Rome réaffirme que l'unique Eglise est l'Eglise catholique
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Rome réaffirme que l'unique Eglise est l'Eglise catholique
Ecrit le 06 juil.07, 07:52CITE DU VATICAN, 6 juil 2007 (AFP)
Le Vatican va réaffirmer que l'unique Eglise est l'Eglise catholique
Le Vatican s'apprête à publier un document réaffirmant que l'unique Eglise du Christ est l'Eglise catholique, confirmant la déclaration "Dominus Iesus" de l'an 2000 qui avait soulevé de vives polémiques dans le monde chrétien, révèlent des médias vendredi.
Selon l'agence I-Media spécialisée sur l'actualité du Vatican, ce document de la Congrégation pour la doctrine de la foi - l'ex Saint-Office - sera publié le 10 juillet.
Il réaffirmera que l'Eglise du Christ se trouve "réellement" et "seulement" dans l'Eglise catholique, selon Il Giornale.
L'objectif est de combattre le "relativisme ecclésiologique", condamné par le pape Benoît XVI, qui considère que toutes les Eglises se réclamant du christianisme ont le même degré de vérité ou que chacune d'elles ne détient qu'une partie de cette vérité.
Avant de devenir pape sous le nom de Benoît XVI, le cardinal Joseph Ratzinger présidait la Congrégation pour la doctrine de la foi, et la déclaration "Dominus Iesus" avait été publiée sous sa responsabilité.
Cette déclaration selon laquelle seule l'Eglise catholique dispose de la plénitude des moyens du salut avait soulevé une émotion considérable parmi les Eglises protestantes, qualifiées de simples "communautés ecclésiales" par Dominus Iesus.
Il Giornale précise que l'éclaircissement apporté par le prochain document du Vatican concerne une phrase du texte du concile Vatican II "lumen gentium" (la lumière des nations, sur la mission universelle de l'Eglise) affirmant que l'unique Eglise du Christ "subsiste" dans l'Eglise catholique.
Au cours des années, diverses interprétations ont été construites sur ce verbe, notamment celle selon laquelle chaque Eglise chrétienne issue des différents schismes qui ont marqué l'histoire du christianisme ne représenterait que partiellement l'Eglise initiale voulue par le Christ.
D'autres soulignent que le Christ n'a jamais pensé à fonder une Eglise.
Dans "Dominus Iesus", le cardinal Ratzinger soulignait qu'avec l'emploi du verbe "subsiste", le Concile voulait dire "existe réellement", rappelle Il Giornale.
___________
Cordialement en Jésus +,
- VR -
Le Vatican va réaffirmer que l'unique Eglise est l'Eglise catholique
Le Vatican s'apprête à publier un document réaffirmant que l'unique Eglise du Christ est l'Eglise catholique, confirmant la déclaration "Dominus Iesus" de l'an 2000 qui avait soulevé de vives polémiques dans le monde chrétien, révèlent des médias vendredi.
Selon l'agence I-Media spécialisée sur l'actualité du Vatican, ce document de la Congrégation pour la doctrine de la foi - l'ex Saint-Office - sera publié le 10 juillet.
Il réaffirmera que l'Eglise du Christ se trouve "réellement" et "seulement" dans l'Eglise catholique, selon Il Giornale.
L'objectif est de combattre le "relativisme ecclésiologique", condamné par le pape Benoît XVI, qui considère que toutes les Eglises se réclamant du christianisme ont le même degré de vérité ou que chacune d'elles ne détient qu'une partie de cette vérité.
Avant de devenir pape sous le nom de Benoît XVI, le cardinal Joseph Ratzinger présidait la Congrégation pour la doctrine de la foi, et la déclaration "Dominus Iesus" avait été publiée sous sa responsabilité.
Cette déclaration selon laquelle seule l'Eglise catholique dispose de la plénitude des moyens du salut avait soulevé une émotion considérable parmi les Eglises protestantes, qualifiées de simples "communautés ecclésiales" par Dominus Iesus.
Il Giornale précise que l'éclaircissement apporté par le prochain document du Vatican concerne une phrase du texte du concile Vatican II "lumen gentium" (la lumière des nations, sur la mission universelle de l'Eglise) affirmant que l'unique Eglise du Christ "subsiste" dans l'Eglise catholique.
Au cours des années, diverses interprétations ont été construites sur ce verbe, notamment celle selon laquelle chaque Eglise chrétienne issue des différents schismes qui ont marqué l'histoire du christianisme ne représenterait que partiellement l'Eglise initiale voulue par le Christ.
D'autres soulignent que le Christ n'a jamais pensé à fonder une Eglise.
Dans "Dominus Iesus", le cardinal Ratzinger soulignait qu'avec l'emploi du verbe "subsiste", le Concile voulait dire "existe réellement", rappelle Il Giornale.
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Ecrit le 06 juil.07, 23:25
J'ai lu.
Il Giornale précise que l'éclaircissement apporté par le prochain document du Vatican concerne une phrase du texte du concile Vatican II "lumen gentium" (la lumière des nations, sur la mission universelle de l'Eglise) affirmant que l'unique Eglise du Christ "subsiste" dans l'Eglise catholique.
Donc l'église déclare elle même qu'elle est la seul église du christ sur la foi d'un texte de l'église. Sa revient dire que la bible est vrai car elle le dit.
Il Giornale précise que l'éclaircissement apporté par le prochain document du Vatican concerne une phrase du texte du concile Vatican II "lumen gentium" (la lumière des nations, sur la mission universelle de l'Eglise) affirmant que l'unique Eglise du Christ "subsiste" dans l'Eglise catholique.
Donc l'église déclare elle même qu'elle est la seul église du christ sur la foi d'un texte de l'église. Sa revient dire que la bible est vrai car elle le dit.
Ecrit le 07 juil.07, 00:20
Je vous trouve très imprécis dans vos réponses.
Si la Bible énonce la vérité, elle montre aussi son contraire, et cela dans le but d'exercer l'esprit. Comment montrer le vrai sans aussi montrer le faux ?
Si "dans l'Eglise catholique subsiste l'Eglise du Christ", cela ne signifie pas qu'il y a identité des deux, mais que l'église catholique est bien capable de conduire et de former encore aujourd'hui l'église universelle du Christ, au sens des pères de l'église. Les autorités de l'église savent aussi faire la part des choses et elles sont conscientes de la réalité contemporaine.
En disant les choses ainsi, une ouverture est laissée qui admet que l'église du Christ peut aussi être rencontrée dans d'autres congrégations. Cependant ce texte affirmerait que l'ECAR est toujours un moyen et un lieu d'une pratique religieuse fiable et complète qui mène vers l'Eglise universelle du Christ.
Guénon avait déjà dit cela dans les années 1930, lorsqu'il disait que l'ECAR était l'un des derniers lieux authentiques de l'initiation chrétienne.
Si la Bible énonce la vérité, elle montre aussi son contraire, et cela dans le but d'exercer l'esprit. Comment montrer le vrai sans aussi montrer le faux ?
Si "dans l'Eglise catholique subsiste l'Eglise du Christ", cela ne signifie pas qu'il y a identité des deux, mais que l'église catholique est bien capable de conduire et de former encore aujourd'hui l'église universelle du Christ, au sens des pères de l'église. Les autorités de l'église savent aussi faire la part des choses et elles sont conscientes de la réalité contemporaine.
En disant les choses ainsi, une ouverture est laissée qui admet que l'église du Christ peut aussi être rencontrée dans d'autres congrégations. Cependant ce texte affirmerait que l'ECAR est toujours un moyen et un lieu d'une pratique religieuse fiable et complète qui mène vers l'Eglise universelle du Christ.
Guénon avait déjà dit cela dans les années 1930, lorsqu'il disait que l'ECAR était l'un des derniers lieux authentiques de l'initiation chrétienne.
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Ecrit le 07 juil.07, 00:46
Je dit la mê,e chose, ces toi qui ne veut pas comprendre.
L'église dit qu'elle est l'église du Christ parceque l'église le dit. Elle se cite elle même pour justifier sa sainteté. Tout comme ceux qui disent que la bible est vrai, parcequ'elle dit qu'elle est vrai.
Pour faire plus simple voici:
Je suis un prophète
ce que je dit est vrai,
Donc je suis un prophète car je le dit.
Avec ce genre d'argument on passe même pas la philo de base...
L'église dit qu'elle est l'église du Christ parceque l'église le dit. Elle se cite elle même pour justifier sa sainteté. Tout comme ceux qui disent que la bible est vrai, parcequ'elle dit qu'elle est vrai.
Pour faire plus simple voici:
Je suis un prophète
ce que je dit est vrai,
Donc je suis un prophète car je le dit.
Avec ce genre d'argument on passe même pas la philo de base...
Ecrit le 07 juil.07, 00:59
Il y a là un pléonasme, car le mot église signifie déjà communauté, au sens mystique.Les autres sont des "communautés ecclésiales"
Ce n'est pas l'objet du thème qui évoque une phrase manifestant que dans l'église catholique "subsiste" l'Eglise du Christ. Or ce point n'est actuellement pas contestable, et je connais personnellement suffisamment cette église pour affirmer combien elle peut être un tremplin mystique.L'église dit qu'elle est l'église du Christ parceque l'église le dit.
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Ecrit le 08 juil.07, 15:18
« Certains aspects de la doctrine sur l’Eglise » : nouveau document
Réponses de la Congrégation pour la Doctrine de la foi
ROME, Dimanche 8 juillet 2007 (ZENIT.org) – La Congrégation pour la Doctrine de la foi publiera mardi prochain, 10 juillet, un document intitulé : « Réponses à des interrogations concernant certains aspects de la doctrine sur l’Eglise ».
Le texte sera disponible en français, en italien, en anglais, en allemand, en espagnol, en portugais et en polonais et publiable dès 12.00 heures.
Réponses de la Congrégation pour la Doctrine de la foi
ROME, Dimanche 8 juillet 2007 (ZENIT.org) – La Congrégation pour la Doctrine de la foi publiera mardi prochain, 10 juillet, un document intitulé : « Réponses à des interrogations concernant certains aspects de la doctrine sur l’Eglise ».
Le texte sera disponible en français, en italien, en anglais, en allemand, en espagnol, en portugais et en polonais et publiable dès 12.00 heures.
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Ecrit le 08 juil.07, 20:48
Bonjour,
Il y a trois « degrés » d’appartenance à l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique : par le Baptême, par l’Eucharistie et par la communion avec le Successeur de Pierre sur le siège de Rome.
En recevant le Baptême, nous sommes configurés au Christ : plongés dans Sa mort et vivifiés par Sa glorieuse Resurrection, nous devenons des créatures nouvelles, membres de Son corps qui est l’Eglise. De ce fait, l’Eglise catholique reconnait le beau de nom de chrétien à tout homme baptisé : Avec ceux qui, étant baptisés, portent le beau nom de chrétiens sans professer pourtant intégralement la foi ou sans garder l’unité de communion avec le successeur de Pierre, l’Église se sait unie pour de multiples raisons (Lumen Gentium, § 15).
Cependant, de même que la foi est morte si elle n’est vivifiée par la charité, de même l’appartenance à l’Eglise catholique par le Baptême est comme morte si elle n’est pas entretenue et nourrie par le Sacrement eucharistique. En communiant au Saint Corps et au Précieux Sang du Seigneur Jésus-Christ, nous sommes changés en Lui-même, nous devenons des membres vivants de Son Corps : « Qu'est donc ce pain ? C'est le corps du Christ. Que deviennent ceux qui le reçoivent ? Le corps du Christ : non pas plusieurs corps, mais un seul corps. En effet, comme le pain est tout un, bien qu'il soit constitué de multiples grains qui, bien qu'on ne les voie pas, se trouvent en lui, tels que leur différence disparaisse en raison de leur parfaite fusion, de la même manière nous sommes unis les uns aux autres et nous sommes unis tous ensemble au Christ » (Saint Jean Chrysostome, Homélies sur la première Lettre aux Corinthiens, 24, 2). Et pour que l’Eucharistie soit valide, il faut aussi que la succession apostolique le soit : « Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura chargé » (S. Ignace d’Antioche, Lettre aux Smyrniotes, VIII, 1). C’est ce fondement eucharistique qui est véritablement au centre du mystère de l’Eglise, et c’est pour cette raison qu’il est objectivement impropre d’employer le terme « Eglise » pour désigner les communautés chrétiennes qui ont abandonné la succession apostolique et l’Eucharistie valide : « les Communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises au sens propre ; toutefois, les baptisés de ces Communautés sont incorporés au Christ par le baptême et se trouvent donc dans une certaine communion bien qu'imparfaite avec l'Église. Le baptême en effet tend en soi à l'acquisition de la plénitude de la vie du Christ, par la totale profession de foi, l'Eucharistie et la pleine communion dans l'Église » (Dominus Iesus, § 17). Logiquement, l’Eglise catholique se reconnait dans une communion très étroite avec les Eglises orientales orthodoxes : « Les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l'Église catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits comme la succession apostolique et l'Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières. » (Id.)
Enfin, la perfection de l’appartenance à l’Eglise réside dans la communion avec le Successeur de Pierre sur le siège de Rome, puisque Pierre a été désigné par le Seigneur pour être la pierre de communion, le principe visible et perpétuel de l’unité de l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique : « Sont incorporés pleinement à la société qu’est l’Église ceux qui, ayant l’Esprit du Christ, acceptent intégralement son organisation et tous les moyens de salut institués en elle, et qui, en outre, grâce aux liens constitués par la profession de foi, les sacrements, le gouvernement ecclésiastique et la communion, sont unis, dans l’ensemble visible de l’Église, avec le Christ qui la dirige par le Souverain Pontife et les évêques. » (Lumen Gentium, § 14). « Il existe donc une unique Église du Christ, qui subsiste dans l'Église catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Évêques en communion avec lui » (Dominus Iesus, § 17).
Cordialement dans le Coeur de Jésus +,
- VR -
Il y a trois « degrés » d’appartenance à l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique : par le Baptême, par l’Eucharistie et par la communion avec le Successeur de Pierre sur le siège de Rome.
En recevant le Baptême, nous sommes configurés au Christ : plongés dans Sa mort et vivifiés par Sa glorieuse Resurrection, nous devenons des créatures nouvelles, membres de Son corps qui est l’Eglise. De ce fait, l’Eglise catholique reconnait le beau de nom de chrétien à tout homme baptisé : Avec ceux qui, étant baptisés, portent le beau nom de chrétiens sans professer pourtant intégralement la foi ou sans garder l’unité de communion avec le successeur de Pierre, l’Église se sait unie pour de multiples raisons (Lumen Gentium, § 15).
Cependant, de même que la foi est morte si elle n’est vivifiée par la charité, de même l’appartenance à l’Eglise catholique par le Baptême est comme morte si elle n’est pas entretenue et nourrie par le Sacrement eucharistique. En communiant au Saint Corps et au Précieux Sang du Seigneur Jésus-Christ, nous sommes changés en Lui-même, nous devenons des membres vivants de Son Corps : « Qu'est donc ce pain ? C'est le corps du Christ. Que deviennent ceux qui le reçoivent ? Le corps du Christ : non pas plusieurs corps, mais un seul corps. En effet, comme le pain est tout un, bien qu'il soit constitué de multiples grains qui, bien qu'on ne les voie pas, se trouvent en lui, tels que leur différence disparaisse en raison de leur parfaite fusion, de la même manière nous sommes unis les uns aux autres et nous sommes unis tous ensemble au Christ » (Saint Jean Chrysostome, Homélies sur la première Lettre aux Corinthiens, 24, 2). Et pour que l’Eucharistie soit valide, il faut aussi que la succession apostolique le soit : « Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura chargé » (S. Ignace d’Antioche, Lettre aux Smyrniotes, VIII, 1). C’est ce fondement eucharistique qui est véritablement au centre du mystère de l’Eglise, et c’est pour cette raison qu’il est objectivement impropre d’employer le terme « Eglise » pour désigner les communautés chrétiennes qui ont abandonné la succession apostolique et l’Eucharistie valide : « les Communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises au sens propre ; toutefois, les baptisés de ces Communautés sont incorporés au Christ par le baptême et se trouvent donc dans une certaine communion bien qu'imparfaite avec l'Église. Le baptême en effet tend en soi à l'acquisition de la plénitude de la vie du Christ, par la totale profession de foi, l'Eucharistie et la pleine communion dans l'Église » (Dominus Iesus, § 17). Logiquement, l’Eglise catholique se reconnait dans une communion très étroite avec les Eglises orientales orthodoxes : « Les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l'Église catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits comme la succession apostolique et l'Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières. » (Id.)
Enfin, la perfection de l’appartenance à l’Eglise réside dans la communion avec le Successeur de Pierre sur le siège de Rome, puisque Pierre a été désigné par le Seigneur pour être la pierre de communion, le principe visible et perpétuel de l’unité de l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique : « Sont incorporés pleinement à la société qu’est l’Église ceux qui, ayant l’Esprit du Christ, acceptent intégralement son organisation et tous les moyens de salut institués en elle, et qui, en outre, grâce aux liens constitués par la profession de foi, les sacrements, le gouvernement ecclésiastique et la communion, sont unis, dans l’ensemble visible de l’Église, avec le Christ qui la dirige par le Souverain Pontife et les évêques. » (Lumen Gentium, § 14). « Il existe donc une unique Église du Christ, qui subsiste dans l'Église catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Évêques en communion avec lui » (Dominus Iesus, § 17).
Cordialement dans le Coeur de Jésus +,
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Ecrit le 09 juil.07, 01:16
Il reste maintenant à établir comment ce qui est écrit dans Lumen gentium et dans Dominus Iesus s'appuie sur les écritures sacrées. Car lorsqu'on se penche sur les textes, on s'aperçoit que ce qui est évoqué est la construction d'un corps mystique et non la réalisation d'une institution visible. Ainsi, les termes retrouvés dans les textes ont un sens plus général que le sens restreint que l'histoire a choisi de retenir.
Le terme apôtre provient d'un terme grec apostolos qui est bâti sur la réunion de apo qui signifie "au loin" et de stole qui signifie "envoyé". L'apôtre est alors ce qui "est envoyé au loin", le moyen d'une action à distance, éloignée, et dont l'arrêt provoque en grec l'apostasie, c'est-à-dire la stase, la cessation de l'action à distance, l'abandon d'un processus. La question est donc d'identifier à quoi correspond ce processus qui démarre en principe lors du baptême. Dans la mesure où les apôtres ne sont envoyés qu'après la crucifixion, la question est alors de comprendre ce que le baptisé envoie au loin, après sa mort mystique.
Le terme épiscope provient du grec et se compose de epi qui désigne "sur, par-dessus" et le mot skopein qui traduit l'action d'observer, de scruter. Ainsi, l'épiscope désigne ce qui "observe par-dessus", ce qui assure la surveillance et maintient l'attention. Comme cette surveillance s'effectue sur un processus, on peut admettre que cette fonction est celle d'une supervision, ce mot étant bâti exactement comme le mot épiscope. Dans ce cas, l'épiscopat peut très bien désigner l'attention que le disciple maintient en exerçant une conscience de veille constante.
Le mot presbytre provient lui aussi du grec et désigne "ce qui est âgé", ce qui est ancien, et qui a donc l'expérience, la tempérance, comme le suggère l'épitre de Tite. Le mot diacre provient de diakonos qui désigne "ce qui soulève la poussière", celui qui se charge des tâches serviles, comme un serviteur ou un assistant qui prépare le terrain d'une action. Le diacre est alors l'élément actif du processus de construction du corps mystique.
Tous ces termes désignent des états de la conscience ou des points particuliers de la vigilance, qui apparaissent dans une diversité progressive tout au long de la voie.
Heb 12,15 Veillez (episkopeo) à ce que personne ne manque du chérissement d’Elohîms, et qu’« aucune racine amère ne cause de trouble en poussant en hauteur», car beaucoup en seraient contaminés.
Veillez = soyez attentif à, ayez garde à.
Lorsque vous dites :
Luc 9:16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis, il les rompit, et les donna aux disciples, afin qu’ils les distribuassent à la foule.
Le pain qui est la manne du Père demandée dans la prière est réparti après une bénédiction, une action de grâce, qui permet de la partager et de la répartir auprès des disciples, en commençant par les apôtres qui sont ceux qui assureront cette fonction, après le départ du maître. Voir les superviseurs (évêques) dans la succession apostolique est une erreur, puisque l'apôtre est celui qui est envoyé au loin, alors que l'épiscope est celui qui reste et assure la surveillance. Les deux n'ont pas la même fonction. Les apôtres créent les communautés (centres énergétiques) et les épiscopes en assurent le maintien.
Si une communauté est qualifiée de chrétienne, c'est donc qu'elle dispose de l'adhérence à Jésus et qu'elle a été fondée par un apôtre. Aussi, lorsque le terme ekkesia est employé, il désigne naturellement cette concentration de l'énergie (la grâce), énergie qui est reliée à Jésus par l'adhérence. L'eucharistie n'est pas valide ou invalide, mais le fait que la répartition de cette énergie résulte de la prière et de l'action de grâce.
Tout ce processus est ce qui se déroule chez le disciple dans toutes les étapes de sa conversion, qui n'est pas instantanée, mais une succession de changements de conscience, d'esprit et d'états d'âme, qui se traduisent à la fois par des changements spirituels et aussi des changements corporels, bien que ces changements corporels soient inframoléculaires et invisibles dans nos dimensions sensibles habituelles.
Nulle part il n'est écrit que le corps du Christ est romain ! Par contre, s'il y a certaines vérités dans Lumen gentium, c'est par une exploitation correcte des mots relevant des écritures qu'il faut chercher à les mettre en valeur.
Le terme apôtre provient d'un terme grec apostolos qui est bâti sur la réunion de apo qui signifie "au loin" et de stole qui signifie "envoyé". L'apôtre est alors ce qui "est envoyé au loin", le moyen d'une action à distance, éloignée, et dont l'arrêt provoque en grec l'apostasie, c'est-à-dire la stase, la cessation de l'action à distance, l'abandon d'un processus. La question est donc d'identifier à quoi correspond ce processus qui démarre en principe lors du baptême. Dans la mesure où les apôtres ne sont envoyés qu'après la crucifixion, la question est alors de comprendre ce que le baptisé envoie au loin, après sa mort mystique.
Le terme épiscope provient du grec et se compose de epi qui désigne "sur, par-dessus" et le mot skopein qui traduit l'action d'observer, de scruter. Ainsi, l'épiscope désigne ce qui "observe par-dessus", ce qui assure la surveillance et maintient l'attention. Comme cette surveillance s'effectue sur un processus, on peut admettre que cette fonction est celle d'une supervision, ce mot étant bâti exactement comme le mot épiscope. Dans ce cas, l'épiscopat peut très bien désigner l'attention que le disciple maintient en exerçant une conscience de veille constante.
Le mot presbytre provient lui aussi du grec et désigne "ce qui est âgé", ce qui est ancien, et qui a donc l'expérience, la tempérance, comme le suggère l'épitre de Tite. Le mot diacre provient de diakonos qui désigne "ce qui soulève la poussière", celui qui se charge des tâches serviles, comme un serviteur ou un assistant qui prépare le terrain d'une action. Le diacre est alors l'élément actif du processus de construction du corps mystique.
Tous ces termes désignent des états de la conscience ou des points particuliers de la vigilance, qui apparaissent dans une diversité progressive tout au long de la voie.
Heb 12,15 Veillez (episkopeo) à ce que personne ne manque du chérissement d’Elohîms, et qu’« aucune racine amère ne cause de trouble en poussant en hauteur», car beaucoup en seraient contaminés.
Veillez = soyez attentif à, ayez garde à.
Lorsque vous dites :
Vous voyez l'Eglise à Rome, là où les textes la décrivent dans l'homme. Or cette Eglise est composée de plusieurs communautés, comme nous pouvons le voir à travers les épitres ou le livre de l'Apocalypse. Pour que ces communautés soient participantes de façon effective à la construction du corps céleste, il n'y a nécessité que d'une seule chose qui est la foi, c'est-à-dire l'adhérence matérielle et énergétique à Jésus puis aux apôtres, lorsque Jésus, par son abandon du corps physique (ascension) rejoint le point de l'être d'où il attirera le corps mystique (enlèvement de l'église) le séparant alors du corps physique. Cette adhérence matérielle et énergétique ne peut se concevoir qu'en ayant aussi une adhérence spirituelle, c'est-à-dire idéologique.Il y a trois « degrés » d’appartenance à l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique : par le Baptême, par l’Eucharistie et par la communion avec le Successeur de Pierre sur le siège de Rome.
Ce pain qui est fait de grains (d'atomes et de molécules) si petits qu'on ne peut pas les voir, est bien un composant matériel. Mais lorsqu'on le regarde, on ne voit pas les grains, et si l'on y voyait les grains, on ne verrait plus alors le pain dans son ensemble, mais la vision serait celle de grains d'énergie de plus ou moins grande taille, et les corps macroscopiques que ces grains composent ne seraient plus du tout visibles. La différence visible entre ces corps macroscopiques n'apparaîtrait plus, car tout serait visible comme un continuum énergétique, une mer de grains. Voilà ce qu'explique Jean Chrysostome.« Qu'est donc ce pain ? C'est le corps du Christ. Que deviennent ceux qui le reçoivent ? Le corps du Christ : non pas plusieurs corps, mais un seul corps. En effet, comme le pain est tout un, bien qu'il soit constitué de multiples grains qui, bien qu'on ne les voie pas, se trouvent en lui, tels que leur différence disparaisse en raison de leur parfaite fusion, de la même manière nous sommes unis les uns aux autres et nous sommes unis tous ensemble au Christ » (Saint Jean Chrysostome, Homélies sur la première Lettre aux Corinthiens, 24, 2).
Qu'est-ce que l"eucharistie ? Le mot signifie "action de grace, remerciement". On voit en effet Jésus rendre grâce avant la Cène (Mat 26,26) et après sa bénédiction, il partage le pain, ce qui rappelle l'épisode de Luc 9,16Et pour que l’Eucharistie soit valide, il faut aussi que la succession apostolique le soit : « Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura chargé » (S. Ignace d’Antioche, Lettre aux Smyrniotes, VIII, 1).
Luc 9:16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis, il les rompit, et les donna aux disciples, afin qu’ils les distribuassent à la foule.
Le pain qui est la manne du Père demandée dans la prière est réparti après une bénédiction, une action de grâce, qui permet de la partager et de la répartir auprès des disciples, en commençant par les apôtres qui sont ceux qui assureront cette fonction, après le départ du maître. Voir les superviseurs (évêques) dans la succession apostolique est une erreur, puisque l'apôtre est celui qui est envoyé au loin, alors que l'épiscope est celui qui reste et assure la surveillance. Les deux n'ont pas la même fonction. Les apôtres créent les communautés (centres énergétiques) et les épiscopes en assurent le maintien.
Le fondement de l'Eglise vue comme corps mystique est l'adhésion à Jésus. Luc 17:19 Il lui dit: «Relève–toi et va. Ton adhérence t’a sauvé.»C’est ce fondement eucharistique qui est véritablement au centre du mystère de l’Eglise, et c’est pour cette raison qu’il est objectivement impropre d’employer le terme « Eglise » pour désigner les communautés chrétiennes qui ont abandonné la succession apostolique et l’Eucharistie valide
Si une communauté est qualifiée de chrétienne, c'est donc qu'elle dispose de l'adhérence à Jésus et qu'elle a été fondée par un apôtre. Aussi, lorsque le terme ekkesia est employé, il désigne naturellement cette concentration de l'énergie (la grâce), énergie qui est reliée à Jésus par l'adhérence. L'eucharistie n'est pas valide ou invalide, mais le fait que la répartition de cette énergie résulte de la prière et de l'action de grâce.
Tout ce processus est ce qui se déroule chez le disciple dans toutes les étapes de sa conversion, qui n'est pas instantanée, mais une succession de changements de conscience, d'esprit et d'états d'âme, qui se traduisent à la fois par des changements spirituels et aussi des changements corporels, bien que ces changements corporels soient inframoléculaires et invisibles dans nos dimensions sensibles habituelles.
Nulle part il n'est écrit que le corps du Christ est romain ! Par contre, s'il y a certaines vérités dans Lumen gentium, c'est par une exploitation correcte des mots relevant des écritures qu'il faut chercher à les mettre en valeur.
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Re: Rome réaffirme que l'unique Eglise est l'Eglise catholiq
Ecrit le 09 juil.07, 22:30Ce qui est sûr, c'est que le Christ n'est pas le fondateur de l'église catholique !VexillumRegis a écrit :D'autres soulignent que le Christ n'a jamais pensé à fonder une Eglise.
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Ecrit le 10 juil.07, 03:58
Bonjour,
Le document dont il était question ICI est paru.
Il est disponible en français ICI.
La Congrégation répond au cinq questions suivantes :
- Le Concile Œcuménique Vatican II a-t-il changé la doctrine antérieure sur l'Église ?
- Comment doit être comprise l'affirmation selon laquelle l'Église du Christ subsiste dans l'Église Catholique ?
- Pourquoi utilise-t-on l'expression "subsiste dans", et non pas tout simplement le verbe "est" ?
- Pourquoi le Concile Œcuménique Vatican II attribue-t-il le nom "d'Église" aux Églises orientales séparées de la pleine communion avec l'Église catholique ?
- Pourquoi les textes du Concile et du Magistère postérieur n'attribuent-ils pas le titre "d'Église" aux Communautés chrétiennes nées de la Réforme du XVIe siècle ?
C'est fort et concis.
Cordialement en Jésus +,
- VR -
Le document dont il était question ICI est paru.
Il est disponible en français ICI.
La Congrégation répond au cinq questions suivantes :
- Le Concile Œcuménique Vatican II a-t-il changé la doctrine antérieure sur l'Église ?
- Comment doit être comprise l'affirmation selon laquelle l'Église du Christ subsiste dans l'Église Catholique ?
- Pourquoi utilise-t-on l'expression "subsiste dans", et non pas tout simplement le verbe "est" ?
- Pourquoi le Concile Œcuménique Vatican II attribue-t-il le nom "d'Église" aux Églises orientales séparées de la pleine communion avec l'Église catholique ?
- Pourquoi les textes du Concile et du Magistère postérieur n'attribuent-ils pas le titre "d'Église" aux Communautés chrétiennes nées de la Réforme du XVIe siècle ?
C'est fort et concis.
Cordialement en Jésus +,
- VR -
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