erectous a écrit :
Un être biologique peut-il exister sans conscience de soi ? Lorsque je dors à poings fermés suis-je vivant ? Je dirais que la machine qu'est mon corps fonctionne indépendamment de cette conscience qui me distingue. Ceux qui sombrent dans le coma sont-ils vivants ? Ils le sont et le demeurent par le secours des médecins. Nous ne sommes pas seuls et l'aide réciproque que nous nous accordons dans les moments difficiles accroît notre conscience de la solidarité qui nous caractérise nous humains.
Ceux qui ne peuvent pas avoir d'enfants sont-ils moins vivants ?
En un sens, oui, ils ne remplissent pas le but premier de la vie.
Mais avec l'évolution qu'a suivi la race humaine et de par sa spécifité, ce but est devenu un choix de vie. Même les personnes incapable de procréer peuvent adopter, ou même avoir recours à d'autres 'stratagèmes' pour remplir à leurs yeux ce but (mère porteuse, fécondation in vitro...)
Pour les malades incapables de remplir ce but , c'est encore une fois une spécificité humaine... La conscience que nous avons acquise avec l'évolution des espèces donne à la vie cette dimension unique et précieuse, et parce qu'elle est unique et précieuse, même les personnes qui ne vivent pas pleinement, peuvent vivre quand même dans cette communauté. Un exemple frappant, Stephen Hawkins, sans l'aide de la médecine moderne serait mort depuis longtemps, et pourtant, regardez ce qu'il a accompli... Et que dire de personnes amputées capables de rgavir des montagnes grace à des prothèses... Ils vivent aussi, peut-être pas aussi pleinement que des personnes valides.
Quand au débat de l'âme, de la conscience et de la séparation du corps et de l'esprit, il se bute encore une fois à la question initiale : la foi ! Je ne l'ai pas, donc je ne crois ni en l'âme, ni à cette séparation corps/esprit.