Maintenant voici l'explication du Concile de trente et la nature du sacerdoce de prêtre:"Par un décret du 17 janvier 1951 la Suprême Congrégation du Saint-Office A RÉDUIT À L'ÉTAT LAÏC LE PRÊTRE MICHEL COLLIN de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Coeur, déja démis et circulant à travers plusieurs diocèses et qui, souvent et sous de multiples formes, a violé les prescriptions des saints Canons. De même la S. Congrégation a dissous et a interdit de reconstituer l'association dont le titre est "INSTITUT DES APÔTRES DE L'AMOUR INFINI", que le prêtre cité avait prétendu fonder sans l'approbation de l'Autorité ecclésiastique compétente."
(Notification de la S. Congrégation du Saint-Office (30 mai 1951). Acta Apostolica Sedes, XXXXIII, 1951, p. 477.)
On désigne par le mot "laïc" les personnes qui appartiennent au sacerdoce commun des fidèles et non ceux qui appartienne au sacerdoce ministériel des prêtres. Pour qu'un prêtre redevienne un laïc, il faut lui retiré son sacerdoce, ce qui, selon le Concile de Trente, est impossible.XXIII. SESSION,
Qui est la septiéme tenuë sous Pie IV. Souverain Pontife, le 15. Juillet 1563.
Exposition de la Doctrine véritable & Catholique touchant le Sacrement de l'Ordre, définie, & publiée par le Saint Concile de Trente dans la septiéme Session, pour la condamnation des erreurs de nostre temps.
C H A P I T R E I V.
Du caractere de l'Ordre ; de la Hiérarchie Ecclésiastique ; & du pouvoir d'ordonner.
Or parce que dans le Sacrement de l'Ordre, ainsi que dans le Baptesme, & dans la Confirmation, il s'imprime un caractere, qui ne peut estre effacé, ni osté ; c'est avec raison que le Saint Concile condamne le sentiment de ceux qui soustiennent que les Prestres du Nouveau Testament n'ont qu'une puissance bornée à un certain temps ; & qu'aprés avoir esté bien et légitimement ordonnez, ils peuvent redevenir Laïques, s'ils cessent d'éxercer le ministere de la Parole de Dieu. Que si on veut encore avancer que tous les Chrestiens, sans distinction, sont Prestres du Nouveau Testament, ou qu'ils ont tous entre eux une égale puissance spirituelle ; c'est à proprement parler, confondre la Hiérarchie Ecclésiastique, qui est comparable à une armée rangée en bataille (Cant. 6. 3.) ; comme si, contre la doctrine de Saint Paul, tous estoient Apostres, tous Prophetes, tous Evangelistes, tous Pasteurs, tous Docteurs (I. Cor. 12. 29. Ephes. 4. 11.). C'est pourquoy donc le Saint Concile déclare, qu'outre les degrez Ecclésiastiques, les Evesques qui ont succédé à la place des Apostres, appartiennent principalement à cét ordre Hiérarchique ; Qu'ils ont esté établis par le Saint Esprit, pour gouverner l'Eglise de Dieu, comme dit le mesme Apostre ; Qu'ils sont supérieurs aux Prestres ; Et qu'ils conferent le Sacrement de Confirmation ; Ordonnent les Ministres de l'Eglise ; Et qu'ils peuvent faire plusieurs autres fonctions que les autres d'un Ordre inférieur n'ont pas le pouvoir d'éxercer. Enseigne & prononce de plus le S. Concile, que pour la promotion des Evesques, des Prestres, & des autres Ordres, le consentement, & l'intervention, ou l'autorité, soit du Peuple, soit du Magistrat, ou de quelque autre Puissance Séculiere que ce soit, ne sont pas tellement nécessaires, que sans cela l'Ordination soit nulle ; Mais au contraire, il prononce, que ceux, qui n'estant choisis & établis que par le Peuple seulement, ou par quelque autre Magistrat, ou Puissance Séculiere, s'ingerent d'éxercer ces Ministeres ; & ceux qui entreprennent d'eux-mesmes témérairement de le faire, ne doivent point estre tenus pour de vrais Ministres de l'Eglise ; mais doivent tous estre regardez comme des Voleurs & des Larrons, qui ne sont point entrez par la Porte (Joan. 10. 1.). Voilà ce qu'en général le S. Concile a trouvé bon de faire entendre aux fidelles Chrestiens, touchant le Sacrement de l'Ordre ; Et pareillement il a résolu de prononcer condamnation contre tout ce qui est contraire par des Canons exprés, suivant qu'ils sont cy-aprés couchez, afin que tous avec l'assistance de Nostre Seigneur Jesus-Christ, usant de la regle de Foy, puissent plus aisément reconnoistre & conserver la vérité de la créance Catholique au milieu des ténebres d'un si grand nombre d'Erreurs.
C'est comme le baptème, on ne peut pas l'effacer.
C'est une preuve que Rome étaient déjà dans l'hérésie en 1951.
Un laïc est une personne qui est ni prêtre, ni religieux, ni clercs. Un laïc cesse d'être un laïc aussitôt qu'il est ordonné prêtre et aussitôt qu'il devient un clercs ou un religieux. Il y a une réel opposition entre l'état laïc et la prêtrise.
Et le droit canon ne fait pas la distinction entre la rétrogradation d'un clercs réguliers et d'un clercs régulier mineurs. Un prêtre peut être rétrogradé, si son sacerdoce a été prouver comme étant invalide au départ ou bien parcequ'il a été ordonné prêtre par la force ou par contrainte, ce qui veut dire que dans les deux cas que le soi-disant prêtre n'était même pas prêtre au départ.
Et le décret de Pie XII affirme lui-même très bien que Michel Collin qu'on appelle aussi Clément XV était bien prêtre. Alors qui est dans la vérité Pie XII ou Michel Collin et le Concile de Trente?