non.croyante a écrit :Vois-tu comment tu résonnes ?
Il peut dire d'hair son prochain en parabole et aime ton Prochain dans son enseignement.
Une parabole doit être aussi en conformité avec le reste.
Mais qu'est-ce que tu racontes ? Vois un peu plus loin que le bout de ton nez. Le cadre de la parabole, en Luc 16:14, 15, indique que les Pharisiens, qui aimaient l’argent, écoutaient et ricanaient. Mais Jésus leur dit :
"Vous êtes ceux qui vous déclarez justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; parce que ce qui est élevé parmi les hommes est une chose immonde aux yeux de Dieu."
La "
pourpre" et le "
lin" dont l’homme riche était revêtu étaient comparables aux vêtements portés uniquement par les princes, les nobles et les prêtres (Ester 8:15 ; Genèse 41:42 ; Exode 28:4, 5). Il s’agissait de vêtements très coûteux. L’hadès, où alla l’homme riche selon le récit, est la tombe commune aux morts. Il ne faut pas conclure de cette parabole que l’hadès est un lieu de feu flamboyant, et cela ressort clairement de Apocalypse 20:14, où la mort et l’hadès sont jetés dans "
le lac de feu". La mort de l’homme riche et sa présence dans l’hadès sont donc forcément métaphoriques, la mort symbolique étant mentionnée ailleurs dans les Écritures (Luc 9:60 ; Colossiens 2:13 ; 1Timothée 5:6). Ainsi, les tourments dans le feu, il les a subis alors qu’il était mort symboliquement parlant, mais bien vivant en tant qu’humain. Dans la Parole de Dieu, le feu sert à figurer les ardents messages divins de jugement (Jérémie 5:14 ; 23:29), et l’œuvre accomplie par les prophètes qui annoncent les jugements de Dieu '
tourmente' ceux qui s’opposent à lui et à ses serviteurs. — Apoc 11:7, 10.
Lazare est la forme hellénisée du nom hébreu Éléazar, qui signifie "
Dieu a aidé". Les chiens qui léchaient ses ulcères étaient apparemment des chiens errants et charognards qu’on considérait comme impurs. Le fait que Lazare se trouvait dans le sein d’Abraham indique qu’il occupait une position de faveur (Jean 1:18) ; cette expression vient de la coutume qui consistait à s’étendre à table de façon à pouvoir se pencher en arrière sur la poitrine d’un ami. — Jean 13:23-25.
Les paraboles sont des outils d’enseignement puissants qui sont efficaces au moins sous cinq rapports : 1) Ils captent et retiennent l’attention ; peu de choses éveillent aussi facilement l’intérêt qu’une histoire. Qui ne connaît pas l’exemple du fils prodigue ou de la brebis perdue ? 2) Ils stimulent la faculté de réflexion ; rechercher le sens d’une comparaison et dégager les vérités abstraites qu’elle présente est un des meilleurs exercices mentaux qui soient. 3) Ils éveillent des sentiments et, par l’application pratique des vérités à l’auditeur, application qui est ordinairement évidente, ils touchent la conscience et le cœur. 4) Ils aident la mémoire ; on peut plus tard reconstituer l’histoire
et en tirer la leçon. 5) Ils préservent la vérité, car ils restent applicables et compréhensibles en tout temps et à tout âge !