L'Église Catholique n'est plus Romaine

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Le publicain

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Ecrit le 19 janv.08, 09:41

Message par Le publicain »

Bonjour Nicolianor.

Le texte du concile du Vatican est pourtant très clair sur la primauté de l’Evêque de Rome. Voici donc un autre concile, celui de Florence, en 1439, où est définie officiellement la primauté pontificale par les évêques latins et les patriarches orthodoxes : primauté d'honneur, primauté en matière de Foi et de mœurs, mais aussi primauté de juridiction : « que le saint-siège apostolique et le pontife romain a la primauté sur tout l'univers, qu'il est le successeur de saint Pierre, prince des apôtres, et le vrai vicaire de Jésus-Christ, qu'il est le chef de l'Église entière, le père et le docteur de tous les chrétiens, et que Notre-Seigneur lui a remis dans la personne de saint Pierre le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l'Église universelle, comme le prouvent les actes des conciles oecuméniques et les sacrés canons. Enfin le concile assigne au patriarche de Constantinople le second rang après le pontife romain; le troisième au patriarche d'Alexandrie; le quatrième à celui d'Antioche, et le cinquième à celui de Jérusalem, en conservant à chacun ses droits et ses privilèges. »

Nicolianor

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Ecrit le 20 janv.08, 06:58

Message par Nicolianor »

Le publicain a écrit :Le texte du concile du Vatican est pourtant très clair sur la primauté de l’Evêque de Rome.
Le texte est clair pour moi, mais il ne semble pas clair pour vous.

Le mot "ou" dans le texte est une conjonction qui indique une alternative entre deux possibilités possible. C'est un ou l'autre et pas nécessairement les deux. Et le texte n'est pas formulé pour l'avenir, mais pour le présent de cette époque.
Le publicain a écrit :Voici donc un autre concile, celui de Florence, en 1439, où est définie officiellement la primauté pontificale par les évêques latins et les patriarches orthodoxes : primauté d'honneur, primauté en matière de Foi et de mœurs, mais aussi primauté de juridiction : « que le saint-siège apostolique et le pontife romain a la primauté sur tout l'univers, qu'il est le successeur de saint Pierre, prince des apôtres, et le vrai vicaire de Jésus-Christ, qu'il est le chef de l'Église entière, le père et le docteur de tous les chrétiens, et que Notre-Seigneur lui a remis dans la personne de saint Pierre le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l'Église universelle, comme le prouvent les actes des conciles oecuméniques et les sacrés canons. Enfin le concile assigne au patriarche de Constantinople le second rang après le pontife romain; le troisième au patriarche d'Alexandrie; le quatrième à celui d'Antioche, et le cinquième à celui de Jérusalem, en conservant à chacun ses droits et ses privilèges. »
Le texte est écrit au présent, il faut tenir compte du présent de cette époque. Et le véritable vicaire était à cette époque précise un pontife Romain. Il aurait été impossible aux Papes d'avignon d'écrire un tel texte, car à leur époque, ce n'était pas vrai. S'ils avaient ajouté que cela serait vrai pour les temps avenir ou pour toujours. Vous auriez raison. Mais cette précision n'est pas indiqué et l'histoire a prouvé le contraire. Vous êtes trop attaché à la ville de Rome qui n'est pas d'origine divine. Il faut se détaché de tout ce qui ne provient pas de Dieu.

Rome serait détruit à coup de bombe atomique et l'Église existerait encore ainsi que la succession de Pierre, car sa survie ne dépend pas d'un lieu géographique. Cette Église repose sur des personnes et non sur un coin de terre. Vous ne semblez pas comprendre cela. Rome a été choisi par Pierre, parcequ'à son époque cette ville était le centre politique de tout l'empire Romain. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Le publicain

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Ecrit le 20 janv.08, 09:01

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Il faut signaler que les conciles (du Vatican et de Florence) parlent de la primauté de l’Evêque de Rome. C’est un fait historique. Vous ne pouvez pas refaire l’histoire. Ainsi à Ravenne, en Novembre dernier, Catholiques et Orthodoxes sont d’accord sur la primauté de l’Evêque de Rome au niveau de l’Église universelle, mais non sur le mode d’exercice de cette fonction. Voici un autre concile où la primauté de l’Evêque de Rome est affirmée.

Le trente-septième canon du concile de Nicée (en 325) statue qu’il ne doit y avoir dans tout l’univers que quatre patriarches, comme il n’y a que quatre évangéliste et que quatre fleuves du Paradis. Leur prince et leur chef est le seigneur qui occupe le siège de Saint Pierre à Rome, ainsi que l’ont ordonné les Apôtres. Après lui vint le seigneur de la grande Alexandrie, et c’est le siège de Saint Marc. Le troisième est le Seigneur d’Ephèse, et c’est le siège de Jean le Théologien. Enfin, le quatrième est le seigneur d’Antioche, et c’est le siège de Pierre. On voit que lorsque le canon fut rédigé, la dignité patriarcale n’était point encore transférée à Constantinople ; il n’est parlé de cette translation que dans le canon suivant. Le cinquante-quatrième défend d’une manière expresse, comme Saint Augustin nous l’apprend, que le concile de Nicée a fait d’ordonner deux évêques pour la même ville. Il y a surtout un canon remarquable, et qui détermine excellemment le sens du sixième de Nicée : c’est la trente-neuvième d’une collection, le quarante-quatrième d’une autre. Il a pour titre : De la sollicitude et de la puissance du patriarche sur les évêques et les archevêques de son patriarcat, et de la primauté de l’évêque de Rome sur tous.

« Le patriarche, dit-il, doit considérer ceux que les évêques et les archevêques font dans leurs provinces ; et s’il trouve quelque chose de fait autrement qu’il ne faut, il le changera et le réglera comme il jugera à propos : car il est le père de tous, et eux sont des fils. L’archevêque est parmi les évêques comme le frère aîné, le patriarche, comme le père. Et de même que le patriarche a puissance sur ceux qui lui sont subordonnés, de même aussi le Pontife à puissance sur tous les patriarches, étant leur prince et leur chef, comme Saint Pierre lui-même, à qui a été donné la puissance sur tous les princes chrétiens et sur leurs peuples, attendu qu’il est vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur tous les peuple et sur toute l’Eglise chrétienne. Quiconque y contredira, est excommunié par le concile. »

Telle est la base, la règle fondamentale que toutes les chrétienté d’Orient reconnaissent à leur hiérarchie et à leur droit canon, et que, depuis les premiers siècles, elles attribuent au grand concile de Nicée.

Nicolianor

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Ecrit le 20 janv.08, 09:50

Message par Nicolianor »

Le publicain a écrit :Il faut signaler que les conciles (du Vatican et de Florence) parlent de la primauté de l’Evêque de Rome. C’est un fait historique. Vous ne pouvez pas refaire l’histoire. Ainsi à Ravenne, en Novembre dernier, Catholiques et Orthodoxes sont d’accord sur la primauté de l’Evêque de Rome au niveau de l’Église universelle, mais non sur le mode d’exercice de cette fonction. Voici un autre concile où la primauté de l’Evêque de Rome est affirmée.

Le trente-septième canon du concile de Nicée (en 325) statue qu’il ne doit y avoir dans tout l’univers que quatre patriarches, comme il n’y a que quatre évangéliste et que quatre fleuves du Paradis. Leur prince et leur chef est le seigneur qui occupe le siège de Saint Pierre à Rome, ainsi que l’ont ordonné les Apôtres. Après lui vint le seigneur de la grande Alexandrie, et c’est le siège de Saint Marc. Le troisième est le Seigneur d’Ephèse, et c’est le siège de Jean le Théologien. Enfin, le quatrième est le seigneur d’Antioche, et c’est le siège de Pierre. On voit que lorsque le canon fut rédigé, la dignité patriarcale n’était point encore transférée à Constantinople ; il n’est parlé de cette translation que dans le canon suivant. Le cinquante-quatrième défend d’une manière expresse, comme Saint Augustin nous l’apprend, que le concile de Nicée a fait d’ordonner deux évêques pour la même ville. Il y a surtout un canon remarquable, et qui détermine excellemment le sens du sixième de Nicée : c’est la trente-neuvième d’une collection, le quarante-quatrième d’une autre. Il a pour titre : De la sollicitude et de la puissance du patriarche sur les évêques et les archevêques de son patriarcat, et de la primauté de l’évêque de Rome sur tous.

« Le patriarche, dit-il, doit considérer ceux que les évêques et les archevêques font dans leurs provinces ; et s’il trouve quelque chose de fait autrement qu’il ne faut, il le changera et le réglera comme il jugera à propos : car il est le père de tous, et eux sont des fils. L’archevêque est parmi les évêques comme le frère aîné, le patriarche, comme le père. Et de même que le patriarche a puissance sur ceux qui lui sont subordonnés, de même aussi le Pontife à puissance sur tous les patriarches, étant leur prince et leur chef, comme Saint Pierre lui-même, à qui a été donné la puissance sur tous les princes chrétiens et sur leurs peuples, attendu qu’il est vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur tous les peuple et sur toute l’Eglise chrétienne. Quiconque y contredira, est excommunié par le concile. »

Telle est la base, la règle fondamentale que toutes les chrétienté d’Orient reconnaissent à leur hiérarchie et à leur droit canon, et que, depuis les premiers siècles, elles attribuent au grand concile de Nicée.
Vous n'avez rien compris. La primauté est déclaré au moment présent de l'époque de ces conciles. Ces conciles auraient remplacé l'expression "Évêque de Rome" par le nom du vicaire de cette époque et la chose serait vrai. Par exemple vous auriez cette conclusion: "De la sollicitude et de la puissance du patriarche sur les évêques et les archevêques de son patriarcat, et de la primauté de Sylvestre Ier".

Pour le concile de Florence vous auriez ceci:
« que le saint-siège apostolique et Eugène IV a la primauté sur tout l'univers, qu'il est le successeur de saint Pierre, prince des apôtres, et le vrai vicaire de Jésus-Christ, qu'il est le chef de l'Église entière, le père et le docteur de tous les chrétiens, et que Notre-Seigneur lui a remis dans la personne de saint Pierre le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l'Église universelle, comme le prouvent les actes des conciles oecuméniques et les sacrés canons. Enfin le concile assigne au patriarche de Constantinople le second rang après le pontife romain; le troisième au patriarche d'Alexandrie; le quatrième à celui d'Antioche, et le cinquième à celui de Jérusalem, en conservant à chacun ses droits et ses privilèges. »

Si vous voulez avoir raison, il vous faut un document qui affirme que la primauté de l'évêque de Rome est éternelle dans le temps, au moment présent et toujours. Mais ce texte n'existe pas. Et l'histoire des Papes d'Avignon vous contredit royalement, sans parler de Saint Pierre qui était vicaire bien avant d'aller à Rome.

Le publicain

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Ecrit le 20 janv.08, 10:04

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La primauté du Pape vient de ce qu’il est Evêque de Rome. C’est un fait historique reconnu depuis les origines du Christianisme. Ainsi le pape Damase, au concile de Constantinople (381) insista sur le fondement de sa primauté, qui, selon lui, ne reposait pas sur des raisons politiques, mais bien sur des raisons spirituelles : l'Eglise de Rome, contrairement à Constantinople, était d'origine apostolique, puisqu'elle tirait son origine des deux plus grands apôtres : Pierre et Paul. Toute capitale d'Empire qu'elle était, Constantinople, la nouvelle Rome, ne pouvait donc prétendre égaler Rome, d'autant que l'Eglise de Constantinople n'avait été fondée par aucun apôtre.

Nicolianor

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Ecrit le 20 janv.08, 10:45

Message par Nicolianor »

Le publicain a écrit :La primauté du Pape vient de ce qu’il est Evêque de Rome. C’est un fait historique reconnu depuis les origines du Christianisme. Ainsi le pape Damase, au concile de Constantinople (381) insista sur le fondement de sa primauté, qui, selon lui, ne reposait pas sur des raisons politiques, mais bien sur des raisons spirituelles : l'Eglise de Rome, contrairement à Constantinople, était d'origine apostolique, puisqu'elle tirait son origine des deux plus grands apôtres : Pierre et Paul. Toute capitale d'Empire qu'elle était, Constantinople, la nouvelle Rome, ne pouvait donc prétendre égaler Rome, d'autant que l'Eglise de Constantinople n'avait été fondée par aucun apôtre.
Le Pape Damase avait cette primauté parcequ'il était un successeur de Pierre et non pas à cause qu'il était l'évêque de Rome. La succession apostolique est donné à une personne, à une âme et non à un lieu géographique. Votre manière de penser est trop terrestre, vous manquez d'esprit surnaturelle, comme Rome d'ailleurs. Si vous rebaptisé la ville de Rome, par moscou, toute votre belle théorie tombe à l'eau. Vous n'avez rien compris de vos références. C'est triste parceque Pie IX lui-même affirme que la romanité n'est pas une caractéristique essentiel de l'Église. Et l'Église fête la chaire de Pierre à Antioche, le 22 février. Si nous pouvons trouver la chaire de Pierre à Antioche et en Avignon, c'est que le vicaire de Jésus-Christ n'est pas obligatoirement un évêque de Rome. Jean XXII, Benoît XII, Clément VI, Innocent VI et Bx Urbain V n'ont jamais été un évêque de Rome. Un évêque par définition dirige un diocèse et ces Papes n'ont jamais dirigé le diocèse de Rome. Je suis désolé pour vous.

Les conciles n'ont jamais spécifié l'éternelle primauté de Rome, ils ont affirmé cette primauté de Rome qu'au moment présent où le texte fut écrit. Remplacé l'évêque de Rome par le Vicaire de cette époque dans toutes vos références et vous allez constaté qu'il n'y a aucune contradiction dans le texte.

Le publicain

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Ecrit le 20 janv.08, 12:11

Message par Le publicain »

La primauté de l’Evêque de Rome vient bien de la Ville dont il est Evêque, c’est-à-dire Rome. Le texte du concile de Nicée (en 325) est bien clair : « Il ne doit y avoir dans tout l’univers que quatre patriarches, comme il n’y a que quatre évangéliste et que quatre fleuves du Paradis. Leur prince et leur chef est le seigneur qui occupe le siège de Saint Pierre à Rome, ainsi que l’ont ordonné les Apôtres. Après lui vint le seigneur de la grande Alexandrie, et c’est le siège de Saint Marc. Le troisième est le Seigneur d’Ephèse, et c’est le siège de Jean le Théologien. Enfin, le quatrième est le seigneur d’Antioche, et c’est le siège de Pierre. »

Rome est le « Siège suprême qui ne peut être jugé par personne » (Concile de Soissons, Saint Léon)

Les Papes d’Avignon était bien Evêque de Rome. Tout Evêques de Rome qu’ils étaient, un grand nombre de Papes furent élus et couronnés ailleurs qu’à Rome, gouvernèrent le monde d’ailleurs que de la Ville éternelle, Rome. Ce sont des faits historiques.

Nicolianor

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Ecrit le 21 janv.08, 04:27

Message par Nicolianor »

Le publicain a écrit :La primauté de l’Evêque de Rome vient bien de la Ville dont il est Evêque, c’est-à-dire Rome. Le texte du concile de Nicée (en 325) est bien clair : « Il ne doit y avoir dans tout l’univers que quatre patriarches, comme il n’y a que quatre évangéliste et que quatre fleuves du Paradis. Leur prince et leur chef est le seigneur qui occupe le siège de Saint Pierre à Rome, ainsi que l’ont ordonné les Apôtres. Après lui vint le seigneur de la grande Alexandrie, et c’est le siège de Saint Marc. Le troisième est le Seigneur d’Ephèse, et c’est le siège de Jean le Théologien. Enfin, le quatrième est le seigneur d’Antioche, et c’est le siège de Pierre. »

Rome est le « Siège suprême qui ne peut être jugé par personne » (Concile de Soissons, Saint Léon)

Les Papes d’Avignon était bien Evêque de Rome. Tout Evêques de Rome qu’ils étaient, un grand nombre de Papes furent élus et couronnés ailleurs qu’à Rome, gouvernèrent le monde d’ailleurs que de la Ville éternelle, Rome. Ce sont des faits historiques.
Vous perdez votre temps à essayer de mon convaincre, on se répète mutuellement. Les papes d'avignons n'ont pas régner sur le diocèse de Rome, c'est plutôt le faux pape qui a régner sur le diocèse de Rome. C'est un fait historique. Saint Pierre était vicaire bien avant son entré à Rome, il était loin de diriger ce diocèse. Et vos réferences concerne le temps présent. De plus, le patriarche d'Éphèse à laquelle vous faites référence n'existe plus depuis très longtemps déjà. La ville en soi n'existe plus, ce n'est qu'aujourd'hui qu'un site archéologique, comme quoi rien est éternelle en ce monde.

Le publicain

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Ecrit le 21 janv.08, 07:19

Message par Le publicain »

Voici un paragraphe du Catéchisme du concile de Trente (1566).

§ VIII. — DEGRÉS ET FONCTIONS DU SACERDOCE

En quatrième lieu viennent les Patriarches, c’est-à-dire les premiers et les plus élevés des Pères. Autrefois, en dehors du Pontife de Rome, on ne comptait que quatre Patriarches dans l’Eglise universelle. Mais ils n’étaient pas tous égaux en dignité. Celui de Constantinople, bien qu’il n’eût obtenu cet honneur qu’après tous les autres, avait le premier rang, à cause de la majesté de la Capitale de l’empire. Le second était celui d’Alexandrie dont l’Eglise avait été fondée par S: Marc l’Evangéliste, et sur l’ordre du prince des Apôtres. Le troisième était celui d’Antioche où Saint Pierre avait établi son premier siège. Enfin le quatrième était celui de Jérusalem, dont l’Eglise avait été gouvernée d’abord par Saint Jacques, frère du Seigneur.
Mais au-dessus de tous, l’Eglise catholique a toujours placé le Pontife Romain, que Saint Cyrille d’Alexandrie, au concile d’Ephèse, appelait le Père et le Patriarche de tout l’univers. En effet, il est assis sur le siège de Saint Pierre, sur lequel il est certain que le prince des Apôtres demeura jusqu’à la fin de sa vie. Et c’est pour cette raison que l’Eglise reconnaît en lui la Primauté d’honneur et l’universalité de Juridiction qu’il tient, non des décrets des Conciles, ou d’autres constitutions humaines, mais de Dieu Lui-même. Il est le Père et le Guide de tous les Fidèles, de tous les Evêques et de tous les autres Prélats, quelles que soient leurs dignités et leurs fonctions. Et en cette qualité, comme successeur de Saint Pierre, comme Vicaire légitime et véritable de Notre-Seigneur Jésus-Christ, il gouverne l’Eglise tout entière.

Nicolianor

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Ecrit le 21 janv.08, 08:55

Message par Nicolianor »

Le publicain a écrit :Voici un paragraphe du Catéchisme du concile de Trente (1566).

§ VIII. — DEGRÉS ET FONCTIONS DU SACERDOCE

En quatrième lieu viennent les Patriarches, c’est-à-dire les premiers et les plus élevés des Pères. Autrefois, en dehors du Pontife de Rome, on ne comptait que quatre Patriarches dans l’Eglise universelle. Mais ils n’étaient pas tous égaux en dignité. Celui de Constantinople, bien qu’il n’eût obtenu cet honneur qu’après tous les autres, avait le premier rang, à cause de la majesté de la Capitale de l’empire. Le second était celui d’Alexandrie dont l’Eglise avait été fondée par S: Marc l’Evangéliste, et sur l’ordre du prince des Apôtres. Le troisième était celui d’Antioche où Saint Pierre avait établi son premier siège. Enfin le quatrième était celui de Jérusalem, dont l’Eglise avait été gouvernée d’abord par Saint Jacques, frère du Seigneur.
Mais au-dessus de tous, l’Eglise catholique a toujours placé le Pontife Romain, que Saint Cyrille d’Alexandrie, au concile d’Ephèse, appelait le Père et le Patriarche de tout l’univers. En effet, il est assis sur le siège de Saint Pierre, sur lequel il est certain que le prince des Apôtres demeura jusqu’à la fin de sa vie. Et c’est pour cette raison que l’Eglise reconnaît en lui la Primauté d’honneur et l’universalité de Juridiction qu’il tient, non des décrets des Conciles, ou d’autres constitutions humaines, mais de Dieu Lui-même. Il est le Père et le Guide de tous les Fidèles, de tous les Evêques et de tous les autres Prélats, quelles que soient leurs dignités et leurs fonctions. Et en cette qualité, comme successeur de Saint Pierre, comme Vicaire légitime et véritable de Notre-Seigneur Jésus-Christ, il gouverne l’Eglise tout entière.
Il ne faut pas confondre le catéchisme de Trente au concile de trente lui-même. Les textes sont très loin d'être identique. Il y a différente édition du catéchisme de trente et votre édition n'est pas celle de 1566, mais plutôt de 1923. Vous vous éloignez de la simplicité de la doctrine catholique. Vous vous compliqué la vie inutilement.

Le publicain

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Ecrit le 22 janv.08, 01:06

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Vous avez raison Nicolianor. Mon texte est celui du catéchisme de 1923. Mais il confirme l’enseignement traditionnel de L’Eglise disant que le Pape doit sa primauté au siége apostolique de Rome. C’est ce que dit par exemple le Pape Damase lors du concile de Constantinople (381).

Voici quelques extraits de la Lettre Encyclique du Pape Pie IX à tous les Patriarches, les Primats, les Archevêques et Evêques du 8 décembre 1864 : « Vénérable Frères, Salut et Bénédiction Apostolique. Avec quelle sollicitude et quelle vigilance pastorale les Pontifes Romains nos prédécesseurs ont rempli la charge et le devoir qui leur a été confié par Jésus-Christ lui-même dans la personne du bienheureux Pierre, Prince des Apôtres, de paître les agneaux et les brebis »

« Il en est d’autres qui, renouvelant les erreurs funestes et tant de fois condamnées des novateurs, ont l’insigne impudence de dire que la suprême autorité données à l’Eglise et à ce Siège Apostolique par Notre-Seigneur Jésus-Christ est soumise à l’autorité civile, et de nier tous les droits de cette même Eglise et de ce même Siège à l’égard de l’ordre extérieur. »

« Combien une pareille prétention est contraire au dogme Catholique de la pleine autorité divinement donnée par Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même au Pontife Romain de paître, de régner et de gouverner l’Eglise universelle, il n’est personne qui ne le voie clairement et qui ne le comprenne. »

Nicolianor

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Ecrit le 22 janv.08, 03:57

Message par Nicolianor »

Le publicain a écrit :Vous avez raison Nicolianor. Mon texte est celui du catéchisme de 1923. Mais il confirme l’enseignement traditionnel de L’Eglise disant que le Pape doit sa primauté au siége apostolique de Rome. C’est ce que dit par exemple le Pape Damase lors du concile de Constantinople (381).

Voici quelques extraits de la Lettre Encyclique du Pape Pie IX à tous les Patriarches, les Primats, les Archevêques et Evêques du 8 décembre 1864 : « Vénérable Frères, Salut et Bénédiction Apostolique. Avec quelle sollicitude et quelle vigilance pastorale les Pontifes Romains nos prédécesseurs ont rempli la charge et le devoir qui leur a été confié par Jésus-Christ lui-même dans la personne du bienheureux Pierre, Prince des Apôtres, de paître les agneaux et les brebis »

« Il en est d’autres qui, renouvelant les erreurs funestes et tant de fois condamnées des novateurs, ont l’insigne impudence de dire que la suprême autorité données à l’Eglise et à ce Siège Apostolique par Notre-Seigneur Jésus-Christ est soumise à l’autorité civile, et de nier tous les droits de cette même Eglise et de ce même Siège à l’égard de l’ordre extérieur. »

« Combien une pareille prétention est contraire au dogme Catholique de la pleine autorité divinement donnée par Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même au Pontife Romain de paître, de régner et de gouverner l’Eglise universelle, il n’est personne qui ne le voie clairement et qui ne le comprenne. »
Oui, mais pas tout les prédécesseurs. Vous oubliez encore une fois les Pape d'avignons, car le siège apostolique peut changer de lieu, l'histoire l'a prouvé. Ce n'est pas dans la doctrine, le choix de la ville n'est que disciplinaire. La vérité ne peut pas changer d'une période d'histoire à l'autre. La tradition vous contredit, car ce n'est pas un enseignement doctrinal, mais bien une discipline. Il y a deux sorte de tradition, disciplinaire et une tradition doctrinale. Vous devez faire la différence entre les deux. Même le patriarche d'Éphèse n'existe plus, pour la simple et bonne raison que la ville n'existe plus. La doctrine de l'Église Catholique concerne les âmes et elle est du domaine surnaturelle. L'Église à une époque interdisait la communion pour les enfants, aujourd'hui elle le permet. Parce que cette décision était disciplinaire et non une doctrine. C'est la même chose avec la romanité de l'Église et l'histoire de l'Église a démontré que le siège apostolique peut changé de lieu, elle ne dépend pas d'un lieu géographique.

Je suis pleinement conscient du contenu de vos références, alors c'est inutile de me les citer, vous perdez votre temps à essayer de me convaincre, car vous n'arriver pas à faire la distinction entre le naturel et le surnaturelle. Entre une discipline et une doctrine. Entre le temporel et le spirituel. Vous mélangez tout et vous en faites une doctrine.
Modifié en dernier par Nicolianor le 12 févr.08, 05:10, modifié 1 fois.

Le publicain

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Ecrit le 22 janv.08, 08:38

Message par Le publicain »

Bonjour Nicolianor. Vous confondez le Siège Apostolique qui est à Rome et la résidence des Papes. Le Pape Damase, au concile de Constantinople (381) insista sur le fondement de sa primauté. Celle-ci reposait sur l’Eglise de Rome qui est d’origine Apostolique, puisqu’elle tirait son origine des deux plus grands Apôtres : Pierre et Paul. Je remets ce que j’ai écrit plus haut car un détail vous a échappé :

« Combien une pareille prétention est contraire au dogme Catholique de la pleine autorité divinement donnée par Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même au Pontife Romain de paître, de régner et de gouverner l’Eglise universelle, il n’est personne qui ne le voie clairement et qui ne le comprenne. »

Nicolianor

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Message par Nicolianor »

Le publicain a écrit :Bonjour Nicolianor. Vous confondez le Siège Apostolique qui est à Rome et la résidence des Papes. Le Pape Damase, au concile de Constantinople (381) insista sur le fondement de sa primauté. Celle-ci reposait sur l’Eglise de Rome qui est d’origine Apostolique, puisqu’elle tirait son origine des deux plus grands Apôtres : Pierre et Paul. Je remets ce que j’ai écrit plus haut car un détail vous a échappé :

« Combien une pareille prétention est contraire au dogme Catholique de la pleine autorité divinement donnée par Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même au Pontife Romain de paître, de régner et de gouverner l’Eglise universelle, il n’est personne qui ne le voie clairement et qui ne le comprenne. »
Non, je ne fais que répéter une révélation divine. Je vous invite à lire mon texte sur la Foi qui est un Don de Dieu. Ce que j'affirme ici n'est pas le fruit d'un raisonnement, mais une révélation, car la Foi est un don de Dieu. Vous interprétez mal vos références.

« Là où est Pierre, là est l’Église. Là où est l’Église n’est pas la mort, mais la vie éternelle » Ennarratio in Psalmum XL, ch. 19,Saint Ambroise.

Pierre n'est pas à Rome, donc l'Église n'est pas à Rome, ainsi que la chaire de Pierre, le siège apostolique et etc. Cela semble trop simple pour vous à comprendre. Vous avez une idée préconçu de l'Église Catholique qui n'est pas conforme à la vérité. Vous devez vous détaché de cette pensée que vous avez, afin de recevoir cette grâce de Dieu qui est nécessaire pour croire ce que j'enseigne ici. Aucun de mes arguments ne pourra vous convaincre sans la grâce de Dieu.

Le publicain

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Ecrit le 22 janv.08, 11:32

Message par Le publicain »

Nicolianor, vous avez écrit : « Pierre n'est pas à Rome, donc l'Église n'est pas à Rome, ainsi que la chaire de Pierre, le siège apostolique et etc. » Vous avez parfaitement le droit de croire que le Siège Apostolique n’est pas à Rome. Mais si vous ne croyez pas les conciles, les encycliques, la tradition de l’Eglise sur l’origine de la primauté du Pape, alors pourquoi écrivez-vous : « L'Église de Rome était catholique et infaillible par ses vicaires et ses conciles jusqu'en octobre de l'année 1950, après cette année, elle ne l'était plus. »

Vous citez Saint Ambroise : « Là où est Pierre, là est l’Église. Là où est l’Église n’est pas la mort, mais la vie éternelle » Ennarratio in Psalmum XL, ch. 19,Saint Ambroise.

Saint Ambroise a parfaitement raison, et la chaire de Pierre se trouve à Rome. C’est l’enseignement traditionnel de l’Eglise.

« Les autres sièges disparaissent de la surface du globe : l’Orient et l’Afrique ont perdu les plus illustres ; seul, le siège de Pierre subsiste toujours. Toujours le pontife succède au pontife, en dépit de tous les obstacles. Le conclave est quelquefois tenu en des provinces éloignées de l’Italie, tantôt en France, tantôt en Allemagne ; toujours un successeur est légitimement élu et reconnu, et tous les efforts que l’on a faits pour briser cette chaîne continue sont demeurée vains et sans effet. » (Card. Wiseman, cité par le P. de Poulpiquet)

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