C'est vraiment "très intéressant"Ilibade a écrit :[...] Il n'est pas possible de fonder le christianisme sur la classification des hommes en chrétiens et non chrétiens. Car cela, c'est déjà ce que fait le judaïsme, et l'on sait que c'est très diviseur. Par contre, voir tous les êtres comme image de Dieu, voilà le christianisme non discriminant. Et Jacques s'en explique dans le chapitre 2 de sa lettre :
Jacques 2,8 Cependant, si vous accomplissez la tora royale selon l’Écrit: «Tu aimeras ton compagnon comme toi–même», vous faites bien.
9 Mais si vous faites acception de personne, vous commettez une faute, vous êtes accusés par la tora comme transgresseurs.
10 Oui, quiconque garde toute la tora mais trébuche sur un point, il devient coupable de tout.
11 Oui, celui qui a dit: «N’adultère pas», a dit aussi: «N’assassine pas.» Or, si tu n’adultères pas mais assassines, tu deviens un transgresseur de la tora.
12 Parlez ainsi et agissez ainsi comme devant être jugés par la tora de la liberté.
13 Oui, le jugement est sans merci pour qui ne fait pas merci; mais la merci triomphe du jugement.
Puisque la Torah de Moïse ajoute règle sur règle, la culpabilité est donc liée à la transgression d'une seule règle. Mais celui qui se donne une Torah de liberté, c'est-à-dire une Loi sans interdit et donc sans transgression possible, celui-là ne peut pas juger et donc ne peut pas juger autrui, ni lui-même. Il ne peut donc pas faire acception de personne, et par voie de conséquence, il ne sépare plus les chrétiens des non chrétiens. Il aime son prochain comme lui-même et agit envers tous et envers chacun par compassion (la merci), car il n'a aucune règle à imposer à personne, et donc, rien à reprocher. Son esprit universel le pousse vers le milieu, car cette Torah de liberté, c'est la Torah d'Elohim. [...]
ce que tu nous donnes à faire comme réflexion Ilibade.
C'est vraiment pas courant ce genre de pensée
et je me demande bien d'où tu tiens toutes tes connaissances!
Je te lis toujours avec plaisir Ilibade
Merci donc à toi de prendre la peine de nous partager de ton savoir,
même si ça porte à controverse et que ça créé des~vagues~.