L’INTERPRETATION ESOTERIQUE DU CORAN

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La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
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calice

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L’INTERPRETATION ESOTERIQUE DU CORAN

Ecrit le 04 déc.07, 11:41

Message par calice »

Le mystère de la descente du Coran est le mystère central de l’Islam ;
à ce mystère correspond dans l’âme humaine le secret (sirr)
qui est le lieu où cette Parole peut être entendue pour ce
qu’elle est de toute éternité ; et à cette descente (tanzîl) du Coran
dans le monde extérieur, correspond, par la récitation (qur’ân)
et le souvenir, ou mention, de Dieu (dhikr Allâh), la remontée vers le centre spirituel de l’être. Or si ce mystère, qui s’identifie extérieurement avec la Révélation et intérieurement avec la réalisation spirituelle , ne peut s’exprimer par des mots (bien qu’en Islam les moyens traditionnels qui servent de support à cette réalisation soient avant tout verbaux, ce qui peut apparaître comme une conséquence du rôle fondamental qu’y joue, précisément, la Parole), il doit néanmoins être possible d’en parler d’une certaine façon qui, quoique théorique et non opérative par elle-même, sera encore fondée sur les versets du Coran. Il s’ensuit que ces versets – tout au moins certains d’entre eux – doivent posséder, outre le sens littéral et exotérique, d’autres sens, plus intérieurs, et être par conséquent justifiables d’une interprétation ésotérique. Plusieurs hadiths attestent d’ailleurs l’existence de ces sens cachés sous la lettre de la Révélation, et distinguent, symboliquement, quatre ou sept sens différents. Selon un hadith bien connu :

« Le Coran a une apparence extérieure et une profondeur cachée, un sens exotérique et un sens ésotérique ; à son tour, ce sens ésotérique recèle un sens ésotérique (cette profondeur a une profondeur, à l’image des Sphères célestes emboîtées les unes dans les autres) ; ainsi de suite, jusqu’à sept sens exotériques (sept profondeurs de profondeur cachée). »

(Cf. Henry Corbin, Histoire de la philosophie islamique, Paris, Gallimard, 1968,)

La distinction entre les quatre sens de l’Ecriture est bien connue et se retrouve également en Occident .Pour l’Imâm Ja’far al-Sâdiq :

« Le livre de Dieu comprend quatre choses : l’expression, l’allusion, les sens subtils (latâ’if), les réalités spirituelles (haqâ’iq). L’expression est
pour le commun ; l’allusion pour l’élite ; les sens subtils pour les Amis de Dieu ; les réalités spirituelles pour les Prophètes. »

(Cf. Jean Canteins, La Voie des lettres, Paris, Albin Michel, 1981, pp. 75-76, et H. Corbin, op. cit., pp. 19-20. )



Selon un autre enseignement du Prophète :

« Aucun verset du Coran n’est descendu sans comporter un ‘ dos’ (zahr, c’est-à-dire un extérieur, zâhir) et un ‘ ventre’ (batn, c’est-à-dire un intérieur, bâtin) ; toute lettre a une ‘ limite’ (hadd), et toute ‘limite’ a un ‘ haut-lieu’ (muttala’). »

Dans la préface de son commentaire du Coran, al-Qâshâni cite ce hadith et ajoute :
« Or je compris que le ‘dos’ est l’explication exotérique (tafsîr) et le ‘ventre’ l’interprétation ésotérique (ta’wîl), la ‘limite’ le lieu où cessent les compréhensions du sens verbal, et le ‘haut-lieu’ celui où l’on monte pour s’élever à la contemplation du Roi Très-Savant. »

(Tome I, p. 4 de l’édition citée, et Etudes traditionnelles, 1963, pp. 77-78. )


Le terme désignant généralement l’interprétation ésotérique du Coran est le mot ta’wîl .Le tawîl ne s’oppose pas au tafsîr ; il se situe simplement sur un autre plan que ce dernier. Le tafsîr est le commentaire du Coran selon le point de vue exotérique et les moyens traditionnels en usage : recours à la grammaire, au hadith, aux circonstances entourant la révélation de tel verset, etc… Il s’agit donc en principe de l’explication du texte selon son sens littéral ; toutefois, le terme tafsîr est susceptible de désigner parfois des commentaires moraux, allégoriques ou même métaphysiques dont la portée dépasse le niveau, d’ailleurs indispensable, d’étude du sens obvie.
Mais le mot qui désigne proprement l’interprétation du Coran selon le point de vue ésotérique et initiatique est tawîl, nom d’action du verbe awwala, qui signifie ‘faire revenir à l’origine’ et est apparenté au mot awwal, ‘premier’. Al-Awwal est d’ailleurs un Nom divin, selon le verset :



« Il est le Premier (al-Awwal) et le Dernier (al-Akhir), l’Extérieur (al-Zâhir) et l’Intérieur (al-Bâtin). Il est informé de toute chose (LVII , 3). »

Par analogie avec ces couples de Noms divins, il est donc permis de dire que le tawîl est le passage du zâhir au bâtin, de l’apparent au caché, de l’exotérique à l’ésotérique. Le tawîl se présente donc comme un corrélatif du tanzîl, qui est inversément le passage de l’intérieur à l’extérieur :

« Le mot ta’wîl forme avec le mot tanzîl un couple de termes et de notions complémentaires et contrastantes. Tanzîl désigne en propre la religion positive, la lettre de la Révélation dictée par l’Ange au Prophète. C’est faire descendre cette Révélation depuis le monde supérieur. Tawîl, c’est inversement faire revenir, reconduire à l’origine, par conséquent revenir au sens vrai et originel d’un écrit. »
(Cf. H. Corbin, op. cit., p. 27. Un célèbre commentaire du Coran dû à Baydawî s’intitule : Les Lumières de la Révélation et les secrets du ta’wîl (anwâr al-tanzîl wa asrâr al-tawîl).


Le mot tawil apparaît exactement dix-sept fois dans le Coran ( III, 7 deux fois ; IV, 59 ; VII,53 deux fois ; X, 39 ; XII, 6 ; XII, 21 ; XII, 36 ; XII, 37 ; XII, 44 ; XII, 45 ; XII, 100 ; XII, 101 ; XVII, 35 ; XVIII, 78 ; XVIII, 82.)
et ce certainement pas un hasard.

La nature ésotérique du tawîl est mise en évidence dans le verset (III, 7)

« C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre. Certains versets en sont fixés (muhkamât) ; ceux-là sont la Mère du Livre (umm al-kitâb). D’autres sont ambigus (mutashâbihât). Ceux qui dans leurs coeurs penchent vers l’erreur s’attachent à ce qui est ambigu ; ils recherchent la discorde et ils recherchent son interprétation (ta’wîl) ; mais nul n’en connaît l’interprétation (ta’wîl), sinon Dieu. Et ceux qui sont enracinés dans la Science disent : Nous y croyons. Tout vient de notre Seigneur. Mais seuls s’en souviennent les hommes doués d’intelligence. » (III, 7)

Or, on peut également lire :

« …nul n’en connaît l’interprétation, sinon Dieu et ceux qui sont enracinés dans la Science. Ils disent… »

C’est cette deuxième lecture que font les commentateurs qui, sans avoir pour cela la prétention de se ranger parmi les « enracinés dans la Science », ont du moins le désir – pur de toute intention de discorde – de parvenir à l’intelligence du ta’wîl véritable ( Cf. J. Canteins, op. cit., p. 55. )


Ce verset est donc une sorte de miroir où chacun peut lire son intention propre : les tenants de l’exotérisme, s’en tiendront au premier sens ; tandis que ceux qui recherchent la Science adopteront tout naturellement la seconde lecture.

Quant à ceux qui ne croient pas :
« Ils traitent de mensonge ce dont ils n’embrassent pas la science et dont l’explication (tawîl) ne leur est pas encore parvenue. » (X, 39)

« Nous sommes venus à eux avec un Livre et Nous le leur avons expliqué (faççalnâhu) selon une science. C’est une direction et une miséricorde pour ceux qui croient. Qu’attendent-ils sinon son interprétation (ta’wîl) ? Le jour où viendra son interprétation (ta’wîl) ceux qui l’avaient oublié diront : Les Envoyés de notre Seigneur sont déjà venus avec la vérité. » (VII, 52-53)

Il y a donc :-

-ceux qui sont privés de la foi et pour qui le coran , et a fortiori son tawîl, (sens ésotérique ) restent fermés

- ceux qui croient en Dieu, en ses Envoyés et en ses Livres, mais s’en tiennent à la lettre de la Révélation, estimant que Dieu seul détient le secret de son interprétation

- ceux enfin qui, en vertu d’une lecture tout aussi traditionnelle du verset (III, 7) considèrent qu’il est légitime – indispensable même à qui est engagé sur le chemin de la réalisation spirituelle – de méditer sur les sens ésotériques du Coran.


Le sens ésotérique n’est naturellement pas accessible à l’homme par ses propres forces ou ses propres efforts . Une influence spirituelle, appelée baraka est nécessaire pour que l’esprit s’ouvre à son sens intérieur. Cette influence spirituelle est généralement transmise par l’initiation au sens le plus courant du terme, c’est-à-dire de maître à disciple ou peut être enseignée directement par Dieu.


Le tawîl du Coran n’est d’ailleurs que le symbole d’un tawîl plus général qui peut s’appliquer à tout objet ou événement du monde manifesté : le mot ayât qui désigne les versets du Coran a également la signification de « signes ». Pour qui vit selon l’esprit, tout dans l’univers est signe demandant à être décrypté car symbole d’une Réalité qu’il exprime dans son ordre.
Outre le ta’wîl par excellence qui est le sens ésotérique du coran , on pourra donc parler de tawîl dès il est question de la reconduction d’un symbole à la réalité qu’il symbolise.
C’est ainsi qu’il faut comprendre ce mot de la sourate de Joseph, où il apparaît à plusieurs reprises. Joseph, , a reçu de Dieu le don du tawîl des événements et du tawîl des songes :

« Seigneur, tu m’as donné un certain pouvoir et tu m’as enseigné l’interprétation (ta’wîl) des événements. Créateur des cieux et de la terre, tu es mon protecteur dans ce monde et dans l’autre. Fais-moi mourir soumis à toi et accorde-moi une place parmi les purs. » (XII, 101)

l’interprétation donnée par Joseph, et qui consiste en la prédiction d’événements à venir, n’exclut pas une autre interprétation, ésotérique, de ces mêmes rêves, suggérée d’ailleurs par l’insistance avec laquelle le terme ta’wîl est utilisé en la circonstance.

Ce mot apparaît enfin à deux reprises dans un passage de la sourate de la Caverne, où est relatée la rencontre de Moïse avec un mystérieux personnage dont le nom n’est pas précisé dans le Coran, mais en lequel la tradition reconnaît al-Khidr, l’un des quatre prophètes que n’a pas atteint la mort corporelle . Ce personnage est « l’un de Nos serviteurs auquel Nous avons accordé une miséricorde venant de Nous et à qui Nous avons enseigné une science de chez Nous » (XVIII, 65).
Moïse, malgré sa qualité de prophète, demande à pouvoir bénéficier de son enseignement :
« Moïse lui dit : Puis-je te suivre afin que tu m’enseignes ce qui t’a été enseigné concernant la direction juste ?

Il dit : Tu ne pourras pas être patient avec moi. Comment serais-tu patient au sujet de ce que tu ne comprends pas ? » (XVIII, 66-68)

Moïse ayant promis de ne pas poser de questions, l’inconnu accepte sa compagnie ; mais celui-ci commet diverses actions étranges que Moïse ne comprend pas et dont il se scandalise (car allant à l’encontre des règles exotériques) . Finalement, Moïse ayant enfreint sa promesse à trois reprises, le mystérieux personnage se sépare de lui :

« Ceci est la séparation entre moi et toi : je vais te donner l’explication (tawîl) de ce que tu n’as pu endurer avec patience. » (XVIII, 78)

Après avoir expliqué chacun de ses actes, le personnage dit encore :
« Je n’ai pas fait cela de ma propre initiative. Voilà l’explication de ce que tu n’as pu endurer avec patience. » (XVIII, 82)

Les explications données à Moïse consistent à montrer que des actes en apparence blâmables (au sens exotérique ) sont en réalité les meilleurs possibles Le Khidr est l’initiateur et le maître spirituel des solitaires dont l’initiation, voire la progression spirituelle, ne peut s’effectuer, pour une raison ou pour une autre, par le moyen d’intermédiaires humains. Etant donné les rapports étroits qui unissent donc al-Khidr avec la fonction initiatrice, il paraît remarquable que ce soit précisément le mot ta’wîl qui soit employé dans le Coran pour désigner l’interprétation donnée par al-Khidr à Moïse ; cela montre qu’une science particulière est nécessaire pour accéder au ta’wîl, science dont le dispensateur par excellence est justement al-Khidr (initiateur ).

L’arabe (de même que l’hébreu) est une langue sacrée ce qui veut dire que chaque lettre de l’alphabet – et aussi chaque mot ou groupe de mots – possède un symbolisme propre qui en est véritablement constitutif. Ce symbolisme revêt trois aspects différents et complémentaires : spatial, lié à la forme graphique de la lettre ; sonore, qui apparaît surtout lors de la récitation orale , numérique enfin, en rapport avec la signification de la lettre, chacune des 28 lettres de l’alphabet étant en correspondance avec un nombre, suivant un symbolisme également en usage dans la kabbale hébraïque.
Il s’ensuit qu’un seul verset – l’exemple le plus connu est celui du verset qui ouvre la première sourate du Coran – un seul mot parfois, peut donner lieu à des commentaires approfondis et d’ailleurs généralement difficiles à traduire, car justement fondés sur des particularités symboliques propres à la langue.
Un autre cas qui mérite d’être mentionné est celui des « sigles » coraniques, groupes de lettres que l’on rencontre en tête de certaines sourates ; et auxquelles le ta’wîl doit s’appliquer de manière d’autant plus évidente qu’il n’y a, dans leur cas, aucun sens littéral qui vienne les expliquer.

Le mot ta’wîl présente en effet une particularité exceptionnelle : les trois lettres centrales de ce mot sont, dans cet ordre, alif, wâw et yâ’, qui sont les trois lettres dites « faibles » de l’alphabet arabe. Le rôle grammatical joué par ces lettres est assez complexe, car elles peuvent servir soit de voyelles de prolongation, soit de « consonnes », soit de support orthographique. Les fonctions symboliques assumées par ces lettres sont intéressantes : or Muhyî-d-dîn Ibn ‘Arabî, le « très grand maître »
de l’ésotérisme musulman, met ces trois lettres respectivement en rapport avec l’Essence divine, les Attributs et les Actes divins, ainsi qu’avec le ternaire esprit-âme-corps ; et ailleurs, selon un symbolisme différent mais complémentaire, avec le Pôle et les deux Imâms de gauche et de droite . , expression tout à fait significative en l’occurrence, puisque le mot hâwi, apparenté à hawâ, air, est également formé des lettres alif, wâw et yâ’ précédées d’un hâ’ (initiale du pronom huwa, Lui, symbole de l’aséité divine) . La présence de ces trois lettres au sein du mot ta’wîl est donc comme un gage de la validité d’une interprétation appelée à s’appliquer dans les trois mondes par une remontée le long de l’axe polaire qui les traverse.
l’alif valant 1, le wâw 6 et le yâ’ 10, le total obtenu en faisant la somme des nombres associés à ces lettres est 17. Or le mot ta’wîl apparaît 17 fois dans le Coran, et ce n’est certainement pas par hasard que ce nombre est retrouvé ici.

Le nombre 17 est profondément inscrit dans la vie traditionnelle de l’Islam, puisque c’est le nombre total de rak’ât que comprend l’ensemble des prières quotidiennes obligatoires ;
En relation avec l’indication donnée par Ibn ‘Arabî et selon laquelle les lettres alif, wâw et yâ’ sont en rapport avec le Pôle et ses deux Imâms, indication qui implique que le nombre 17 est lié au pôle, on peut également remarquer que ce nombre est celui du mot jadî, qui désigne en arabe le signe du Capricorne, ainsi que l’étoile polaire .

Sources : . Jean Canteins, La Voie des lettres,
Charles-André Gilis, Remarques complémentaires sur Om et le symbolisme polaire, Etudes traditionnelles, 1975, pp. 101 sq. est la Science des Lettres... »
Ibn ‘Arabî, Futûhât, t. I, p. 168.
Henry Corbin, Histoire de la philosophie islamique,

Abdkrim

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Ecrit le 04 déc.07, 21:01

Message par Abdkrim »

Salut à toi Calice. Je tiens à te remercier pour ton topic et ce qu'il contient. C'est très intéressant. J'ai rarement vu des personnes de confessions autres que musulmane, parler et faire un tel effort pour transmettre des infos sur l'Islam, sans chercher à mépriser ou à casser du sucre dessus.
Amicalement Abdkrim.

calice

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Ecrit le 05 déc.07, 09:44

Message par calice »

Je te remercie Abdkrim, je m’intéresse depuis toujours à toutes les religions , je ne me sens pas enfermée dans la mienne c’est plutôt un tremplin pour une ouverture vers les autres et voir ce qui peut nous rassembler .Parler de l’islam c’est parler des autres religions .Le symbolisme m’intéresse particulièrement pour trouver les correspondances , par exemple dans l’article le nombre 17 qui est la somme associée au tawil m’interpelle , car en symbolisme 17 = 1+7 = 8 or 8 c’est aussi la somme du mot hébreu YHWH (tétragramme sacré le nom de Dieu révélé à Moïse ) , car
Yod=10 Hé = 5 Wav= 6 (il est a noter d’ailleurs que le wav hébreu a le même chiffre associé que le wâw arabe)

YHWH = 10+5+6+5=26=2+6 = 8 , et le 8 couché c’est l’infini

Le symbolisme c’est le langage commun à toutes les religions et qui permet de trouver les correspondances et donc d’avancer dans la connaissance .Pour comprendre le Coran il est utile de connaître les autres religions , de les avoir assimilées , quand on connaît bien l’Hébraïsme et le Christianisme la connaissance du Coran est plus facile car il y a continuité en profondeur (même si en apparence leurs exotérismes paraissent différents ) or le symbolisme est une grande aide car c’est un langage universel .
On s'aperçoit en étudiant l'ésotérisme (le sens profond et pas littéral) qu'il y a continuité entre les religions .
Amicalement

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