calice a écrit :
Et ce n'est pas Mahomet qui a fait assassiner Hallaj il est mort en 922.Et encore une fois tu confonds musulmans orthodoxes sunnites et ésotéristes .
Oui Mahomet a assassiné d'autres, le poète kaab par exemple ou la poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants, qui osa écrire une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mahomet assassiner un vieil homme.
Apprenant ses dires, Mahomet questionna : «N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ?» (même formule pour demander l'assasinat de kaab)Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta volontaire et poignarda la malheureuse dans son lit, alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant.(Sirat Rasul Allah). Lorsque, pris de remord, Umayr exprima ses craintes d'être puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura en lui disant que «Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Aba Dawud Livre 38, 4348)
Ce n'est pas Mahomet qui a assassiné Hallaj mais c'est lui qui l'a autorisé :
D'après `Abd-Allah ibn Mas`ûd (qu'Allah soit satisfait de lui),
L'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Il n'est pas permis de verser le sang d'un musulman qui témoigne qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que je suis l'Envoyé d'Allah, sauf dans ces trois cas: l'époux adultère, le coupable d’un meurtre
et l'apostat qui abandonne la communauté musulmane".
Sahîh de Muslim : 3175
Si hallaj avait vécu au temps de Mahomet il aurait subi le même sort que kaab :
Ibn Ishâq a raconté l'assassinat (p. 18 à 25) :
Plusieurs hommes de la tribu de Aws s'étaient associés pour tuer Ka'b ibn al-Ashraf. La nuit ils se promenèrent avec le poète près d’une cascade, aprés l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse. Abû Nâ'ilah se montrait fort gentil avec Ka'b ibn al-Ashraf. Il introduisait sa main dans ses cheveux en disant : "Je n'ai jamais senti un meilleur parfum." Ils marchaient pendant plusieurs heures, ceci pour mettre en confiance le poète juif. Puis soudain Abu Nâ'ilah saisit les cheveux de la tête de Ka'b ibn al-Ashraf en disant : "Frappez cet ennemi de Dieu !" (Il était pourtant son frère adoptif). Ils le frappèrent et leurs épées qui se croisaient sur Ka'b ibn al-Ashraf ne pouvaient cependant l'achever. Muhammad b. Masiamah dit : "Quand je vis que nos épées ne serviraient à rien, je me suis souvenu d'un couteau attaché à mon épée. Je le pris et l'enfonçai dans son bas-ventre et je me pressai sur lui jusqu'à ce que j'atteigne le pubis. Alors Kaab tomba par terre."
Quand Abû Nâ'ilah jeta la tête coupée de Ka'b ibn al-Ashraf aux pieds de Mahomet, celui-ci s’écria : «Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie.» Puis il le félicita et lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer dans le paradis.
(Le récit de cet acte sera justifié par Ibn Ishâq en citant ces vers de Hassan b. Thâbit : «Ils cherchaient la victoire pour la religion de leur prophète regardant comme peu de chose tout acte inique.»)
Le lendemain ce fut au tour de Ibn Sunayna d'être assassiné par son ami musulman Muhayyisa ben Masud parcequ'il était juif lui aussi. Le frêre de Muhayyisa s’écria alors que «Une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse !».
Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles et le Prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle sourate bien opportune (!) : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules.» (sourate 8,67).
Désolé calice, ces hadiths et ces récits resteront collé a la peau de Mahomet jusqu'à la fin des temps malgrés la bonne volonté des soufis que je respecte. Ni toi ni un autre ne pourra les effacer de la mémoire. Et ce qui est le plus significatif c'est que ces récits ont été rapportés par les plus dévoué des musulmans