Bonjour
Je m'appelle maryam. Je suis étudiante iranienne. J'ai 26 ans et je vis en Iran.
Excusez moi si ce sujet ne correspond pas aux propos qui se débattent dans ce forum. Mais je voulais que vous m'aidiez.
Huit de mes amis ont été interpellés il y a deux semaines à l'université Amir Kabîr à Téhéran. Ils ont été kidnappés par les services secrets iraniens. Apres quelques jours nous avons su qu'ils avaient été emprisonnés et sous la torture. Pourquoi? Parce qu'en Iran il n'y a pas de démocratie et les gens sont emprisonnés pour leur opinion. Beaucoup d'autres des étudiants de mon université ont été expulsés pour leurs revendications.
Pour les sauver nous sommes en train de soutenir une pétition pour collecter un millions de signatures pour faire une action efficace et forte. Mais il ne nous reste plus moins de 15 jours et nous en avons collecté que 700 et quelques.
Je vous demande votre aide et votre soutien par votre signature. Mais si vous avez d'autres voix à nous proposer pour atteindre les 1 millions j'attends avec plaisir vos propositions et vos aides.
Référez vous à l'adresse ci dessous:
http://ws.collactive.com/points/point?id=NWvCKJh5fIFn
visitez notre site: www.sauvelemonde.com
Pour plus d'informations sur les souffrances de mon people regardez ce film:
http://video.google.fr/videoplay?docid= ... 7057140695
des atrocites au nom de la religion
- maryam samani
- Nouveau
- Nouveau
- Messages : 14
- Enregistré le : 18 juin07, 02:01
-
Contact :
des atrocites au nom de la religion
Ecrit le 20 juin07, 03:24- medico
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Messages : 68612
- Enregistré le : 27 juin05, 06:23
- Localisation : FRANCE
-
Contact :
Ecrit le 08 juil.07, 03:48
Suicide bomber : "Fais-toi exploser, tu iras au paradis !"PAR CONSTANCE DE BONNAVENTURE (À KABOUL). Publié le 06 juillet 2007Actualisé le 07 juillet 2007 : 16h03
Rubrique Le Figaro MagazineTémoignage terrifiant d'un Pakistanais de 15 ans conditionné et formé au meurtre par ceinture explosive, arrêté juste à temps par la police afghane.
L'air hagard et perdu, il regarde ses mains pataudes. Mohammed, 15 ans, est emprisonné à Khost. Il y a moins d'un mois, cet adolescent, enfant dans un corps d'adulte, était arrêté par la police afghane quelques heures avant de remplir son devoir : se faire sauter à côté du gouverneur de Khost (province de l'est de l'Afghanistan, frontalière avec le Pakistan).
C'est le directeur de la prison toute neuve de Khost, dans laquelle ne sont hébergés que des prisonniers politiques, qui accorde son interview exclusive dans son bureau et en sa présence. Mohammed est vêtu d'une shalwar kameez, habit traditionnel pakistanais. Il ne lève pas les yeux vers les deux femmes occidentales qui l'entourent, mais cherche du regard le soutien du directeur de la prison. On dirait un enfant honteux qui vient de commettre une bêtise. Il est mal à l'aise, il transpire.
Le processus qui l'a conduit jusqu'à cette prison est d'une simplicité effrayante. Originaire du Nord-Waziristan, une des zones tribales pakistanaises frontalières avec l'Afghanistan où grouille la majorité des combattants islamistes de la région, Mohammed a grandi dans une famille pachtoune assez aisée avec ses cinq frères et ses deux soeurs. «J'ai d'abord été à l'école publique, comme tous les garçons de mon village.» Son père est instituteur à Makin, village proche de Miram Shah, capitale du Nord-Waziristan.
L'idée de devenir un suicide bomber n'avait jamais effleuré l'esprit du jeune Mohammed. Mais la visite dans son école d'un mollah venu chercher des nouvelles recrues déclenche en lui l'envie de gagner son paradis. Le mollah propose aux enfants de venir étudier dans sa madrasa, école coranique. «Dieu vous aimera, leur explique-t-il. Ma famille n'était pas d'accord pour que j'aille étudier dans une madrasa. J'y ai été contre la volonté de mon père, car je croyais plus que tout au paradis», raconte Mohammed.
Il ajoute que certains de ses camarades de classe, motivés, l'ont poussé à s'y rendre. Mais, après un passage rapide dans cette école religieuse, Mohammed est envoyé dans un centre de formation au suicide. Il y restera trois mois. Là-bas, une quinzaine de jeunes garçons suivent ces cours de kamikaze. On leur apprend à porter un gilet d'explosifs, à le manipuler, à définir le moment propice pour se faire exploser. En parallèle, le mollah Hamidullah, chef du centre, scande à longueur de journée ce refrain : «Vous gagnez votre paradis.» «Ils nous ont tout expliqué. Ils nous ont dit et répété que les personnes que nous allions tuer n'étaient pas des musulmans, mais des infidèles. Et que, si nous nous faisions exploser, nous irions directement au paradis.»
Le paradis... l'adolescent était fasciné. «Le soir, avec mes camarades, nous nous demandions à quoi cela pouvait ressembler. Nous ne parlions que de ça... le paradis.»
Trois mois plus tard, l'heure est venue pour le suicide bomber d'accomplir son devoir. «Avant de quitter le centre, on me rappelle, comme chaque jour d'ailleurs, le bonheur du paradis.» Il traverse à pied la frontière afghano-pakistanaise que la tribu pachtoune, à cheval sur les deux pays, ne reconnaît pas. Il marche sept heures pour se rendre de son village du Waziristan à la ville afghane de Khost. «J'ai traversé la frontière sans problème. A pied, j'ai gravi les montagnes. Un ami taliban m'a accompagné sur le chemin.» De fait, les Pachtouns afghans laissent passer tous les locaux. Quand Mohammed arrive à Khost, il retrouve son «ami», qui lui fournit son gilet d'explosifs et lui indique l'identité de celui qui doit mourir. Le lendemain, il doit assassiner le gouverneur de Khost, Arsala Jamal. Il recevra un appel téléphonique au moment où Jamal sortira de son bureau. Il devra alors se faire exploser à côté de lui. «Je ne connaissais pas le gouverneur de Khost auparavant. Mais on m'avait expliqué, dans le centre, que c'était un mauvais homme, qu'il travaillait avec les étrangers, que ce n'était pas un bon musulman et qu'il vivait comme les Américains. Tu dois le tuer, me répétait-on.»
Mais Mohammed et son acolyte n'auront pas le temps de réaliser leur plan. A 10 heures du matin, la police afghane débarque dans la maison où ils se trouvent pour les arrêter.
«Je n'ai jamais eu peur, pas une seule seconde, puisque je ne savais absolument pas à quoi ressemblait une explosion. Je n'en avais jamais vu. On ne nous en a pas fait de démonstration dans le centre.»
Rappelant quelque peu la scène de Jean-Paul II rencontrant son assassin, le gouverneur de Khost est allé en prison rendre visite au jeune Mohammed. Il s'est fait photographier avec lui et expose les clichés avec une certaine fierté. «Le gouverneur est un homme extraordinaire. Il est venu me rencontrer ici. Je ne souhaite plus sa mort», a ensuite déclaré Mohammed.
Dans cette maison d'arrêt de Khost, le jeune suicide bomber est extrêmement bien traité. Le directeur de la prison lui sourit et explique : «Il n'est pas blâmable car il est jeune et simple victime de la politique pakistanaise.»
A propos de son avenir, Mohammed lance naïvement : «Je voudrais commencer une vie normale. Maintenant, je ne veux plus tuer. J'ai compris. Compris que c'était une mauvaise action.»
Rubrique Le Figaro MagazineTémoignage terrifiant d'un Pakistanais de 15 ans conditionné et formé au meurtre par ceinture explosive, arrêté juste à temps par la police afghane.
L'air hagard et perdu, il regarde ses mains pataudes. Mohammed, 15 ans, est emprisonné à Khost. Il y a moins d'un mois, cet adolescent, enfant dans un corps d'adulte, était arrêté par la police afghane quelques heures avant de remplir son devoir : se faire sauter à côté du gouverneur de Khost (province de l'est de l'Afghanistan, frontalière avec le Pakistan).
C'est le directeur de la prison toute neuve de Khost, dans laquelle ne sont hébergés que des prisonniers politiques, qui accorde son interview exclusive dans son bureau et en sa présence. Mohammed est vêtu d'une shalwar kameez, habit traditionnel pakistanais. Il ne lève pas les yeux vers les deux femmes occidentales qui l'entourent, mais cherche du regard le soutien du directeur de la prison. On dirait un enfant honteux qui vient de commettre une bêtise. Il est mal à l'aise, il transpire.
Le processus qui l'a conduit jusqu'à cette prison est d'une simplicité effrayante. Originaire du Nord-Waziristan, une des zones tribales pakistanaises frontalières avec l'Afghanistan où grouille la majorité des combattants islamistes de la région, Mohammed a grandi dans une famille pachtoune assez aisée avec ses cinq frères et ses deux soeurs. «J'ai d'abord été à l'école publique, comme tous les garçons de mon village.» Son père est instituteur à Makin, village proche de Miram Shah, capitale du Nord-Waziristan.
L'idée de devenir un suicide bomber n'avait jamais effleuré l'esprit du jeune Mohammed. Mais la visite dans son école d'un mollah venu chercher des nouvelles recrues déclenche en lui l'envie de gagner son paradis. Le mollah propose aux enfants de venir étudier dans sa madrasa, école coranique. «Dieu vous aimera, leur explique-t-il. Ma famille n'était pas d'accord pour que j'aille étudier dans une madrasa. J'y ai été contre la volonté de mon père, car je croyais plus que tout au paradis», raconte Mohammed.
Il ajoute que certains de ses camarades de classe, motivés, l'ont poussé à s'y rendre. Mais, après un passage rapide dans cette école religieuse, Mohammed est envoyé dans un centre de formation au suicide. Il y restera trois mois. Là-bas, une quinzaine de jeunes garçons suivent ces cours de kamikaze. On leur apprend à porter un gilet d'explosifs, à le manipuler, à définir le moment propice pour se faire exploser. En parallèle, le mollah Hamidullah, chef du centre, scande à longueur de journée ce refrain : «Vous gagnez votre paradis.» «Ils nous ont tout expliqué. Ils nous ont dit et répété que les personnes que nous allions tuer n'étaient pas des musulmans, mais des infidèles. Et que, si nous nous faisions exploser, nous irions directement au paradis.»
Le paradis... l'adolescent était fasciné. «Le soir, avec mes camarades, nous nous demandions à quoi cela pouvait ressembler. Nous ne parlions que de ça... le paradis.»
Trois mois plus tard, l'heure est venue pour le suicide bomber d'accomplir son devoir. «Avant de quitter le centre, on me rappelle, comme chaque jour d'ailleurs, le bonheur du paradis.» Il traverse à pied la frontière afghano-pakistanaise que la tribu pachtoune, à cheval sur les deux pays, ne reconnaît pas. Il marche sept heures pour se rendre de son village du Waziristan à la ville afghane de Khost. «J'ai traversé la frontière sans problème. A pied, j'ai gravi les montagnes. Un ami taliban m'a accompagné sur le chemin.» De fait, les Pachtouns afghans laissent passer tous les locaux. Quand Mohammed arrive à Khost, il retrouve son «ami», qui lui fournit son gilet d'explosifs et lui indique l'identité de celui qui doit mourir. Le lendemain, il doit assassiner le gouverneur de Khost, Arsala Jamal. Il recevra un appel téléphonique au moment où Jamal sortira de son bureau. Il devra alors se faire exploser à côté de lui. «Je ne connaissais pas le gouverneur de Khost auparavant. Mais on m'avait expliqué, dans le centre, que c'était un mauvais homme, qu'il travaillait avec les étrangers, que ce n'était pas un bon musulman et qu'il vivait comme les Américains. Tu dois le tuer, me répétait-on.»
Mais Mohammed et son acolyte n'auront pas le temps de réaliser leur plan. A 10 heures du matin, la police afghane débarque dans la maison où ils se trouvent pour les arrêter.
«Je n'ai jamais eu peur, pas une seule seconde, puisque je ne savais absolument pas à quoi ressemblait une explosion. Je n'en avais jamais vu. On ne nous en a pas fait de démonstration dans le centre.»
Rappelant quelque peu la scène de Jean-Paul II rencontrant son assassin, le gouverneur de Khost est allé en prison rendre visite au jeune Mohammed. Il s'est fait photographier avec lui et expose les clichés avec une certaine fierté. «Le gouverneur est un homme extraordinaire. Il est venu me rencontrer ici. Je ne souhaite plus sa mort», a ensuite déclaré Mohammed.
Dans cette maison d'arrêt de Khost, le jeune suicide bomber est extrêmement bien traité. Le directeur de la prison lui sourit et explique : «Il n'est pas blâmable car il est jeune et simple victime de la politique pakistanaise.»
A propos de son avenir, Mohammed lance naïvement : «Je voudrais commencer une vie normale. Maintenant, je ne veux plus tuer. J'ai compris. Compris que c'était une mauvaise action.»
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 4 Réponses
- 945 Vues
-
Dernier message par sandrine
-
- 1 Réponses
- 461 Vues
-
Dernier message par hinhinhinhin!
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité