Non, c'est vous qui inversez la direction; ce n'est pas l'homme qui monte, mais Dieu qui descend.
Non Sofian, c'est l'homme qui monte et fait retour. Dieu est à sa place et il est immuable !
Matthieu 3:2 et dit: «Faites retour: oui, il est proche, le royaume des ciels.»
Matthieu 4:17 Dès lors, Iéshoua‘ commence à crier et à dire: «Faites retour! Oui, il est proche, le royaume des ciels.»
Marc 1:15 il dit: «Il est accompli, le temps, et proche, le royaume d’Elohîms. Faites retour, adhérez à l’annonce.»
Luc 5:32 Je ne suis pas venu appeler au retour les justes, mais les fauteurs.»
Luc 13:3 Non, je vous dis! Mais si vous ne faites pas retour, vous périrez tous de la même manière!
Jean 12:40 «Il aveugle leurs yeux, il endurcit leur coeur, pour qu’ils ne voient pas de leurs yeux, que leur coeur ne réalise pas, qu’ils ne fassent pas retour; et je les guérirais?»
Je pense que vous pouvez intensifier votre étude des écritures.
La compréhension du mystère est un don du ciel, non un effort de l'homme.
Ce don est pourtant fourni de façon permanente depuis votre origine. Pourquoi donc ce qui est déjà fourni a-t-il du mal à éclore ? D'où vient l'obstacle ? Vient-il du ciel ou en sommes-nous la cause ? Sans effort de l'homme, le don du ciel est perdu.
" Et je vis la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel de chez Dieu avec en elle la gloire de dieu..." Apocalypse (vers la fin )
le lieu de la nouvelle adoration n'est plus dans l'acte de l'homme mais dans celui de la grâce...
Cette citation de l'apocalypse est totalement hors sujet des récents posts. Il évoque en effet la naissance du corps mystique et la Jérusalem dont il s'agit est une nouvelle Jérusalem qui n'a rien de commun avec la Jérusalem terrestre que l'homme doit d'abord conquérir par l'ascension.
Sofian a écrit :Il ne s'agit pas de connaitre mais d'être connu...
1 Corinthiens 13
12. "Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. A présent, je connais d'une manière partielle ; mais alors je connaîtrai comme je suis connu."
Il est écrit "je connaîtrais comme je suis connu". Cela veut dire que je suis DEJA connu et que je ne CONNAIS PAS ENCORE !!!! Ce qui est la situation finale, ce n'est pas que je devienne mieux connu, mais que JE CONNAISSE MIEUX. Vous avez ici appliqué totalement à l'envers le sens du verset, par une inversion invraisemblable de la logique des mots et de l'articulation de la phrase.
Ce qui est dit dans ce verset, c'est que le salut ne s'obtient que par la variation de la connaissance.
je pense que BEAUCOUP de connaissances, ça n'est pas essentiel, ce sont les connaissances justes qui comptent.
Cela commence par savoir lire et déchiffrer un texte sans en inverser le sens. Car si vous ne savez pas appliquer la logique de l'Esprit à ce qui écrit, vous allez mal interpréter aussi ce que vous pouvez entendre de façon mystique. Et dans la mesure où ce qui est Malin peut s'exprimer de la même manière que ce qui est divin, comment allez-vous discerner les deux ? Ensuite, pourquoi pensez-vous que BEAUCOUP de connaissance juste ne puisse exister chez un être humain qui se prend en charge et se montre dynamique ? Tous les grands mystiques ont contribué à cette connaissance, et ils n'ont pas beaucoup parlé des mutations de Dieu, mais plutôt de celles des disciples.
L'initiative vient d'en-haut, selon moi. Mais ça n'est pas là essentiel.
L'initiative vient de l'homme selon les écritures, et ceci est vrai dans toutes les traditions. C'est aussi ce qu'il y a de plus essentiel à comprendre, et il faut que la conversion soit opérative. C'est pourquoi, une simple croyance n'est pas suffisante, mais une conversion en profondeur et une pratique assidue sont les marques de la spiritualité authentique.
Matthieu 11:12 Depuis les jours de Iohanân l’Immergeur, jusqu’à maintenant, le royaume des ciels se force, et les forts s’en emparent.
Si tout cela était une action seulement d'En-Haut, il n'y aurait ni forts, ni faibles, et la religion ne pourrait nous être imputée. Mais parce qu'elle est une mouvance de l'homme, karmiquement inversée par rapport à la faute humaine, nous en sommes responsables !
A quelle justice aurions-nous affaire lors du jugement, si seulement Dieu avait l'initiative ?
Il est bien plus important de percer le mystère, même avec rage, que d'attendre béatement que quelque chose se produise qui, par magie, viendrait vous apporter sur un plateau une connaissance que vous ne méritez pas !