[Catholique] Histoire de l'église Catholique

L'Église catholique est à la fois une communion de communautés et d'Églises ainsi qu'une institution et un clergé organisés de façon hiérarchique.
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vISTAPA

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Ecrit le 25 avr.07, 09:07

Message par vISTAPA »

Je n'ai pas tout suivi de cette histoire, mais si tout le monde se met a faire des copiés collé d'un livre à partir de quoi on peut débattre?????

Est-ce que dans cette histoire il est écrit qu'une nuit de l'an 337, un certain Julien avec son père Jules Constance, ses deux oncles Dalmace Annibalien, son demi-frère Galus alors âgé de 12 ans et le reste de sa famille, dormaient dans une aile du palais de Constantinople mise à leur disposition par leur cousin, l'empereur constance.

Julien, enfant, dans la nuit, fut réveillé par des hurlements sauvages et des bruits assourdissants de personnes qui couraient dans tout le palais, il assistât alors au massacre de toute sa famille et de plusieurs hauts dignitaires de la cours, Julien ne dût son salut qu'à l'intervention d'un prêtre chrétien. Julien n'avait pas 10 ans.

Les raisons de ce massacre? Assurer à Constantin la succession au trône, tout les ayant droits ayant été éliminés.

Débiteur des évêques auquels il devait son élévation, constantin avait favorisé la montée du Christianisme en intégrant dans son armée et son administration des chrétiens.

Julien a grandi sous la surveillance d'Eusèbe de Nicomédie, un évêque mondain, en faisant croire qu'il croyait en Jésus, afin d'assurer sa survie.
Jusqu'au jour ou à la suite se ses exploits, son armée le proclama empereur à la mort de l'empereur Constance fils de Constantin.

C'est l'histoire de cet empereur qui n'avais jamais oublié les lueurs des torches et les flaques de sang, sur les dalles , le massacre dont avec son frère ils furent les seul rescapés de la famille, qu'il faut lire ainsi que ses lettres pour comprendre ce qu'était vraiment le christianisme des premiers siècles.
Wikipédia:
Devenu maître de l'empire tout entier, Julien promulgua un édit de tolérance autorisant toutes les religions et il abrogea les mesures prises non seulement contre le paganisme, mais aussi contre les juifs et contre les chrétiens qui ne suivaient pas le credo d'inspiration arienne qui avait la faveur de Constance.
Modifié en dernier par vISTAPA le 25 avr.07, 09:49, modifié 2 fois.

Rene

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Ecrit le 27 avr.07, 02:11

Message par Rene »

Certe Constantin n'était pas un saint, il a effectivement en 326, fit périr son fils aîné Crispus, puis son épouse Fausta
IL exécuta Licinius ainsi que son fils, vaincu à Andrinople et à Chrysopolis

Cependant, il abrogea les lois d'Auguste sur le célibat, imposa le repos dominical, autorisa l'affranchissement des esclaves, interdit que l'on sépare les familles lors des ventes, autorisa l'Église à recevoir des legs et accorda le droit aux plaideurs de choisir entre le tribunal civil et la médiation de l'évêque.
De plus, il promulgua des lois contre la prostitution des servantes d'auberges, contre les enlèvements, et sur l'humanisation des prisons
Enfin de nombreuses lois furent créées afin de lutter contre les relations extra-maritales.

On lui doit, l'édit de Milan qui permettait à chacun d'adorer à sa manière sa divinité; il accorda la liberté de culte à toutes les religions et aux chrétiens et mit fin aux persécutions des chretiens.
Cette légalisation permit aux premières basiliques dans l'Empire Romain de voir le jour.




Rene

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Ecrit le 02 mai07, 07:52

Message par Rene »

L'Église comprit qu'elle appartenait à l'humanité entière et non à un peuple en particulier!

Elle alla vers ceux que l'on appelait les Barbares.

Moins liée aux traditions romaines, la chrétienté d'Afrique osa parler la première.

Dans le De civitate Dei, saint Augustin posa la thèse : l'empire n'était que la cité caduque des hommes, il y avait par contre une cité éternelle de Dieu.

Dans ses 7 livres contre les paiens, Paul Orose, disciple de saint Augustin, émet aussi l'idée que les Barbares sont perfectibles et convertibles.

Enfin, dans son De Gubernotione Dei, Salvien prêtre de Marseille, tentera même de démontrer que leur rôle consiste à assainir le vieux monde.

Il semble que, dès la seconde moitié du V siècle, tout un épiscopat se rallie à cette politique religieuse dont le succès sera assuré par la conversion de Clovis en 496.




http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin

http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvien_de_Marseille

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Orose

http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d%27Hippone

Rene

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Ecrit le 11 mai07, 15:46

Message par Rene »

Il y aura à l'époque des invasions, certains progrès du christianisme en Occident.

L'évangélisation n'avait même pas dépassé les limites de l'État romain.

Dans les régions danubiennes, habitées par les races celtiques, les progrès furent plus rapides que sur les bords du rhin, ou vivaient les Germains.

Irénée mentionne cependant l'existance des églises ou communautés de Germanie, mais il faudra attendre le début du IV siècle pour poséder quelques données : martyres de sainte Afra à Augsbourg, de saint Florian à Lauriacum (Lorsch) en Norique.

On constate bientôt des évêchés à Augsbourg et à Lauriacum en Norique, à Tiburnia en Carinthie, puis à Saboria (Seben) dans le Tyrol, à Emona (Laibach) en Carniole.

Toute la région alpestre, Norique et Rhétie, est alors chrétienne, et saint Séverin ( 482) y exercera son apostolat; elle dépendait de l'Italie et se rattachait aux métropoles d'Aquilée et de Milan.

Dans les régions rhénames, on constate au début du IV siècle l'existence d'un épiscopat.

Agricius de Trèves assiste en 314 au concile d'Arles, avec Maternus de Cologne.

Le séjour de saint Athanase à Trèves (334-337), l'influence de saint Martin affermirent l'othodoxie des rhénans, à Arles, saint Maximin de Trèves défendit seul Athanase et fut banni (354); à Rimini, Servais de Tongres s'affirma anti-arien.

Lorsqu'au début du V siècle parurent les Francs, les églises de Trèves, Cologne, mayence conservèrent leurs évêques; quant aux chrétiens qui se réfugièrent dans les îles de la Meuse, devant l'invasion hunnique, ils transférèreront à Maestricht l'évêché de Tongres.

Le Serpent

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Ecrit le 11 mai07, 19:23

Message par Le Serpent »

Rene a écrit :Certe Constantin n'était pas un saint, il a effectivement en 326, fit périr son fils aîné Crispus, puis son épouse Fausta
IL exécuta Licinius ainsi que son fils, vaincu à Andrinople et à Chrysopolis

Cependant, il abrogea les lois d'Auguste sur le célibat, imposa le repos dominical, autorisa l'affranchissement des esclaves, interdit que l'on sépare les familles lors des ventes, autorisa l'Église à recevoir des legs et accorda le droit aux plaideurs de choisir entre le tribunal civil et la médiation de l'évêque.
Aucune de ces mesures ne peut excuser ses crimes, d'autant qu'elles ne visent absolument pas le "bien public", mais uniquement la promotions d'un culte contre les autres (à l'exception peut-être de l'interdiction de séparer les familles).

L'affranchissement des esclaves n'ayant jamais été interdit, je ne vois pas pourquoi Constantin a jugé utile de "l'autoriser".

Rene

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Ecrit le 12 mai07, 04:21

Message par Rene »

Vers le Ier siècle av. J.-C. le maître perd son droit de vie et de mort sur son esclave, les mauvais traitements sont interdits et condamnés, il est également interdit de revendre un vieil esclave pour s'en débarrasser.
Au cours de l'Empire, l'affranchissement n'a cessé de croître et Constantin n'a fait que confirmer cet acte!

* 316 : Édit de Constantin en faveur des esclaves : il devient interdit de les punir par la crucifixion et de les marquer au fer rouge au visage (ils peuvent être marqués ailleurs ou porter un collier inamovible.
* 319 : Constantin Ier interdit la séparation des familles d'esclaves lors d'un changement de propriétaire.



http://fr.wikipedia.org/wiki/Affranchissement

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologi ... e_av._J.-C

http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_en_Rome_antique

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Ecrit le 28 mai07, 03:46

Message par Rene »

En Grande-Bretagne, le christianisme fut confronté non pas à la barbarie, mais à une civilisation avancée, la civilisation celtique

Tertullien constate le premier que les Bretons sont chrétiens.

Durant le IV siècle, les progrès s'accentuent; Bède nous dit qu'après la persécution dioclétienne, les Bretons fondèrent des basiliques en l'honneur de leurs martyrs, Alban, Aaron et Julius ; une église s'éleva à Cantorbéry sous le patronage de saint Martin.

Nombre de témoignages nous informent que cette église primitive était en étroite collaboration avec Rome, on en a pour exemple, l'adoption du cycle pascal romain par les évêques bretons au concile d'Arles en 314, ordination de Palladius comme évêque des scots d'Irlande par Célestin vers 431.

Des évêchés bretons existaient dans les capitales des provinces, tels York et Londre.

Lorsque qu'à la fin du IV siècle, les Romains quittèrent la Grande-Bretagne, les barbares, Pictes de Calédonie, Scots d'Irlande, Saxons et Francs l'envahirent.

Malgré cette invasion, les Bretons développèrent leur foi grâce à l'expansion d'un monachisme indigène calqué sur le clan qu'ils complétaient dans l'ordre religieux; vrai chef au spirituel, l'abbé administrait la tribu de même qu'en Gaule l'évêque administrait la cité.

Le premier grand apôtre fut saint Patrice ou Patrick.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Tertullien

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alban_de_Verulamium

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bretons

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Ecrit le 06 juin07, 12:38

Message par vISTAPA »

Pourquoi l'histoire de l'église catholique ignore totalement l'empereur Julien, alors qu'il reçut le gouvernement de la gaule?
Sa vie simpliste, son amour du travail contrastait avec le luxe, la molesse et la corruption qui régnait à Antioche.
Dès 361, l'empereur Julien promulgua un édit imposant la tolérance universelle, tant à l'égard des anciens cultes païens que pour les sectes et hérésies chrétiennes.
Julien avait déjà, déjà dû faire appel à toutes les ressources de sa philosophie pour garder son sang-froid face aux innombrables provocations chrétiennes.
Quelles provocations ? Citons, entre autres :
· Profanation puis incendie du temple de Daphné, près d'Antioche où il résidait ;
· Sabotage des travaux de reconstruction du Temple de Jérusalem ;
· Destruction du temple de la Fortune à Césarée de Cappadoce ;
· Destruction à Pessinonte, sous ses propres yeux, de l'autel de Cybèle, mère des dieux, une divinité à la gloire de laquelle il avait composé un magnifique traité, un des plus beaux que l'antiquité nous a transmis…

Ce que Julien reproche au christianisme, outre sa tristesse - tendance due à la misère des temps - c'est d'être un facteur de dissolution dans l'empire, de favoriser le repli sur soi par l'attachement au seul salut individuel et surtout, d'exclure toute les autres religions.
Lui se veut tolérant, s'abstient de prendre parti dans les querelles entre secte, rappelle d'exil les partisans du symbole de Nicée exilés par Constance, souhaite relever l'état juifs.
Ses avances seront mal accueillies par les chrétiens, et c'est pourquoi il prendra des mesures contre eux - mesures bien modérées par rapport aux persécutions non seulement des païens, mais des ariens -puisqu'il ne va pas au delà de l'interdiction d'enseigner les lettres classiques.

Dans l'ensemble, la paix civile est beaucoup mieux assurée par la tolérance païenne de Julien qu'elle ne l'a été sous les précédents règnes "chrétiens".
Enfin, il affirme la prééminence de l'Etat sur l'Église, il veut que la religion serve la Cité, alors que les chrétiens veulent la soumission de l'état à l'Eglise, oubliant de "rendre à César ce qui est à César"

(j'espère que cette version de l'histoire ne sera pas censurée, puisque c'est ma réponse à l'histoire de l'Église )
Depuis ??? l'histoire à été falsifiée. Où sont les amis de la Vérité?
Saint Augustin apportera au début Ve siècle une justification théologique à l'esclavage : on est ou devient esclave en raison de ses péchés (théorie qui n'est pas sans rappeler la conception hindouiste des castes), ou à défaut en raison du péché originel
Wikipédia

Rene

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L'empereur Julien

Ecrit le 07 juin07, 01:01

Message par Rene »

Pourquoi l'histoire de l'église catholique ignore totalement l'empereur Julien


Vous trouverez dans l'histoire de l'Église Catholique, un texte sur L'empereur Julien écrit le Sam Juin 24, 2006.

http://remacle.org/bloodwolf/philosophe ... /table.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Empereur_Julien

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Ecrit le 29 juin07, 00:59

Message par Rene »

Saint Patrick est né au pays de Galles, enlevé par des pirates et conduit en Irlande, il s'enfuit, visite la Gaule ou il s'initie à Auxerre à la vie religieuse, il revient ensuite en Irlande qu'il évangélise et rattache à Rome; avec l'aide de Bretons et de Scots, de Romains et de Francs, il christianise aussi la Bretagne insulaire; mais faute d'une hiérarchie constituée, son oeuvre ne lui survivra guère. (461)

Saint Germain d'Auxerre avait entrepris une double mission en Grande-Bretagne pour y combattre le semi-pélagianisme lérinien (en 429 avec saint Loup, en 447 avec Sévère de Trèves)

Son apostolat s'exerça surtout en Sud-Galles; son disciple Illtud fonda le monastère de Llanwit et, aidé par les bretons David, Gildas et Cadoc, instaura un monachisme missionnaire.

Du pays de Galles, le christianisme se répandit dans la Bretagne armoricaine ou, au IV siècle, Pol-Aurélien, Samson, Magloire, Lunaire, Malo, tous Gallois, fondèrent les premiers évêchés.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Germain_d%27Auxerre

http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9lagianisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9lag ... siarque%29

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Ecrit le 19 juil.07, 03:37

Message par Rene »

St-Augustin nous est révélée par ses Confessions

Aurelius Augustinus
naquit à Thangaste, en Numide, le 13 novembre 354, d'un père paien et d'une mère chrétienne, Monnica ; selon une pratique courante à cette époque, Monnica différa de le faire baptiser.

Son éducation littéraire s'acheva à Carthage, ville de plaisir et de luxe.
Il passa à cette période au manichéisme.
Devenu professeur, il enseigna la rhétorique à Thagaste, à Carthage, à Rome, puis à Milan.

Les sermons de saint Ambroise lui firent une impression profonde ; il se convertit en juillet 386, le jour ou, ayant entendu une voix qui lui criait '' Tolle, lege'', il ouvrit la Bible sur le verset de l'Épitre aux Romains, dans lequel nous recommande de revêtir Jésus-Christ.

Après huit mois passés dans la solitude de Cassiciacum, près de Milan, Augustin reçut le baptême ; comme il retournait en Afrique, il perdit sa mère, sainte Monique, à Ostie (387).
Le recit de ses confessions se termine à cette période, la vie publique va commencer.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d%27Hippone

http://fr.wikipedia.org/wiki/Manich%C3%A9isme

http://perso.orange.fr/sos.philosophie/augustin.htm

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... ssions.htm

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Ecrit le 15 août07, 02:36

Message par Rene »

Désigné par le peuple pour devenir coadjuteur de Valérius (391) vieil évêque d'Hippone, saint Augustin lui succéda en 396.

Pendant trente-cinq années, il allait apparaître comme le chef incontesté de l'épiscopat africain, comme l'arbitre des controverses occidentales :donatisme et pélagianisme.

Le Donatisme subsistait depuis près d'un siècle.
Il était difficile de s'expliquer pourquoi une querelle locale, née de l'élection d'un évêque, ait dégénéré en une sorte de guerre civile.

Le mouvement se transforma en une insurrection contre la domination romaine (On doit tenir compte de l'esprit d'indépendance des africains)

Par bandes, les donatismes parcouraient les campagnes et les dévastaient.

En 347, Constance envoya, pour les pacifier, deux officiers, Paul et Macaire, il fallut organiser une expédition militaire qui se termina par l'écrasement apparent du parti.

L'empereur Julien
rendit aux donatistes une existence légale et leur permit de s'emparer des basiliques restituées aux catholiques, ce qu'ils firent à main armée.

Julien mort, ils conservèrent cependant la liberté de leur culte ; l'état se contenta de protéger le catholicisme africain en défendant aux héritiques d'opérer des conversions; l'empereur Valentinien interdit aux évêques de rebaptiser sous peine d'être indigne du sacerdoce.
Avec Théodose, la législation devient plus militante : en 392, une loi frappe d'une amende de dix livres d'or les évêques hérétiques qui procéderont à des ordinations.

Le catholicisme africain se refusa d'abord à user de telles armes ; il suivit saint Augustin dans son désir de ramener les donatistes par la persuasion ; ainsi le concile de Carthage de 401 mit-il en avant le projet d'une conférence contradictiore ; mais les donatistes se dérobèrent ; par un geste d'indignation habile, leur chef, Primianus de Carthage, déclara que ce serait une monstruosité de réunir dans un même lieu les fils des martyrs et la race des traditeurs.

Les sectateurs redoublèrent de violence ce qui força les catholiques à agir; dans un concile de Carthage tenu en 404, nombre d'évêques demandèrent que l'on impose aux schismatiques le retour à l'église.

En 405, l'empereur Honorius fait paraître un édit d'union qui abolit le donatisme ; il attribue ses églises aux catholiques et condamne à l'exil ses réfractères.

Cependant, le mouvement continuait à s'appuyer sur un parti populaire fanatisé.
En 411, à l'instigation de saint Augustin, une conférence contradictoire eut lieu à Carthage. La question de personnes, depuis un siècle à la base du conflit, y fut vidé; les donatiste ne purent prouver que Cécilien avait été traditeur.

L'hérésie cessa ensuite d'être un danger; en groupant contre elle l'épiscopat africain, Augustin l'avait écrasé mieux que n'auraient pu faire les troupes impériales.

Il existera des donatistes jusqu'à l'invasion arabe au VII siècle.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Donatisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippone

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Ecrit le 24 sept.07, 13:15

Message par Rene »

Saint Augustin fut confronté devant une autre hérésie: le pélagianisme
Moine breton
austère et peu mesuré, directeur de conscience rigide, Pélage n'admettait pas qu'on s'accusait de ses fautes en prétextant la fragilité humaine, ni qu'on y cherchât remêde dans une grâce plus forte que notre nature.

Il créa donc un système qui donnant un pouvoir illimité à la volonté et restreignant l'action divine à une intervention extérieure, laissant l'homme à ses seules forces.

Comme pour Rousseau, l'homme naîtrait bon. La liberté serait une balance dont les plateaux ne peuvent être influencés que par la volonté; naturellement impeccable, l'homme peut et doit ne jamais tomber.

La nature humaine n'a t'elle donc pas subi les atteintes du péché originel ?

D'après Pélage, la faute d'Adam fut personnelle comme toutes les autres. D'autre part, l'aide divine cessait d'être utile à une nature humaine si bien équilibrée; aussi Pélage n'admettait-il que certains secours purement extérieurs

Ces secours n'agiraient sur nous qu'à titre de lumières éclairant du dehors; le Christ était venu nous offrir un modèle, rien de plus.

Ainsi, dans l'affaire de notre salut, tout était nôtre.

Nous naissons en pleine intégrité, nous gagnons notre éternité à la force du poignet.. Dieu n'intervient que comme un guide qui indique la voie, puis comme un débiteur qui proportionne le salaire au mérite.



http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9lage_%28moine%29

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Ecrit le 09 oct.07, 03:19

Message par Rene »

L'Église vit dans le pélagianisme, un système froid et orgueilleux, stoicisme à peine teinté de christianisme ou la rédemption n'a plus de sens ni d'utilité, puisque le Verbe incarné ne nous rachète pas, ne nous vivifie pas.

Contre ce naturalisme, tout l'être d' Augustin devait se révolter, lui dont l'âme était humble, chez qui le sentiment de la corruption humaine et de la reconnaissance de ce que la grâce avait fait pour son salut était si profond (Tixeront)

Pélage et Célestius après avoir répandu secrètement à Rome leur doctrine, s'étaient enfuis en Afrique, après la prise de la ville par Alarie.

Célestius prêcha sa doctrine à Carthage; mais le diacre Paulin, le futur biographe de saint Ambroise, l'accusa et porta à Aurelius de Carthage six propositions qui furent copndamnées au concile provincial de 411.

En même temps, Augustin publiat coup sur coup, en réponse à des consultations, le De peccatorum mertis et remissione, le De spiritu et littera, le De natura et gratia (413)


http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... 3/l175.htm

Rene

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Ecrit le 06 nov.07, 04:36

Message par Rene »

Pélage vint s'établir à Jérusalem, il y rencontra l'opposition de saint Jérôme.
Si la grâce n'existe pas, ripostait-il à Pélage, à quoi bon prier et jeûner ; à quoi bon prendre de la peine pour obtenir ce que ma volonté me donnera, si d'autre part le péché originel n'existe pas, pourquoi l'Église baptise-t'elle les petits enfants (in remissionem peccatorum)?
Chez eux, il ne peut s'agir d'un péché de volonté, il faut donc qu'il s'agisse d'un péché de nature.

Pélage était cependant parvenu à capter la confiance de Jean de Jérusalem; un concile réuni chez celui-ci mit en présence Pélage et Paul Orose, envoyé par saint Augustin; mais l'évêque refusa de condamner son protégé sous prétexte que, les parties en cause étant de pays latin, le procès devait être déféré à Rome (415)

Même attitude équivoque de la part d'un concile palestinien tenu à Diospolis (Lydda).

Il se trouvait des Orientaux pour favoriser le pélagianisme, entre autres Théodore de Mopsueste, l'ancêtre du Nestorianisme.

Sous le couvert de ces protections, il tentait à se grouper en Palestine comme jadis le donatisme en Afrique; déjà il avait ses bandes et ses pillards.

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