Jésus et la condition féminine.
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Le mariage a également généralement des effets patrimoniaux et crée des liens variables entre les familles respectives des époux, ce qui en a aussi fait une manière d'établir des alliances entre tribus ou familles, de sceller une alliance ou la paix, de réclamer une position de pouvoir ou d'obtenir un capital (dot).
Le mariage a également généralement des effets patrimoniaux et crée des liens variables entre les familles respectives des époux, ce qui en a aussi fait une manière d'établir des alliances entre tribus ou familles, de sceller une alliance ou la paix, de réclamer une position de pouvoir ou d'obtenir un capital (dot).
Jésus et la condition féminine.
Ecrit le 16 août07, 00:39A cause de la dureté de coeur des hommes (cf. Mat 19/8) , Moïse a permis la répudiation des femmes qui avaient caché un grave défaut quand elles s'étaient mariées ou étaient devenues "inconvenantes" aux yeux de leur mari (cf. Deut 24/1).
Cette permission a donné lieu à des excès , parcequ'elle était perçue par les hommes comme un privilège de leur qualité de maris , alors qu'elle visait l'intérêt de l'épouse rejetée abusivement .
Une femme répudiée devait recevoir une lettre de divorce qui l'autorisait à se remarier légalement (cf.Deut 24/2).
AU TEMPS DE JESUS , EN ISRAËL , LE LIEN CONJUGAL ETAIT SUSCEPTIBLE D'ETRE ROMPU , A CERTAINES CONDITIONS QUE LE MARI LEGITIME ETAIT SEUL A APPRECIER .
CETTE RUPTURE POSSIBLE ETAIT DEFINITIVE , CAR IL ETAIT "ABOMINABLE" DE RENOUER LE LIEN INITIAL ( CF.DEUT 24/4 ) .
Jésus aurait annulé la Loi dictée par Dieu s'il avait enseigné explicitement que le lien conjugal ne peut JAMAIS être rompu ; mais , d'après Mat 19/4-9 , il a répondu à ceux qui l'interrogeaient (des Israëlites) qu'il réprouvait totalement la répudiation "excepté pour cause de fornication (porneia)". Il a donc admis une exception à sa réprobation de la répudiation et de ses conséquences ( la lettre de divorce et le remariage de la femme répudiée ), et l'on ne pouvait pas l'accuser de contredire la Loi , pourtant pratiquée de plus en plus abusivement depuis la mort de Moïse , au point qu'un mari volage pouvait changer de femme plusieurs fois dans sa vie.
Que signifiait pour Jésus la "fornication" (traduction littérale) ?
En disant "celui qui répudie sa femme" (Mat 5/32 : sermon sur la montagne) , Jésus supposait que cet homme en avait le droit mosaïque en qualité de mari légitime.Par conséquent , la "fornication" reprochée par le mari légitime qualifiait une faute commise par la femme légitime à l'égard de son mari légitime , et non pas une faute commune par un mariage consanguin. Cet homme théorique qui répudiait sa femme, n'était donc pas supposé la répudier pour cause d'union illégitime avec un parent par nature ou par alliance (inceste selon Lev 18)..
Dans le contexte biblique , la fornication et l'adultère d'une femme légitimement mariée ne sont pas 2 désordres différents; ils sont liés comme le sont un acte licencieux et sa conséquence judiciaire , soumise à la volonté du mari de surprendre légalement sa femme en flagrant délit d'infidélité.
Selon la Loi de Moïse , l'adultère était puni par la mort des 2 coupables (cf.Lev 20/10).La condamnation d'une femme adultère n'était donc pas sa répudiation ; c'était la mort.
En admettant la répudiation pour cause de fornication , Jésus donnait raison au mari qui s'estimait trompé sur la base de son jugement personnel , peut-être faux selon qu'il était fondé ou non sur un flagrant délit qu'il aurait été seul à avoir opéré. Dans l'impossibilité théorique pour un tiers d'établir la réalité de la faute , l'essentiel pour Jésus était d' éviter la mise en oeuvre d'une procédure d'adultère , qui pouvait se solder par la mort de la coupable s'il s'avérait publiquement qu'elle l'était.
Mieux valait un divorce , même injuste , plutôt qu'une lapidation éventuelle.
Evidemment , si la condition restrictive (porneia) n'était pas remplie dans la conscience du mari , la femme répudiée qui se remariait était adultère , et son nouveau mari avec elle , mais la responsabilité de cet adultère était imputée au 1er mari( c'est la leçon évangélique constante).
Marc 10/10-12 :
Dans la société grécoromaine , une épouse avait le droit de répudier son mari. Il est donc compréhensible que Jésus , dans sa réponse en privé qui concernait cette société , ne mentionne pas l'exception qui validait la répudiation d'une femme juive.
Pourquoi Jésus aurait-il été conciliant vis à vis de la fornication dans la société grécoromaine , alors qu'il la condamnait dans la société juive ? D'autant que la répudiation qu'il réprouvait en privé pour les 2 sexes était supposée contemporaine d'un projet de remariage par convenance personnelle !
Dans la religion catholique , la reprise de la vie conjugale après une séparation des époux est considérée comme un bien,dans l'intérêt des enfants issus du mariage , même si l'épouse s'est remariée civilement entre-temps. Ce point de vue est explicitement "abominable" d'après la Loi de Moïse , et ce qui était "abominable" dans l'ancienne alliance n'est pas devenu un bien dans la nouvelle , parceque le Christ n'est pas venu abolir la Loi et les Prophètes : "Son 1er mari , qui l'avait renvoyée , ne pourra pas la reprendre pour femme après qu'elle a été souillée " Deut 24/4 ( le renvoi de son 1er mari faisait perdre à la femme sa légitimité assimilée à une pureté , et sa perte de légitimité n'était pas effacée s'il la reprenait pour femme. Cette femme théorique n'a pas été souillée du fait de son remariage , puisqu'il était conforme à la Loi de Moïse. Dieu ne la considérait pas comme impure parcequ'elle avait appartenu à son nouveau mari !)
Cette permission a donné lieu à des excès , parcequ'elle était perçue par les hommes comme un privilège de leur qualité de maris , alors qu'elle visait l'intérêt de l'épouse rejetée abusivement .
Une femme répudiée devait recevoir une lettre de divorce qui l'autorisait à se remarier légalement (cf.Deut 24/2).
AU TEMPS DE JESUS , EN ISRAËL , LE LIEN CONJUGAL ETAIT SUSCEPTIBLE D'ETRE ROMPU , A CERTAINES CONDITIONS QUE LE MARI LEGITIME ETAIT SEUL A APPRECIER .
CETTE RUPTURE POSSIBLE ETAIT DEFINITIVE , CAR IL ETAIT "ABOMINABLE" DE RENOUER LE LIEN INITIAL ( CF.DEUT 24/4 ) .
Jésus aurait annulé la Loi dictée par Dieu s'il avait enseigné explicitement que le lien conjugal ne peut JAMAIS être rompu ; mais , d'après Mat 19/4-9 , il a répondu à ceux qui l'interrogeaient (des Israëlites) qu'il réprouvait totalement la répudiation "excepté pour cause de fornication (porneia)". Il a donc admis une exception à sa réprobation de la répudiation et de ses conséquences ( la lettre de divorce et le remariage de la femme répudiée ), et l'on ne pouvait pas l'accuser de contredire la Loi , pourtant pratiquée de plus en plus abusivement depuis la mort de Moïse , au point qu'un mari volage pouvait changer de femme plusieurs fois dans sa vie.
Que signifiait pour Jésus la "fornication" (traduction littérale) ?
En disant "celui qui répudie sa femme" (Mat 5/32 : sermon sur la montagne) , Jésus supposait que cet homme en avait le droit mosaïque en qualité de mari légitime.Par conséquent , la "fornication" reprochée par le mari légitime qualifiait une faute commise par la femme légitime à l'égard de son mari légitime , et non pas une faute commune par un mariage consanguin. Cet homme théorique qui répudiait sa femme, n'était donc pas supposé la répudier pour cause d'union illégitime avec un parent par nature ou par alliance (inceste selon Lev 18)..
Dans le contexte biblique , la fornication et l'adultère d'une femme légitimement mariée ne sont pas 2 désordres différents; ils sont liés comme le sont un acte licencieux et sa conséquence judiciaire , soumise à la volonté du mari de surprendre légalement sa femme en flagrant délit d'infidélité.
Selon la Loi de Moïse , l'adultère était puni par la mort des 2 coupables (cf.Lev 20/10).La condamnation d'une femme adultère n'était donc pas sa répudiation ; c'était la mort.
En admettant la répudiation pour cause de fornication , Jésus donnait raison au mari qui s'estimait trompé sur la base de son jugement personnel , peut-être faux selon qu'il était fondé ou non sur un flagrant délit qu'il aurait été seul à avoir opéré. Dans l'impossibilité théorique pour un tiers d'établir la réalité de la faute , l'essentiel pour Jésus était d' éviter la mise en oeuvre d'une procédure d'adultère , qui pouvait se solder par la mort de la coupable s'il s'avérait publiquement qu'elle l'était.
Mieux valait un divorce , même injuste , plutôt qu'une lapidation éventuelle.
Evidemment , si la condition restrictive (porneia) n'était pas remplie dans la conscience du mari , la femme répudiée qui se remariait était adultère , et son nouveau mari avec elle , mais la responsabilité de cet adultère était imputée au 1er mari( c'est la leçon évangélique constante).
Marc 10/10-12 :
Dans la société grécoromaine , une épouse avait le droit de répudier son mari. Il est donc compréhensible que Jésus , dans sa réponse en privé qui concernait cette société , ne mentionne pas l'exception qui validait la répudiation d'une femme juive.
Pourquoi Jésus aurait-il été conciliant vis à vis de la fornication dans la société grécoromaine , alors qu'il la condamnait dans la société juive ? D'autant que la répudiation qu'il réprouvait en privé pour les 2 sexes était supposée contemporaine d'un projet de remariage par convenance personnelle !
Dans la religion catholique , la reprise de la vie conjugale après une séparation des époux est considérée comme un bien,dans l'intérêt des enfants issus du mariage , même si l'épouse s'est remariée civilement entre-temps. Ce point de vue est explicitement "abominable" d'après la Loi de Moïse , et ce qui était "abominable" dans l'ancienne alliance n'est pas devenu un bien dans la nouvelle , parceque le Christ n'est pas venu abolir la Loi et les Prophètes : "Son 1er mari , qui l'avait renvoyée , ne pourra pas la reprendre pour femme après qu'elle a été souillée " Deut 24/4 ( le renvoi de son 1er mari faisait perdre à la femme sa légitimité assimilée à une pureté , et sa perte de légitimité n'était pas effacée s'il la reprenait pour femme. Cette femme théorique n'a pas été souillée du fait de son remariage , puisqu'il était conforme à la Loi de Moïse. Dieu ne la considérait pas comme impure parcequ'elle avait appartenu à son nouveau mari !)
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Ecrit le 16 août07, 01:20
LES chrétiens ne sont plus sous la loi de MOÏSE et PAUL explique trés bien les choses sur le mariage dans l'épitre aux corinthiens
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Ecrit le 16 août07, 04:57
Le sujet est : "Jésus et la condition féminine" et non pas "Paul et la condition féminine".medico a écrit :LES chrétiens ne sont plus sous la loi de MOÏSE et PAUL explique trés bien les choses sur le mariage dans l'épitre aux corinthiens
- Le point de vue de Jésus sur les privilèges des hommes dans la société israëlite soumise à la Loi de Moïse.
- Les droits de la femme répudiée conformément à la Loi de Moïse.
- La sauvegarde de la vie d'une femme soupçonnée d'infidélité et menacée de mort par la Loi de Moïse.( l'adultère était puni par la mort des 2 coupables).
L'enseignement de Jésus sur le mariage et ses avatars a valeur évangélique ; l'enseignement de Paul a valeur apostolique.
Jésus n'est pas venu abolir la Loi et les prophètes , dont Moïse (cf.le décalogue)."Pas un menu trait de la Loi ne passera que tout ne soit accompli".
Ne mélangez pas tout : les Chrétiens ne sont plus sous la Loi de Moïse pour être justifiés :"Personne ne sera justifié devant lui par la pratique de la Loi".
Mais "Tu ne commettras pas l'adultère" est un commandement auquel les Chrétiens aussi doivent se soumettre.
Sur la base des passages de la Bible que j'ai cités , je conteste l'indissolubilité du mariage catholique et je prétends que le divorce n'a pas été ABSOLUMENT interdit par Jésus , ni un éventuel remariage , si le 1er conjoint a forniqué (en général , c'est plutôt le mari qui est infidèle ; il convient donc de déculpabiliser une femme trompée , si elle divorce et se remarie).
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Ecrit le 16 août07, 05:54
au tant pour moi désolé
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Ecrit le 23 sept.07, 19:56
« Celui qui répudie sa femme » en Mat 5/32 ( PAROLE DE DIEU ) n’est pas impliqué dans la « porneia » dont Jésus parle aussitôt.
Ce mari commet un péché s’il répudie sa femme , excepté si elle s’est rendue coupable d’une « union illégitime » , auquel cas le péché de sa femme le dédouane de son propre péché.
Une répudiation impliquait obligatoirement une lettre de divorce , à l’origine d’un éventuel remariage (cf. Deut 24/1,2) , et Jésus a fait mention de cette lettre (cf. Mat 5/31) intégrée dans réprobation totale de la répudiation , à une exception près.
Dédouané de son péché de répudier sa femme , le mari était dédouané des conséquences de son péché : La lettre de divorce et le remariage éventuel de la femme qui n’était plus son épouse légitime.
N’étant plus son épouse , il ne la rendait pas adultère et son nouveau mari n’était pas adultère en l’épousant.
Cette femme ne devait plus pécher , mais Dieu lui pardonnait son premier péché , puisqu’il a pardonné à la femme adultère , qui était supposée se repentir d’avoir trompé son mari et péché envers Dieu.
L'enseignement du Christ à l'Eglise ne peut pas varier de son enseignement à Israël. Le divorce est donc toujours interdit , sauf si la répudiation de la part d'un mari est exceptionnellement légitime en cas de "porneia" de son épouse.
Ce mari commet un péché s’il répudie sa femme , excepté si elle s’est rendue coupable d’une « union illégitime » , auquel cas le péché de sa femme le dédouane de son propre péché.
Une répudiation impliquait obligatoirement une lettre de divorce , à l’origine d’un éventuel remariage (cf. Deut 24/1,2) , et Jésus a fait mention de cette lettre (cf. Mat 5/31) intégrée dans réprobation totale de la répudiation , à une exception près.
Dédouané de son péché de répudier sa femme , le mari était dédouané des conséquences de son péché : La lettre de divorce et le remariage éventuel de la femme qui n’était plus son épouse légitime.
N’étant plus son épouse , il ne la rendait pas adultère et son nouveau mari n’était pas adultère en l’épousant.
Cette femme ne devait plus pécher , mais Dieu lui pardonnait son premier péché , puisqu’il a pardonné à la femme adultère , qui était supposée se repentir d’avoir trompé son mari et péché envers Dieu.
L'enseignement du Christ à l'Eglise ne peut pas varier de son enseignement à Israël. Le divorce est donc toujours interdit , sauf si la répudiation de la part d'un mari est exceptionnellement légitime en cas de "porneia" de son épouse.
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Ecrit le 25 sept.07, 02:04
c'est pas une injure et encore moins du mépris .Aujourd’hui, on jugerait probablement irrespectueux, voire insultant, d’appeler sa mère “ femme ” et de lui dire : “ Qu’ai-je à faire avec toi ? ” Mais accuser ainsi Jésus serait méconnaître le contexte culturel et linguistique entourant l’événement. Il est utile de comprendre le sens qu’avaient ces expressions aux temps bibliques.sainte blandine a écrit :Que dire d'un homme qui interpelle sa propre mère, en lui disant "femme" ?
Au sujet du terme “ femme ”, un dictionnaire biblique fait observer : “ Employé pour s’adresser à une femme, il ne s’agit pas d’un terme de réprobation ou traduisant la sévérité, mais d’un terme d’affection ou de respect. ” (Vine’s Expository Dictionary of Old and New Testament Words)
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Ecrit le 25 sept.07, 07:51
PAS DANS CE CAS DE FIGURE car c'est une simple formule intérrrogative.
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Ecrit le 25 sept.07, 07:57
Pas dans le langage de l'époque, mais ce n'est pas ça qui m'intéresse.Quand c'est sa mère, oui, cela en est une, car cela est méprisant
Penses-tu que les croyants sont méprisants à l'égard des femmes et les considèrent comme des inférieures ? Si oui, pourquoi ?
Quelqu'un t'a t-il manqué de respect ? Quelqu'un t'a t-il méprisé qui était croyant ?
Je ne voudrais pas que tu penses cela de moi, que je suis un homme méprisant à l'égard des femmes. Que pourrais-je te dire qui te permettrait d'être apaisée sur ce point ? Oserais-je par exemple te demander pardon pour tout le mépris injuste et aveugle que des hommes t'ont montré, même sous le prétexte inadmissible de la foi ? Alors je t'en demande pardon. Je te demande s'il te plait de ne pas tous nous réduire à cela, car je suis bien persuadé que beaucoup d'hommes croyants respectent aiment et admirent profondément LA FEMME, qu'elle quelle soit, où qu'elle soit.
En tout cas, je désire être l'un de ceux-là. Alors pardon.
Modifié en dernier par Sofian le 25 sept.07, 18:41, modifié 1 fois.
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Ecrit le 25 sept.07, 09:23
surtout que comme le dit ARAGON ( la femme est l'avenir de l'homme )
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