Vous avez tous donné des réponses concluantes. Je vous demandais votre avis et vous avez donné votre avis sans essayer d'attaquer mes croyances. Vous ne vous êtes pas définis par rapport aux croyants, mais vous avez essayez de démontrer votre identité propre.
Je remarque qu'il y a autant de croyances différentes chez les athées que chez les croyants. Tout le monde a sa propre philosophie de vie et c'est probablement du à l'éducation et expériences passées. Le fait est que tout le monde a des croyances devrait vous forcer à admettre qu'il n'y a rien de ridicule à croire en Dieu, car vous même vous basez vos vies sur des croyances qui ne sont pas prouvables.
Pour vous le bien et le mal est en soi relatif, mais se défini généralement comme dans la loi. C'est à dire que tout est permis tant que cela n'empiète pas sur la liberté du prochain. En sommes, sur le plan humain cela fait beaucoup de sens à première vue. Toutefois en comprenant la nature de l'homme on se rend vite compte que c'est un jeu dangereux que de prendre en compte que cela pour diriger nos actions.
Tout le monde est d'avis que la démocratie et la liberté culturelle est essentielle à une société idéale. C'est ce que nous retrouvons dans plusieurs pays. Malheureusement la démocratie est dans tous les pays du monde loin d'être efficace. La diversité de penser et des valeurs des gens amènent à prendre tellement de direction différentes, qu'il n'y a jamais de consensus et la société avance que très lentement. Seul ceux qui ne respectent pas les autres arrivent à faire avancer leur point de vue.
Pour ce qui est de la diversité culturelle, elle a le même impact que la religion sur les gens soi qu'elle unit ou sépare profondément les gens. Une société qui tendrait vers un seul idéal et avec un chef incontestable serait à mon avis possible, mais aussi vraiment idéal.
Pour être clair, je suis ni pour la dictature et ni raciste ou quoique ce soi que mes propos pourraient laisser croire. La réalité dont je parle est à peine concevable dans un monde ou tout le monde se créé sa propre vérité. C'est en mon sens ce que je constate chez les athées et chez de plus en plus de croyants malheureusement.
Vous me dites tous qu'il y a plus ou moins un sens à la vie. En fait, pour vous il est important de vivre le plus de plaisir possible et de tout faire pour amener la société à une situation qui permet de profiter un maximum de la vie. En d'autre termes, la souffrance est de trop et il faut s'en débarrasser à tout prix ou presque. Il est vrai que cela fait beaucoup de sens quand on ne voit dans l'être humain un animal complexe et rien d'autre.
Je ne vais pas tenter de vous convaincre que vous êtes dans l'erreur parce que j'ai rien pour faire cela, mais je peux vous confirmer que je ne partage pas vos avis.
L'absence de vie après la mort et de conséquences aux-delà des répercussions directes de nos actions posent pour moi un problème. Une personne naissant avec un désavantage important, un homme vivant entouré de personnes frustrées finissent tous par se créer une vérité qui souvent amène à commettre des actes criminels. Tout comme vous, ils revendiquent leur droit au bonheur et aux plaisirs de la seul vie qu'ils ont. Ils vont tout faire, mais au détriment des autres pour l'avoir de leur vivant. Pourquoi chercherait-il à respecter les autres si cela veut dire être malheureux tout leur vie.
Vous ne trouvez pas cela correct, mais le monde n'est pas parfait il est injuste. Un monde injuste est intolérable et personne ne pourra jamais le rendre juste. En amenant Dieu dans le décor et le vie après la mort, la justice devient possible et il devient plus facile pour une personne qui est désavantagée des sa naissance d'accepter son sort. Si vous voulez avoir plus de détail là-dessus, je répondrai plus en détail sur demande.
La notion du bien et du mal je me fis au catéchisme catholique:
La moralité des actes humains
1749 La liberté fait de l’homme un sujet moral. Quand il agit de manière délibérée, l’homme est, pour ainsi dire, le père de ses actes. Les actes humains, c’est-à-dire librement choisis par suite d’un jugement de conscience, sont moralement qualifiables. Ils sont bons ou mauvais.
I. Les sources de la moralité
1750 La moralité des actes humains dépend :
– de l’objet choisi ;
– de la fin visée ou l’intention ;
– des circonstances de l’action.
L’objet, l’intention et les circonstances forment les " sources ", ou éléments constitutifs, de la moralité des actes humains.
1751 L’objet choisi est un bien vers lequel se porte délibérément la volonté. Il est la matière d’un acte humain. L’objet choisi spécifie moralement l’acte du vouloir, selon que la raison le reconnaît et le juge conforme ou non au bien véritable. Les règles objectives de la moralité énoncent l’ordre rationnel du bien et du mal, attesté par la conscience.
1752 Face à l’objet, l’intention se place du côté du sujet agissant. Parce qu’elle se tient à la source volontaire de l’action et la détermine par la fin, l’intention est un élément essentiel dans la qualification morale de l’action. La fin est le terme premier de l’intention et désigne le but poursuivi dans l’action. L’intention est un mouvement de la volonté vers la fin ; elle regarde le terme de l’agir. Elle est la visée du bien attendu de l’action entreprise. Elle ne se limite pas à la direction de nos actions singulières, mais peut ordonner vers un même but des actions multiples ; elle peut orienter toute la vie vers la fin ultime. Par exemple, un service rendu a pour fin d’aider le prochain, mais peut être inspiré en même temps par l’amour de Dieu comme fin ultime de toutes nos actions. Une même action peut aussi être inspirée par plusieurs intentions, comme de rendre service pour obtenir une faveur ou pour en tirer vanité.
1753 Une intention bonne (par exemple : aider le prochain) ne rend ni bon ni juste un comportement en lui-même désordonné (comme le mensonge et la médisance). La fin ne justifie pas les moyens. Ainsi ne peut-on pas justifier la condamnation d’un innocent comme un moyen légitime de sauver le peuple. Par contre, une intention mauvaise surajoutée (ainsi la vaine gloire) rend mauvais un acte qui, de soi, peut être bon (comme l’aumône ; cf. Mt 6, 2-4).
1754 Les circonstances, y compris les conséquences, sont les éléments secondaires d’un acte moral. Elles contribuent à aggraver ou à diminuer la bonté ou la malice morale des actes humains (par exemple le montant d’un vol). Elles peuvent aussi atténuer ou augmenter la responsabilité de l’agent (ainsi agir par crainte de la mort). Les circonstances ne peuvent de soi modifier la qualité morale des actes eux-mêmes ; elles ne peuvent rendre ni bonne, ni juste une action en elle-même mauvaise.
II. Les actes bons et les actes mauvais
1755 L’acte moralement bon suppose à la fois la bonté de l’objet, de la fin et des circonstances. Une fin mauvaise corrompt l’action, même si son objet est bon en soi (comme de prier et de jeûner " pour être vu des hommes ").
L’objet du choix peut à lui seul vicier l’ensemble d’un agir. Il y a des comportements concrets – comme la fornication – qu’il est toujours erroné de choisir, parce que leur choix comporte un désordre de la volonté, c’est-à-dire un mal moral.
1756 Il est donc erroné de juger de la moralité des actes humains en ne considérant que l’intention qui les inspire, ou les circonstances (milieu, pression sociale, contrainte ou nécessité d’agir, etc.) qui en sont le cadre. Il y a des actes qui par eux-mêmes et en eux-mêmes, indépendamment des circonstances et des intentions, sont toujours gravement illicites en raison de leur objet ; ainsi le blasphème et le parjure, l’homicide et l’adultère. Il n’est pas permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien.
Je crois avoir fait ma part dans le partage de mon opinion et de mes valeurs. Si vous voulez plus de détail, je suis prêt à y répondre.
Un sens à la vie?
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
- Jean-Raphael
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Ecrit le 27 juil.07, 04:23
la vérité, c'est quoi donc?
on a la vérité physique, aussi appelé réalité physique. Personne ne la connait, mais les physiciens, au fil de l'avancée de la science, tendent vers la compréhension de cette réalité tangible (je dis tangible car peut être existe il une réalité inaccessible avec nos moyens de mesure, comme un autre univers par exemple)
on a ensuite la vérité morale, c'est à dire ce qui est bien pour un individu isolé, pour l'homme, pour la planète, pour les animaux, pour les ET, etc... Si on prend par exemple ce qui est bien pour un individu lambda, disons moi, cela ne correspondra par forcément à ce qui est bien pour l'individu beta. D'où la notion de relativité. Et d'autant plus que ce qui est bien pour moi change au fil de mon évolution.
Ce qui gère nos actes, c'est nos envies, qu'elle soient purement pulsionnelles, liée au plaisir un peu moins primaire, voir conscientes. Par exemple pour moi, le pulsionnelle c'est d'aller faire l'amour à une fille dans la rue, la première qui passe, peu importe, c'est le "ça" qui parle. Le dégout suit généralement l'acte. ce n'est donc pas une vrai source de bonheur. Ensuite, le plaisir, moins primaire (l'hédonisme), sera (au hasard) de manger un bon canard aux cèpes. C'est un plaisir qui une fois assouvi ne laisse pas de trace, laisse peu de souvenir. C'est donc une source de bonheur, mais instantanée. Et enfin, le conscient, celui qui a le plus de valeur, car de plus longue durée, comme par exemple améliorer la société, aider mon prochain, ce genre de choses. Cela contribue à mon bonheur, mais de manière permanente. Après un acte que l'on pense juste, on a le sourire au lèvre pendant longtemps.
Une société vouée au bonheur consistera en une société où le bonheur conscient est prioritaire, et donc en une société juste. Mais ce sera aussi une société hédoniste, tant que cela ne contrarie pas la première source de bonheur, et donc tant que cela est juste. Comme chacun est seul juge de ce qui lui procure du plaisir, une bonne société est une société libre.
on a la vérité physique, aussi appelé réalité physique. Personne ne la connait, mais les physiciens, au fil de l'avancée de la science, tendent vers la compréhension de cette réalité tangible (je dis tangible car peut être existe il une réalité inaccessible avec nos moyens de mesure, comme un autre univers par exemple)
on a ensuite la vérité morale, c'est à dire ce qui est bien pour un individu isolé, pour l'homme, pour la planète, pour les animaux, pour les ET, etc... Si on prend par exemple ce qui est bien pour un individu lambda, disons moi, cela ne correspondra par forcément à ce qui est bien pour l'individu beta. D'où la notion de relativité. Et d'autant plus que ce qui est bien pour moi change au fil de mon évolution.
Ce qui gère nos actes, c'est nos envies, qu'elle soient purement pulsionnelles, liée au plaisir un peu moins primaire, voir conscientes. Par exemple pour moi, le pulsionnelle c'est d'aller faire l'amour à une fille dans la rue, la première qui passe, peu importe, c'est le "ça" qui parle. Le dégout suit généralement l'acte. ce n'est donc pas une vrai source de bonheur. Ensuite, le plaisir, moins primaire (l'hédonisme), sera (au hasard) de manger un bon canard aux cèpes. C'est un plaisir qui une fois assouvi ne laisse pas de trace, laisse peu de souvenir. C'est donc une source de bonheur, mais instantanée. Et enfin, le conscient, celui qui a le plus de valeur, car de plus longue durée, comme par exemple améliorer la société, aider mon prochain, ce genre de choses. Cela contribue à mon bonheur, mais de manière permanente. Après un acte que l'on pense juste, on a le sourire au lèvre pendant longtemps.
Une société vouée au bonheur consistera en une société où le bonheur conscient est prioritaire, et donc en une société juste. Mais ce sera aussi une société hédoniste, tant que cela ne contrarie pas la première source de bonheur, et donc tant que cela est juste. Comme chacun est seul juge de ce qui lui procure du plaisir, une bonne société est une société libre.
- maddiganed
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Ecrit le 30 juil.07, 21:47
*snif* J'en ai presque pleuré tony...
Et en plus d'être une philosophie aboutie, vous n'y trouverez aucune citation. Voilà ce que devrait être la philosophie en général, une réflexion personnelle sur un sujet précis.
Fi des "Il est écrit que" ou les "Untel a dit que"... pensez par vous-même, et vous verrez que non seulement la liberté est à ce prix, mais en plus que ce qu'a dit Tony s'en approche grandement.
Et en plus d'être une philosophie aboutie, vous n'y trouverez aucune citation. Voilà ce que devrait être la philosophie en général, une réflexion personnelle sur un sujet précis.
Fi des "Il est écrit que" ou les "Untel a dit que"... pensez par vous-même, et vous verrez que non seulement la liberté est à ce prix, mais en plus que ce qu'a dit Tony s'en approche grandement.
Ecrit le 10 août07, 09:13
Dieu ne nous infantilise pas. Il nous a créés libres et nous le sommes, absolument ! Au contraire de l'infantilisation, je dirais qu'il s'agit là d'une responsabilisation : nous sommes en effet responsables de nos actes.patlek a écrit :Je pense que chacun peus donner le sens qu' il veux a sa vie, "dieu" est inutile là dedans.
Je ne vois meme pas ce qu' apporte "dieu" dans le sens de la vie??; une infantilisation?? "ho Il me regarde.. hoo Il voit comme je suis boonn..., hooo Il voit comme je prie bien..." Pour moi, on frise le délire, là.
Sinon, je ne crois pas a une vie après la mort, c' est du pur fantasme a mes yeux, je ne crains pas pour autant la mort, déjà, je sais qu' elle est inéluctable, et la mort c' est le néant: "le sommeil éternel" "né de la poussière, tu retournes à la poussière"
C' est pas un lieu de souffrances ou de plaisirs.
L' essence de la vie, nous n' en avons pas l' exclusivité, nous partageons ce qui est un état de fait "etre vivant" , c' est a dire respirer, sentir le froid , le chaud, ressentir la douleur, la faim, la soif, éprouver du plaisir: le fait d' "ètre vivant", nous le partageons avec les animaux.
Nous sommes "vivant" au meme titre qu' un animal est "vivant, et vice versa.
Quand a la question du bien et du mal, elle est "hors religions", Les musulmans se faisant exploser au milieu d' un marché en esperant tuer le plus de monde (et n' importe qui, femmes enfants, ...) autour d' eux, ou le procés sur les pretres pédophiles aux USA, tu trouveras des athées, totalement horrifiés par ces faits, tu peux en etre sur.
Etre "bon" ou "mauvais", pour un athée, ce n' est pas une quetion de religions, c' est une question d' actes.
La vie après la mort est loin d'être un pur fantasme. Rien ne vous prouve qu'il n'y a pas de vie après la mort. Vous ne savez même pas d'où vous venez... Vous me répondrez que vous venez de votre père et de votre mère, mais comment croyez-vous qu'un processus d'enfantement soit possible ? La science, me rétorquerez-vous ! La sacrosainte science peut tout expliquer ! Non la science n'explique pas tout, loin de là, et quand bien même elle le ferait, cela ne prouverait en aucune manière la non-existence de Dieu.
L'état de vie d'être vivant, bien sûr que nous n'en avons pas l'exclusivité. Et alors ? Qu'est-ce que ça prouve ?
Quant au sens de la vie, il est évident que la foi en Dieu par son fils Jésus Christ donne un sens à la vie ! Le Christ étant ressuscité, la mort ne constitue plus la fin ultime de l'existence. Je ne vois pas l'intérêt que présenterait le fait de vivre et de souffrir si c'était pour après trouver le néant.
- tony-truand
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Ecrit le 10 août07, 09:29
tu as vu quelqu'un ici dire que la vie après la mort était catégoriquement impossible?La vie après la mort est loin d'être un pur fantasme. Rien ne vous prouve qu'il n'y a pas de vie après la mort.
quelqu'un a dit ici que la science peut tout expliquer?Vous ne savez même pas d'où vous venez... Vous me répondrez que vous venez de votre père et de votre mère, mais comment croyez-vous qu'un processus d'enfantement soit possible ? La science, me rétorquerez-vous ! La sacrosainte science peut tout expliquer !
et que la science prouve la non existence de dieu? y'en a t il un seul d'ailleurs qui prétend démontrer la non existence de dieu?Non la science n'explique pas tout, loin de là, et quand bien même elle le ferait, cela ne prouverait en aucune manière la non-existence de Dieu.
personne n'a dit que la foi ne pouvait donner un sens à la vie.Quant au sens de la vie, il est évident que la foi en Dieu par son fils Jésus Christ donne un sens à la vie !
et bien certain comme moi y trouve un intérêt. Certain aime vivre sans se préoccuper d'après la mort. Tu as ta philosophie de la vie, les athées ont la leur.Le Christ étant ressuscité, la mort ne constitue plus la fin ultime de l'existence. Je ne vois pas l'intérêt que présenterait le fait de vivre et de souffrir si c'était pour après trouver le néant.
Ce serait bien de pas faire dire aux gens ce qu'ils n'ont pas dit. On partirait sur de meilleurs bases.
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Ecrit le 10 août07, 12:40
Je suis d'accord avec la reponse de Tony. Mais c'est un point interessant, une angoisse comme le decrivent les existentialistes, l'angoisse du neant...Je ne vois pas l'intérêt que présenterait le fait de vivre et de souffrir si c'était pour après trouver le néant.
C'est parfois dur a admettre de revenir a l etat de poussiere a la mort, mais c'est pas une raison pour se suicider directement, il faut essayer de profiter un maximum de la vie, c'est pour cela que beaucoup d'athee sont hedonistes, la plupart eudemonistes ou epicuriens, et les autres cyrénaïstes ( comme moi qui suis pour resumer existencialiste septique cyrénaïste )
- tony-truand
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Ecrit le 10 août07, 21:18
Je suis hédoniste, et la seul raison qui vaille de se suicider, c'est pour une idée grandiose, une idée telle que continuer de vivre sans n'est plus possible. Un exemple tout con, la vie de tes gosses: vivre avec l'idée que si tu t'étais sacrifié pour eux, ils seraient encore vivant, n'est pas vraiment possible (en tout cas pour moi), c'est pourquoi tu es prêt à donner ta vie pour tes gosses, pourquoi tu le ferais sans vraiment hésiter. Cela explique peut être pourquoi des personnes non croyantes se sacrifient pour une idée, car celle ci a pour eux une importance capitale, sans elle, ils ne vivent plus.Marquis de Sade a écrit : Je suis d'accord avec la reponse de Tony. Mais c'est un point interessant, une angoisse comme le decrivent les existentialistes, l'angoisse du neant...
C'est parfois dur a admettre de revenir a l etat de poussiere a la mort, mais c'est pas une raison pour se suicider directement, il faut essayer de profiter un maximum de la vie, c'est pour cela que beaucoup d'athee sont hedonistes, la plupart eudemonistes ou epicuriens, et les autres cyrénaïstes ( comme moi qui suis pour resumer existencialiste septique cyrénaïste )
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