martin Luther sa doctrine
- lutherien et réformée
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martin Luther sa doctrine
Ecrit le 09 nov.07, 07:00CE QUE NOUS CROYONS, ENSEIGNONS, ET CONFESSONS
Martin Luther souhaitait que les chrétiens et chrétiennes évangéliques ne soient pas appelés luthériens: mais cela n'a pas empêché les gens contre la « Réforme protestante » de continuer à les nommer ainsi, et c'est pourquoi aujourd'hui 80 millions de chrétiens et chrétiennes portent cette étiquette.
En fait, ça ne nous dérange pas. Si, par exemple, on donne un autre nom à une rose, elle n'en demeure pas moins une rose; de même un luthérien appelé autrement reste toujours un luthérien. Voici pourquoi:
NOUS LUTHÉRIENS CROYONS, ENSEIGNONS, ET CONFESSONS:
Que Dieu est à la fois Père, Fils et Saint-Esprit, tout en étant un seul Dieu;
Que Dieu est le créateur des choses visibles et des choses invisibles, qu'Il les préserve et les gouverne;
Que la Bible est la Parole de Dieu qui attire tout être humain à Jésus-Christ afin de naître de nouveau;
Que par la Parole de Dieu, le Saint-Esprit fait naître la foi chrétienne dans le cœur de l'homme.
DONC, NOUS LUTHÉRIENS CROYONS, ENSEIGNONS, ET CONFESSONS:
Que tous les hommes bons ou mauvais sont redevables à Dieu, et dépendent de lui;
Que l'homme ne peut de lui-même se rendre agréable à Dieu simplement par une meilleure conduite, puisque qu'aucun comportement humain n'est totalement parfait, dans ses intentions, ses paroles ou ses actes;
Que Dieu dans sa compassion, poussé par son amour parfait, et gratuitement, a mis en œuvre un plan de salut pour ramener à lui tous les hommes;
Que tous ceux qui se repentent et croient en ce que Jésus a accompli par sa vie parfaite, par sa mort en sacrifice sur la croix, par sa résurrection des morts, son réintégrés dans la communion avec Dieu, et deviennent enfants de Dieu
Qu'on ne peut définir de manière matérielle les limites de cette seule et unique communauté des croyants, l'Église, puisque « le juste vivra par la foi » et que seule la personne elle-même voit son propre cœur et connaît sa foi.
EN CE QUI CONCERNE CETTE FOI, NOUS LUTHÉRIENS CROYONS, ENSEIGNONS, ET CONFESSONS:
Que la foi imprègne toute la personne et se traduit à un amour concret et actif à l'égard des autres.
Que la foi trouve sa joie dans cette manière de vivre que sont « les Dix commandements de Dieu »
Que la foi porte en elle-même le désire de se partager.
Que la foi reconnaît le gouvernement des hommes comme voulu par Dieu dans son domaine propre, donc que c'est un devoir de payer les taxes, aussi bien qu'une nécessité pour la société; mais cette acceptation ne peut jamais aller à l'encontre de la volonté de Dieu et de l'obéissance qui lui est due.
POUR TÉRMINER, NOUS LUTHÉRIENS CROYONS, ENSEIGNONS, ET CONFESSONS:
Que le monde tel que nous le connaissons finira un jour;
Que Jésus-Christ reviendra pour juger les vivants et les morts, et que ceux qui n'auront pas cru en Jésus-Christ seront à jamais séparer de Dieu, ce qui est traditionnellement appelé « l'enfer »;
Que ceux qui auront cru vivront à jamais avec Dieu, dans ce que la tradition chrétienne a nommé le « ciel ».
Martin Luther souhaitait que les chrétiens et chrétiennes évangéliques ne soient pas appelés luthériens: mais cela n'a pas empêché les gens contre la « Réforme protestante » de continuer à les nommer ainsi, et c'est pourquoi aujourd'hui 80 millions de chrétiens et chrétiennes portent cette étiquette.
En fait, ça ne nous dérange pas. Si, par exemple, on donne un autre nom à une rose, elle n'en demeure pas moins une rose; de même un luthérien appelé autrement reste toujours un luthérien. Voici pourquoi:
NOUS LUTHÉRIENS CROYONS, ENSEIGNONS, ET CONFESSONS:
Que Dieu est à la fois Père, Fils et Saint-Esprit, tout en étant un seul Dieu;
Que Dieu est le créateur des choses visibles et des choses invisibles, qu'Il les préserve et les gouverne;
Que la Bible est la Parole de Dieu qui attire tout être humain à Jésus-Christ afin de naître de nouveau;
Que par la Parole de Dieu, le Saint-Esprit fait naître la foi chrétienne dans le cœur de l'homme.
DONC, NOUS LUTHÉRIENS CROYONS, ENSEIGNONS, ET CONFESSONS:
Que tous les hommes bons ou mauvais sont redevables à Dieu, et dépendent de lui;
Que l'homme ne peut de lui-même se rendre agréable à Dieu simplement par une meilleure conduite, puisque qu'aucun comportement humain n'est totalement parfait, dans ses intentions, ses paroles ou ses actes;
Que Dieu dans sa compassion, poussé par son amour parfait, et gratuitement, a mis en œuvre un plan de salut pour ramener à lui tous les hommes;
Que tous ceux qui se repentent et croient en ce que Jésus a accompli par sa vie parfaite, par sa mort en sacrifice sur la croix, par sa résurrection des morts, son réintégrés dans la communion avec Dieu, et deviennent enfants de Dieu
Qu'on ne peut définir de manière matérielle les limites de cette seule et unique communauté des croyants, l'Église, puisque « le juste vivra par la foi » et que seule la personne elle-même voit son propre cœur et connaît sa foi.
EN CE QUI CONCERNE CETTE FOI, NOUS LUTHÉRIENS CROYONS, ENSEIGNONS, ET CONFESSONS:
Que la foi imprègne toute la personne et se traduit à un amour concret et actif à l'égard des autres.
Que la foi trouve sa joie dans cette manière de vivre que sont « les Dix commandements de Dieu »
Que la foi porte en elle-même le désire de se partager.
Que la foi reconnaît le gouvernement des hommes comme voulu par Dieu dans son domaine propre, donc que c'est un devoir de payer les taxes, aussi bien qu'une nécessité pour la société; mais cette acceptation ne peut jamais aller à l'encontre de la volonté de Dieu et de l'obéissance qui lui est due.
POUR TÉRMINER, NOUS LUTHÉRIENS CROYONS, ENSEIGNONS, ET CONFESSONS:
Que le monde tel que nous le connaissons finira un jour;
Que Jésus-Christ reviendra pour juger les vivants et les morts, et que ceux qui n'auront pas cru en Jésus-Christ seront à jamais séparer de Dieu, ce qui est traditionnellement appelé « l'enfer »;
Que ceux qui auront cru vivront à jamais avec Dieu, dans ce que la tradition chrétienne a nommé le « ciel ».
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Ecrit le 09 nov.07, 22:31
c'est bien de citer ses sources...
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Ecrit le 21 nov.07, 22:19
Que pensez-vous de cet article ?
Quelques réflexions sur le protestantisme
Dans mes homélies, moi, votre serviteur le Père Samuel, prêtre catholique, je rappelle souvent que la papauté a été fondée par le Christ en personne quand il a dit à saint Pierre, le chef des Apôtres : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église » (S. Matthieu, 16, 18 ). Le Christ a parlé au singulier : il a dit « mon Église » et non pas « mes Églises ».
Par conséquent, la seule Église fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ est la sainte Église catholique et apostolique qui, selon l’expression de saint Augustin, est l’ouvrage de Dieu. Contrairement à l’Église catholique, toutes les autres Églises et sectes ont été fondées par des hommes au fil des siècles.
Luther, fondateur du protestantisme
Prenons par exemple le cas des Églises protestantes (luthériens, calvinistes et toutes les sectes qui en sont issues,…). Le protestantisme a été fondé au XVIe siècle par un moine défroqué, Martin Luther, né à Eisleben (Allemagne) en 1483 et mort en 1546, soit plus de quinze siècles après Jésus-Christ !
Dès le départ, Luther a répandu la haine anticatholique et l’intolérance puisqu’il déclarait ouvertement que la papauté a été instituée par le diable et que le pape est l’Antéchrist (voir Marc LIENHARD, Martin Luther. Un temps, une vie, un message, Paris, Éditions du Centurion, 1983). À ce sujet, Luther disait aussi : « Si j’étais le maître, je ferais un même paquet du pape, des évêques et des cardinaux pour les jeter tous ensemble dans la mer. »
Dans les guerres qui opposaient catholiques et protestants au XVIe siècle, Luther, dans son fanatisme aveugle, faisait aux protestants, ses disciples, la recommandation suivante :
« Il est chrétien et œuvre d’amour d’égorger, de piller, de brûler et de faire tout ce qui nuit à ses ennemis, sans vergogne, jusqu’à ce qu’on les ait vaincus. »
LUTHER cité par Jean-Marie PAUL, « Humanisme et Réforme. La guerre et la paix chez Luther et Érasme », dans Penser la Guerre. Penser la Paix, Éditions Pleins Feux, 2001, p.28-29.
Éduqué et lettré grâce à l’Église catholique, devenu prêtre et moine augustin, Luther s’est finalement montré ingrat en se révoltant contre la papauté et l’Église à partir de 1517. Excommunié par le pape Léon X en 1521, il entre dans une guerre acharnée contre l’Église catholique, une guerre qui va s’étendre à toute l’Europe, notamment avec le calvinisme, fondé par le Français Jean Calvin († 1564), et l’anglicanisme, fondé par le roi d’Angleterre Henri VIII († 1547) :
Persécution des catholiques par les protestants
« Luther écrit la préface du pamphlet intitulé L’Alcoran des Cordeliers ; puis il rédige deux séries de thèses Sur les Vœux (c’est-à-dire contre eux), un sermon en latin, des satires en vers sur des airs populaires. La lutte devient persécution ouverte [notamment contre les Franciscains, ordre religieux catholique fondé par saint François d’Assise, † 1226] :
• En Allemagne et en Autriche, 300 couvents [catholiques] sont détruits ou confisqués [par les protestants] ; 460 Franciscains meurent martyrs de la foi entre 1520 et 1620.
• En Angleterre, on bannit, on écartèle, on brûle les Franciscains, en premier lieu Jean Forest, confesseur de la reine Catherine d’Aragon qu’Henri VIII voulait répudier pour épouser Anne Boleyn.
• Aux Pays-Bas, en 1572, à Gorcum, toute la communauté [franciscaine] est torturée [par les protestants] victime de sa foi en la Présence réelle [du Christ dans le Saint Sacrement] et de sa fidélité au pape.
• La France [où est né le calvinisme] n’est pas épargnée, et les noms des victimes composent un long et douloureux martyrologe :
• À Vézelay, par exemple, en 1568, au couvent de la Cordelle, les têtes des Frères [franciscains] décapités servent de boules à un sinistre jeu de quilles dont le but est la tête du supérieur enterré vif jusqu’au cou.
• À Orléans, six religieux [catholiques] sont empoisonnés dans leur prison.
• À Angoulême, qui pourtant s’était rendue à la condition que les catholiques, ecclésiastiques et autres, pourraient y demeurer en sûreté, la capitulation fut violée dès le lendemain : le gardien du couvent des Franciscains, Michel Grelet, pendu à un arbre en présence même de l’amiral de Coligny [chef du parti protestant en France] ; le frère Viroleau mutilé et mis à mort ; le frère Avril, âgé de quatre-vingts ans, eut la tête fendue d’un coup de hallebarde.
• Dans les provinces de la France du Nord et de la Flandre, 24 couvents [catholiques] furent détruits ; 57 pour les deux provinces d’Aquitaine. »
Gabriel LE BRAS, Les ordres religieux, Flammarion, 1980, tome II : les ordres actifs, p.309-310.
En 1525, Luther permet même aux princes allemands convertis au protestantisme de réprimer violemment la révolte de paysans allemands dirigée par Thomas Münzer, un ancien disciple de Luther qui est devenu son ennemi et qui sera exécuté cette année-là. L’intolérance de Luther touche également les juifs. À ce propos, nous pouvons lire dans le Larousse des Religions, publié sous la direction d’Henri Tincq (Larousse, 2005, p.170) :
« Au début des années 1520, Luther est bien disposé vis-à-vis des juifs, dont il espère qu’ils vont accueillir sa nouvelle compréhension de l’Écriture et se convertir. Avec les années, saisi par la déception, il commence à parsemer ses écrits d’invectives parfois très violentes contre les juifs, écrits qui seront instrumentalisés par les antisémites, et particulièrement par les nazis. »
Après avoir abandonné la prêtrise, Luther prend pour femme une religieuse cistercienne défroquée, Catherine de Bora, et rejette toute la doctrine de l’Église catholique, notamment le signe de croix, le culte à la Vierge Marie et aux saints ainsi que la présence réelle du Christ dans le Saint Sacrement et l’ordination des prêtres qui sont remplacés par des pasteurs :
« Rappelons que les Églises issues de la Réforme [protestante] ne connaissent pas le sacrement de l’ordre. Un pasteur, qu’il soit homme ou femme, est un laïc et pas un prêtre. Il est embauché par le conseil dirigeant la communauté protestante locale, et peut être licencié par ledit conseil. Dire qu’un pasteur est un “prêtre protestant” est une grosse erreur. »
Le Catholicisme pour les Nuls, Paris, Éditions First, 2006, p.281-282.
Division des chrétiens
Le trouble et le désordre semés en Europe par Martin Luther feront dire plus tard à l’écrivain et homme politique français Victor Hugo († 1885) : « Christophe Colomb trouva un monde nouveau au moment où Luther allait en détruire un autre. » En d’autres termes, quelques années après la découverte de l’Amérique (le Nouveau Monde) par le navigateur italien Christophe Colomb (1492), Luther s’est révolté contre l’Église et a brisé l’unité chrétienne de l’Europe (le Vieux continent civilisé par le christianisme) qui a alors connu des guerres civiles atroces pendant plus d’un siècle (jusqu’en 1648).
Les Églises protestantes se sont imposées par la force et la violence dans plusieurs pays européens : alors que le luthéranisme s’est répandu en Allemagne du Nord et en Scandinavie (Danemark, Norvège, Suède), le calvinisme a conquis une partie de la Suisse, des Pays-Bas et l’Écosse. Dans tous ces pays, qui ont été civilisés par l’Église catholique, les protestants se sont emparés des églises et des couvents catholiques pour en faire des temples et des maisons privées.
Cette incompréhension et cette désunion, nées au XVIe siècle, continuent aujourd’hui encore à diviser les chrétiens, contrairement au souhait de Jésus-Christ qui priait Dieu le Père pour l’unité de ceux qui croiraient en lui : « afin que tous soient un (ut unum sint) » (Évangile selon saint Jean, 17 : 21).
Les chrétiens devraient également se rappeler cette autre parole du Christ qui déclarait à ses disciples, les premiers chrétiens : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Évangile selon saint Jean, 13 : 34).
Père Samuel
Prêtre catholique
Quelques réflexions sur le protestantisme
Dans mes homélies, moi, votre serviteur le Père Samuel, prêtre catholique, je rappelle souvent que la papauté a été fondée par le Christ en personne quand il a dit à saint Pierre, le chef des Apôtres : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église » (S. Matthieu, 16, 18 ). Le Christ a parlé au singulier : il a dit « mon Église » et non pas « mes Églises ».
Par conséquent, la seule Église fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ est la sainte Église catholique et apostolique qui, selon l’expression de saint Augustin, est l’ouvrage de Dieu. Contrairement à l’Église catholique, toutes les autres Églises et sectes ont été fondées par des hommes au fil des siècles.
Luther, fondateur du protestantisme
Prenons par exemple le cas des Églises protestantes (luthériens, calvinistes et toutes les sectes qui en sont issues,…). Le protestantisme a été fondé au XVIe siècle par un moine défroqué, Martin Luther, né à Eisleben (Allemagne) en 1483 et mort en 1546, soit plus de quinze siècles après Jésus-Christ !
Dès le départ, Luther a répandu la haine anticatholique et l’intolérance puisqu’il déclarait ouvertement que la papauté a été instituée par le diable et que le pape est l’Antéchrist (voir Marc LIENHARD, Martin Luther. Un temps, une vie, un message, Paris, Éditions du Centurion, 1983). À ce sujet, Luther disait aussi : « Si j’étais le maître, je ferais un même paquet du pape, des évêques et des cardinaux pour les jeter tous ensemble dans la mer. »
Dans les guerres qui opposaient catholiques et protestants au XVIe siècle, Luther, dans son fanatisme aveugle, faisait aux protestants, ses disciples, la recommandation suivante :
« Il est chrétien et œuvre d’amour d’égorger, de piller, de brûler et de faire tout ce qui nuit à ses ennemis, sans vergogne, jusqu’à ce qu’on les ait vaincus. »
LUTHER cité par Jean-Marie PAUL, « Humanisme et Réforme. La guerre et la paix chez Luther et Érasme », dans Penser la Guerre. Penser la Paix, Éditions Pleins Feux, 2001, p.28-29.
Éduqué et lettré grâce à l’Église catholique, devenu prêtre et moine augustin, Luther s’est finalement montré ingrat en se révoltant contre la papauté et l’Église à partir de 1517. Excommunié par le pape Léon X en 1521, il entre dans une guerre acharnée contre l’Église catholique, une guerre qui va s’étendre à toute l’Europe, notamment avec le calvinisme, fondé par le Français Jean Calvin († 1564), et l’anglicanisme, fondé par le roi d’Angleterre Henri VIII († 1547) :
Persécution des catholiques par les protestants
« Luther écrit la préface du pamphlet intitulé L’Alcoran des Cordeliers ; puis il rédige deux séries de thèses Sur les Vœux (c’est-à-dire contre eux), un sermon en latin, des satires en vers sur des airs populaires. La lutte devient persécution ouverte [notamment contre les Franciscains, ordre religieux catholique fondé par saint François d’Assise, † 1226] :
• En Allemagne et en Autriche, 300 couvents [catholiques] sont détruits ou confisqués [par les protestants] ; 460 Franciscains meurent martyrs de la foi entre 1520 et 1620.
• En Angleterre, on bannit, on écartèle, on brûle les Franciscains, en premier lieu Jean Forest, confesseur de la reine Catherine d’Aragon qu’Henri VIII voulait répudier pour épouser Anne Boleyn.
• Aux Pays-Bas, en 1572, à Gorcum, toute la communauté [franciscaine] est torturée [par les protestants] victime de sa foi en la Présence réelle [du Christ dans le Saint Sacrement] et de sa fidélité au pape.
• La France [où est né le calvinisme] n’est pas épargnée, et les noms des victimes composent un long et douloureux martyrologe :
• À Vézelay, par exemple, en 1568, au couvent de la Cordelle, les têtes des Frères [franciscains] décapités servent de boules à un sinistre jeu de quilles dont le but est la tête du supérieur enterré vif jusqu’au cou.
• À Orléans, six religieux [catholiques] sont empoisonnés dans leur prison.
• À Angoulême, qui pourtant s’était rendue à la condition que les catholiques, ecclésiastiques et autres, pourraient y demeurer en sûreté, la capitulation fut violée dès le lendemain : le gardien du couvent des Franciscains, Michel Grelet, pendu à un arbre en présence même de l’amiral de Coligny [chef du parti protestant en France] ; le frère Viroleau mutilé et mis à mort ; le frère Avril, âgé de quatre-vingts ans, eut la tête fendue d’un coup de hallebarde.
• Dans les provinces de la France du Nord et de la Flandre, 24 couvents [catholiques] furent détruits ; 57 pour les deux provinces d’Aquitaine. »
Gabriel LE BRAS, Les ordres religieux, Flammarion, 1980, tome II : les ordres actifs, p.309-310.
En 1525, Luther permet même aux princes allemands convertis au protestantisme de réprimer violemment la révolte de paysans allemands dirigée par Thomas Münzer, un ancien disciple de Luther qui est devenu son ennemi et qui sera exécuté cette année-là. L’intolérance de Luther touche également les juifs. À ce propos, nous pouvons lire dans le Larousse des Religions, publié sous la direction d’Henri Tincq (Larousse, 2005, p.170) :
« Au début des années 1520, Luther est bien disposé vis-à-vis des juifs, dont il espère qu’ils vont accueillir sa nouvelle compréhension de l’Écriture et se convertir. Avec les années, saisi par la déception, il commence à parsemer ses écrits d’invectives parfois très violentes contre les juifs, écrits qui seront instrumentalisés par les antisémites, et particulièrement par les nazis. »
Après avoir abandonné la prêtrise, Luther prend pour femme une religieuse cistercienne défroquée, Catherine de Bora, et rejette toute la doctrine de l’Église catholique, notamment le signe de croix, le culte à la Vierge Marie et aux saints ainsi que la présence réelle du Christ dans le Saint Sacrement et l’ordination des prêtres qui sont remplacés par des pasteurs :
« Rappelons que les Églises issues de la Réforme [protestante] ne connaissent pas le sacrement de l’ordre. Un pasteur, qu’il soit homme ou femme, est un laïc et pas un prêtre. Il est embauché par le conseil dirigeant la communauté protestante locale, et peut être licencié par ledit conseil. Dire qu’un pasteur est un “prêtre protestant” est une grosse erreur. »
Le Catholicisme pour les Nuls, Paris, Éditions First, 2006, p.281-282.
Division des chrétiens
Le trouble et le désordre semés en Europe par Martin Luther feront dire plus tard à l’écrivain et homme politique français Victor Hugo († 1885) : « Christophe Colomb trouva un monde nouveau au moment où Luther allait en détruire un autre. » En d’autres termes, quelques années après la découverte de l’Amérique (le Nouveau Monde) par le navigateur italien Christophe Colomb (1492), Luther s’est révolté contre l’Église et a brisé l’unité chrétienne de l’Europe (le Vieux continent civilisé par le christianisme) qui a alors connu des guerres civiles atroces pendant plus d’un siècle (jusqu’en 1648).
Les Églises protestantes se sont imposées par la force et la violence dans plusieurs pays européens : alors que le luthéranisme s’est répandu en Allemagne du Nord et en Scandinavie (Danemark, Norvège, Suède), le calvinisme a conquis une partie de la Suisse, des Pays-Bas et l’Écosse. Dans tous ces pays, qui ont été civilisés par l’Église catholique, les protestants se sont emparés des églises et des couvents catholiques pour en faire des temples et des maisons privées.
Cette incompréhension et cette désunion, nées au XVIe siècle, continuent aujourd’hui encore à diviser les chrétiens, contrairement au souhait de Jésus-Christ qui priait Dieu le Père pour l’unité de ceux qui croiraient en lui : « afin que tous soient un (ut unum sint) » (Évangile selon saint Jean, 17 : 21).
Les chrétiens devraient également se rappeler cette autre parole du Christ qui déclarait à ses disciples, les premiers chrétiens : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Évangile selon saint Jean, 13 : 34).
Père Samuel
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Ecrit le 21 nov.07, 23:46
bonne recherche merci mais a l'époque les catholiques n'ont pas mis non plus ce verset en application
Les chrétiens devraient également se rappeler cette autre parole du Christ qui déclarait à ses disciples, les premiers chrétiens : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Évangile selon saint Jean, 13 : 34).
Père Samuel
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Ecrit le 22 nov.07, 01:56
L' Eglise catholique n'a pas été fondé à ce moment là, mais au concile de Nicée au 4eme siècle.caius a écrit :Que pensez-vous de cet article ?
Quelques réflexions sur le protestantisme
Dans mes homélies, moi, votre serviteur le Père Samuel, prêtre catholique, je rappelle souvent que la papauté a été fondée par le Christ en personne quand il a dit à saint Pierre, le chef des Apôtres : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église » (S. Matthieu, 16, 18 ). Le Christ a parlé au singulier : il a dit « mon Église » et non pas « mes Églises ».
Par conséquent, la seule Église fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ est la sainte Église catholique et apostolique qui, selon l’expression de saint Augustin, est l’ouvrage de Dieu. Contrairement à l’Église catholique, toutes les autres Églises et sectes ont été fondées par des hommes au fil des siècles.
Reprenons la déclaration de Jésus dans son contexte :
15. Il leur dit : Mais vous, qui dites-vous que je suis ? 16. Simon Pierre répondant dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17. Et Jésus répondant lui dit : Heureux es-tu, Simon, fils de Jona ; parce que ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. 18. Et moi aussi je te dis que tu es Pierre et que sur ce roc-là je bâtirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.
Voilà, le fondement n'est pas Pierre, mais le fait que Jésus est le Christ, le fils du Dieu vivant.
Par conséqeunt, quand Jésus dit mon Eglise et pas mes églises, quand on a 2 sous de logique ça veut dire que là où tu en vois 2 il n'y en a qu'une. La division est dans l'oeil de celui qui regarde avec un esprit sectaire.
Alors, quand on fait partie de la plus grosse arnaque de tous les temps qui a brulé je ne sais combien de personnes voulant traduire ou lisant une bible dans sa langue, ça laisse comprendre que c'était à des fins que personne ne découvre l'arnaque.
Mais des siècles plus tard, elle dure toujours.
- caius
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Ecrit le 22 nov.07, 03:51
Que cela vous semble ridicule ou non, les catholiques considèrent que Saint Pierre est le premier Pape choisi par le christ pour être le chef de son église, mais c'est une question qui s'éloigne du sujet de ce fil et qui mériterait un fil indépendant, non?ASSAD a écrit : L' Eglise catholique n'a pas été fondé à ce moment là, mais au concile de Nicée au 4eme siècle.
Reprenons la déclaration de Jésus dans son contexte :
15. Il leur dit : Mais vous, qui dites-vous que je suis ? 16. Simon Pierre répondant dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17. Et Jésus répondant lui dit : Heureux es-tu, Simon, fils de Jona ; parce que ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. 18. Et moi aussi je te dis que tu es Pierre et que sur ce roc-là je bâtirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.
Voilà, le fondement n'est pas Pierre, mais le fait que Jésus est le Christ, le fils du Dieu vivant.
Par conséqeunt, quand Jésus dit mon Eglise et pas mes églises, quand on a 2 sous de logique ça veut dire que là où tu en vois 2 il n'y en a qu'une. La division est dans l'oeil de celui qui regarde avec un esprit sectaire.
Alors, quand on fait partie de la plus grosse arnaque de tous les temps qui a brulé je ne sais combien de personnes voulant traduire ou lisant une bible dans sa langue, ça laisse comprendre que c'était à des fins que personne ne découvre l'arnaque.
Mais des siècles plus tard, elle dure toujours.
- ezra
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Ecrit le 23 nov.07, 23:02
caius, je trouve pas ça très constructif de citer ce cher Père Samuel qui est très polémique, et dont les sources semblent parfois un peu simplistes ou approximatives....
le sujet était me semble-t-il la doctrine de Luther et pas "règlement de compte entre catholiques et protestants"
Luther est un théologien remarquable, méconnu dans le monde francophone, moins systématique que Calvin, mais un homme de foi véritable avec un vrai souci pastoral.
Pour ceux qui voudrait découvrir sa pensée, je recommande la lecture de "La Liberté chrétienne" qui est une merveille pour quiconque cherche à vivre selon l'évangile, et qui est disponible en poche chez Garnier-Flammarion sous le titre "les Grands Ecrits réformateurs".
Pour reprendre rapidement quelques points historiques :
- si nous commençons à faire l'inventaire des fautes politiques des uns et des autres, je crois que nous nous embarquons dans une guéguerre dont nous sommes pas près de toucher le fond. Même si toutes ces choses sont regrettables, elles ne sont pas l'exclusivité d'un des camps, et il faut juste ne pas oublier que ces hommes ne vivaient pas hors du temps, mais dans les moeurs et les usages, les préjugés et les erreurs de leur temps...
Je crois que le plus grave c'est quand on essaie de justifier une faute politique par Dieu lui-même
- ce n'est pas Luther qui a fondé le protestantisme, c'est .... l'Eglise catholique quand elle a excommunié Luther ! Luther n'a jamais eu pour sa part le projet de quitter l'église catholique, il n'a quitté le monastère que plus tard, il souhaitait le retour du christianisme à ses sources évangéliques, en particulier pour ce qui concerne le salut par la foi.
- il ne faut pas oublier que l'église est plurielle de fait, ne serait-ce sans parler des protestant que depuis le schisme de 1054 qui voit la naissance de l'église d'orient et de l'église d'occident. Qu'une église s'appelle "catholique" comme si elle était la seule "universelle" ou qu'une église s'appelle "orthodoxe" comme si elle était la seule à avoir la bonne doctrine, il est évident que cela n'a aucun sens. De même, si l'église catholique, orthodoxe ou protestante déclarait être la seule vraie église...
- par rapport à la citation de St Augustin, Augustin dans ce passage fait référence au symbole de Nicée : "je crois en l’Église une, sainte, catholique et apostolique". Il ne faut pas oublier que dans cette phrase, "catholique" n'est pas une nom propre, mais un adjectif comme les 3 autres qui définit les caractéristiques de l'Eglise. Il pourrait être intéressant d'ailleurs de démarrer une discussion sur ce thème : que signifie pour l'Eglise d'être "une, sainte, universelle et apostolique" ?
- la première église, que l'on prenne en référence celle de Jérusalem ou celle d'Antioche, n'a rien de catholique ni d'orthodoxe ni de protestant, il faut le reconnaitre humblement. Nous sommes tous en quête d'une plus grande fidélité au modèle biblique, c'est cela qui est légitime.
Bruno
le sujet était me semble-t-il la doctrine de Luther et pas "règlement de compte entre catholiques et protestants"
Luther est un théologien remarquable, méconnu dans le monde francophone, moins systématique que Calvin, mais un homme de foi véritable avec un vrai souci pastoral.
Pour ceux qui voudrait découvrir sa pensée, je recommande la lecture de "La Liberté chrétienne" qui est une merveille pour quiconque cherche à vivre selon l'évangile, et qui est disponible en poche chez Garnier-Flammarion sous le titre "les Grands Ecrits réformateurs".
Pour reprendre rapidement quelques points historiques :
- si nous commençons à faire l'inventaire des fautes politiques des uns et des autres, je crois que nous nous embarquons dans une guéguerre dont nous sommes pas près de toucher le fond. Même si toutes ces choses sont regrettables, elles ne sont pas l'exclusivité d'un des camps, et il faut juste ne pas oublier que ces hommes ne vivaient pas hors du temps, mais dans les moeurs et les usages, les préjugés et les erreurs de leur temps...
Je crois que le plus grave c'est quand on essaie de justifier une faute politique par Dieu lui-même
- ce n'est pas Luther qui a fondé le protestantisme, c'est .... l'Eglise catholique quand elle a excommunié Luther ! Luther n'a jamais eu pour sa part le projet de quitter l'église catholique, il n'a quitté le monastère que plus tard, il souhaitait le retour du christianisme à ses sources évangéliques, en particulier pour ce qui concerne le salut par la foi.
- il ne faut pas oublier que l'église est plurielle de fait, ne serait-ce sans parler des protestant que depuis le schisme de 1054 qui voit la naissance de l'église d'orient et de l'église d'occident. Qu'une église s'appelle "catholique" comme si elle était la seule "universelle" ou qu'une église s'appelle "orthodoxe" comme si elle était la seule à avoir la bonne doctrine, il est évident que cela n'a aucun sens. De même, si l'église catholique, orthodoxe ou protestante déclarait être la seule vraie église...
- par rapport à la citation de St Augustin, Augustin dans ce passage fait référence au symbole de Nicée : "je crois en l’Église une, sainte, catholique et apostolique". Il ne faut pas oublier que dans cette phrase, "catholique" n'est pas une nom propre, mais un adjectif comme les 3 autres qui définit les caractéristiques de l'Eglise. Il pourrait être intéressant d'ailleurs de démarrer une discussion sur ce thème : que signifie pour l'Eglise d'être "une, sainte, universelle et apostolique" ?
- la première église, que l'on prenne en référence celle de Jérusalem ou celle d'Antioche, n'a rien de catholique ni d'orthodoxe ni de protestant, il faut le reconnaitre humblement. Nous sommes tous en quête d'une plus grande fidélité au modèle biblique, c'est cela qui est légitime.
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Ecrit le 25 nov.07, 20:49
Je ne partage pas, loin de là, toutes les idées du père Samuel, cela ne m’empêche pas d’apprécier son érudition.
Le Père Samuel ne lance pas d'attaques gratuites, il souhaitait simplement mettre en lumière la face trop souvent cachée et méconnue du protestantisme et de l'anglicanisme. Ce sont des faits historiques qui doivent être connus de tous. Mais bizarrement, personne - ou presque - n'est au courant de ces cruautés.
En fait, les gens ne retiennent que deux mots : "inquisition" et "croisades". Et avec ces deux seuls mots, dont ils connaissent généralement mal le sens et la dimension historique, ils croient tout connaître de l'Eglise catholique. Voilà une injustice que le Père Samuel tenait à réparer en montrant, notamment, comment sont nés le protestantisme et l'anglicanisme.
Le Père Samuel ne lance pas d'attaques gratuites, il souhaitait simplement mettre en lumière la face trop souvent cachée et méconnue du protestantisme et de l'anglicanisme. Ce sont des faits historiques qui doivent être connus de tous. Mais bizarrement, personne - ou presque - n'est au courant de ces cruautés.
En fait, les gens ne retiennent que deux mots : "inquisition" et "croisades". Et avec ces deux seuls mots, dont ils connaissent généralement mal le sens et la dimension historique, ils croient tout connaître de l'Eglise catholique. Voilà une injustice que le Père Samuel tenait à réparer en montrant, notamment, comment sont nés le protestantisme et l'anglicanisme.
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Ecrit le 28 nov.07, 07:54
j'ai bien compris les motivations du bon père Samuel et son zèle
mais cela n'atténue pas les erreurs historiques...
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Re: martin Luther sa doctrine
Ecrit le 11 sept.13, 00:08Je repêche ceci du forum catholique. Il s'agit d'un cours d'histoire un peu simpliste qui tombe parfois dans un à-peu-près erroné.Marmhonie a écrit :Les Indulgences catholiques ont eu leurs crises, dont la plus grave fut au XVI siècle :
http://colleges.ac-rouen.fr/roncherolle ... gieuse.pdf
Jolie faute d'orthographe, le pape pourrait pardonner les arbres fruitiers donnant des pêches C'est pêcher pour l'arbre et péché pour l'offense à Dieu ^^Le pape ne peut pardonner les pêchés qu’au nom de Dieu
J'y lis aussi
Luther est le père de la réforme prostestante, mais l'Eglise qui se réclame de lui s'appelle tout simplement "luthérienne". L'Eglise réformée se réclame plutôt de Calvin.En 1521, il est excommunié, rejette l’autorité du pape et crée une Eglise réformée ou protestante.
Le nom que l'Eglise née de la réforme luthérienne était tout simplement évangélique.
C'est ce qu'on désigne sous le nom évangélique, au sens allemand.
De plus, de 1521 à 1522 Luther devra tout simplement se cacher ! Pas question de fonder une nouvelle Eglise, comme on fonde une nouvelle entreprise.
Musée virtuel du protestantismeLuther s'inquiète des profondes transformations de la messe voulues par Carlstadt. Celui-ci était un réformateur radical qui avait lui aussi, un peu avant Luther, affiché des thèses et pris la tête du mouvement de Réforme pendant que Luther était retenu au château de la Wartburg. Malgré les consignes de prudence de Frédéric le Sage, Luther retourne à Wittenberg et se met à prêcher avec son habit de moine.
Ne voulant pas heurter les consciences, il introduit graduellement des changements dans la messe. Dans un premier temps il maintient le latin pendant l'office et garde les vêtements liturgiques puis il introduit l'allemand, notamment pour la prédication. Mais Luther tient à retirer à l'eucharistie son caractère de sacrifice. Les fidèles participent par le chant.
En 1523, dans De l'autorité temporelle et des limites de l'obéissance qu'on lui doit, Luther développe la théorie des deux règnes selon laquelle le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel sont complémentaires sans s'exclure : l'un s'adresse aux hommes pieux tandis que l'autre a pour rôle de mater les méchants. Cette distinction, qui écarte la théocratie, convient aux princes allemands attirés par la Réforme.
Le message de Luther trouve aussi un écho favorable dans les villes libres.
Re: martin Luther sa doctrine
Ecrit le 24 sept.13, 09:22Le problème de Martin Luther est très clair pour l'historien : son antisémitisme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Luther
Les nazis allemands n'ont pas hésité à le revendiquer pour justifier leurs crimes qui sont certes injustifiables, mais enfin, c'est gênant.
Un autre pavé dans la mare (au canard, donc ) est ce livre qui fit forte impression et fut traduit en bien des langues, avec un énorme succès en Allemagne de l'Ouest à l'époque :
http://www.devoir-de-philosophie.com/im ... e/5301.jpg
Il n'est pas inutile de le lire ou de le relire
http://livre.fnac.com/a170652/Andre-Glu ... s-penseurs
A mon humble avis, Luther est le gros boulet :
http://www.doorbraak.eu/gebladerte/30143v01.htm
Mais Luther avait bien d'autres problèmes personnels que l'Eglise catholique a judicieusement conservée dans son patrimoine historique. Il en est de même avec Calvin et son ami, son bon ami, Théodore de Bèze (sans jeu de mot, quoique...).
Nous sommes dans le trouble historiquement, c'est clair. Mais la foi doit dépasser ce passé lourd pour témoigner des coeurs sincères et c'est cela qui importe.
Allons en paix.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Luther
Les nazis allemands n'ont pas hésité à le revendiquer pour justifier leurs crimes qui sont certes injustifiables, mais enfin, c'est gênant.
Un autre pavé dans la mare (au canard, donc ) est ce livre qui fit forte impression et fut traduit en bien des langues, avec un énorme succès en Allemagne de l'Ouest à l'époque :
http://www.devoir-de-philosophie.com/im ... e/5301.jpg
Il n'est pas inutile de le lire ou de le relire
http://livre.fnac.com/a170652/Andre-Glu ... s-penseurs
A mon humble avis, Luther est le gros boulet :
http://www.doorbraak.eu/gebladerte/30143v01.htm
Mais Luther avait bien d'autres problèmes personnels que l'Eglise catholique a judicieusement conservée dans son patrimoine historique. Il en est de même avec Calvin et son ami, son bon ami, Théodore de Bèze (sans jeu de mot, quoique...).
Nous sommes dans le trouble historiquement, c'est clair. Mais la foi doit dépasser ce passé lourd pour témoigner des coeurs sincères et c'est cela qui importe.
Allons en paix.
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Re: martin Luther sa doctrine
Ecrit le 24 sept.13, 09:42Le titre du topic centre bien le sujet sur la doctrine de Martin Luther.
Pour ce qui est de sa personne, tout le monde sait qu'il y avait des ombres au tableau. Mais on n'est pas ici pour en parler.
On n'est pas là à jouer à "c'est qui qui a été le plus vilain ? "
Pour ce qui est de sa personne, tout le monde sait qu'il y avait des ombres au tableau. Mais on n'est pas ici pour en parler.
A ce compte-là, Hitler a été élevé dans le catholicisme, et blablabla ...Le problème de Martin Luther est très clair pour l'historien : son antisémitisme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Luther
Les nazis allemands n'ont pas hésité à le revendiquer pour justifier leurs crimes qui sont certes injustifiables, mais enfin, c'est gênant.
On n'est pas là à jouer à "c'est qui qui a été le plus vilain ? "
Non, c'est sibyllin.Nous sommes dans le trouble historiquement, c'est clair.
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