l’offrande que nous présentons devant toi, nous, tes serviteurs, et ta famille entière : dans ta bienveillance, accepte-la. Assure toi-même la paix de notre vie, arrache-nous à la damnation et reçois-nous parmi tes élus (MR, Canon Romain 88).
Et encore plus simple et plus épuré dans Lumen Gentium N° 48 (VA II)
LE CARACTERE ESCHATOLOGIQUE DE L'EGLISE EN MARCHE ET SON UNION AVEC L'EGLISE DU CIEL



48 L'Eglise, à laquelle nous sommes tous appelés dans le Christ et dans laquelle nous acquérons la sainteté par la grâce de Dieu, n'aura sa consommation que dans la gloire céleste, lorsque viendra le temps où toutes choses sont renouvelées (Act. 3, 1) et que, avec le genre humain, tout l'univers lui-même, intimement uni avec l'homme et atteignant par lui sa destinée, trouvera dans le Christ sa définitive perfection (cf. Eph. 1, 10 ; Col. 1, 20 ; 2 Pierre 3, 10-13).

Le Christ élevé de terre a tiré à lui tous les hommes (cf. Jean 12, 32 grec) ; ressuscité des morts (cf. Rom. 6, 9), il a envoyé sur ses apôtres son Esprit de vie et par lui a constitué son Corps, qui est l'Eglise, comme le sacrement universel du salut ; assis à la droite du Père, il exerce continuellement son action dans le monde pour conduire les hommes vers l'Eglise, se les unir par elle plus étroitement et leur faire part de sa vie glorieuse en leur donnant pour nourriture son propre Corps et son Sang. La nouvelle condition promise et espérée a déjà reçu dans le Christ son premier commencement ; l'envoi du Saint-Esprit lui a donné son élan et par lui elle se continue dans l'Eglise où la foi nous instruit même sur la signification de notre vie temporelle, dès lors que nous menons à bonne fin, avec l'espérance des biens futurs, la tâche qui nous a été confiée par le Père dans le monde et que nous faisons ainsi notre salut (cf. Phil. 2, 12).

Ainsi donc, unis au Christ dans l'Eglise et marqués de l'Esprit-Saint, "arrhes de notre héritage" (Eph. 1, 14), nous sommes appelés enfants de Dieu en toute vérité, et nous le sommes (cf. 1 Jean 3,1) ; mais l'heure n'est pas encore venue où nous paraîtrons avec le Christ dans la gloire (cf. Col. 3, 4), devenus semblables à Dieu parce que nous le verrons tel qu'il est (cf. 1 Jean 3, 2). C'est pourquoi, "tant que nous demeurons dans ce corps, nous sommes en exil loin du Seigneur" (2 Cor. 5, 6) ; possédant au-dedans de nous les prémices de l'Esprit, nous gémissons intérieurement (cf. Rom. 8, 23) et nous aspirons à être avec le Christ (cf. Phil. 1, 23). La même charité nous presse du désir de vivre davantage pour lui, qui est mort et ressuscité pour nous (cf 2 Cor. 5, 15). Nous avons donc à coeur de plaire au Seigneur en toutes choses (Cf.2 Cor. 5, 9) et nous endossons l'armure de Dieu afin de pouvoir tenir contre les embûches du démon et lui résister au jour mauvais (cf. Eph. 6, 11-13). Ignorants du jour et de l'heure, il faut que, suivant l'avertissement du Seigneur, nous restions constamment vigilants pour mériter, quand s'achèvera le cours unique de notre vie terrestre (cf. Héb.9, 27), d'être admis avec lui aux noces et comptés parmi les bénis de Dieu (cf. Mat. 25, 31-46=, au lieu d'être, comme de mauvais et paresseux serviteurs (cf.Mat. 25, é-) écartés par l'ordre de Dieu vers le feu éternel (cf. Mat. 25, 41), vers ces ténèbres du dehors où "seront les pleurs et les grincements de dents" (Mat. 22, 13 et 25, 30). En effet, avant de régner avec le Christ glorieux, tous nous devrons être mis à découvert "devant le tribunal du Christ, pour que chacun reçoive le salaire de ce qu'il aura fait pendant qu'il était dans son corps, soit en bien, soit en mal" (2 Cor. 5, 10) ; et à la fin du monde "les hommes sortiront du tombeau, ceux qui auront fait le bien pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal pour une résurrection de condamnation " (Jean 5, 29 ; cf. Mat. 25, 46). C'est pourquoi, estimant qu'il n'y a pas de proportion entre les peines du présent et la gloire qui doit se manifester en nous" (Rom. 8, 18 ; cf. 2, 11-12), nous attendons, solides dans la foi, "la bienheureuse espérance et la manifestation glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus" (Tite 2, 13) "qui transformera notre corps de misère en un corps semblable à son corps de gloire" (Phil. 3, 21), et qui viendra "se faire glorifier dans ses saints et admirer en tous ceux qui auront cru" (2 Thess. 1, 10).
Modifié en dernier par xav le 23 avr.07, 23:35, modifié 1 fois.

medico

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Ecrit le 23 avr.07, 23:26

Message par medico »

bonjour avant toute chose donne nous la définition biblique de l'enfer car certaines de tes citation font plus allusion a la géhéne cas l'enfer.
merci
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

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Ecrit le 23 avr.07, 23:45

Message par xav »

medico a écrit :bonjour avant toute chose donne nous la définition biblique de l'enfer car certaines de tes citation font plus allusion a la géhéne cas l'enfer.
merci
Médico arrête de faire l'hypocrite.

jésus le dit lui même qu jugement dernier ceux de gauche iront dans le feu éternel. Ce feux qui est l'Enfer. Maintenant qu'il y aie des flamme où pas, ça c'est un détail. Mais l'Enfer c'est ce qui est loin de Dieu loin de l'amour.
Mt 25,
31 « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
32 Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres
33 il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
35 Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;
36 j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !'
37 Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ?
38 tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ?
39 tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?'
40 Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.'
41 Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
42 Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ;
43 j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.'
44 Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?'
45 Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.'
46 Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Russel, vontre fondateur avait une angoisse viscérale de l'Enfer, c'est d'ailleurs ce qui un moment la éloigné de la foi chrétienne. Ensuite il a rencontré des adventistes (qui nient aussi l'Enfer) puis la suite tu connais.

Sans doute est-ce le mot Enfer qui te dérange. Pourtant il n'y a pas de mot plus juste l'Enfer contient ceux qui se sont ENFERmé. Il sont donc dans l'Enfer. Ils ont rejetté Dieu et souffrent d'être tout en ne voulant plus être. Au fait il ne fautpas confondre Enfer et néant.

Prophète

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Re: L'Enfer existe et il est éternel

Ecrit le 24 avr.07, 00:05

Message par Prophète »

xav a écrit :Il est de plus en plus de chrétien qui nie l'existence de l'Enfer, ou d'autre qui ne le prenne que comme hypothèse en se disant que Dieu nous accueillera bon et méchant car il est miséricordieux.
On trouve de tout chez les chrétiens, y compris certains qui croient en un purgatoire au point que, quoique l'on fasse, on finira quand même tôt ou tard au paradis.

medico

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Ecrit le 24 avr.07, 00:39

Message par medico »

XAV répond a ma question je te demmande pas de faire l'apologie de RUSSEL .
PS : le feu eternel n'a rien a voire avec l'enfer.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

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Ecrit le 24 avr.07, 01:26

Message par xav »

Alors qu'entends-tu par Enfer et qu'entends-tu par feu éternel. Si tu me le dis peut-être que nous serons d'accord. Car je crois que nous ne mettons les même concept derrière les mots.

Ilibade

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Ecrit le 24 avr.07, 03:01

Message par Ilibade »

Attention à la définition. Définir l'enfer ne peut être lié qu'à la conséquence du péché. Les deux ont donc une communauté de nature.

Par ailleurs, la Géhenne doit représenter une sorte de tribunal, puisqu'en Mat 5,22 Jésus évoque le Sanhédrin comme tribunal humain et le feu de la Géhenne comme tribunal au-delà du Sanhédrin.
D'ailleurs dans ce verset,
22 Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca (vaurien)! mérite d’être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne.
le mot insensé, qui traduit le grec moros, peut avoir aussi pour sens impie. Ce qui est insensé, c'est ce qui n'a pas de sens, et dans le discours religieux, ce qui est impie, c'est ce qui se détourne d'un sens (celui de Dieu) pour s'orienter vers le sens contraire. Il y a ici une sorte d'ambiguité entre les deux traductions possibles du français, sachant que la traduction par le mot "fou", rejoint celle d'insensé. Or chez les Juifs, ce qui est insensé peut apparaître également impie. Les deux sens de moros sont donc acceptables. Mais on voit que jésus met en garde contre toute forme de jugement accusateur.

maurice le laïc

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Ecrit le 24 avr.07, 03:07

Message par maurice le laïc »

xav a écrit :Alors qu'entends-tu par Enfer et qu'entends-tu par feu éternel. Si tu me le dis peut-être que nous serons d'accord. Car je crois que nous ne mettons les même concept derrière les mots.
Selon la Bible il n'y a pas d'enfer ! Les versets de Matthieu Marc et Apocalypse que tu cites ne parlent pas d'enfer mais de destruction complète et définitive, ce qui est d'ailleurs la signification du feu. En détruisant complètement ce qui est mauvais le feu purifie !

Prophète

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Ecrit le 24 avr.07, 03:14

Message par Prophète »

maurice le laïc a écrit : Selon la Bible il n'y a pas d'enfer ! Les versets de Matthieu Marc et Apocalypse que tu cites ne parlent pas d'enfer mais de destruction complète et définitive, ce qui est d'ailleurs la signification du feu. En détruisant complètement ce qui est mauvais le feu purifie !
C'est justement ce que les méchants souhaitent: ne pas connaître de châtiment par une annihilation corps et âme.

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Ecrit le 24 avr.07, 03:26

Message par Ilibade »

Maurice LL a écrit :En détruisant complètement ce qui est mauvais le feu purifie !
La géhenne est ainsi décrite en 2 Chron 33,6
6 Il fait passer ses fils au feu, dans le val de Bèn–Hinôm. Il augure, devine, ensorcelle, fait des nécromants et des initiés, et se multiplie à faire le mal aux yeux de IHVH–Adonaï, pour l’irriter.
C'est donc un lieu accessible aux initiés et aux spirites.

Par ailleurs le feu ne brûle que ce qui est combustible. Il y a donc production de résidus incombustibles. Maintenant, il faut transposer cela aux choses de l'âme. Qu'est-ce qui dans l'âme est combustible et qu'est-ce qui est incombustible ? En d'autres termes, Est-ce la portion immortelle de l'âme qui est jetée dans le feu ? Ou bien est-ce seulement la partie mortelle en rapport avec le péché ? Enfin, à quoi correspond le feu pour l'âme ?

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Ecrit le 24 avr.07, 04:54

Message par medico »

xav a écrit :Alors qu'entends-tu par Enfer et qu'entends-tu par feu éternel. Si tu me le dis peut-être que nous serons d'accord. Car je crois que nous ne mettons les même concept derrière les mots.
c'est toi qui a ouvert se sujet c'est a toi de donné la définition du mot enfer dans la bible .
tien por d'aidé dans le dictionnaire des moines de LOUVAIN il est dit dans le mot enfer ..voir séjour des morts et là il est dit ( tout les défunts vont vers un seul lieu , appelé généralement seôl , parfois le puits...)
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MonstreLePuissant

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Ecrit le 24 avr.07, 07:53

Message par MonstreLePuissant »

Il serait bon de ne pas confondre la géhenne, qui était un lieu bien réel, avec l'enfer dont il n'est JAMAIS fait mention dans la Bible. La Bible au mieux fait mention des enfers, lieu de séjour des morts appelé en hébreux "shéol".

Lorsque l'on parle de feu éternel, c'est en rapport avec la géhenne qui était un lieu qui brulait perpétuellement, puisqu'on y jetait constamment des détritus, des immondices, des animaux morts, et les corps des criminels qui n'avaient pas droit à une tombe. Alimentée en combustible, la géhenne ne s'arrétait donc jamais de bruler. Mais il n'y avait évidemment personne de vivant dans la géhenne, pas plus qu'il ne peut demeurer quelqu'un de vivant dans un feu éternel.

L'enfer ou le purgatoire ne sont que des inventions, et le christianisme n'est pas à une invention près par rapport à l'enseignement biblique. Un tel lieu n'a pour but que de frapper les esprits et provoquer la crainte des fidèles. Mais quelle serait son utilité pour Dieu ? Faire souffrir les humains ? Le salaire du péché, c'est la mort, pas la souffrance en enfer ? Ou bien Dieu aurait-il instauré la double peine ? La mort ici bas, l'enfer dans l'au delà (je préfère le vin d'ici celà dit) ? Dieu n'a pas dit à Adam, "tu bruleras éternellement en enfer", mais "tu mourras". Le châtiment a donc toujours été la mort pour la désobéissance, pas des souffrances dans un lac de feu.
« La Bible se laisse pas faire, dès lors où vous introduisez un enseignement non conforme, la bible vous rattrape toujours quelque part. » - Agecanonix

Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix

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Ecrit le 24 avr.07, 08:02

Message par Prophète »

MonstreLePuissant a écrit : Le châtiment a donc toujours été la mort pour la désobéissance
Témoin de Jéhovah, c'est là une doctrine du Diable pour encourager les méchants à pratiquer le mal sachant qu'ils ne seront pas punis...

Les méchants disent toujours qu'il n'y a rien après la mort. Les TJ exaucent leur souhaits.

maurice le laïc

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Ecrit le 24 avr.07, 09:31

Message par maurice le laïc »

Prophète a écrit : C'est justement ce que les méchants souhaitent: ne pas connaître de châtiment par une annihilation corps et âme.
Mais le chatiment par annihilation corps et vie est un fait ! Et quel châtiment non sadique est pire que de ne plus exister !
Prophète a écrit :
Mouvement TJ = mouvement hérétique.
Tu devrais dire : mouvement catholique = mouvement hérétique, car c'est l'église catho qui a largement fait ses preuves dans ce domaine !

Gilles

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Ecrit le 24 avr.07, 09:55

Message par Gilles »

L'enfer comme refus définitif de Dieu



Lecture: Jn 3, 17-19

1. Dieu est un Père infiniment bon et miséricordieux. Mais l'homme, appelé à lui répondre dans la liberté, peut malheureusement choisir de repousser définitivement son amour et son pardon, se soustrayant ainsi pour toujours à la communion joyeuse avec lui. C'est précisément cette situation tragique qui est soulignée par la doctrine chrétienne lorsqu'elle parle de damnation ou d'enfer. Il ne s'agit pas d'un châtiment de Dieu infligé de l'extérieur, mais du développement de prémices déjà posées par l'homme dans cette vie. La dimension même de malheur que cette sombre condition porte en elle peut être d'une certaine façon pressentie à la lumière de certaines de nos expériences terribles, qui font de la vie, comme on dit, un «enfer».

Dans le sens théologique, toutefois, l'enfer est autre chose: il s'agit de la dernière conséquence du péché lui-même, qui se retourne contre celui qui l'a commis. C'est la situation dans laquelle se place celui qui repousse la miséricorde du Père, même au dernier moment de sa vie.

2. Pour décrire cette réalité, l'Ecriture Sainte utilise un langage symbolique, qui se précisera progressivement. Dans l'Ancien Testament, la condition des morts n'était pas encore pleinement illuminée par la Révélation. On pensait en effet tout au plus que les morts étaient réunis dans le sheól, un lieu de ténèbres (cf. Ez 28, 8; 31, 14; Jb 10, 21sq; 38, 17; Ps 30, 10; 88, 7.13), une fosse dont on ne remonte pas (cf. Jb 7, 9), un lieu dans lequel il n'est pas possible de louer Dieu (cf. Is 38, 18; Ps 6, 6).

Le Nouveau Testament apporte une nouvelle lumière sur la condition des morts, en particulier en annonçant que le Christ, à travers sa résurrection, a vaincu la mort et a étendu son pouvoir libérateur également au royaume des morts.

La rédemption demeure toutefois une offre de salut qu'il revient à l'homme d'accueillir dans la liberté. C'est pourquoi chacun sera jugé «selon ses œuvres» (Ap 20, 13). En ayant recours à des images, le Nouveau Testament présente le lieu destiné aux personnes qui se sont rendues coupables d'injustice comme une fournaise ardente, où «seront les pleurs et les grincements de dents» (Mt 13, 42; cf. 25, 30.41), ou encore comme la géhenne «dans le feu qui ne s'éteint pas» (Mc 9, 43). Tout cela est exprimé de façon narrative dans la parabole du riche, dans laquelle l'on précise que les enfers sont le lieu de la peine définitive, sans possibilité de retour ou d'allègement de la douleur (cf. Lc 16, 19-31).

L'Apocalypse représente de façon expressive dans un «étang de feu» ceux qui se soustraient au livre de la vie, allant ainsi à la rencontre de la «seconde mort» (Ap 20, 13sq). Celui, donc, qui s'obstine à ne pas s'ouvrir à l'Evangile se prédispose à une «perte éternelle, éloignés de la face du Seigneur et de la gloire de sa force» (2 Th 1, 9).

3. Les images à travers lesquelles l'Ecriture Sainte nous présente l'enfer doivent être correctement interprétées. Elles indiquent la frustration et le vide complet d'une vie sans Dieu. Plus qu'un lieu, l'enfer indique la situation dans laquelle se trouve celui qui s'éloigne librement et définitivement de Dieu, source de vie et de joie. Le Cathéchisme de l'Eglise catholique résume ainsi les données de la foi sur ce thème: «Mourir en péché mortel sans s'en être repenti et sans accueillir l'amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c'est cet état d'auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu'on désigne par le mot "enfer"» (n. 1033).

La «damnation» ne doit donc pas être attribuée à l'initiative de Dieu, car dans son amour miséricordieux, il ne peut vouloir que le salut des êtres qu'il a créés. En réalité, c'est la créature qui se ferme à son amour. La «damnation» consiste précisément dans l'éloignement définitif de Dieu librement choisi par l'homme et confirmé à travers la mort qui scelle pour toujours ce choix. La sentence de Dieu ratifie cet état.

4. La foi chrétienne enseigne que, dans le risque du «oui» et du «non» qui distingue la liberté de la créature, certains ont déjà dit non. Il s'agit des créatures spirituelles qui se sont rebellées à l'amour de Dieu et qui sont appelées démons (cf. Concile du Latran IV: DS 800-801). Pour nous, êtres humains, leur vie résonne comme un avertissement: il s'agit d'un rappel constant à éviter la tragédie dans laquelle débouche le péché, et à modeler notre existence sur celle de Jésus qui s'est déroulée sous le signe du «oui» à Dieu.

La damnation demeure une possibilité réelle, mais il ne nous est pas donné de connaître, sans révélation divine particulière, quels êtres humains sont effectivement concernés. La pensée de l'enfer - et plus encore la mauvaise utilisation des images bibliques -, ne doit pas créer de psychose ni d'angoisse, mais représente un avertissement nécessaire et salutaire à la liberté, au sein de l'annonce selon laquelle Jésus le Ressuscité a vaincu Satan, nous donnant l'Esprit de Dieu, qui nous fait invoquer «Abba, Père» (Rm 8, 15; GA 4, 6).

Cette perspective riche d'espérance prévaut dans l'annonce chrétienne. Elle est effectivement reprise dans la tradition liturgique de l'Eglise, comme en témoignent par exemple les paroles du Canon romain: «Accepte avec bienveillance, ô Seigneur, l'offrande que nous te présentons, nous tes ministres et toute ta famille... Sauve-nous de la damnation éternelle, et accueille-nous dans le troupeau des élus».


* * *

Parmi les pèlerins qui assistaient à l'Audience générale du 28 juillet 1999, se trouvaient les groupes suivants, auxquels le Saint Père s'est adressé en français:

De France: Institution salésienne Notre-Dame des Minimes, de Lyon; groupe de pèlerins de Touilles-la-Chapelle.

De Suisse: Groupe de jeunes de la paroisse du Sacré-Cœur.



Chers Frères et Sœurs,

Le chrétien est un homme qui espère, car il ne perd jamais de vue le but final de son existence. Cela l'invite à agir pour rendre la réalité conforme au projet de Dieu (cf. Tertio Millennio adveniente, n. 46). L'Esprit Saint, qui communique le don de l'espérance, fait entrer les baptisés dans l'existence glorifiée du Christ et les pousse à être les témoins de sa résurrection ainsi que les bâtisseurs d'une société nouvelle.

Dans l'Eucharistie, signe de cette nouveauté radicale, le monde commence à être ce qu'il sera lors de la venue finale du Seigneur. L'Eglise devient "pain rompu" pour le monde et trouve dans la célébration eucharistique la force pour son activité caritative et pour son action missionnaire.

Ainsi, l'espérance tourne nos regards vers "les cieux nouveaux et la terre nouvelle" (2 P 3, 13). Elle fait aussi agir avec la charité, qui demeurera éternellement. La spiritualité chrétienne est une spiritualité de transformation du monde et d'espérance en l'avènement du Royaume de Dieu.

J-PII

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