LA BIBLE
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Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
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LA BIBLE
Ecrit le 03 sept.07, 00:22LA BIBLE
PAROLE DE DIEU POUR L’HOMME
Nous croyons et confessons qu’il y a un seul Dieu… C’est ce Dieu qui se fait connaître aux hommes,
Premièrement, par ses œuvres, aussi bien par leur création que par leur conservation et la manière dont il les conduit.
Deuxièmement, et plus clairement encore, par sa Parole qui, au commencement révélée par oracle, a été ensuite rédigée par écrit dans les livres que nous appelons Ecriture Sainte. ” (Confession de La Rochelle, articles 1 et 2)
La question du statut de la Bible est déterminante pour la définition de la foi et pour la vie de l’Eglise. Si tous les théologiens s’accordent pour reconnaître à la Bible une certaine autorité, tous ne sont pas d’accord pour autant sur la nature de cette autorité, sur la part de divin et d’humain du texte biblique.
Pour les Réformateurs, suivant en cela l’enseignement de l’Eglise ancienne, il ne fait aucun doute que la Bible est la Parole de Dieu, la révélation infaillible de Dieu aux hommes. L’autorité de la Bible est celle de Dieu lui-même. Aussi importe-t-il de s’y soumettre et de régler la totalité de la pensée et de la vie de l’Eglise sous son autorité normative : Sola et Tota Scriptura !
Mais dans quel sens la Bible est-elle la Parole de Dieu ? La réponse à cette question est à chercher dans la Bible elle-même.
1. La Bible est inspirée
“ Toute Ecriture est inspirée de Dieu… ” (2 Tim 3.16)
“ Nous croyons que la Parole qui est contenue dans ces livres a Dieu pour origine, et qu’elle détient son autorité de Dieu seul et non des hommes. ” (Confession de La Rochelle, article 5)
La manière dont le Christ concevait l'autorité de l’Ecriture est éclairante. Pour Lui, l’Ancien Testament est revêtu de l’autorité divine, de sorte que l’expression qui revient sans cesse dans sa bouche, “ il est écrit ”, est synonyme de “ Dieu dit ” : ce que la Bible dit, Dieu le dit ![1]
Au témoignage de Jésus vient s’ajouter celui des Apôtres pour lesquels les écrivains sacrés ont été “ poussés par le Saint-Esprit ” dans la rédaction de la Bible (2 Pi 1.19-21), de sorte que l’Ecriture tout entière est inspirée de Dieu, c’est-à-dire formée par le souffle divin lui-même (2 Tim 3.16).
Ce qui est vrai pour l’Ancien Testament l’est aussi pour le Nouveau. Jésus a, en effet, annoncé l’inspiration du Nouveau Testament en confiant à ses apôtres l’autorité qui est à la source de la formation du canon biblique (Jean 14.26 ; 16.12ss)[3].
Ainsi, l'inspiration s’applique à l’Ecriture dans son ensemble et à chacune de ses parties[4].
Deux remarques s'imposent ici.
1. L'inspiration est un don spécial, qui s'inscrit dans le cadre de l'histoire de la révélation et de la rédemption. Elle est accordée à des personnes choisies dans ce but, au moment de la rédaction des Ecritures sous l’action du Saint-Esprit.
2. Ce qui ressort de la doctrine réformée classique de l'inspiration, c'est que Dieu est véritablement l'auteur premier de l’Ecriture, de la même façon qu'Il est l'Auteur du Salut. Et cependant, comme dans la conversion où la responsabilité de l'homme est réelle, ce sont des hommes qui ont écrit la Bible, avec leurs “ bagages ” culturels, leurs connaissances du moment, leurs styles et leurs tempéraments. C'est là tout ce qui fait la vraie humanité de l’Ecriture : pleinement divine, et pourtant pleinement humaine.
Ainsi, la doctrine de l'inspiration rend compte de la réalité d'un Dieu qui entre en communication avec les hommes en s'accommodant à leurs capacités, sous la forme d'une révélation verbale. Comme pour tout ce qui a trait aux réalités célestes, il s'agit là d'un mystère qui demande à être cru et reçu par la foi. A ce titre, la théologie réformée n'entend aucunement spéculer sur les modalités de l'inspiration, pas plus qu’elle n'entend le faire pour la doctrine de la Trinité ou de la double nature du Christ. Ce qui compte, en définitive, c'est le résultat : les textes ainsi produits du miracle de l'inspiration sont Parole de Dieu en langage humain, pleinement dignes de confiance.
2. La Bible est infaillible
La doctrine de l’infaillibilité de la Bible va de pair avec celle de l’inspiration. Si Dieu-le Saint-Esprit est bien l’Auteur premier de l’Ecriture, alors celle-ci ne saurait nous induire en erreur en quoi que ce soit : l’infaillibilité-inerrance de la Bible est celle de Dieu lui-même.
Par “ infaillibilité ” nous entendons que l’Ecriture est sûre en tout ce qu’elle enseigne, et que tout ce que les écrivains sacrés affirment – sur Dieu, l’homme, le salut, l’histoire…, et non pas seulement sur les vérités d’ordre “ spirituel ” – est entièrement digne de confiance, et mérite notre entier assentiment. Que l’Ecriture soit “ inerrante ” signifie qu’elle est sans erreur, de sorte que “ nul n'aura jamais de quoi s'inscrire en faux contre une assertion de l'Ecriture. ” [5]
L’analogie avec la double nature du Christ peut être justement appliquée à la question de l’inerrance et de l’infaillibilité : de même que la pleine humanité du Christ n’enlève rien à sa divinité et à son impeccabilité – le fait d’être sans péché –, l’Ecriture peut être pleinement humaine tout en étant pleinement divine.
Dire que la Bible est inerrante et infaillible ne prétend aucunement résoudre tous les problèmes, ni statuer de façon ferme et définitive sur le champ de cette inerrance-infaillibilité[6]. Une juste compréhension de cette doctrine évite deux écueils :
- le maximalisme, pour lequel l’Ecriture est inerrante jusque dans les plus petits détails scientifiques et historiques, voire jusque dans la traduction et la transmission des textes ;
- le minimalisme, pour lequel la Bible n’est infaillible que dans un certain nombre de domaines spirituels.
3. La Bible est achevée
“ Je l'atteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute, Dieu ajoutera (à son sort) les plaies décrites dans ce livre. Et si quelqu'un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. ” (Apoc 22.18)
En contraste avec le catholicisme romain pour lequel la Tradition de l’Eglise constitue une “ Bible continuée ”, la théologie réformée insiste fortement sur le caractère achevé du Canon de l’Ecriture, en dehors duquel on ne peut fonder aucun article de foi. Le Canon est clos. Comme l’exprime la Confession de La Rochelle : “ Toute l’Ecriture Sainte est contenue dans les livres canoniques de l’Ancien et du Nouveau Testaments (…) Nous reconnaissons que ces livres sont canoniques et la règle très certaine de notre foi… ”.[7]
L’achèvement du Canon et de la révélation est lié au temps apostolique et au temps de l’Incarnation (Hébr 1.1s). Les apôtres, témoins oculaires du Ressuscité, ont été mandatés par le Christ pour la rédaction du Nouveau Testament et l’achèvement du canon de l’Ecriture sainte (Jude 3). A ce titre, il leur a promis l’assistance de l’Esprit de vérité qui garantira la fidélité de leur mémoire et les conduira dans toute la Vérité (Jean 16.12-15 ; Matt 10.40 ; Luc 10.16).
C’est ainsi que, tout comme pour l’Ancien Testament avec le peuple d’Israël[8], les livres du Nouveau Testament se sont imposés à l’Eglise des premiers siècles, par le gouvernement providentiel de Dieu et le témoignage intérieur du Saint-Esprit[9].
4. La Bible est suffisante
“ Cette Parole est la règle de toute vérité et contient tout ce qui est nécessaire au service de Dieu et à notre salut ; il n’est donc pas permis aux hommes , ni même aux anges, d’y rien ajouter, retrancher ou changer. ” (Confession de La Rochelle, article 5)
La Bible étant achevée, celle-ci est dès lors suffisante comme révélation de Dieu aux hommes. Elle est le moyen de grâce par excellence par lequel Dieu édifie l’Eglise et rien ne saurait s’y opposer ou s’y ajouter.
Dire que la Bible (révélation spéciale) est suffisante ne signifie pas pour autant que celle-ci dise tout sur tout. Elle nous fournit cependant les clés pour sa propre interprétation et pour analyser la réalité qui nous entoure (révélation générale). La révélation générale et la révélation spéciale sont reliées l’une à l’autre de façon complémentaire et organique, de sorte que s’il est exact que ce n’est qu’à travers les “ lunettes ” de l’Ecriture qu’on peut lire le message de la révélation générale, il n’en est pas moins vrai qu’une juste connaissance du monde va nous aider à comprendre et à appliquer avec intelligence le message biblique.
5. La Bible est claire
“ Tout dans l’Ecriture n’est pas également évident, ni également clair pour tous. Cependant, ce qu’il faut nécessairement connaître, croire et observer en vue du salut est si clairement exposé… que la personne peu instruite, et pas seulement la personne cultivée, peut, sans difficulté, en acquérir une compréhension suffisante. ” (Confession de Westminster, I.7)
Les Réformateurs ont souligné la clarté (perspicuitas) de la Bible en contraste avec les théologiens catholiques de leurs temps, pour lesquels l’Ecriture était considérée comme étant trop obscure et difficile pour pouvoir être remise entre toutes les mains.
Etant accommodée à notre capacité, la Bible est suffisamment claire pour tout ce qui a trait aux fondements de la foi, de telle sorte que même les moins instruits peuvent y trouver tout ce qui leur est nécessaire pour leur salut.
Les ministères d’enseignement donnés par Dieu sont néanmoins indispensables à l’unité et à l’édification de l'Eglise (Eph 4.11-14).
Dérives
L’illuminisme : Nier la spécificité de l’inspiration conduit à l'illuminisme, où chacun – ou bien tel ou tel “ maître à penser ” – se prétend “ inspiré ” au même titre que les apôtres. Dans cette perspective, la Bible n’est plus considérée comme la seule norme (Sola Scriptura). Quand d’autres instances ou révélations extra-bibliques viennent s’ajouter, voire s’opposer à la Parole de Dieu, il y a menace de dérive sectaire.
Le rationalisme : Nier le caractère d’infaillibilité à la Bible conduit à placer une autorité humaine à côté de l’Ecriture pour déterminer le vrai du faux, le divin de l’humain. La raison humaine prend alors le pas sur l’Ecriture, et devient le critère déterminant pour définir ce qu’il convient de croire ou ne pas croire. C’est ainsi que le protestantisme libéral rejette la naissance virginale de Jésus-Christ (sa divinité), la portée sacrificielle de la croix, la résurrection corporelle, la nécessité de la foi pour être sauvé, etc. Le risque est ici de prêcher “ un autre Evangile ” (Gal 1.6) !
Le relativisme : Refuser à la Bible le statut de Parole de Dieu et d’infaillibilité conduit inexorablement à donner à la vérité et à l’éthique une définition essentiellement subjective, et à relativiser le caractère absolu des doctrines chrétiennes. L’autorité de la Bible étant de ce fait relativisée, il n’existe plus, à proprement parler, de normes permettant de déterminer de façon sûre ce qui et bien et ce qui est mal, ce qui est vrai et ce qui est faux.
Le littéralisme – ou “ fondamentalisme ” – : La dérive consiste ici à négliger l’humanité de l’Ecriture, au point de court-circuiter tout travail légitime d’interprétation et d’exégèse sérieuse du texte biblique (herméneutique). En ne tenant pas compte des genres littéraires et des contextes (historiques, culturels), on peut se méprendre sur le sens de certains passages.
Pour approfondir (bibliographie sommaire) :
BLOCHER, Henri, “ L'Ecriture et son interprétation, dix thèses ”, HOKHMA, N° 60 (1995), pp. 100-101.
GAUSSEN, L., Theopneustie (1840), réédité sous le titre La pleine inspiration des Saintes Ecritures ou Theopneustie, St Légier, Ed. Emmaüs, 1988.
LECERF, A., Introduction à la dogmatique réformée, II, Paris, Je sers, 1938, chap. VI : “ Examen de la valeur du principe externe et formel de la foi réformée. Théorie de l'inspiration ”, pp. 152ss.
LECERF, A., “ Inspiration et grammaire d'après les théologiens du XVIIe siècle ”, in Etudes calvinistes, Neuchâtel, Delachaux, 1948.
MARCEL, Pierre, Face à la Critique : Jésus et les Apôtres, Genève/Aix-en-Provence, Labor et Fides/Kerygma, 1986.
WELLS, Paul, “ Comment interpréter et prêcher la Parole de Dieu ”, in Dieu parle !, Aix-en-Provence, Kerygma, 1984.
WELLS, Paul, Dieu a parlé, Québec, Ed. La Clairière, Collection Sentier, 1997.
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Cf. Matt 21.42 ; 22.31ss ; Jean 5.39 ; 10.34 ; Luc 24.44ss ; Marc 12.36 ; Act 1.16 ; etc.
Voir de même 2 Pi 3.1s ; 1 Cor 14.37ss ; 7.10ss, 40 ; 2 Cor 3.5ss ; 1 Pi 1.10-12 ; etc. L’expression grecque utilisée theopneustos désigne l’élaboration même des textes de l’Ecriture sous l’action du souffle de l’Esprit et pas simplement une inspiration intérieure de celui qui parle.
Cf. de même 2 Pi 3.16 où l’apôtre Pierre conjoint les lettres de Paul au Canon de l’Ancien Testament, en leur conférant de ce fait la même autorité divine. En 2 Cor 3.5-6, l’apôtre Paul fait état de son autorité épistolaire normative pour les communautés qu’il fonde : “ La charge apostolique est d’origine divine et peut être comparée à la vocation de Moïse sous l’ancienne alliance ” - Paul WELLS, Dieu a parlé, Québec, Ed. La Clairière, Collection Sentier, 1997, p. 62 ; cf. Peter JONES, “ L’Apôtre Paul : étude sur l’autorité apostolique paulinienne ”, Foi et Vie 75 (1976 : 1), pp. 36-58.
[4] 1ère Déclaration de Chicago, art. VI : “ Nous affirmons que l’Ecriture entière et toutes ses parties, jusqu’aux mots mêmes de l’original, ont été données par inspiration divine. Nous rejetons l’opinion selon laquelle l’Ecriture serait inspirée comme un tout mais non pas en chaque partie, ou, au contraire, en certaines de ses parties mais non pas en son tout. ” - La Revue Réformée, N°197 (1998/1), p. 22.
[5] Selon Henri Blocher : “ L'infaillibilité-inerrance signifie ceci : quand les écrivains sacrés, dans l'Ecriture, de manière explicite ou implicite, prétendent énoncer quelque chose de juste ou vrai, c'est à bon droit qu'ils le font. Tout ce qu'ils affirment (dans leur situation et selon les conventions de leur langage) mérite l'entier assentiment du lecteur (oui et amen) : aucun progrès du savoir ne peut conduire à le rejeter ou le rectifier, cela même sous un seul des aspects impliqués : nul n'aura jamais de quoi s'inscrire en faux contre une assertion de l'Ecriture. ” - “ Inerrance et herméneutique ”, Dieu parle !, Aix-en-Provence, Ed. Kerygma, 1983, p.88.
[6] “ Parole de Dieu, l’Ecriture est sûre en tout ce qu’elle enseigne ou affirme, c’est-à-dire infaillible ou inerrante. Ne sont pas exclues les erreurs des copistes, la non-conformité aux conventions grammaticales et stylistiques, l’usage des tropes et de tous les procédés de langage admis à l’époque de rédaction au service d’une communication véridique. ” - Henri BLOCHER, “ L’Ecriture et son interprétation, dix thèses ”, HOKHMA, N° 60 (1995), p. 100. Voir de même La 1ère Déclaration de Chicago, Art. XIII : “ Nous rejetons la démarche qui impose à l’Ecriture des canons d’exactitude et de véracité étrangers à sa manière et à son but. ” - op. cit., p. 23.
[7] Confession de La Rochelle, Aix-en-Provence, Ed. KERYGMA, 1988, articles 3 et 4, pp.19s.
[8] Le protestantisme ne reconnaît que les livres de la bible hébraïque pour le canon de l’Ancien Testament et ne retient pas, contrairement au catholicisme, les livres dits apocryphes rajoutés dans la tradition grecque de la Septante.
[9] Voir LECERF, A., “ Remarques sur le canon des Saintes Ecritures ”, La Revue Réformée, n° 9 (1958/2), pp. 1-18.
source:http://erei.free.fr/referens/1_bible.htm
PAROLE DE DIEU POUR L’HOMME
Nous croyons et confessons qu’il y a un seul Dieu… C’est ce Dieu qui se fait connaître aux hommes,
Premièrement, par ses œuvres, aussi bien par leur création que par leur conservation et la manière dont il les conduit.
Deuxièmement, et plus clairement encore, par sa Parole qui, au commencement révélée par oracle, a été ensuite rédigée par écrit dans les livres que nous appelons Ecriture Sainte. ” (Confession de La Rochelle, articles 1 et 2)
La question du statut de la Bible est déterminante pour la définition de la foi et pour la vie de l’Eglise. Si tous les théologiens s’accordent pour reconnaître à la Bible une certaine autorité, tous ne sont pas d’accord pour autant sur la nature de cette autorité, sur la part de divin et d’humain du texte biblique.
Pour les Réformateurs, suivant en cela l’enseignement de l’Eglise ancienne, il ne fait aucun doute que la Bible est la Parole de Dieu, la révélation infaillible de Dieu aux hommes. L’autorité de la Bible est celle de Dieu lui-même. Aussi importe-t-il de s’y soumettre et de régler la totalité de la pensée et de la vie de l’Eglise sous son autorité normative : Sola et Tota Scriptura !
Mais dans quel sens la Bible est-elle la Parole de Dieu ? La réponse à cette question est à chercher dans la Bible elle-même.
1. La Bible est inspirée
“ Toute Ecriture est inspirée de Dieu… ” (2 Tim 3.16)
“ Nous croyons que la Parole qui est contenue dans ces livres a Dieu pour origine, et qu’elle détient son autorité de Dieu seul et non des hommes. ” (Confession de La Rochelle, article 5)
La manière dont le Christ concevait l'autorité de l’Ecriture est éclairante. Pour Lui, l’Ancien Testament est revêtu de l’autorité divine, de sorte que l’expression qui revient sans cesse dans sa bouche, “ il est écrit ”, est synonyme de “ Dieu dit ” : ce que la Bible dit, Dieu le dit ![1]
Au témoignage de Jésus vient s’ajouter celui des Apôtres pour lesquels les écrivains sacrés ont été “ poussés par le Saint-Esprit ” dans la rédaction de la Bible (2 Pi 1.19-21), de sorte que l’Ecriture tout entière est inspirée de Dieu, c’est-à-dire formée par le souffle divin lui-même (2 Tim 3.16).
Ce qui est vrai pour l’Ancien Testament l’est aussi pour le Nouveau. Jésus a, en effet, annoncé l’inspiration du Nouveau Testament en confiant à ses apôtres l’autorité qui est à la source de la formation du canon biblique (Jean 14.26 ; 16.12ss)[3].
Ainsi, l'inspiration s’applique à l’Ecriture dans son ensemble et à chacune de ses parties[4].
Deux remarques s'imposent ici.
1. L'inspiration est un don spécial, qui s'inscrit dans le cadre de l'histoire de la révélation et de la rédemption. Elle est accordée à des personnes choisies dans ce but, au moment de la rédaction des Ecritures sous l’action du Saint-Esprit.
2. Ce qui ressort de la doctrine réformée classique de l'inspiration, c'est que Dieu est véritablement l'auteur premier de l’Ecriture, de la même façon qu'Il est l'Auteur du Salut. Et cependant, comme dans la conversion où la responsabilité de l'homme est réelle, ce sont des hommes qui ont écrit la Bible, avec leurs “ bagages ” culturels, leurs connaissances du moment, leurs styles et leurs tempéraments. C'est là tout ce qui fait la vraie humanité de l’Ecriture : pleinement divine, et pourtant pleinement humaine.
Ainsi, la doctrine de l'inspiration rend compte de la réalité d'un Dieu qui entre en communication avec les hommes en s'accommodant à leurs capacités, sous la forme d'une révélation verbale. Comme pour tout ce qui a trait aux réalités célestes, il s'agit là d'un mystère qui demande à être cru et reçu par la foi. A ce titre, la théologie réformée n'entend aucunement spéculer sur les modalités de l'inspiration, pas plus qu’elle n'entend le faire pour la doctrine de la Trinité ou de la double nature du Christ. Ce qui compte, en définitive, c'est le résultat : les textes ainsi produits du miracle de l'inspiration sont Parole de Dieu en langage humain, pleinement dignes de confiance.
2. La Bible est infaillible
La doctrine de l’infaillibilité de la Bible va de pair avec celle de l’inspiration. Si Dieu-le Saint-Esprit est bien l’Auteur premier de l’Ecriture, alors celle-ci ne saurait nous induire en erreur en quoi que ce soit : l’infaillibilité-inerrance de la Bible est celle de Dieu lui-même.
Par “ infaillibilité ” nous entendons que l’Ecriture est sûre en tout ce qu’elle enseigne, et que tout ce que les écrivains sacrés affirment – sur Dieu, l’homme, le salut, l’histoire…, et non pas seulement sur les vérités d’ordre “ spirituel ” – est entièrement digne de confiance, et mérite notre entier assentiment. Que l’Ecriture soit “ inerrante ” signifie qu’elle est sans erreur, de sorte que “ nul n'aura jamais de quoi s'inscrire en faux contre une assertion de l'Ecriture. ” [5]
L’analogie avec la double nature du Christ peut être justement appliquée à la question de l’inerrance et de l’infaillibilité : de même que la pleine humanité du Christ n’enlève rien à sa divinité et à son impeccabilité – le fait d’être sans péché –, l’Ecriture peut être pleinement humaine tout en étant pleinement divine.
Dire que la Bible est inerrante et infaillible ne prétend aucunement résoudre tous les problèmes, ni statuer de façon ferme et définitive sur le champ de cette inerrance-infaillibilité[6]. Une juste compréhension de cette doctrine évite deux écueils :
- le maximalisme, pour lequel l’Ecriture est inerrante jusque dans les plus petits détails scientifiques et historiques, voire jusque dans la traduction et la transmission des textes ;
- le minimalisme, pour lequel la Bible n’est infaillible que dans un certain nombre de domaines spirituels.
3. La Bible est achevée
“ Je l'atteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute, Dieu ajoutera (à son sort) les plaies décrites dans ce livre. Et si quelqu'un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. ” (Apoc 22.18)
En contraste avec le catholicisme romain pour lequel la Tradition de l’Eglise constitue une “ Bible continuée ”, la théologie réformée insiste fortement sur le caractère achevé du Canon de l’Ecriture, en dehors duquel on ne peut fonder aucun article de foi. Le Canon est clos. Comme l’exprime la Confession de La Rochelle : “ Toute l’Ecriture Sainte est contenue dans les livres canoniques de l’Ancien et du Nouveau Testaments (…) Nous reconnaissons que ces livres sont canoniques et la règle très certaine de notre foi… ”.[7]
L’achèvement du Canon et de la révélation est lié au temps apostolique et au temps de l’Incarnation (Hébr 1.1s). Les apôtres, témoins oculaires du Ressuscité, ont été mandatés par le Christ pour la rédaction du Nouveau Testament et l’achèvement du canon de l’Ecriture sainte (Jude 3). A ce titre, il leur a promis l’assistance de l’Esprit de vérité qui garantira la fidélité de leur mémoire et les conduira dans toute la Vérité (Jean 16.12-15 ; Matt 10.40 ; Luc 10.16).
C’est ainsi que, tout comme pour l’Ancien Testament avec le peuple d’Israël[8], les livres du Nouveau Testament se sont imposés à l’Eglise des premiers siècles, par le gouvernement providentiel de Dieu et le témoignage intérieur du Saint-Esprit[9].
4. La Bible est suffisante
“ Cette Parole est la règle de toute vérité et contient tout ce qui est nécessaire au service de Dieu et à notre salut ; il n’est donc pas permis aux hommes , ni même aux anges, d’y rien ajouter, retrancher ou changer. ” (Confession de La Rochelle, article 5)
La Bible étant achevée, celle-ci est dès lors suffisante comme révélation de Dieu aux hommes. Elle est le moyen de grâce par excellence par lequel Dieu édifie l’Eglise et rien ne saurait s’y opposer ou s’y ajouter.
Dire que la Bible (révélation spéciale) est suffisante ne signifie pas pour autant que celle-ci dise tout sur tout. Elle nous fournit cependant les clés pour sa propre interprétation et pour analyser la réalité qui nous entoure (révélation générale). La révélation générale et la révélation spéciale sont reliées l’une à l’autre de façon complémentaire et organique, de sorte que s’il est exact que ce n’est qu’à travers les “ lunettes ” de l’Ecriture qu’on peut lire le message de la révélation générale, il n’en est pas moins vrai qu’une juste connaissance du monde va nous aider à comprendre et à appliquer avec intelligence le message biblique.
5. La Bible est claire
“ Tout dans l’Ecriture n’est pas également évident, ni également clair pour tous. Cependant, ce qu’il faut nécessairement connaître, croire et observer en vue du salut est si clairement exposé… que la personne peu instruite, et pas seulement la personne cultivée, peut, sans difficulté, en acquérir une compréhension suffisante. ” (Confession de Westminster, I.7)
Les Réformateurs ont souligné la clarté (perspicuitas) de la Bible en contraste avec les théologiens catholiques de leurs temps, pour lesquels l’Ecriture était considérée comme étant trop obscure et difficile pour pouvoir être remise entre toutes les mains.
Etant accommodée à notre capacité, la Bible est suffisamment claire pour tout ce qui a trait aux fondements de la foi, de telle sorte que même les moins instruits peuvent y trouver tout ce qui leur est nécessaire pour leur salut.
Les ministères d’enseignement donnés par Dieu sont néanmoins indispensables à l’unité et à l’édification de l'Eglise (Eph 4.11-14).
Dérives
L’illuminisme : Nier la spécificité de l’inspiration conduit à l'illuminisme, où chacun – ou bien tel ou tel “ maître à penser ” – se prétend “ inspiré ” au même titre que les apôtres. Dans cette perspective, la Bible n’est plus considérée comme la seule norme (Sola Scriptura). Quand d’autres instances ou révélations extra-bibliques viennent s’ajouter, voire s’opposer à la Parole de Dieu, il y a menace de dérive sectaire.
Le rationalisme : Nier le caractère d’infaillibilité à la Bible conduit à placer une autorité humaine à côté de l’Ecriture pour déterminer le vrai du faux, le divin de l’humain. La raison humaine prend alors le pas sur l’Ecriture, et devient le critère déterminant pour définir ce qu’il convient de croire ou ne pas croire. C’est ainsi que le protestantisme libéral rejette la naissance virginale de Jésus-Christ (sa divinité), la portée sacrificielle de la croix, la résurrection corporelle, la nécessité de la foi pour être sauvé, etc. Le risque est ici de prêcher “ un autre Evangile ” (Gal 1.6) !
Le relativisme : Refuser à la Bible le statut de Parole de Dieu et d’infaillibilité conduit inexorablement à donner à la vérité et à l’éthique une définition essentiellement subjective, et à relativiser le caractère absolu des doctrines chrétiennes. L’autorité de la Bible étant de ce fait relativisée, il n’existe plus, à proprement parler, de normes permettant de déterminer de façon sûre ce qui et bien et ce qui est mal, ce qui est vrai et ce qui est faux.
Le littéralisme – ou “ fondamentalisme ” – : La dérive consiste ici à négliger l’humanité de l’Ecriture, au point de court-circuiter tout travail légitime d’interprétation et d’exégèse sérieuse du texte biblique (herméneutique). En ne tenant pas compte des genres littéraires et des contextes (historiques, culturels), on peut se méprendre sur le sens de certains passages.
Pour approfondir (bibliographie sommaire) :
BLOCHER, Henri, “ L'Ecriture et son interprétation, dix thèses ”, HOKHMA, N° 60 (1995), pp. 100-101.
GAUSSEN, L., Theopneustie (1840), réédité sous le titre La pleine inspiration des Saintes Ecritures ou Theopneustie, St Légier, Ed. Emmaüs, 1988.
LECERF, A., Introduction à la dogmatique réformée, II, Paris, Je sers, 1938, chap. VI : “ Examen de la valeur du principe externe et formel de la foi réformée. Théorie de l'inspiration ”, pp. 152ss.
LECERF, A., “ Inspiration et grammaire d'après les théologiens du XVIIe siècle ”, in Etudes calvinistes, Neuchâtel, Delachaux, 1948.
MARCEL, Pierre, Face à la Critique : Jésus et les Apôtres, Genève/Aix-en-Provence, Labor et Fides/Kerygma, 1986.
WELLS, Paul, “ Comment interpréter et prêcher la Parole de Dieu ”, in Dieu parle !, Aix-en-Provence, Kerygma, 1984.
WELLS, Paul, Dieu a parlé, Québec, Ed. La Clairière, Collection Sentier, 1997.
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Cf. Matt 21.42 ; 22.31ss ; Jean 5.39 ; 10.34 ; Luc 24.44ss ; Marc 12.36 ; Act 1.16 ; etc.
Voir de même 2 Pi 3.1s ; 1 Cor 14.37ss ; 7.10ss, 40 ; 2 Cor 3.5ss ; 1 Pi 1.10-12 ; etc. L’expression grecque utilisée theopneustos désigne l’élaboration même des textes de l’Ecriture sous l’action du souffle de l’Esprit et pas simplement une inspiration intérieure de celui qui parle.
Cf. de même 2 Pi 3.16 où l’apôtre Pierre conjoint les lettres de Paul au Canon de l’Ancien Testament, en leur conférant de ce fait la même autorité divine. En 2 Cor 3.5-6, l’apôtre Paul fait état de son autorité épistolaire normative pour les communautés qu’il fonde : “ La charge apostolique est d’origine divine et peut être comparée à la vocation de Moïse sous l’ancienne alliance ” - Paul WELLS, Dieu a parlé, Québec, Ed. La Clairière, Collection Sentier, 1997, p. 62 ; cf. Peter JONES, “ L’Apôtre Paul : étude sur l’autorité apostolique paulinienne ”, Foi et Vie 75 (1976 : 1), pp. 36-58.
[4] 1ère Déclaration de Chicago, art. VI : “ Nous affirmons que l’Ecriture entière et toutes ses parties, jusqu’aux mots mêmes de l’original, ont été données par inspiration divine. Nous rejetons l’opinion selon laquelle l’Ecriture serait inspirée comme un tout mais non pas en chaque partie, ou, au contraire, en certaines de ses parties mais non pas en son tout. ” - La Revue Réformée, N°197 (1998/1), p. 22.
[5] Selon Henri Blocher : “ L'infaillibilité-inerrance signifie ceci : quand les écrivains sacrés, dans l'Ecriture, de manière explicite ou implicite, prétendent énoncer quelque chose de juste ou vrai, c'est à bon droit qu'ils le font. Tout ce qu'ils affirment (dans leur situation et selon les conventions de leur langage) mérite l'entier assentiment du lecteur (oui et amen) : aucun progrès du savoir ne peut conduire à le rejeter ou le rectifier, cela même sous un seul des aspects impliqués : nul n'aura jamais de quoi s'inscrire en faux contre une assertion de l'Ecriture. ” - “ Inerrance et herméneutique ”, Dieu parle !, Aix-en-Provence, Ed. Kerygma, 1983, p.88.
[6] “ Parole de Dieu, l’Ecriture est sûre en tout ce qu’elle enseigne ou affirme, c’est-à-dire infaillible ou inerrante. Ne sont pas exclues les erreurs des copistes, la non-conformité aux conventions grammaticales et stylistiques, l’usage des tropes et de tous les procédés de langage admis à l’époque de rédaction au service d’une communication véridique. ” - Henri BLOCHER, “ L’Ecriture et son interprétation, dix thèses ”, HOKHMA, N° 60 (1995), p. 100. Voir de même La 1ère Déclaration de Chicago, Art. XIII : “ Nous rejetons la démarche qui impose à l’Ecriture des canons d’exactitude et de véracité étrangers à sa manière et à son but. ” - op. cit., p. 23.
[7] Confession de La Rochelle, Aix-en-Provence, Ed. KERYGMA, 1988, articles 3 et 4, pp.19s.
[8] Le protestantisme ne reconnaît que les livres de la bible hébraïque pour le canon de l’Ancien Testament et ne retient pas, contrairement au catholicisme, les livres dits apocryphes rajoutés dans la tradition grecque de la Septante.
[9] Voir LECERF, A., “ Remarques sur le canon des Saintes Ecritures ”, La Revue Réformée, n° 9 (1958/2), pp. 1-18.
source:http://erei.free.fr/referens/1_bible.htm
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Ecrit le 03 sept.07, 01:18
J'aime autant que tu participes par ta propre voix et non que par copié/collé. Surtout sur un sujet qui a déjà bien des occurences.
Mais je le mettrai en annonce si certains veulent apporter des nuances issues de leur confession.
Histoire de ne pas mettre une annonce biblique pour les seuls réformés.
Un catholique pour apporter des ajouts ?
Mais je le mettrai en annonce si certains veulent apporter des nuances issues de leur confession.
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Ecrit le 03 sept.07, 03:05
ET EN PLUS BIEN TROP LONG .
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Ecrit le 04 déc.07, 20:44
La Bible
Comment se fait-il que des écrits millénaires comme la Bible fascinent toujours autant ? La Bible reste aujourd'hui encore en tête du classement des livres les plus diffusés au monde, avec plus de 200 millions d'exemplaires par année, traduite en plus de 2400 langues et dialectes.
Une réponse
Tout le monde se pose un jour la question de savoir d'où nous venons. Le récit biblique sur les origines de l'homme a traversé les siècles et offre une réponse originale et transcendante. Aujourd'hui encore, cette réponse alimente la réflexion des individus du monde entier.
Un homme
La Bible retrace la vie de Jésus Christ, son message d'amour et de paix, sa mort et sa résurrection. Il est pour les chrétiens la plus grande révélation de Dieu lui-même. En comprenant l'histoire du Christ, les croyants ont trouvé un sens à la vie et une espérance pour l'avenir.
Des témoins
Qui, s'il cherche Dieu, n'a jamais écouté ou suivi les expériences des autres ? La Bible contient de nombreux récits de femmes et d'hommes dont le destin a été marqué par une rencontre avec Dieu. Des interventions divines ont changé leur vie, parfois le destin d'un peuple. Leurs prières ont été exaucées, leur situation a changé ou ils ont reçu une paix intérieure, la paix de l'âme.
Comment se fait-il que des écrits millénaires comme la Bible fascinent toujours autant ? La Bible reste aujourd'hui encore en tête du classement des livres les plus diffusés au monde, avec plus de 200 millions d'exemplaires par année, traduite en plus de 2400 langues et dialectes.
Une réponse
Tout le monde se pose un jour la question de savoir d'où nous venons. Le récit biblique sur les origines de l'homme a traversé les siècles et offre une réponse originale et transcendante. Aujourd'hui encore, cette réponse alimente la réflexion des individus du monde entier.
Un homme
La Bible retrace la vie de Jésus Christ, son message d'amour et de paix, sa mort et sa résurrection. Il est pour les chrétiens la plus grande révélation de Dieu lui-même. En comprenant l'histoire du Christ, les croyants ont trouvé un sens à la vie et une espérance pour l'avenir.
Des témoins
Qui, s'il cherche Dieu, n'a jamais écouté ou suivi les expériences des autres ? La Bible contient de nombreux récits de femmes et d'hommes dont le destin a été marqué par une rencontre avec Dieu. Des interventions divines ont changé leur vie, parfois le destin d'un peuple. Leurs prières ont été exaucées, leur situation a changé ou ils ont reçu une paix intérieure, la paix de l'âme.
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Ecrit le 04 déc.07, 21:03
La Bible, plusieurs livres en un
La Bible n'est pas un roman qui se lit d'un trait. C'est un ensemble de 66 ouvrages collectés au cours des siècles et rédigés par de nombreux auteurs. Elle se divise en deux parties, l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. Ces textes recèlent quantité d'histoires passionnantes. La Bible c'est 75% de récits, 15% de poésie et 10% de doctrine.
L'Ancien Testament
L'Ancien Testament retrace la création du monde, la naissance et l'histoire du peuple hébreu. Tant d'histoire merveilleuses sont racontées dans l'Ancien Testament : celle d'Abraham, père de tous les croyants, de l'arche de Noé, de David et du géant Goliath, des histoires de rois et de reines, de déportations, des joies et des malheurs. Mais au-delà ce ces récits, l'Ancien Testament montre aussi la relation que Dieu a voulue avec l'homme. Il indique les conséquences de la désobéissance d'Adam et Eve. Tout au long des textes, quelques fois compliqués, Dieu et l'homme vont chercher à se retrouver. Malgré tous les efforts, toutes les règles établies, tous les commandements donnés, la relation entre Dieu et l'homme reste rompue, ce dernier étant incapable de rester fidèle à Dieu. Des prophètes comme Esaïe annoncent alors la venue d'un Messie, un libérateur.
L'Ancien Testament est composé de 39 livres, divisés en chapitres et versets afin d'en faciliter la lecture. Il est reconnu comme sacré aussi bien par les juifs que par les chrétiens. Les recherches archéologiques et historiques ont montré qu'il a été rédigé entre le 15e et le 5e siècle avant J.-C. Les originaux ont été rédigés en hébreu, à l'exception de quelques textes en araméen.
Le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament répond à l'Ancien par la venue du Messie, Jésus. Il raconte sa vie extraordinaire et son message universel qui sera porté ensuite par ses disciples jusqu'aux quatre coins du monde. Quatre témoins racontent, chacun à leur manière, la vie de Jésus, ses enseignements, ses miracles, sa mort sur une croix, et sa résurrection : ce sont les Evangiles. Les livres suivants racontent comment ses disciples ont vécu la mort de leur maître, sa résurrection et son enlèvement (Ascension), les débuts de l'Eglise, ses persécutions, ses problèmes. Et comment cette bonne nouvelle s'est ensuite propagée très vite dans l'Empire romain. Ce qui est original, c'est qu'une bonne partie de ces livres sont des lettres envoyées par des disciples de Jésus Christ pour s'encourager, se corriger ou enseigner les premiers chrétiens des premières églises.
Le Nouveau Testament se referme sur l'Apocalypse, en grande partie "récit d'anticipation", véritable dernier chapitre de l'histoire de l'humainté auquel rien ne doit être ajouté : (Apocalypse 22:1-19) Je le déclare à toute personne qui écoute les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre, et si quelqu'un enlève quelque chose aux paroles du livre de cette prophétie, Dieu enlèvera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte décrits dans ce livre. Véritable dernier chapitre de l'histoire de l'humanité ui s'ouvre sur l'éternité. C'est à partir du Nouveau Testament que les chrétiens tirent leur compréhension du salut et de l'accès à la vie éternelle. Il est composé de 27 livres écrits par différents auteurs et témoins de la vie de Jésus Christ, au cours du 1er siècle de notre ère (après J.-C.)
La Bible n'est pas un roman qui se lit d'un trait. C'est un ensemble de 66 ouvrages collectés au cours des siècles et rédigés par de nombreux auteurs. Elle se divise en deux parties, l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. Ces textes recèlent quantité d'histoires passionnantes. La Bible c'est 75% de récits, 15% de poésie et 10% de doctrine.
L'Ancien Testament
L'Ancien Testament retrace la création du monde, la naissance et l'histoire du peuple hébreu. Tant d'histoire merveilleuses sont racontées dans l'Ancien Testament : celle d'Abraham, père de tous les croyants, de l'arche de Noé, de David et du géant Goliath, des histoires de rois et de reines, de déportations, des joies et des malheurs. Mais au-delà ce ces récits, l'Ancien Testament montre aussi la relation que Dieu a voulue avec l'homme. Il indique les conséquences de la désobéissance d'Adam et Eve. Tout au long des textes, quelques fois compliqués, Dieu et l'homme vont chercher à se retrouver. Malgré tous les efforts, toutes les règles établies, tous les commandements donnés, la relation entre Dieu et l'homme reste rompue, ce dernier étant incapable de rester fidèle à Dieu. Des prophètes comme Esaïe annoncent alors la venue d'un Messie, un libérateur.
L'Ancien Testament est composé de 39 livres, divisés en chapitres et versets afin d'en faciliter la lecture. Il est reconnu comme sacré aussi bien par les juifs que par les chrétiens. Les recherches archéologiques et historiques ont montré qu'il a été rédigé entre le 15e et le 5e siècle avant J.-C. Les originaux ont été rédigés en hébreu, à l'exception de quelques textes en araméen.
Le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament répond à l'Ancien par la venue du Messie, Jésus. Il raconte sa vie extraordinaire et son message universel qui sera porté ensuite par ses disciples jusqu'aux quatre coins du monde. Quatre témoins racontent, chacun à leur manière, la vie de Jésus, ses enseignements, ses miracles, sa mort sur une croix, et sa résurrection : ce sont les Evangiles. Les livres suivants racontent comment ses disciples ont vécu la mort de leur maître, sa résurrection et son enlèvement (Ascension), les débuts de l'Eglise, ses persécutions, ses problèmes. Et comment cette bonne nouvelle s'est ensuite propagée très vite dans l'Empire romain. Ce qui est original, c'est qu'une bonne partie de ces livres sont des lettres envoyées par des disciples de Jésus Christ pour s'encourager, se corriger ou enseigner les premiers chrétiens des premières églises.
Le Nouveau Testament se referme sur l'Apocalypse, en grande partie "récit d'anticipation", véritable dernier chapitre de l'histoire de l'humainté auquel rien ne doit être ajouté : (Apocalypse 22:1-19) Je le déclare à toute personne qui écoute les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre, et si quelqu'un enlève quelque chose aux paroles du livre de cette prophétie, Dieu enlèvera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte décrits dans ce livre. Véritable dernier chapitre de l'histoire de l'humanité ui s'ouvre sur l'éternité. C'est à partir du Nouveau Testament que les chrétiens tirent leur compréhension du salut et de l'accès à la vie éternelle. Il est composé de 27 livres écrits par différents auteurs et témoins de la vie de Jésus Christ, au cours du 1er siècle de notre ère (après J.-C.)
Modifié en dernier par Elimélec le 19 janv.08, 10:49, modifié 1 fois.
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Ecrit le 04 déc.07, 21:15
Comment la Bible nous est-elle parvenue ?
La transmission des textes
L'invention de l'imprimerie remonte à Gutenberg au milieu du 15e siècle. Celle de la photocopie et du scanner est encore plus récente. Il a donc fallu copier et recopier à la main (d'où le terme manuscrits) tous les textes. Les moines ont succédé aux scribes juifs pour transmettre la Bible à travers les générations et les siècles jusqu'à nous.
Quelques témoins connus du texte
Nous disposons de milliers de manuscrits, complets ou fragmentaires, sur papyrus ou parchemin, du texte biblique. Voici quelques uns des plus connus.
Le codex de Léningrad
Avec le codex d'Alep, c'est le seul représentant complet du texte massorétique (Ancien Testament hébreu). Tous deux datent du 10e siècle de notre ère.
Les manuscrits de la mer Morte
Découverts en 1947 dans une grotte par un Bédoin, ils remontent à la période située entre le 3e siècle av. J.-C. et le 1er siècle de notre ère et confirment la fiabilité du texte massorétique.
Le codex Sinaïticus et le codex Vaticanus
Découverts au 19e siècle, ils datent du 4e siècle de notre ère et portent le texte de l'Ancien Testament dans la version grecque des Septante ainsi que le Nouveau Testament.
Pour en savoir plus
Il est inévitable , lorsque des textes sont recopiés à la main, que des erreurs de copie apparaissent et que l'on débouche, au fil des siècles, sur des textes légèrement différents. Les recherches et la découverte de manuscrits ont permis de progresser dans la compréhension aussi exacte que possible des originaux. Certaines éditions de la Bible dites critiques mentionnent ces "variantes". Mais il est intéressant de constater que ces différences ne changent absolument en rien au message de la Bible.
La transmission des textes
L'invention de l'imprimerie remonte à Gutenberg au milieu du 15e siècle. Celle de la photocopie et du scanner est encore plus récente. Il a donc fallu copier et recopier à la main (d'où le terme manuscrits) tous les textes. Les moines ont succédé aux scribes juifs pour transmettre la Bible à travers les générations et les siècles jusqu'à nous.
Quelques témoins connus du texte
Nous disposons de milliers de manuscrits, complets ou fragmentaires, sur papyrus ou parchemin, du texte biblique. Voici quelques uns des plus connus.
Le codex de Léningrad
Avec le codex d'Alep, c'est le seul représentant complet du texte massorétique (Ancien Testament hébreu). Tous deux datent du 10e siècle de notre ère.
Les manuscrits de la mer Morte
Découverts en 1947 dans une grotte par un Bédoin, ils remontent à la période située entre le 3e siècle av. J.-C. et le 1er siècle de notre ère et confirment la fiabilité du texte massorétique.
Le codex Sinaïticus et le codex Vaticanus
Découverts au 19e siècle, ils datent du 4e siècle de notre ère et portent le texte de l'Ancien Testament dans la version grecque des Septante ainsi que le Nouveau Testament.
Pour en savoir plus
Il est inévitable , lorsque des textes sont recopiés à la main, que des erreurs de copie apparaissent et que l'on débouche, au fil des siècles, sur des textes légèrement différents. Les recherches et la découverte de manuscrits ont permis de progresser dans la compréhension aussi exacte que possible des originaux. Certaines éditions de la Bible dites critiques mentionnent ces "variantes". Mais il est intéressant de constater que ces différences ne changent absolument en rien au message de la Bible.
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Ecrit le 18 janv.08, 00:19
Un livre différent de tous les autres
La façon dont la Bible a été composée est en soi un miracle. Les premières pages datent d'environ 34 siècles, les dernières de près de 1900 ans. Elle a été écrite par une quarantaine d'écrivains aussi différents que possible par leur origine, leur culture, leur situation sociale ou leur caractère. La plupart ne se connaissaient pas entre eux. Et pourtant, quelle unité et quelle cohérence !
Ce qui met la Bible à part de tous les autres livres, c'est sa source même et sa nature. Nous sommes devant la Parole de Dieu adressée à l'homme. Cette Parole est divinement inspirée, c'est-à-dire que Dieu lui-même a communiqué ses pensées aux hommes pieux qu'il a choisis por l'écrire. Ce n'est pas le rédacteur qui a adapté la pensée de Dieu, compte tenu de son caractère et de son éducation : ce sont des paroles "enseignées de l'Esprit" (1 Corinthiens 2:13). La Bible n'est pas l'émanation ou la propriété d'un peuple ou d'une religion : en elle, Dieu parle à tous les humains responsables, quels que soient leur âge, leur degré d'instruction, et leur position dans le monde.
Etant le Créateur de tous, Dieu "veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2:4). Que personne donc ne dise : "Je ne sais pas si Dieu veut me sauver". Ce verset répond : Il le veut, car il nous aime. Laissons-nous pénétrer par cette lumière bienfaisante de la Parole de Dieu. Les doutes et les raisonnements feront place aux certitudes divines.
__________
2 Timothée, chapitre 3
16-Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, 17-afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre.
La façon dont la Bible a été composée est en soi un miracle. Les premières pages datent d'environ 34 siècles, les dernières de près de 1900 ans. Elle a été écrite par une quarantaine d'écrivains aussi différents que possible par leur origine, leur culture, leur situation sociale ou leur caractère. La plupart ne se connaissaient pas entre eux. Et pourtant, quelle unité et quelle cohérence !
Ce qui met la Bible à part de tous les autres livres, c'est sa source même et sa nature. Nous sommes devant la Parole de Dieu adressée à l'homme. Cette Parole est divinement inspirée, c'est-à-dire que Dieu lui-même a communiqué ses pensées aux hommes pieux qu'il a choisis por l'écrire. Ce n'est pas le rédacteur qui a adapté la pensée de Dieu, compte tenu de son caractère et de son éducation : ce sont des paroles "enseignées de l'Esprit" (1 Corinthiens 2:13). La Bible n'est pas l'émanation ou la propriété d'un peuple ou d'une religion : en elle, Dieu parle à tous les humains responsables, quels que soient leur âge, leur degré d'instruction, et leur position dans le monde.
Etant le Créateur de tous, Dieu "veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2:4). Que personne donc ne dise : "Je ne sais pas si Dieu veut me sauver". Ce verset répond : Il le veut, car il nous aime. Laissons-nous pénétrer par cette lumière bienfaisante de la Parole de Dieu. Les doutes et les raisonnements feront place aux certitudes divines.
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2 Timothée, chapitre 3
16-Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, 17-afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre.
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Re: LA BIBLE
Ecrit le 22 janv.08, 02:01Son contenu et son harmonie
LA BIBLE compte quarante auteurs. Ils étaient vachers, bergers, marins, hommes politiques, princes, poètes, philosophes, hommes d'état, prophètes, prêtres, publicains et médecins. Ils ont écrit soixante-six livres échelonnés sur une durée de près de deux millénaires. Histoire, poésie, prose, prophétie, lettres, proverbes, paraboles, allégories et discours y sont représentés. Ces divers auteurs, embrassant des cultures et des traditions très diverses, ont écrit de deux continents, dans des pays séparés par des centaines de kilomètres. Pourtant, on ne trouve dans la bible aucun désaccord, aucune incohérence. Au contraire, ces écrits contiennent un seul système doctrinal, un seul plan de salut, un seul principe éthique, une seule règle de foi, une seule histoire d'amour et de redemption.
Donc reprenons, séparés par des centaines de kilomètres et échelonnés sur de nombreux siècles, quarante auteurs différents, hommes et femmes, ont écrit depuis l'Arabie, l'Italie, la Grèce, le désert du sinai, le fin fond de la judée, une prison romaine, l'île de Patmos, les palais de Suse et la montagne de Sion, depuis les rives des fleuves de Babylone et du Kédar. Comment ces auteurs ont-ils pu parvenir à une telle unité, à une telle cohésion de pensée? Tous ces auteurs, représentant des origines aussi diverses et des régions si éloignées les unes des autres, auraient-ils pu échafauder la même supercherie?
C'est invraisemblable. Donc, la logique me pousse à leur faire confiance et à croire que ce qu'ils ont écrit était inspiré de Dieu pour le bien de l'humanité. La Bible a résisté à l'épreuve de vingt siècles. Nulle personne ni collectivité n'est jamais parvenue à en améliorer le sens profond. Pas une preuve d'évidence archéologique ne contredit sa véracité. La honte a toujours rejailli sur ceux qui l'ont ridiculisée. Les scientifiques qui doutent n'arrivent pas à la réfuter.
____________
1 Pierre, 1:25
Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l'Évangile.
LA BIBLE compte quarante auteurs. Ils étaient vachers, bergers, marins, hommes politiques, princes, poètes, philosophes, hommes d'état, prophètes, prêtres, publicains et médecins. Ils ont écrit soixante-six livres échelonnés sur une durée de près de deux millénaires. Histoire, poésie, prose, prophétie, lettres, proverbes, paraboles, allégories et discours y sont représentés. Ces divers auteurs, embrassant des cultures et des traditions très diverses, ont écrit de deux continents, dans des pays séparés par des centaines de kilomètres. Pourtant, on ne trouve dans la bible aucun désaccord, aucune incohérence. Au contraire, ces écrits contiennent un seul système doctrinal, un seul plan de salut, un seul principe éthique, une seule règle de foi, une seule histoire d'amour et de redemption.
Donc reprenons, séparés par des centaines de kilomètres et échelonnés sur de nombreux siècles, quarante auteurs différents, hommes et femmes, ont écrit depuis l'Arabie, l'Italie, la Grèce, le désert du sinai, le fin fond de la judée, une prison romaine, l'île de Patmos, les palais de Suse et la montagne de Sion, depuis les rives des fleuves de Babylone et du Kédar. Comment ces auteurs ont-ils pu parvenir à une telle unité, à une telle cohésion de pensée? Tous ces auteurs, représentant des origines aussi diverses et des régions si éloignées les unes des autres, auraient-ils pu échafauder la même supercherie?
C'est invraisemblable. Donc, la logique me pousse à leur faire confiance et à croire que ce qu'ils ont écrit était inspiré de Dieu pour le bien de l'humanité. La Bible a résisté à l'épreuve de vingt siècles. Nulle personne ni collectivité n'est jamais parvenue à en améliorer le sens profond. Pas une preuve d'évidence archéologique ne contredit sa véracité. La honte a toujours rejailli sur ceux qui l'ont ridiculisée. Les scientifiques qui doutent n'arrivent pas à la réfuter.
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1 Pierre, 1:25
Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l'Évangile.
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Ecrit le 23 janv.08, 21:31
La Bible est à mes yeux un ouvrage qu'il faut considérer avec infiniment de précautions.
Écrit par on ne sait qui et on ne sait quand (sauf pour le Nouveau Testament sous quelques réserves), cet ouvrage présente de nombreux défauts.
D'ailleurs, s'il est séparé en Ancien et Nouveau Testament c'est que le responsable de ce tri (Marcion de Sinope) a considéré que ces deux parties n'avaient rien à voir l'une avec l'autre et que leurs inspirateurs étaient même le principe du Mal pour l'At et Dieu pour le NT.
La foi chrétienne cathare retient cette analyse qui a le mérite de distinguer entre un Principe violent, jaloux, versatile, donc imparfait et Dieu parfait et miséricordieux.
KLes textes que nous retenons principalement - tout en gardant des nuances - sont ceux du nouveau testament dont le contenu, très variable d'un "disciple" à l'autre montre surtout une expression voilée afin d'être comprise de ceux qui en avaient la capacité et de na pas trop affoler les autres.
Écrit par on ne sait qui et on ne sait quand (sauf pour le Nouveau Testament sous quelques réserves), cet ouvrage présente de nombreux défauts.
D'ailleurs, s'il est séparé en Ancien et Nouveau Testament c'est que le responsable de ce tri (Marcion de Sinope) a considéré que ces deux parties n'avaient rien à voir l'une avec l'autre et que leurs inspirateurs étaient même le principe du Mal pour l'At et Dieu pour le NT.
La foi chrétienne cathare retient cette analyse qui a le mérite de distinguer entre un Principe violent, jaloux, versatile, donc imparfait et Dieu parfait et miséricordieux.
KLes textes que nous retenons principalement - tout en gardant des nuances - sont ceux du nouveau testament dont le contenu, très variable d'un "disciple" à l'autre montre surtout une expression voilée afin d'être comprise de ceux qui en avaient la capacité et de na pas trop affoler les autres.
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Ecrit le 25 janv.08, 02:57
Une séparation n'est pas un tri, et Marcion n'a jamais eu le monopole des écritures !Guilhem a écrit : D'ailleurs, s'il est séparé en Ancien et Nouveau Testament c'est que le responsable de ce tri (Marcion de Sinope) a considéré que ces deux parties n'avaient rien à voir l'une avec l'autre et que leurs inspirateurs étaient même le principe du Mal pour l'At et Dieu pour le NT.
Ecrit le 25 janv.08, 05:59
La bible a été écrite durant plusieurs siècles.
On y retrouve plusieurs traditions soit:
La tradition YAHVISTE , dès le début elle appelle Dieu Yahvé. Elle est née à l'époque de Salomon, vers 950 avant J.C.
La tradition ELOHISTE appelle Dieu Elohim, elle est né, vers 750 dans le royaume du nord après que le Royaume-Uni de David-Salomon ait éclaté en deux. (Israel et Juda) Les prophètes Élie et Osée marquent cette période. Ces deux traditions fusionneront à Jérusalem, vers 700 en celle appelée JÉHOVISTE.
La tradition DEUTÉRONOMIQUE est contenue dans le Deutéronome.
Commencée dans le royaume du nord, elle fut achevée dans celui de Jérusalem.
La tradition SACERDOTALE est née pendant l'exil à Babylone, dans les années 587-538 et après.
Ces quatre traditions seront à leur tour rassemblées par le prêtre Esdras vers 400 en un seul volume : LE PENTATEUQUE
C'est d'abord une bibliothèque de 73 livres dont la mise par écrit s' échelonne sur plus de mille ans.
On y retrouve plusieurs traditions soit:
La tradition YAHVISTE , dès le début elle appelle Dieu Yahvé. Elle est née à l'époque de Salomon, vers 950 avant J.C.
La tradition ELOHISTE appelle Dieu Elohim, elle est né, vers 750 dans le royaume du nord après que le Royaume-Uni de David-Salomon ait éclaté en deux. (Israel et Juda) Les prophètes Élie et Osée marquent cette période. Ces deux traditions fusionneront à Jérusalem, vers 700 en celle appelée JÉHOVISTE.
La tradition DEUTÉRONOMIQUE est contenue dans le Deutéronome.
Commencée dans le royaume du nord, elle fut achevée dans celui de Jérusalem.
La tradition SACERDOTALE est née pendant l'exil à Babylone, dans les années 587-538 et après.
Ces quatre traditions seront à leur tour rassemblées par le prêtre Esdras vers 400 en un seul volume : LE PENTATEUQUE
C'est d'abord une bibliothèque de 73 livres dont la mise par écrit s' échelonne sur plus de mille ans.
- maurice le laïc
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Ecrit le 25 janv.08, 14:34
Et tout ça n'est qu'une théorie, on peut même dire un chiché, mais sans fondements sérieux !Rene a écrit :La bible a été écrite durant plusieurs siècles.
On y retrouve plusieurs traditions soit:
La tradition YAHVISTE , dès le début elle appelle Dieu Yahvé. Elle est née à l'époque de Salomon, vers 950 avant J.C.
La tradition ELOHISTE appelle Dieu Elohim, elle est né, vers 750 dans le royaume du nord après que le Royaume-Uni de David-Salomon ait éclaté en deux. (Israel et Juda) Les prophètes Élie et Osée marquent cette période. Ces deux traditions fusionneront à Jérusalem, vers 700 en celle appelée JÉHOVISTE.
La tradition DEUTÉRONOMIQUE est contenue dans le Deutéronome.
Commencée dans le royaume du nord, elle fut achevée dans celui de Jérusalem.
La tradition SACERDOTALE est née pendant l'exil à Babylone, dans les années 587-538 et après.
Ces quatre traditions seront à leur tour rassemblées par le prêtre Esdras vers 400 en un seul volume : LE PENTATEUQUE
66 livres et pas 73 !Rene a écrit :C'est d'abord une bibliothèque de 73 livres dont la mise par écrit s' échelonne sur plus de mille ans.
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