L'Alhambra et l'âge d'or de l'Islam en Europe
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La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
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L'Alhambra et l'âge d'or de l'Islam en Europe
Ecrit le 25 déc.07, 08:57L'origine de l'Alhambra remonte à 1238 avec l’entrée à Grenade du premier souverain nasride Mohamed Ben Nazar. L'Alhambra a été classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité en 1984 et 1994. Sa construction a continué tout au long du règne des souverains nasrides qui seront chassés de Grenade en 1492 ; chaque souverain a ajouté une nouvelle partie au palais. Après la prise de la ville, le roi Charles Quint n’a pas eu les moyens de faire détruire le palais et a seulement ajouté son palais au centre de la construction, ce qui nous permet encore aujourd’hui d’admirer ce joyau de l'art islamique d’Al-Andalus qui est resté intact .
Le Palais parle à la première personne. Des centaines de vers sont sculptés dans la pierre, le marbre ou le stuc. Les arabesques géométriques , végétales , ou arbre de vie , s'entremêlent aux inscriptions coraniques ce qui fait de l’ensemble un lieu magique empreint de spiritualité . Pendant l'Inquisition, alors qu'on brûlait tous les livres en arabe, les inscriptions religieuses à la gloire de Dieu de l'Alhambra n'ont pas été détruites !
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"La prédisposition naturelle de l'Islam aux idées abstraites s'exprime dans cette exigence d'un art non naturaliste. Dans ce que nous tenons pour la réalité, l'Islam ne voit que l'ombre de la réalité, qui est réelle; qui est faite de divin, de spirituel. Exprimer cela, tel est le sens de l'art islamique. Il ne cherche pas à représenter les apparences de la création, mais l'intérieur, l'essentiel; la structure du microcosme comme du macrocosme. Les valeurs éternelles."
Inscription de l'Alhambra : Description de la salle du trône
"Contemple ma beauté, et tu comprendras quelle est ma signification profonde. Je suis parfait grâce à la générosité de mon maître l'Imam Mohammed [V]. La perfection de cet édifice qui les dépasse tous en splendeur provient des heureux présages des étoiles .Tant de beauté réunie en ce lieu réjouit les yeux, et les rêves les plus fous s'y réalisent .Il y a là une coupole si haute que son sommet échappe au regard, ainsi sa beauté est à la fois visible et invisible. La constellation des gémeaux étend sur elle ses bienfaits. Les étoiles étincelantes voudraient y prendre place à jamais, plutôt que de poursuivre leur course immuable dans la sphère céleste."
Ibn Zamrak ( 1333 1395? ), sur les murs de l'Alhambra
Inscriptions de la salle du trône : alcôve centrale
"Avec mes compagnes [les douze alcôves des murs de la salle] nous représentons les [douze] signes du Zodiaque inscrits dans le ciel." Texte coranique " Béni soit celui qui a créé les sept cieux superposés, sans qu'apparaisse la moindre faille dans la création du Miséricordieux (...) Nous avons orné de luminaires (dit-il), le ciel le plus proche. Nous les y avons placés afin de repousser les démons pour lesquels nous avons préparé le châtiment " LXVII, 1-5
Pur joyaux de la civilisation arabo-islamique l’Alhambra témoigne de «l’ âge d’or » de la pensée islamique, du IX° au XIII° siècle. Aux yeux des historiens c’est une période de tolérance , d’ouverture aux autres religions , et de partage qui font que les avancées scientifiques se multiplient, lors de ces contacts : découverte de l’inclinaison de l’axe de la terre, mise au point de l’astrolabe, introduction du zéro en arithmétique, diffusion de l’algèbre...
Grâce à la tolérance intellectuelle, à la mise en commun des savoirs et des réflexions de chaque communauté, on a assisté à un véritable renouveau des sciences et ,d’une façon plus générale ,de l’Humanisme cher à l’Antiquité .
Dès le IXème siècle en effet ( alors que l’Europe chrétienne voyait l’empire de Charlemagne se disloquer) la civilisation islamique d’Espagne et de Sicile connaissait un « Âge d’or » qui se caractérisa par une effervescence intellectuelle et une inventivité artistique sans pareille. Des chefs-d’œuvres architecturaux, encore visibles aujourd’hui, tels que la grande mosquée de Cordoue, l’ancien minaret de Séville (la Giralda) et ce palais de l’Alhambra , témoignent du haut degré de raffinement des dynasties musulmanes qui se succédèrent pendant sept siècles sur le sol ibérique.
Des esprits scientifiques, comme le grand mathématicien et astronome persan du XII° siècle Omar Khayyam *, sont aussi des poètes :
Ex :
I.
Tout le monde sait que je n'ai jamais murmuré la moindre prière. Tout le monde sait aussi que je n'ai jamais essayé de dissimuler mes défauts. J'ignore s'il existe une Justice et une Miséricorde... Cependant, j'ai confiance, car j'ai toujours été sincère.
II.
Que vaut-il mieux? S'asseoir dans une taverne, puis faire son examen de conscience, ou se prosterner dans une mosquée, l'âme close? Je ne me préoccupe pas de savoir si nous avons un Maître et ce qu'il fera de moi, le cas échéant.
III.
Considère avec indulgence les hommes qui s'enivrent. Dis-toi que tu as d'autres défauts. Si tu veux connaître la paix, la sérénité, penche-toi sur les déshérités de la vie, sur les humbles qui gémissent dans l'infortune, et tu te trouveras heureux.
IV.
Fais en sorte que ton prochain n'ait pas à souffrir de ta sagesse. Domine-toi toujours. Ne t'abandonne jamais à la colère. Si tu veux t'acheminer vers la paix définitive, souris au Destin qui te frappe, et ne frappe personne.
V.
Puisque tu ignores ce que te réserve demain, efforce-toi d'être heureux aujourd'hui. Prends une urne de vin, va t'asseoir au clair de lune, et bois, en te disant que la lune te cherchera peut-être vainement, demain.
VI.
Le Koran, ce Livre suprême, les hommes le lisent quelquefois, mais, qui s'en délecte chaque jour? Sur le bord de toutes les coupes pleines de vin est ciselée une secrète maxime de sagesse que nous sommes bien obligés de savourer.
VII.
Notre trésor? Le vin. Notre palais? La taverne. Nos compagnes fidèles? La soif et l'ivresse. Nous ignorons l'inquiétude, car nous savons que nos âmes, nos coeurs, nos coupes et nos robes maculées n'ont rien à craindre de la poussière, de l'eau et du feu.
VIII.
En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis. Ne cherche pas à rendre durable la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un. Avant de prendre la main d'un homme, demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.
IX.
Autrefois, ce vase était un pauvre amant qui gémissait de l'indifférence d'une femme. L'anse, au col du vase... son bras qui entourait le cou de la bien aimée!
X.
Qu'il est vil, ce cœur qui ne sait pas aimer, qui ne peut s'enivrer d'amour! Si tu n'aimes pas, comment peux-tu apprécier l'aveuglante lumière du soleil et la douce clarté de la lune?
Par l’intermédiaire du monde arabo-islamique, l’occident chrétien redécouvre ainsi l’héritage philosophique et scientifique gréco-latin, préservé, approprié et enrichi par les plus grands savants musulmans, dès le IX° siècle.
* Mathématicien et astronome musulman dans ses Démonstrations de problèmes d'algèbre de 1070, Khayyam démontre que les équations cubiques peuvent avoir plus d’une racine. Il fait état aussi d’équations ayant deux solutions, mais n'en trouve pas à trois solutions. C'est le premier mathématicien qui ait traité systématiquement des équations cubiques, en employant d'ailleurs des tracés de coniques pour déterminer le nombre des racines réelles et les évaluer approximativement. Outre son traité d'algèbre, Omar Khayyâm a écrit plusieurs textes sur l'extraction des racines cubiques et sur certaines définitions d'Euclide, et a construit des tables astronomiques connues sous le nom de Zidj-e Malikshahi
Directeur de l'observatoire d'Ispahan en 1074, il réforme, à la demande du sultan Malik Shah, le calendrier persan (la réforme est connue sous le nom de réforme Jelaléenne). Il introduit une année bissextile et mesure la longueur de l’année comme étant de 365,24219858156 jours. Or la longueur de l’année change à la sixième décimale pendant une vie humaine. L'année djélaléenne est plus exacte que l'année grégorienne créée, cinq siècles plus tard. À la fin du XIXe siècle, l'année fait 365,242196 jours et aujourd’hui 365,242190 jours.
- AbouAdam Al-Chaouia
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Ecrit le 26 déc.07, 22:36
as-salam 'alaykum
« Celui qui viendra à moi assoiffé, je le conduirai dans un endroit où l'eau est claire, fraîche et douce. »
Les sultans nasrides , hantés par la disparition inéluctable de leur dynastie font de leur palais une sorte d'Eden perdu, dédié à la poésie et à la beauté…
Alhambra, dont le nom al-Hamra, signifie « la rouge »
L'Alhambra est un immense et dense poème. C'est la poésie qui guide le rêveur ou le flâneur. Le Palais parle à la première personne. Des centaines de vers sont sculptés dans la pierre, le marbre ou le stuc. Les arabesques géométriques (Tawriq), végétales (Tastir) ou arbre de vie (Tasjir) s'entremêlent aux inscriptions (Kitabat). Ces dernières sont à la Gloire d'Allah, à la gloire du Sultan ou de la poésie. Architecture parlante, le palais est un livre de poésie. Un diwan. Et c'est sans doute l'édition de poésie la plus luxueuse au monde. Le premier palais, le cuarto de Comares, précédé d'un vestibule, d'un méchouar et d'un petit patio est dû à Yussuf 1er. Remonter au xme siècle pour tenter de voir et sentir les projets, les aspirations, les rêves des souverains et des architectes nasrides quand ils édifièrent ce qui allait devenir l'un des plus beaux monuments du monde musulman et, en même temps, une architecture à dimension humaine. Le Méchouar, tradition dans le Maghreb, a trois fonctions. Il sert de salle d'audience, d'étape protocolaire et officielle pour être reçu plus loin par le sultan, et enfin de salle de conseil ou de consultation. La Kouba du Méchouai a disparu après la chute de Grenade et devint, sous les rois catholiques, une église. Pendant l'Inquisition, alors qu'on brûlait tous les livres en arabe, les inscriptions religieuse musulmanes à l'Alhambra n'ont pas été détruites. La salle qui était une mosquée avec son mihrab était devenue le lie de la sacristie avec ses inscriptions à la gloire d'Allah. La beauté et l'art de l'Alhambra avaient été plus forts que la destruction. Charles Quint ou Isabelle la Catholique ont-ils été émerveillés au point de désirer conserver ces écritures sacrées sur les murs? La petite mosquée était construite sur la muraille. De la ville d'en bas, alors que les habitants embrassaient du regard une forteresse puissante, de l'intérieur, les hôtes du palais contemplaient les murs couverts de plâtre sculpté. Ce jeu subtil entre le dedans et le dehors se retrouve dans tout le palais. La Tour du salon du Trône fait 45 mètres de haut. Les murs sont épais. C'est une architecture militaire imposante et dissuasive. À l'intérieur, tout en légèreté et délicatesse, en raffinement et mesure, le filigrane. Les façades des cours intérieures sont ciselées comme des tapis de brocart. De l'intérieur vers l'extérieur, des ouvertures, des baies, des galeries ouvertes. L'oeil sur la ville, l'« ayn ».
« Celui qui viendra à moi assoiffé, je le conduirai dans un endroit où l'eau est claire, fraîche et douce. »
Les sultans nasrides , hantés par la disparition inéluctable de leur dynastie font de leur palais une sorte d'Eden perdu, dédié à la poésie et à la beauté…
Alhambra, dont le nom al-Hamra, signifie « la rouge »
L'Alhambra est un immense et dense poème. C'est la poésie qui guide le rêveur ou le flâneur. Le Palais parle à la première personne. Des centaines de vers sont sculptés dans la pierre, le marbre ou le stuc. Les arabesques géométriques (Tawriq), végétales (Tastir) ou arbre de vie (Tasjir) s'entremêlent aux inscriptions (Kitabat). Ces dernières sont à la Gloire d'Allah, à la gloire du Sultan ou de la poésie. Architecture parlante, le palais est un livre de poésie. Un diwan. Et c'est sans doute l'édition de poésie la plus luxueuse au monde. Le premier palais, le cuarto de Comares, précédé d'un vestibule, d'un méchouar et d'un petit patio est dû à Yussuf 1er. Remonter au xme siècle pour tenter de voir et sentir les projets, les aspirations, les rêves des souverains et des architectes nasrides quand ils édifièrent ce qui allait devenir l'un des plus beaux monuments du monde musulman et, en même temps, une architecture à dimension humaine. Le Méchouar, tradition dans le Maghreb, a trois fonctions. Il sert de salle d'audience, d'étape protocolaire et officielle pour être reçu plus loin par le sultan, et enfin de salle de conseil ou de consultation. La Kouba du Méchouai a disparu après la chute de Grenade et devint, sous les rois catholiques, une église. Pendant l'Inquisition, alors qu'on brûlait tous les livres en arabe, les inscriptions religieuse musulmanes à l'Alhambra n'ont pas été détruites. La salle qui était une mosquée avec son mihrab était devenue le lie de la sacristie avec ses inscriptions à la gloire d'Allah. La beauté et l'art de l'Alhambra avaient été plus forts que la destruction. Charles Quint ou Isabelle la Catholique ont-ils été émerveillés au point de désirer conserver ces écritures sacrées sur les murs? La petite mosquée était construite sur la muraille. De la ville d'en bas, alors que les habitants embrassaient du regard une forteresse puissante, de l'intérieur, les hôtes du palais contemplaient les murs couverts de plâtre sculpté. Ce jeu subtil entre le dedans et le dehors se retrouve dans tout le palais. La Tour du salon du Trône fait 45 mètres de haut. Les murs sont épais. C'est une architecture militaire imposante et dissuasive. À l'intérieur, tout en légèreté et délicatesse, en raffinement et mesure, le filigrane. Les façades des cours intérieures sont ciselées comme des tapis de brocart. De l'intérieur vers l'extérieur, des ouvertures, des baies, des galeries ouvertes. L'oeil sur la ville, l'« ayn ».
Modifié en dernier par AbouAdam Al-Chaouia le 26 déc.07, 23:25, modifié 6 fois.
- AbouAdam Al-Chaouia
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Ecrit le 26 déc.07, 22:57
Les murs de l'Alhambra sont pleins de décoration calligraphiques, d'écritures cursives et kufiques avec des phrases telles que " seul Dieu est Vainqueur " (phrase qui est censé être de Zawi ben Zirí, fondateur de la dynastie Nasrides) et des poèmes écrits par trois poètes de la Cour de Grenade, Ibn al-Yayyab (1274-1349), Ibn al-Jatib (1313-1375) e Ibn Zamrak (1333-1393), qui furent secrétaires de la chancellerie royale et premiers ministres. Parmi ces poètes, Ibn Zamrak est considéré comme le plus brillants des poètes de l'Alhambra.
Ecritures dans le Salon des Ambassadeurs
En tant qu'exemple, voici quelques poèmes qui apparaissent sur les murs de la forteresse.
Le poème, écrit sur la frise qui encadre l'arc est le suivant :
«Taca à la porte du salon le plus heureux
pour servir á Sa Majesté dans le mirador.
Mon Dieu, quelle beauté se lève
à droite du roi incomparable !
Lorsque les verres d'eau apparaissent à l'intérieur,
sont comme des demoiselles en haut.
Réjouis toi avec Ismail, grâce à qui
Dieu t'a honoré et t'a rendu heureux.
Que l'Islam subsiste par lui avec de une force
tellement puissante, qu'elle soit la défense du trône !»
Troisième poème dans la Tour de la Captive
«Cette oeuvre est là pour décorer l'Alhambra ;
elle est demeure pour les pacifiques et pour les guerriers ;
Calahorra qui contient un palais.
Dis que c'est une forteresse et une grande maison pour la joie !
C'est un palais dans lequel la splendeur est repartie
entre le toit, le sol et les quatre murs ;
sur le stuc et sur les azulejos il y a des merveilles,
mais les bois taillés du toit sont encore plus extraordinaires ;
ils furent réunis et de cette union apparut la plus parfaite
construction où était déjà la plus haute des grandes maisons ;
les branches décoratives et les incrustations,
semblent être des images poétiques, des paronomasies et des transpositions.
Le visage de Yusuf apparaît devant nous comme son signe
c'est là que toutes les perfections se sont réunies.
C'est de la tribu bienheureuse de Jazray, dont les oeuvres en faveur de la religion
sont comme l'aurore dont la lumière apparaît dans l'horizon. »
Poème de la porte de Comares
«Je suis la couronne sur le front de ma porte :
l'Orient est jaloux de l'Occident à cause de moi.
Al-Gani billah* m'a chargé de franchir
rapidement l'entrée à la victoire lorsqu'elle se rapproche.
J'attends toujours de voir le visage
du roi, aube qui montre l'horizon.
Que Dieu rende ses oeuvres aussi belles
que sont son humeur et sa figure»
(*) Al-Gani billah : Le vainqueur par Dieu : Surnom pris par Muhammad V après la victoire d'Algeciras en 1369.
Poème du bassin des lions
«Béni soit Celui qui octroya à l'imam Muhammad de si belles idées
pour décorer ses grandes maisons.
Car, n'est-ce pas vrai qu'il existe dans ce jardin des merveilles
que Dieu a fait incomparables en beauté,
et une sculpture de perles de pureté transparente,
dont les bords sont décorés avec une bordure de perle?
L'argent fondu court entre les perles,
ressemblant en beauté à l'aube et la pureté.
En apparence, l'eau et le marbre semblent se confondre,
sans que nous sachions quel des deux glisse.
Ne vois-tu pas comment l'eau s'écoule dans le bassin,
mais ses jets la cachent rapidement?
C'est un amant dont les paupières débordent des larmes,
des larmes qu'il cache par peur d'un délateur.
N'est-ce pas, en réalité, comme un nuage blanc
qui verse sur les lions ses canaux
et semble être la main du calife, qui, le matin,
prodigue ses faveurs aux lions de la guerre?
Celui qui contemple les lions en attitude menaçante,
(sait que) seulement le respect (dû à l'Emir) retient leur colère.
Oh, descendant des Ansares, et non par ligne indirecte,
héritage de noblesse, qui rejette les niais :
Que la paix de Dieu soit avec toi et que tu survives indemne
en renouvelant tes festins et en affligeant tes ennemies !»
Poème de la fontaine du jardin de Daraxa
«Je suis d'un univers d'eau qui se montre devant les créatures comme diaphane et transparent,
un grand Océan dont les rivages sont des oeuvres de choix en marbre spécialement choisi
et dont les eaux, en forme de perles, courent sur une glace immense soigneusement taillée.
L'eau arrive à m'inonder, mais moi, de temps en temps,
je me détache petit à petit de la voile transparente avec laquelle elle me couvre.
C'est alors que moi et cette partie d'eau qui se détache des bords de la fontaine,
apparaissons comme un morceau de glace, une partie duquel se fond et une autre non.
Mais, lorsque l'eau jaillit fortement, nous sommes uniquement comparables à un ciel parmesé d'étoiles.
Je suis également une coquille et la réunion des perles sont les gouttes,
semblables aux bijoux de la main droite qu'un artisan mit
sur la couronne d'Ibn Nasr de celui qui, empressement, prodigua pour moi les trésors de ses posASPSessions.
Qu'il vive avec un double bonheur que jusqu'à aujourd'hui il a demandé un garçon de la souche de Galib,
des enfants de la prospérité, des heureux,
les étoiles resplendissantes de bonté, la grande maison délicieuse de la noblesse.
Des enfants de la kabyle des Jazray, de ceux qui proclamèrent la vérité et qui protégèrent le Prophète.
Il a été un nouveau Sa'd qui, avec ses réprimandes, a dissipé et converti en lumière toutes les ténèbres
et en établissant une paix stable entre les régions, il a fait prospérer ses vassaux.
Il mit l'élévation du trône en tant que garantie de sécurité à la religion et aux croyants.
Et à moi, il m'a accordé le plus haut degré de beauté, de manière que ma figure cause l'admiration des sages.
Car rien de plus grand que moi a été vu en Orient ni en Occident,
jamais un roi quelconque, ni à l'étranger ni en Arabie
a atteint une chose pareille à moi. »
Poème de l'arc de l'entrée au mirador de Daraxa
Chacun des arts m'a enrichie avec sa beauté spéciale et m'a dotée de son splendeur et perfections.
Celui qui me juge par ma beauté de l'épouse qui va vers ce verre et lui demande ses faveurs.
Lorsque celui qui me regarde contemple attentivement ma beauté, le regard de ses yeux se trompe.
Car en regardant mon fond splendide il croit que la lune pleine a établi ici sa résidence et a abandonné ses grandes
maisons en préférant les miennes.
Je ne suis pas seule, car d'ici je contemple un jardin admirable.
Les yeux n'ont pas vu chose pareille à ce jardin.
Celui ci est le palais en cristal ;
néanmoins, certains en le voyant l'ont considéré un océan houleux et agité.
Tout ce-ci fut construit par l'Imam Ibn Nasr*;
que Dieu soit le gardien pour les autres rois de leur grandeur.
Ses ascendants dans l'antiquité atteignirent une plus grande élévation
car ils hébergèrent le Prophète et ses proches.
*Note : l'Imam Ibn Nasr est Mohamed V.
Poème de la salle des Deux Sœurs
«Je suis un jardin décoré par la beauté :
mon être saura si tu regarde ma beauté.
Par Muhammad, mon roi, au même niveau j'arrive
de ce qu'il y aura et a eu de plus noble.
Oeuvre sublime, la fortune veut qu'il dépasse tout autre moment.
Combien de loisir ici pour les yeux !
L'homme noble renouvelle ici ses désirs.
Les Pléiades leur servent en tant qu'amulette ;
la brise la défend avec sa magie.
Une coupole brillante sans égale,
des beautés manifestes et cachées.
Admirateur des Gémeaux la main ;
la Lune vient parler avec elle.
Les astres veulent s'incruster là,
et ne plus tourner dans la rue céleste,
et attendre soumis dans les deux patios,
et servir à la discussion en tant qu'esclave :
N'est-ce pas une merveille que les astres errent
et qu'ils dépassent la limite marquée,
pour servir à mon seigneur bien prêts,
que celui qui sert à celui qui est glorieux atteint la gloire.
Le portique est si beau, que le palais
rivalise avec la voûte céleste.
Tu l'ornas avec un si beau lamé,
que les oeuvres du Tessier du Yémen sont oubliées.
Combien d'arcs se lèvent sur son sommet,
sur les colonnes ornées par la lumière,
comme des sphères célestes qui se retournent
sur le pilier brillant de l'aurore !
Les colonnes sont aussi belles en tout,
que leur célébrité passe d'une bouche à une autre :
le marbre lance sa lumière claire, qui envahit
le coin noir que l'ombre tacha de noir ;
ses reflètes irisent, et tu dirais
qu'elles sont, malgré leur taille, des perles.
Nous n'avons jamais vu un jardin aussi florissant,
d'une aussi douce récolte et de tellement arôme.
Par permission du juge de la beauté
il paye, en double, l'impôt le plus élevé en alcazar,
de contours les plus clairs et spacieux.
Jamais deux monnaies,
car si, à l'aube, du zéphyr dans les mains
laisse des drachmes de lumière, qui suffiraient,
jette après dans les buissons, parmi les troncs,
doubles d'or de soleil, qui le décorent.
(Il a un lien de parenté avec la victoire :
Seulement le Roi cède ce lignage.) »
Ecritures dans le Salon des Ambassadeurs
En tant qu'exemple, voici quelques poèmes qui apparaissent sur les murs de la forteresse.
Le poème, écrit sur la frise qui encadre l'arc est le suivant :
«Taca à la porte du salon le plus heureux
pour servir á Sa Majesté dans le mirador.
Mon Dieu, quelle beauté se lève
à droite du roi incomparable !
Lorsque les verres d'eau apparaissent à l'intérieur,
sont comme des demoiselles en haut.
Réjouis toi avec Ismail, grâce à qui
Dieu t'a honoré et t'a rendu heureux.
Que l'Islam subsiste par lui avec de une force
tellement puissante, qu'elle soit la défense du trône !»
Troisième poème dans la Tour de la Captive
«Cette oeuvre est là pour décorer l'Alhambra ;
elle est demeure pour les pacifiques et pour les guerriers ;
Calahorra qui contient un palais.
Dis que c'est une forteresse et une grande maison pour la joie !
C'est un palais dans lequel la splendeur est repartie
entre le toit, le sol et les quatre murs ;
sur le stuc et sur les azulejos il y a des merveilles,
mais les bois taillés du toit sont encore plus extraordinaires ;
ils furent réunis et de cette union apparut la plus parfaite
construction où était déjà la plus haute des grandes maisons ;
les branches décoratives et les incrustations,
semblent être des images poétiques, des paronomasies et des transpositions.
Le visage de Yusuf apparaît devant nous comme son signe
c'est là que toutes les perfections se sont réunies.
C'est de la tribu bienheureuse de Jazray, dont les oeuvres en faveur de la religion
sont comme l'aurore dont la lumière apparaît dans l'horizon. »
Poème de la porte de Comares
«Je suis la couronne sur le front de ma porte :
l'Orient est jaloux de l'Occident à cause de moi.
Al-Gani billah* m'a chargé de franchir
rapidement l'entrée à la victoire lorsqu'elle se rapproche.
J'attends toujours de voir le visage
du roi, aube qui montre l'horizon.
Que Dieu rende ses oeuvres aussi belles
que sont son humeur et sa figure»
(*) Al-Gani billah : Le vainqueur par Dieu : Surnom pris par Muhammad V après la victoire d'Algeciras en 1369.
Poème du bassin des lions
«Béni soit Celui qui octroya à l'imam Muhammad de si belles idées
pour décorer ses grandes maisons.
Car, n'est-ce pas vrai qu'il existe dans ce jardin des merveilles
que Dieu a fait incomparables en beauté,
et une sculpture de perles de pureté transparente,
dont les bords sont décorés avec une bordure de perle?
L'argent fondu court entre les perles,
ressemblant en beauté à l'aube et la pureté.
En apparence, l'eau et le marbre semblent se confondre,
sans que nous sachions quel des deux glisse.
Ne vois-tu pas comment l'eau s'écoule dans le bassin,
mais ses jets la cachent rapidement?
C'est un amant dont les paupières débordent des larmes,
des larmes qu'il cache par peur d'un délateur.
N'est-ce pas, en réalité, comme un nuage blanc
qui verse sur les lions ses canaux
et semble être la main du calife, qui, le matin,
prodigue ses faveurs aux lions de la guerre?
Celui qui contemple les lions en attitude menaçante,
(sait que) seulement le respect (dû à l'Emir) retient leur colère.
Oh, descendant des Ansares, et non par ligne indirecte,
héritage de noblesse, qui rejette les niais :
Que la paix de Dieu soit avec toi et que tu survives indemne
en renouvelant tes festins et en affligeant tes ennemies !»
Poème de la fontaine du jardin de Daraxa
«Je suis d'un univers d'eau qui se montre devant les créatures comme diaphane et transparent,
un grand Océan dont les rivages sont des oeuvres de choix en marbre spécialement choisi
et dont les eaux, en forme de perles, courent sur une glace immense soigneusement taillée.
L'eau arrive à m'inonder, mais moi, de temps en temps,
je me détache petit à petit de la voile transparente avec laquelle elle me couvre.
C'est alors que moi et cette partie d'eau qui se détache des bords de la fontaine,
apparaissons comme un morceau de glace, une partie duquel se fond et une autre non.
Mais, lorsque l'eau jaillit fortement, nous sommes uniquement comparables à un ciel parmesé d'étoiles.
Je suis également une coquille et la réunion des perles sont les gouttes,
semblables aux bijoux de la main droite qu'un artisan mit
sur la couronne d'Ibn Nasr de celui qui, empressement, prodigua pour moi les trésors de ses posASPSessions.
Qu'il vive avec un double bonheur que jusqu'à aujourd'hui il a demandé un garçon de la souche de Galib,
des enfants de la prospérité, des heureux,
les étoiles resplendissantes de bonté, la grande maison délicieuse de la noblesse.
Des enfants de la kabyle des Jazray, de ceux qui proclamèrent la vérité et qui protégèrent le Prophète.
Il a été un nouveau Sa'd qui, avec ses réprimandes, a dissipé et converti en lumière toutes les ténèbres
et en établissant une paix stable entre les régions, il a fait prospérer ses vassaux.
Il mit l'élévation du trône en tant que garantie de sécurité à la religion et aux croyants.
Et à moi, il m'a accordé le plus haut degré de beauté, de manière que ma figure cause l'admiration des sages.
Car rien de plus grand que moi a été vu en Orient ni en Occident,
jamais un roi quelconque, ni à l'étranger ni en Arabie
a atteint une chose pareille à moi. »
Poème de l'arc de l'entrée au mirador de Daraxa
Chacun des arts m'a enrichie avec sa beauté spéciale et m'a dotée de son splendeur et perfections.
Celui qui me juge par ma beauté de l'épouse qui va vers ce verre et lui demande ses faveurs.
Lorsque celui qui me regarde contemple attentivement ma beauté, le regard de ses yeux se trompe.
Car en regardant mon fond splendide il croit que la lune pleine a établi ici sa résidence et a abandonné ses grandes
maisons en préférant les miennes.
Je ne suis pas seule, car d'ici je contemple un jardin admirable.
Les yeux n'ont pas vu chose pareille à ce jardin.
Celui ci est le palais en cristal ;
néanmoins, certains en le voyant l'ont considéré un océan houleux et agité.
Tout ce-ci fut construit par l'Imam Ibn Nasr*;
que Dieu soit le gardien pour les autres rois de leur grandeur.
Ses ascendants dans l'antiquité atteignirent une plus grande élévation
car ils hébergèrent le Prophète et ses proches.
*Note : l'Imam Ibn Nasr est Mohamed V.
Poème de la salle des Deux Sœurs
«Je suis un jardin décoré par la beauté :
mon être saura si tu regarde ma beauté.
Par Muhammad, mon roi, au même niveau j'arrive
de ce qu'il y aura et a eu de plus noble.
Oeuvre sublime, la fortune veut qu'il dépasse tout autre moment.
Combien de loisir ici pour les yeux !
L'homme noble renouvelle ici ses désirs.
Les Pléiades leur servent en tant qu'amulette ;
la brise la défend avec sa magie.
Une coupole brillante sans égale,
des beautés manifestes et cachées.
Admirateur des Gémeaux la main ;
la Lune vient parler avec elle.
Les astres veulent s'incruster là,
et ne plus tourner dans la rue céleste,
et attendre soumis dans les deux patios,
et servir à la discussion en tant qu'esclave :
N'est-ce pas une merveille que les astres errent
et qu'ils dépassent la limite marquée,
pour servir à mon seigneur bien prêts,
que celui qui sert à celui qui est glorieux atteint la gloire.
Le portique est si beau, que le palais
rivalise avec la voûte céleste.
Tu l'ornas avec un si beau lamé,
que les oeuvres du Tessier du Yémen sont oubliées.
Combien d'arcs se lèvent sur son sommet,
sur les colonnes ornées par la lumière,
comme des sphères célestes qui se retournent
sur le pilier brillant de l'aurore !
Les colonnes sont aussi belles en tout,
que leur célébrité passe d'une bouche à une autre :
le marbre lance sa lumière claire, qui envahit
le coin noir que l'ombre tacha de noir ;
ses reflètes irisent, et tu dirais
qu'elles sont, malgré leur taille, des perles.
Nous n'avons jamais vu un jardin aussi florissant,
d'une aussi douce récolte et de tellement arôme.
Par permission du juge de la beauté
il paye, en double, l'impôt le plus élevé en alcazar,
de contours les plus clairs et spacieux.
Jamais deux monnaies,
car si, à l'aube, du zéphyr dans les mains
laisse des drachmes de lumière, qui suffiraient,
jette après dans les buissons, parmi les troncs,
doubles d'or de soleil, qui le décorent.
(Il a un lien de parenté avec la victoire :
Seulement le Roi cède ce lignage.) »
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Ecrit le 26 déc.07, 23:37
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Ecrit le 29 déc.07, 08:41
bonjour Bonté d'Allah ,
ce qui est interessant c'est que l'Alhmabra témoigne d'une période spéciale d'ouverture de l'Islam (loin de l'intégrisme qu'on voit actuellement dasn certains pays musulmans) , ou chrétien , juifs et musulmans vivaient en toutes fraternité , d'ou l'essor et le retentissement sur les sciences .
Si tu lis le poème d'Omar Khayyam tu vois qu'il était musulman à sa façon....
ce qui est interessant c'est que l'Alhmabra témoigne d'une période spéciale d'ouverture de l'Islam (loin de l'intégrisme qu'on voit actuellement dasn certains pays musulmans) , ou chrétien , juifs et musulmans vivaient en toutes fraternité , d'ou l'essor et le retentissement sur les sciences .
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Ecrit le 29 déc.07, 09:21
salam calice!
je te remercie pour tes postes qui sont très interessants
ça me fait vraiment chaud au coeur.
que Dieu te bennisse, Amin.
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25.63. Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur la terre, qui lorsque les ignorants s'adressent à eux disent "paix"
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
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Ecrit le 29 déc.07, 12:05
C'est beau, mais t oublies la façon dont ceux-ci sont arrivés. (sur ce point, les chrétiens n'ont clairement pas fait mieux - les seuls à n'avoir fait qu'à s'en prendre sur la tête, ce sont les juifs (même s'ils ont eu une acalmie, ils ont même été persécutés par ce que certains les ont crus responsables de la peste)calice a écrit :bonjour Bonté d'Allah ,
ce qui est interessant c'est que l'Alhmabra témoigne d'une période spéciale d'ouverture de l'Islam (loin de l'intégrisme qu'on voit actuellement dasn certains pays musulmans) , ou chrétien , juifs et musulmans vivaient en toutes fraternité , d'ou l'essor et le retentissement sur les sciences .
Si tu lis le poème d'Omar Khayyam tu vois qu'il était musulman à sa façon....
Mais bon, le problème est que cet âge d'or s'est terminé rapidement avec l'arrivée d'autres musulmans. (cf l'émission récente sur Arte)
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Ecrit le 30 déc.07, 22:55
as-salam 'alaykumcalice a écrit :bonjour Bonté d'Allah ,
ce qui est interessant c'est que l'Alhmabra témoigne d'une période spéciale d'ouverture de l'Islam (loin de l'intégrisme qu'on voit actuellement dasn certains pays musulmans) , ou chrétien , juifs et musulmans vivaient en toutes fraternité , d'ou l'essor et le retentissement sur les sciences .
Si tu lis le poème d'Omar Khayyam tu vois qu'il était musulman à sa façon....
vous entendez quoi par intégrisme ?
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Ecrit le 31 déc.07, 02:55
bonjour ,
l'intégrisme c'est vouloir imposer de force des pratiques religieuses aux autres .Il y a de l'intégrisme partout chez les juifs , les cathos , les musulmans .
La France n'est pas un pays intégriste il y a liberté de pratique , il y a même ouverture , mes enfants sont dans une école catholique qui accueille tout le monde des juifs , des musulmans , des athés.On n'oblige personne à aller à la messe .Les retraites de communion , sont l'occasion d'échanges et de partages , tout le monde y participe , seuls ceux qui préparent la communion ont l'enseignement religieux , les autres font d'autres activités , tout le monde se réunit pour les repas .L'important est l'esprit de fraternité qui s'en dégage , les enfants ont ainsi l'habitude de tolérer que les autres ne fassent pas et ne pensent pas comme eux , car ce qui compte finalement c'est la chaleur et l'amitié de ces rencontres .
Vouloir imposer aux autres , même pour leur bien ne sert à rien car il ne l'auront pas décidé eux-même donc le feront à contre coeur et d'adhèreront pas vraiment .
l'intégrisme c'est vouloir imposer de force des pratiques religieuses aux autres .Il y a de l'intégrisme partout chez les juifs , les cathos , les musulmans .
La France n'est pas un pays intégriste il y a liberté de pratique , il y a même ouverture , mes enfants sont dans une école catholique qui accueille tout le monde des juifs , des musulmans , des athés.On n'oblige personne à aller à la messe .Les retraites de communion , sont l'occasion d'échanges et de partages , tout le monde y participe , seuls ceux qui préparent la communion ont l'enseignement religieux , les autres font d'autres activités , tout le monde se réunit pour les repas .L'important est l'esprit de fraternité qui s'en dégage , les enfants ont ainsi l'habitude de tolérer que les autres ne fassent pas et ne pensent pas comme eux , car ce qui compte finalement c'est la chaleur et l'amitié de ces rencontres .
Vouloir imposer aux autres , même pour leur bien ne sert à rien car il ne l'auront pas décidé eux-même donc le feront à contre coeur et d'adhèreront pas vraiment .
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