"L'impact de l'Islam en Inde" fut cataclysmique écrit l'Indianiste français Louis Frederick dans son ouvrage 'L'Islam de l'Inde'. La destruction de toutes les statues, dont les Bouddhas géants de Bamiyan, ordonnée par les Taliban, vient nous rappeler que treize siècles après la naissance du Prophète, ses injonctions sont encore prises au pied de la lettre.
- Les massacres perpétrés par les Arabes en Inde sont sans parallèle dans l'histoire mondiale. Plus encore que l'holocauste des Juifs par les Nazis, ou le massacre des Arméniens par les Turcs, plus considérables même que la tuerie des Incas et des Aztèques aux mains des Espagnols.
On ne dira jamais assez l'incroyable mal qui fut fait à la culture indienne, à sa population, à sa civilisation et à son environnement pendant dix siècles d'invasions successives. " A partir du moment où les musulmans arrivèrent dans l'Inde, l'histoire de l'Inde n'a plus grand intérêt, écrit l'historien français Alain Daniélou, car elle devient une longue et monotone série de meurtres, de massacres, de spoliations, de destructions, toujours au nom de la foi, du dieu unique, dont ils se croient les agents".
Chaque nouvel envahisseur bâtissait littéralement sa montagne de crânes Hindous. Ainsi la conquête de l'Afghanistan en l'an 1000 fut suivie par l'annihilation de l'ENTIERE population hindoue de cette région, qu'on appelle toujours d'ailleurs " Hindu Kush ", le massacre des Hindous.
Les Sultans Bahmani, qui gouvernaient en Inde centrale, s'étaient fixé un quota de 100.000 Hindous par an et semblent s'y être tenus. Mais en 1399, le célèbre Teimur fit mieux, il tua 100.000 Hindous en UNE SEULE JOURNEE, un record.
L'historien américain Will Durant estime quant à lui " que la conquête musulmane en Inde fut probablement la plus sanglante que l'humanité ait jamais vue. C'est une histoire décourageante, car sa morale évidente c'est que la civilisation est une chose bien précieuse, dont l'ordre complexe et la liberté peuvent être à tout moment piétinés par des barbares qui envahissent du dehors et se multiplient au dedans ". (Notre héritage oriental. New York 1972, p.459).
Mais les massacres musulmans les plus sanglants furent perpétrés après le 14ème siècle, aux mains des Moghols. Durant cite le sac par Husain Nizam Shah de la magnifique ville de Vijaynagar en 1565, capitale du dernier grand empire Hindou " qui était comme une île de raffinement, de chevalerie et de beauté au milieu d'une Inde brisée et sanglante ". Ce fut une horreur apocalyptique: " Pendant près de CINQ mois, les musulmans s'employèrent à tout détruire, les temples, les palais, les magnifiques résidences. Les scènes de massacre et d'horreur dépassèrent, disent les témoins, tout ce que l'esprit peut imaginer. Et il ne resta de la plus belle et la plus prospère cité de l'Inde que quelques ruines fumantes ".
Un autre de ces féroces conquérants s'appelait Babour, illustre pour ses massacres inutiles. Babour ne cachait pas que son but final était la destruction, ou bien l'esclavage total de la race hindoue. C'est justement Babour qui détruisit le temple d'Ayodhya au 16è siècle et fit construire une mosquée à sa place. 400 ans plus tard, une poignée de militants hindous rasèrent la mosquée d'Ayodhya; la communauté musulmane en fut tellement outrée qu'il s'ensuivit des terribles émeutes inter-religieuses, particulièrement à Bombay, qui firent près de 2000 morts. Aujourd'hui, Ayodhya est devenu un symbole en Inde: les musulmans exigent sa reconstruction, oubliant qu'ils ont détruit en Inde des millions de temples et qu'aujourd'hui encore les Pakistanais et les Bangladeshis s'attaquent encore lors de pogroms (tel celui que Taslima Nasreen décrit dans son livre "la honte") aux derniers temples hindous. Quant aux nationalistes hindous, ils insistent pour y reconstruire le temple dédié à Rama, un de leurs dieux les plus chéris.
Autre empereur sanglant, Shah Jahan, célèbre pour avoir fait construire une des sept merveilles du monde, le fabuleux Taj Mahal; mais l'homme en lui-même était un monstre: il fit crever les yeux de son frère Shahryar, dépêcha dans l'autre monde tous ses rivaux potentiels, fit mettre à mort deux de ses fils et fit couper en petits morceaux le prince afghan Lodi. C'est cependant un autre de ses fils, Aurangzeb, qui fut le plus cruel des empereurs moghols. Lorsque les célèbres Mahrattes de Shivaji, le dernier nationaliste hindou, s'élevèrent contre lui, Aurangzeb réussit à faire prisonnier Shambuji, le fils de Shivaji, ainsi que son ministre Kavi-Kalash. Il les fit torturer scientifiquement pendant trois semaines; puis on les coupa en petits morceaux, jusqu'à ce qu'ils meurent le 11 mars 1689; toute l'Inde en pleura.
A la fin de son règne, les coffres de l'état étaient vides, la merveilleuse culture indienne, ses arts, sa musique, avaient été bannis et les Hindous, une fois de plus étaient hantés par une terrible persécution. Mais les malheurs des Hindous n'étaient pas terminés. L'Iranien Nadir Shah attaqua Delhi en 1739 et pendant une semaine entière, ses soldats massacrèrent tous les habitants, hommes, femmes et enfants, saccagèrent tout et rasèrent totalement la campagne environnante, afin que les éventuels survivants n'aient rien à manger. Nadir Shah repartit en Iran avec 10.000 chevaux, des trésors d'art inestimables, dont le fameux diamant Kohinoor et le trône du Paon utilisé plus tard par le Shah d'Iran, ainsi que150 millions de roupies en or, une fortune pour l'époque. Du coup, la dynastie moghole en devint si affaiblie, que l'Inde fut mûre pour les colonisateurs européens.