Aucun animal n'est impur, pas plus le cochon que le chien. Pourtant, on ne mange pas de chien en France, c'est un interdit sentimental.Redolph a écrit : Le problème c'est qu'il n'est dit nulle part que c'est Dieu qui parle ici, peut être que c'est plutôt la voix de satan qui encourage les gens à manger des rats "quadrupèdes" et des lézards..
Au fait, tu fais quoi de ce verset " Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourché, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur"
Sauf si le porc du NT est génétiquement modifié et purifié
"L'impureté" du porc, est en fait un avertissement à la consommation rendue impropre. Ce ne sont pas des ordres de Dieu aux juifs mais des conseils sous forme d'ordres. Les juifs, aujourd'hui, continuent leur tradition tout comme celui de l'abattageQuestion de santé public
Le porc joue un rôle particulier dans la cuisine méditerranéenne : il départage les chrétiens des musulmans et des juifs, le porc étant chargé d'un interdit religieux dans ces deux dernières religions.
En effet, nombre d'interdits religieux concernant l'alimentation portent sur des règles d'hygiène alimentaire édictées à une époque où les moyens modernes de conservation des aliments n'existaient pas. La viande de porc se corrompt en effet très vite à la chaleur, et sans réfrigération, sa consommation serait dangereuse pour la santé. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'en France et ailleurs, le cochon élevé à la ferme était tué au début de l'hiver, pour assurer la meilleure conservation possible à la viande.
Pour conserver la viande, on la fume (poitrine fumée, andouille, boudins, saucisses), on la sale (jarret demi-sel, coustous, oreille), on la sèche (jambons, saucissons). On peut également confire la viande et la conserver dans la graisse.
Une question de climat
La confection des jambons, qui doivent sécher à l'air après avoir été salés exigeait autrefois un climat venteux, sec et froid, climat qu'on ne trouve généralement qu'en montagne. D'où le succès des jambons de montagne, qu'il soient français, italiens ou espagnols pour les plus connus. Mais il ne faut pas rêver, on ne fait plus sécher les jambons dans des grottes creusées dans la montagne... les règles d'hygiène et surtout de rentabilité en ont décidé autrement. A moins que vous ayiez la chance d'avoir un grand-père dans les Abruzzes, ou en Aragon, qui fait sécher lui-même ses jambons dans la montagne, dans une cabane en bois exposée à tous les vents.
Dans le christianisme, il est vrai que l'abattage n'avait plus à être rituel, puisqu'avec Jésus "l'Agneau sacrifié", tout rituel par la suite de ce sacrifice, n'avait plus lieu d'être. Malheureusement, les hommes se sont mis à tuer l'animal n'importe comment à mon avis, et il a fallu que la compassion toute christique prenne enfin le dessus pour tuer actuellement l'animal sans trop de souffrance. Cependant, des traditions comme la corrida perdurent dans des pays de culture chrétienne et cela est inadmissible et à dénoncer.Infliger une mort cruelle aux animaux auxquels on reconnaît du courage, de la sagesse, que l'homme a le devoir de soigner, c'est effectivement faire la preuve de l'incapacité d'entretenir avec eux, qui sont des créatures de Dieu, une relation morale. Donc en quelque sorte c'est défier l'ordre de la création. D'où la nécessité pour le croyant juif, musulman, de tuer l'animal sans être cruel tout en sachant qu'on lui fait toujours violence. La solution trouvée, c'est l'abattage rituel : on tuera l'animal au nom de Dieu, pour légitimer l'acte de mort. Les règles rituelles sont là pour contenir la cruauté, atténuer la souffrance (un couteau à la lame aiguisée pour que le geste soit net, bref), afin que la mort soit la moins douloureuse possible.
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