Je suis bouddhiste...
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Le bouddhisme est une pratique, une philosophie de vie fondée par un sage de l'inde antique vers -600 avant JC, ce sage appelé "Bouddha" ce qui veut dire Éveillé, atteint l'Éveil vers 40 ans puis il enseigna durant toute sa vie, il mourut vers 80 ans en ayant établi une communauté de sa doctrine.
Le bouddhisme est une pratique, une philosophie de vie fondée par un sage de l'inde antique vers -600 avant JC, ce sage appelé "Bouddha" ce qui veut dire Éveillé, atteint l'Éveil vers 40 ans puis il enseigna durant toute sa vie, il mourut vers 80 ans en ayant établi une communauté de sa doctrine.
- IIuowolus
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Ecrit le 27 janv.08, 01:06
On est pas là pour parler mais pour apprendre, ou enseigner.vuth a écrit :Ne sommes nous pas en train de parler du bouddhisme ?
Enseignement bouddhiste, et bouddha ?
N'importe qui pouvu qu'il en parle de manière intéressannte.Qui donne cet enseignement ?
Le forum, ou le bouddha, ou le bouddhiste, ou le moine... ?
- petit scarabé
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Ecrit le 27 janv.08, 11:47
De vuth
L'égo est au coeur du problème la-dessus, le fait d'être attaché à ceci ou celà, d'avoir telle ou telle opinion, croire à l'image que les autres nous renvoie ou la représentation que l'on se fait de soi-même, en disant "moi" "mon", "je", qu'est-ce que ce "je/mon/moi"? c'est celà l'égo . . .
La pratique bouddhiste est sensée anéantir cette représentation illusoire de soi-même, cette repprésentation est ce qui fait que nous ne voyons pas ce qui est tel que celà est, c'est celà qui est aussi la cause de notre souffrance parce que nous nous attachons à cette réprésentation, nous passons notre temps à défendre cette illusion, à courir après des moulins à vent pour préserver ou conquérir ce qui n'existe pas . . .
Le discours bouddhiste approfondit celà en affirmant que le "soi" n'a pas d'existence intrinsèque, nous n'existons qu'en inter-dépendance, corps esprit, pensées ect . . .Celà abouti en l'expérimant par la pratique à réaliser que nous ne sommes rien et en inter-dépendance avec tout et la magie de cette réalisation est justement d'avoir anéanti l'égo, c'est la libération, c'est ce qu'à réalisé le Bouddha Sakiamouni dit "L'eveillé" , le libéré, l'illuminé, libre de tout concept et toute entrave, le résultat de cette illumination libère aussi de la naissance et de la mort, de toute affliction, karma négatif, l'unité avec toute chose donne aussi l'accès à la connaissance de toute chose, à l'omniscience . . .
Vaste programme . . .
La compréhension intellectuelle sur cette question est très interressante du point de vue bouddhiste, mais bien sûr ce n'est pas avec l'intellect que l'on s'éveille, tout du moins c'est très insuffisant.Suis-je bouddhiste ?
Le suis-je encore ?
Suis-je croyant ?
Le suis-je vraiment ?
....
Ou quand est-ce je suis ?
L'égo est au coeur du problème la-dessus, le fait d'être attaché à ceci ou celà, d'avoir telle ou telle opinion, croire à l'image que les autres nous renvoie ou la représentation que l'on se fait de soi-même, en disant "moi" "mon", "je", qu'est-ce que ce "je/mon/moi"? c'est celà l'égo . . .
La pratique bouddhiste est sensée anéantir cette représentation illusoire de soi-même, cette repprésentation est ce qui fait que nous ne voyons pas ce qui est tel que celà est, c'est celà qui est aussi la cause de notre souffrance parce que nous nous attachons à cette réprésentation, nous passons notre temps à défendre cette illusion, à courir après des moulins à vent pour préserver ou conquérir ce qui n'existe pas . . .
Le discours bouddhiste approfondit celà en affirmant que le "soi" n'a pas d'existence intrinsèque, nous n'existons qu'en inter-dépendance, corps esprit, pensées ect . . .Celà abouti en l'expérimant par la pratique à réaliser que nous ne sommes rien et en inter-dépendance avec tout et la magie de cette réalisation est justement d'avoir anéanti l'égo, c'est la libération, c'est ce qu'à réalisé le Bouddha Sakiamouni dit "L'eveillé" , le libéré, l'illuminé, libre de tout concept et toute entrave, le résultat de cette illumination libère aussi de la naissance et de la mort, de toute affliction, karma négatif, l'unité avec toute chose donne aussi l'accès à la connaissance de toute chose, à l'omniscience . . .
Vaste programme . . .
Ecrit le 29 janv.08, 06:06
Bonjour,
La compréhension des phénomènes est humaine.
La perception des phénomènes suivant le bouddha exprime des vérités et des réalités découvertes au fur-et-à-mesure de son éveil.
L'enseignement du bouddha n'est pas donné à mon avis pour "ceux qui se diraient seulement bouddhistes (rien de péjoratif ni pour offenser, et pour cause...)",
mais adressé à tous pour l'éveil de l'humanité. Qu'ils se disent bouddhistes ou pas, qu'ils soient bouddhistes ou pas.
Les vérités, et les réalités, sont bien de ce monde. Ainsi en est-il de toutes choses de ce monde, dites phénomènes.
Que la vacuité dit qu'il y a des réalités, ou non-réalités, autres derrières les phénomènes, voir "rien", cela n'empêche nullement que le phénomène en lui-même
existe bel et bien.
Seulement nous comprenons suivant l'enseignement, le phénomène percu est une chose, sa réalité profonde est une autre, la nature fondammentale (?).
L'humain en général reste sur la première perception comme réalité, la forme. Mais la forme n'est pas une illusion, c'est l'expression du fondement.
L'impermanence nous montre que rien n'est figé, cela est dans la nature du matériel, comme du spirituel.
Le problème de l'ego est purement du pensant. Le caillou ne se voit pas.
La pratique bouddhiste doit-elle nous débarrasser de ce problème ? Y-a-t'il problème (ego)?
Si nous considérons que l'ego est ce qui empêche le bouddhiste d'atteindre l'éveil, pourquoi pas ?
A condition d'atteindre cet état... et de "savoir" ce qu'il y a derrière.
Un ego surdimensionné nous fait effectivement dire plein de bétise, combattre et pas aider.
Un ego trop contrôlé n'est pas toujours bon car on n'est pas dans son état naturel.
Un ego supprimé, est-ce possible ?
Peut-être un ego "reconnu et adapté" à son vis-à-vis, le non-ego ?
Mais dans ce cas-là, quel serait-il, le non-soi ? Peut-être bien !
C'est sûr, l'ego est un problème, exactement comme l'égoisme.
Il faut donc "réaliser le soi et non-soi" (interdépendance).
Est-ce ensuite le nirvana ?
Le problème de l'éveil est assez dur à méditer.
Suivant ce qu'en disent les uns et les autres, les enseignements, il apparaît que c'est : l'extinction, l'illumination, la paix absolue, la connaissance...
A vrai dire, on n'en sait pas beaucoup à quoi ça correspond, exactement, seulement que tout le monde (?) s'y presse, parfois plusieurs vies.
On comprend d'une part qu'il y a l'extinction de la souffrance menant à l'éveil qui offre la paix absolue.
De cet état émane le savoir parce qu'on est en tout.
Mais si on a tout éteint (la souffrance), c'est qu'on s'est coupé du monde, notre monde. D'où la paix, en tout.
Etre en tout permet d'être Un en l'éternité, la Conscience, c'est cela qui rend omniscient.
Mais omniscient est une faculté permettant au bouddha d'agir en compassion du monde, et ne sert à rien en état d'éveil, de paix absolue.
Or l'éveil est l'état du bouddha.
De cela il faut saisir que l'éveil est ici et ailleurs.
Sans doute que la "vacuité" y a son importance.
La compréhension des phénomènes est humaine.
La perception des phénomènes suivant le bouddha exprime des vérités et des réalités découvertes au fur-et-à-mesure de son éveil.
L'enseignement du bouddha n'est pas donné à mon avis pour "ceux qui se diraient seulement bouddhistes (rien de péjoratif ni pour offenser, et pour cause...)",
mais adressé à tous pour l'éveil de l'humanité. Qu'ils se disent bouddhistes ou pas, qu'ils soient bouddhistes ou pas.
Les vérités, et les réalités, sont bien de ce monde. Ainsi en est-il de toutes choses de ce monde, dites phénomènes.
Que la vacuité dit qu'il y a des réalités, ou non-réalités, autres derrières les phénomènes, voir "rien", cela n'empêche nullement que le phénomène en lui-même
existe bel et bien.
Seulement nous comprenons suivant l'enseignement, le phénomène percu est une chose, sa réalité profonde est une autre, la nature fondammentale (?).
L'humain en général reste sur la première perception comme réalité, la forme. Mais la forme n'est pas une illusion, c'est l'expression du fondement.
L'impermanence nous montre que rien n'est figé, cela est dans la nature du matériel, comme du spirituel.
Le problème de l'ego est purement du pensant. Le caillou ne se voit pas.
La pratique bouddhiste doit-elle nous débarrasser de ce problème ? Y-a-t'il problème (ego)?
Si nous considérons que l'ego est ce qui empêche le bouddhiste d'atteindre l'éveil, pourquoi pas ?
A condition d'atteindre cet état... et de "savoir" ce qu'il y a derrière.
Un ego surdimensionné nous fait effectivement dire plein de bétise, combattre et pas aider.
Un ego trop contrôlé n'est pas toujours bon car on n'est pas dans son état naturel.
Un ego supprimé, est-ce possible ?
Peut-être un ego "reconnu et adapté" à son vis-à-vis, le non-ego ?
Mais dans ce cas-là, quel serait-il, le non-soi ? Peut-être bien !
C'est sûr, l'ego est un problème, exactement comme l'égoisme.
Il faut donc "réaliser le soi et non-soi" (interdépendance).
Est-ce ensuite le nirvana ?
Le problème de l'éveil est assez dur à méditer.
Suivant ce qu'en disent les uns et les autres, les enseignements, il apparaît que c'est : l'extinction, l'illumination, la paix absolue, la connaissance...
A vrai dire, on n'en sait pas beaucoup à quoi ça correspond, exactement, seulement que tout le monde (?) s'y presse, parfois plusieurs vies.
On comprend d'une part qu'il y a l'extinction de la souffrance menant à l'éveil qui offre la paix absolue.
De cet état émane le savoir parce qu'on est en tout.
Mais si on a tout éteint (la souffrance), c'est qu'on s'est coupé du monde, notre monde. D'où la paix, en tout.
Etre en tout permet d'être Un en l'éternité, la Conscience, c'est cela qui rend omniscient.
Mais omniscient est une faculté permettant au bouddha d'agir en compassion du monde, et ne sert à rien en état d'éveil, de paix absolue.
Or l'éveil est l'état du bouddha.
De cela il faut saisir que l'éveil est ici et ailleurs.
Sans doute que la "vacuité" y a son importance.
- petit scarabé
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Ecrit le 30 janv.08, 14:06
Je ne suis pas sûr du tout de cela, il a eu une préparation très importante, c’est évident et d’après certains textes, il est même venu dans ce monde pour cela, pour montrer par l’exemple . . .La perception des phénomènes suivant le bouddha exprime des vérités et des réalités découvertes au fur-et-à-mesure de son éveil.
Mais d’après son histoire, son éveil a un caractère soudain, non progressif, l’illumination survient chez lui comme un événement qui apparaît soudainement après 6ans de méditation au pied d’un arbre . . .
Heureusement, sinon ceux qui se diraient seulement bouddhiste appartiendraient à une secte . . .( dans le sens, coupé comme « sectionné » de ceux qui ne pratiquent pas le bouddhisme).L'enseignement du bouddha n'est pas donné à mon avis pour "ceux qui se diraient seulement bouddhistes.
Mais il existe beaucoup de sectes au Japon par exemple, mais ce terme n’a pas dans cette culture l’aspect péjoratif comme dans notre culture, de même que dans l’antiquité une « secte » désignait une « école philosophique » et n’avait rien de négatif . . .
En plus à un niveau relativement subtil de l’enseignement bouddhiste, dire « je suis bouddhiste », c’est pas bouddhiste, c’est se prendre pour quelque chose qui n’existe pas . . .
Il est dit que la forme est le vide et le vide est la forme.L'humain en général reste sur la première perception comme réalité, la forme. Mais la forme n'est pas une illusion, c'est l'expression du fondement.
Mais « vide » ne signifie pas « illusion » en parlant de la forme, vide signifie que rien n’existe indépendamment ( pas de réalité intrinsèque) . . .
Nous sommes dans l’illusion du fait de na pas voir ou avoir réalisé cette réalité . . .
Mais après avoir réalisé cela , une table est toujours une table et existe relativement en tant que table avec sa désignation de table et on peut manger dessus sans problème, elle est bien là relativement.
L’égo n’est pas ce qui nous empêche d’atteindre l’éveil , l’égo est le bagage ( là nous pouvons parler effectivement d’illusion) avec lequel on travaille au départ, même si c’est une illusion, mais faut bien partir de notre réalité et notre réalité c’est bien l’égo, même si l’égo n’existe pas, c’est effectivement une illusion.Si nous considérons que l'ego est ce qui empêche le bouddhiste d'atteindre l'éveil, pourquoi pas ?
Vouloir supprimer l’égo est absurde, supprimer ce qui n’existe pas n’a aucun sens, c’est tout simplement stupide.
Ça peut même être grave, vouloir supprimer une illusion peut aller jusqu’à nous faire interner à l’asile . . .
Mais certains maîtres dans le bouddhisme mahayana utilise cette expression « tuer l’égo » dans le sens ne pas toujours se regarder le nombril et faire des actions de boddhisattva , agir pour le bien des autres en s’oubliant, c’est assez comparable au chrétien qui fait sa B A ( bonne action).
Ce qui s’éteint, c’est la soif d’exister mais pas en se coupant du monde, c’est exactement l’inverse, la souffrance c’est d’être coupé, séparé des êtres et des choses, l’éveil se réalise par l’unité avec toute chose, c’est cet effet soudain en résonnance ( corps âme et esprit) avec tout qui produit l’illumination.Mais si on a tout éteint (la souffrance), c'est qu'on s'est coupé du monde, notre monde. D'où la paix, en tout.
Etre en tout permet d'être Un en l'éternité, la Conscience, c'est cela qui rend omniscient.
L’être est effectivement alors « UN », mais je ne sais pas si « éternité » soit bien un terme adapté, il y a une notion de « figé » « immuable » dans éternité . . . Alors que l’état d’éveillé est tout sauf d’être éternel et immuable.
L’éveil c’est sortir de l’illusion , un bouddha parfait est effectivement omniscient, le nirvana est quelque chose d’indescriptible par le langage mais pour en parler où s’en faire une image il peut être décrit comme « parfaite quiétude », « royaume suprême »,
Et aussi de l’extinction du cycle de la naissance et de la mort.( fin du samsara).
L’éveil peut être vu un peu comme l’envers du Nirvana , et l’un n’est pas séparé de l’autre, c’est les deux faces d’une même pièce ( pour imager).
L’éveil est pleine conscience, tout est clair, tout est vu tel que cela est, pleine lumière.
Le Nirvana est extinction, mais le fait d’avoir éteint ne signifie pas que la lumière n’existe plus ou que la pièce éclairée est disparue. . .
Ecrit le 01 févr.08, 20:00
Bonjour,
L'éveil du bouddha est-il soudain ?
Il y a des enseignements qui effectivement prennent en compte cette possibilité et y mettent même tout leur espoir.
Je dirais possible, seulement. Mais qu'on me montre un seul cas le montrant vrai, celui du bouddha compris.
Suivant l'enseignement, où il est dit que l'éveil est un "chemin en plusieurs étapes du plus bas au plus haut",
l'accomplissement de pratiques religieuses (apprentissage...) et non religieuses pour le peuple,
on voit bien que cela ne vient pas tout seul, comme ça.
Le bouddha est arrivé au dernier stade suivant le cycle de renaissance.
Je dirais qu'en dernière vie, "son passé" a ressurgi et a recommencé en constatant la misère humaine.
ESt-ce la vacuité, absence de réalité intrinséque, qui serait la cause de l'enseignement de l'illusion du phénoménal,
aussi bien pour le matériel que le spirituel ?
Soyons clair.
Une illusion n'existe pas. Qu'on donne des définitions différentes des phénomènes y menant
(vacuité, vide, rien, mauvaise perception, ...), une illusion n'existe pas.
Le vide et la vacuité "comme réalité intrinsèque", c'est la définition de la vacuité. ESt-ce le vide aussi (?).
Et c'est cela qui justifierait l'illusion ?
J'aimerais bien voir les maîtres qui enseignent cela.
Si le bouddha dit qu'il y a éveil et l'enseigne, c'est que justement il s'agit d'illumination, de connaissance,
et pas d'illusion. Enseigner l'illusion, c'est comme justifier qu'on reste dans l'ignorance,
et de cette ignorance va surgir l'éveil (comment ?).
La vacuité première justifie (encore une fois) que ce qu'on perçoit en premier n'est pas la réalité intrinséque du phénomène,
mais ne dit rien sur la réalité vraie, le fondement, du phénomène, ou plutôt l'ensemble des réalités composant ce phénomène.
Donc la table citée (ou autre chose), n'est pas une illusion, ou du relatif.
Le pourquoi est que la table est une réalité, une entité, dans notre monde tant que c'est une table,
et que sa nature fondemmentale est, bien que nous ne la saisissons pas "encore", une autre réalité (?).
Et c'est la connaissance, (fait-il absolument l'éveil pour ces cas là ?), qui doit montrer quelles sont les deux réalités
(forme et fond), de cette table (ou autre chose).
La forme, ce n'est pas besoin de méditer, c'est la table en question.
Reste le fond.
Et là, il faut voir plus loin que la vacuité.
L'absence de réalité intrinsèque concerne notre monde (?), parce qu'elle justifie dans l'enseignement les phénomènes s'y rapportant,
la matière.
Au-delà de la matière, il n'y a "rien". "Rien" pas dans le sens du néant, mais "rien" dans le sens d'immatérialité.
En fait, il s'agit d'une "infinité de réalités immatérielles" donnant corps, ici la table.
Le fond de la table est cela, une "infinité de réalités immatérielles".
Et si on dépasse l'illusion et se plonge dans les dits du bouddha, on comprend parfaitement de quelles réalités immatérielles il s'agit.
L'ego, illusion de nous-même (?).
Parler et enseigner de réaliser le soi et non-soi est juste. Nous faisons parti de la roue.
Considérer l'ego comme une illusion n'est pas juste. Cela laisse suggérer et penser, et souvent enseigner qu'il n'y a pas entité, humaine.
Hors un homme, comme tout phénomène, est bien une entité durant son existence.
Je n'ai pas besoin de me reporter au bouddha pour l'affirmer, c'est facile à comprendre.
Une illusion ne saurait se percevoir de façon juste, encore moins voir le monde, de là à réaliser le tout devient une impossibilité.
Le pensant oui, peut le faire. Et c'est ce qu'est l'être humain.
L'ego dont il s'agit n'est pas la juste perception sur la réalité de soi comme entité, un homme sait qu'il est homme, c'est tout,
mais se rapporte à ce qu'il se voit en proportion de sa valeur phénoménale. L'ego sur-élevé, trop d'ego, c'est se considérer
comme supérieur à tout autre, jusqu'à se persuader que les autres n'existent pas, ou ne sont là que pour le servir.
Mais là, on rendre dans les considération du bien et du mal.
Sur l'éternité je reviendrais. Le Un aussi. L'importance n'est pas dans ce qu'on en pense,
mais plutôt dans l'expression de son rapport avec les autres religions et l'humanité. Où beaucoup voudrait séparer les hommes et les religions,
alors que la vérité, et la réalité, est bien la même.
Pour le reste de ce qui est dit pour l'instant, je suis en accord.
L'éveil du bouddha est-il soudain ?
Il y a des enseignements qui effectivement prennent en compte cette possibilité et y mettent même tout leur espoir.
Je dirais possible, seulement. Mais qu'on me montre un seul cas le montrant vrai, celui du bouddha compris.
Suivant l'enseignement, où il est dit que l'éveil est un "chemin en plusieurs étapes du plus bas au plus haut",
l'accomplissement de pratiques religieuses (apprentissage...) et non religieuses pour le peuple,
on voit bien que cela ne vient pas tout seul, comme ça.
Le bouddha est arrivé au dernier stade suivant le cycle de renaissance.
Je dirais qu'en dernière vie, "son passé" a ressurgi et a recommencé en constatant la misère humaine.
ESt-ce la vacuité, absence de réalité intrinséque, qui serait la cause de l'enseignement de l'illusion du phénoménal,
aussi bien pour le matériel que le spirituel ?
Soyons clair.
Une illusion n'existe pas. Qu'on donne des définitions différentes des phénomènes y menant
(vacuité, vide, rien, mauvaise perception, ...), une illusion n'existe pas.
Le vide et la vacuité "comme réalité intrinsèque", c'est la définition de la vacuité. ESt-ce le vide aussi (?).
Et c'est cela qui justifierait l'illusion ?
J'aimerais bien voir les maîtres qui enseignent cela.
Si le bouddha dit qu'il y a éveil et l'enseigne, c'est que justement il s'agit d'illumination, de connaissance,
et pas d'illusion. Enseigner l'illusion, c'est comme justifier qu'on reste dans l'ignorance,
et de cette ignorance va surgir l'éveil (comment ?).
La vacuité première justifie (encore une fois) que ce qu'on perçoit en premier n'est pas la réalité intrinséque du phénomène,
mais ne dit rien sur la réalité vraie, le fondement, du phénomène, ou plutôt l'ensemble des réalités composant ce phénomène.
Donc la table citée (ou autre chose), n'est pas une illusion, ou du relatif.
Le pourquoi est que la table est une réalité, une entité, dans notre monde tant que c'est une table,
et que sa nature fondemmentale est, bien que nous ne la saisissons pas "encore", une autre réalité (?).
Et c'est la connaissance, (fait-il absolument l'éveil pour ces cas là ?), qui doit montrer quelles sont les deux réalités
(forme et fond), de cette table (ou autre chose).
La forme, ce n'est pas besoin de méditer, c'est la table en question.
Reste le fond.
Et là, il faut voir plus loin que la vacuité.
L'absence de réalité intrinsèque concerne notre monde (?), parce qu'elle justifie dans l'enseignement les phénomènes s'y rapportant,
la matière.
Au-delà de la matière, il n'y a "rien". "Rien" pas dans le sens du néant, mais "rien" dans le sens d'immatérialité.
En fait, il s'agit d'une "infinité de réalités immatérielles" donnant corps, ici la table.
Le fond de la table est cela, une "infinité de réalités immatérielles".
Et si on dépasse l'illusion et se plonge dans les dits du bouddha, on comprend parfaitement de quelles réalités immatérielles il s'agit.
L'ego, illusion de nous-même (?).
Parler et enseigner de réaliser le soi et non-soi est juste. Nous faisons parti de la roue.
Considérer l'ego comme une illusion n'est pas juste. Cela laisse suggérer et penser, et souvent enseigner qu'il n'y a pas entité, humaine.
Hors un homme, comme tout phénomène, est bien une entité durant son existence.
Je n'ai pas besoin de me reporter au bouddha pour l'affirmer, c'est facile à comprendre.
Une illusion ne saurait se percevoir de façon juste, encore moins voir le monde, de là à réaliser le tout devient une impossibilité.
Le pensant oui, peut le faire. Et c'est ce qu'est l'être humain.
L'ego dont il s'agit n'est pas la juste perception sur la réalité de soi comme entité, un homme sait qu'il est homme, c'est tout,
mais se rapporte à ce qu'il se voit en proportion de sa valeur phénoménale. L'ego sur-élevé, trop d'ego, c'est se considérer
comme supérieur à tout autre, jusqu'à se persuader que les autres n'existent pas, ou ne sont là que pour le servir.
Mais là, on rendre dans les considération du bien et du mal.
Sur l'éternité je reviendrais. Le Un aussi. L'importance n'est pas dans ce qu'on en pense,
mais plutôt dans l'expression de son rapport avec les autres religions et l'humanité. Où beaucoup voudrait séparer les hommes et les religions,
alors que la vérité, et la réalité, est bien la même.
Pour le reste de ce qui est dit pour l'instant, je suis en accord.
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Ecrit le 02 févr.08, 01:39
OUI . . .L'éveil du Bouddha est-il soudain ?
Mais comme dit précédemment pour que cet «éveil » survient il y a tout un cheminement, une pratique qui si elle est conduite correctement peut réunir les conditions pour que cela se produise à un moment donné.
Et il faut souvent beaucoup plus qu’une seule vie de « préparations ». . .
Sur une population mondiale actuelle d’à peu près 6 milliards d’individus, le nombre de grandeur de personnes « illuminées » ne dépasserait le nombre de doigts de la main.
Je pourrais comparer cela ( bien qu’une comparaison n’est qu’une approximation lointaine de ce que l’on veut dire , mais à défaut de mieux . . .) à la fabrication du sucre blanc ( phénomène de cristallisation), où la mélasse brunâtre dans une centrifugeuse en tournant à grande vitesse et dans des conditions très précises avec les ingrédients appropriés va se transformer « instantanément » à un moment donné en cristal de sucre . . .J’ai vu ce phénomène dans une usine de betterave à sucre . . .L’effet est magique.
J’ai pris comme modèle le cristal parce qu’il induit bien l’idée d’agencement ordonné parfait et soudain dans le phénomène .Le « cristal parfait » est un modèle utilisé pour représenter la structure de la matière cristalline. Ce modèle considère qu'un cristal est un empilement ordonné et infini d'atomes, d'ions ou de molécules.
Le cristal est obtenu par translation dans toutes les directions d'une unité de base appelée maille élémentaire.
La cristallographie est une science en rapport avec des disciplines aussi diverses que la physique, la chimie, les mathématiques, la biophysique, la biologie, la médecine, la science des matériaux, la métallurgie ainsi que les sciences de la terre.
Il ne faut pas confondre non plus « l’Eveil » du Bouddha historique ( Sakiamouni Bouddha) qui est définit comme ayant réalisé « l’éveil complet insurpassable » avec une révélation ( pour faire référence à un terme utilisé souvent dans la mystique chrétienne) ou une « prise de conscience » ou autres petites ou moyennes « illuminations intérieures » . . .
Pour approcher la compréhension de ce qu’est « l’éveil », le zen est aussi une manière de l’aborder sans le bla-bla intellectuel, ce « mental » qui déforme le « ce qui est tel que cela est ». . .
Pour avoir aussi une idée de ce qu’est l’éveil du Bouddha qui est apparu dans une civilisation de culture hindouiste, il est à remarquer que pour l’hindouisme le Bouddha historique est un « avatar » comme Jésus , Mohamed, etc. . . c’est à dire des manifestations ou incarnations du principe divin. . .La légende de l'origine de la tradition zen et de la lignée de ses maîtres remonte à un sermon du Bouddha Shâkyamuni à ses disciples alors qu'ils étaient réunis sur le Mont des vautours, relaté dans le Sūtra Lankavatara. Pour tenter d'expliquer un point de son enseignement, il se contenta de cueillir silencieusement une fleur d'Udumbara. Aucun des disciples n'aurait compris le message qu'il tentait de faire passer, à l'exception de Mahâkâshyapa, qui aurait souri au Bouddha. Celui-ci lui aurait alors dit devant l'assemblée qu'il lui avait ainsi transmis son trésor spirituel le plus précieux. C'est une préfiguration de la description du chan que l’on prêtera à Bodhidharma : « pas d’écrit, un enseignement différent [de tous les autres], qui touche directement l’esprit pour révéler la vraie nature de bouddha ».
Le bouddhisme se démarque de cela par le fait que le Bouddha historique ne sait pas présenté comme l'incarnation de la divinité suprême sur terre.( ce qui est la définition d’un avatar dans l’hindouisme). Cela s’explique par le fait que son enseignement philosophique et spirituel abouti à ne pas reconnaître l’âme (atman dans l’hindouisme) comme ayant une réalité intrinsèque, l’âme n’est qu’une constitution d’agrégats soumis à l’impermanence ( pas d’immortalité de l’âme, mais un continuum jusqu‘à la libération finale qui est nirvana puis parinirvana) et par la même aussi pas de « Dieu créateur » , ce qui est logique puisque le Bouddha historique ne sait pas présenté non plus ni comme un « dieu », ni comme un prophète ou « Dieu ».
Ce qui le rapproche à mon avis de l’athéisme d’aujourd’hui ou peut-être faire le pont entre athéisme et spiritualité religieuse puisque le bouddhisme inclus aussi cette dimension spirituelle post mortem au delà de la naissance et de la mort dont font part les religions du livre ( christianisme, islam, judaïsme).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Avatar_%28hindouisme%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddha
Ecrit le 02 févr.08, 05:30
Bonjour,
L'effet déclic.
J'ai vu quelque part que "certains" du grand véhicule en sont particulièrement attaché.
Peut-être ailleurs aussi ?
Je n'en fais aucun reproche. On ne peut atteindre l'éveil que toujours de son mieux.
Je constate simplement que la méditation comme pratique fondemmentale du bouddhisme nécessite à elle seule des "vies" entières.
Je dis aussi que le chemin entre le non-vivant non-pensant jusqu'au pensant nôtre représente déjà une bonne partie de la création.
L'impermanence est bien une des bases du bouddhisme. Et cette vérité est acceptée par tous, y compris les scientifiques
(sauf peut-être ???, mais on ne peut plaire à tout le monde).
Cette vérité régit tout phénomène, nous compris.
Quand je dis nous, je pense à l'humain qui se persuade de son immortalité (certains).
En approfondissant, on rentre dans l'entité.
Et là, le bouddha dit que tout phénomène est bien une entité, mais que celle-ci est transitoire.
Par là, il faut bien comprendre que la "continuité" identitaire du phénomène est bien assurée en son intégrité,
jusqu'à un certain point, jusqu'à un certain temps.
Qu'est-ce qui fait intégrité, c'est l'entité en elle-même, biensûr, mais pour nous, c'est surtout notre pensée
qui nous fait rendre compte que nous existons et vivons comme une entité, Un.
Le fait que nous évoluons et changeons sans arrêt est dans l'impermanence, change l'ensemble des agrégats durant son devenir,
mais nous agissons bien en entité "intrinsèque" en la défendant et en la préservant, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
... ...
En cela, nous constatons parfaitement ce qu'est un phénomène, une entité temporaire : c'est une vie.
Et si nous allons plus loin et plus haut, plus grand ou plus petit, macro ou quantique,
nous voyons que tout ce est de ce monde est en ces vérités : impermanent et phénoménal, vivant.
En ce qui est du divin, le bouddha ne le définit pas, c'est tout.
Dire que c'est Dieu ou pas, relève de chacun, bouddhiste compris.
Il y a bien des bouddhistes qui croient en bouddha comme réellement Dieu, et les religieux ne font rien pour les détromper,
et même plus.
Donc nous parlerons de savoir, ou pas.
D'abord, la représentation de Dieu en tant qu'Homme/Etre supérieur avec des pouvoirs surnaturels...
faisant "principalement" ce que chacun estime qu'Il doit faire, n'est pas de nature réelle.
Même les vrais croyants en Dieu plus éclairés que d'autres le reconnaissent.
Ensuite, il faut savoir sa nature (la question a été posé par le Dalai-lama), et quelles sont les justes rapports entre la "Vérité divine" et le monde,
notre monde, et ce qui va au-delà.
Pour comprendre. De là, y croire ou pas.
Ensuite, il faut savoir les rapports de cette "Vérité divine" avec toutes les religions et autres.
Pour comprendre et expliquer le fondement de tout, et la convergence (?) des croyances.
En fait, comme notre monde et au-delà est unique, malgré des croyances et religions aussi "diverses"
que nous sommes existant en multitude,
il ne peut en ressortir qu'une "seule Vérité de vie" assemblant toutes les vérités.
Et cela, qu'on soit d'accord ou pas.
Je dis cela du bouddhisme, des monothéismes, d'autres croyances et non-croyances.
Cette Entité, cette Vérité, cette Réalité, existe bel et bien, et c'est l'une des autres bases du bouddhisme qui y mène
(parce que nous parlons du bouddhisme ici) : le "juste milieu".
... ...
L'effet déclic.
J'ai vu quelque part que "certains" du grand véhicule en sont particulièrement attaché.
Peut-être ailleurs aussi ?
Je n'en fais aucun reproche. On ne peut atteindre l'éveil que toujours de son mieux.
Je constate simplement que la méditation comme pratique fondemmentale du bouddhisme nécessite à elle seule des "vies" entières.
Je dis aussi que le chemin entre le non-vivant non-pensant jusqu'au pensant nôtre représente déjà une bonne partie de la création.
L'impermanence est bien une des bases du bouddhisme. Et cette vérité est acceptée par tous, y compris les scientifiques
(sauf peut-être ???, mais on ne peut plaire à tout le monde).
Cette vérité régit tout phénomène, nous compris.
Quand je dis nous, je pense à l'humain qui se persuade de son immortalité (certains).
En approfondissant, on rentre dans l'entité.
Et là, le bouddha dit que tout phénomène est bien une entité, mais que celle-ci est transitoire.
Par là, il faut bien comprendre que la "continuité" identitaire du phénomène est bien assurée en son intégrité,
jusqu'à un certain point, jusqu'à un certain temps.
Qu'est-ce qui fait intégrité, c'est l'entité en elle-même, biensûr, mais pour nous, c'est surtout notre pensée
qui nous fait rendre compte que nous existons et vivons comme une entité, Un.
Le fait que nous évoluons et changeons sans arrêt est dans l'impermanence, change l'ensemble des agrégats durant son devenir,
mais nous agissons bien en entité "intrinsèque" en la défendant et en la préservant, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
... ...
En cela, nous constatons parfaitement ce qu'est un phénomène, une entité temporaire : c'est une vie.
Et si nous allons plus loin et plus haut, plus grand ou plus petit, macro ou quantique,
nous voyons que tout ce est de ce monde est en ces vérités : impermanent et phénoménal, vivant.
En ce qui est du divin, le bouddha ne le définit pas, c'est tout.
Dire que c'est Dieu ou pas, relève de chacun, bouddhiste compris.
Il y a bien des bouddhistes qui croient en bouddha comme réellement Dieu, et les religieux ne font rien pour les détromper,
et même plus.
Donc nous parlerons de savoir, ou pas.
D'abord, la représentation de Dieu en tant qu'Homme/Etre supérieur avec des pouvoirs surnaturels...
faisant "principalement" ce que chacun estime qu'Il doit faire, n'est pas de nature réelle.
Même les vrais croyants en Dieu plus éclairés que d'autres le reconnaissent.
Ensuite, il faut savoir sa nature (la question a été posé par le Dalai-lama), et quelles sont les justes rapports entre la "Vérité divine" et le monde,
notre monde, et ce qui va au-delà.
Pour comprendre. De là, y croire ou pas.
Ensuite, il faut savoir les rapports de cette "Vérité divine" avec toutes les religions et autres.
Pour comprendre et expliquer le fondement de tout, et la convergence (?) des croyances.
En fait, comme notre monde et au-delà est unique, malgré des croyances et religions aussi "diverses"
que nous sommes existant en multitude,
il ne peut en ressortir qu'une "seule Vérité de vie" assemblant toutes les vérités.
Et cela, qu'on soit d'accord ou pas.
Je dis cela du bouddhisme, des monothéismes, d'autres croyances et non-croyances.
Cette Entité, cette Vérité, cette Réalité, existe bel et bien, et c'est l'une des autres bases du bouddhisme qui y mène
(parce que nous parlons du bouddhisme ici) : le "juste milieu".
... ...
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Ecrit le 03 févr.08, 01:38
La Vérité ne peut être dites, elle est . . .Bonjour,
L'effet déclic.
J'ai vu quelque part que "certains" du grand véhicule en sont particulièrement attaché.
Peut-être ailleurs aussi ?
Je n'en fais aucun reproche. On ne peut atteindre l'éveil que toujours de son mieux.
C'est pourquoi je pense, que "dire" ne peut appartenir qu'au domaine du relatif . . .
Dire que "Dieu" est ou que "Bouddha" est Absolu/Vérité, c'est déjà de trop, la preuve, c'est déjà antinomique, contradictoire, peut préter à discussion interminable philosophique, religieuse ou spirituelle où le vrai et le faux ne peux être discerné qu'au travers de références tout aussi relatives . . .
L'Absolu ne peut être dit, c'est certainement la définition de mystique qui signifie "se taire" et que le mystique, le méditant ou le contemplatif contemple . . .
Atteindre "l'éveil" ou être attaché au "déclic" sont des vérités relatives, il n'y a rien à atteindre et "être attaché" signifie que l'on est prisonnier, j'ai pratiqué dans le "grand vehicule" et il n'a jamais été question de s'attacher à quoi que ce soit que ce soit au "déclic", à l'éveil de Bouddha ect . . .
L'illuminé est le "héro", le vainqueur pour le bouddhiste . . .
L'attachement est une faiblesse très "humaine" qui provient je pense du besoin que nous avons de références, de repères . . .
C'est d'ailleurs comme celà que se construisent les "dogmes", ce besoin de fixer des "vérités" au point de convenir par décret qu'elles sont irréfutables et donc intouchables, mais le bouddhisme est implacable sur ce point, il n'y a rien d'immuable et de permanent, même les dogmes et les dieux sont aussi mortels . . .
Reste plus pour le bouddhiste que le "dharma" qui est l'enseigement de Bouddha comme référence sûr, comme protection auquel on peut se référer sans être trompé que l'on peut avoir foi . . .
Et tous les "dharmas" sont vides . . .
Ecrit le 04 févr.08, 02:03
Bonjour,
De ce monde nous sommes humains.
Ce qui sont de ce monde sont des réalités humaines, ou de ce monde, matérielles.
Y-a-t'il une "réalité autre", le dharma, l'éveil (?), qui soient "Vrais", qui rendraient notre réalité "relative", "faussement perçue" ?
Suivant le bouddha, oui.
Il l'a vécu, il y était, y est... était illuminé, est revenu illuminé... omniscient dans le dharma, notre monde...
Le bouddha commence son enseignement, forme sa communauté religieuse...
Les vérités enseignées concernent la souffrance et sa suppression, la voie juste pour le faire, l'impermanence, le juste milieu,
l'interdépendance,...
Il enseigne et recommande les bonnes attitudes de vie, du religieux, du peuple, des rapports entre les deux, la compassion...
Il indique la voie de l'éveil...
Ca en fait des choses qui sont "relatives", non ?
Je veux bien que le bouddhisme "pur (?)" soit implacable, mais ne peut-on pas y glisser quand même un peu de non-relatif,
qui ne serait que disons "réalités humaines".
Moi qui suis de ce monde, et peut-être bien "un peu bouddhiste", ça dépend du comment on le prend,
je comprends bien qu'il y a un "absolu autre" derrière notre phénoménal.
Du phénoménal nommé il est dit pas le bouddha :
"- ce monde est infini...
-...toutes les agrégations sont des entités avec un moi. La forme est transitoire, la sensation est transitoire, la perception est transitoire,
les agrégats mentaux sont transitoires, la conscience est transitoire,
..."
Bon, on comprend bien que toutes choses sont soumises à l'impermanence, de cela on en tire la "relativité" des phénomènes comme quoi ça change sans cesse,
et que pour l'humain, il ne faut pas s'arrêter à la forme perçue directement, et qu'il y a autre chose derrière.
Les vérités enseignées et dites par le bouddha sont bien enseignées et dites par le bouddha.
Est-ce que le bouddha a fait comme si elles ne pouvaient pas être dites ?
Est-ce qu'il a fait comme si l'éternité (monde infini) n'existe pas ?
Est-ce qu'il a fait comme si les agrégats sont des illusions ?
Rien de tout cela.
Tout est relatif, rien à dire, rien à atteindre ... ?
Mais qu'a donc enseigné le bouddha, qu'a donc dit le bouddha ?
Et de quoi sommes nous en train de parler, là, en ce moment ?
Sommes-nous encore en train de parler du bouddhisme du bouddha ? Oui, non ?
Ou sommes-nous en train de parler d'autre chose, non du bouddha ?
Est-il possible de savoir qu'est-ce ce "dharma comme référence sûr", c'est quoi le dharma ?
Et c'est quoi "tous les dharmas sont vides" ?
C'est quoi "vide" ?
De ce monde nous sommes humains.
Ce qui sont de ce monde sont des réalités humaines, ou de ce monde, matérielles.
Y-a-t'il une "réalité autre", le dharma, l'éveil (?), qui soient "Vrais", qui rendraient notre réalité "relative", "faussement perçue" ?
Suivant le bouddha, oui.
Il l'a vécu, il y était, y est... était illuminé, est revenu illuminé... omniscient dans le dharma, notre monde...
Le bouddha commence son enseignement, forme sa communauté religieuse...
Les vérités enseignées concernent la souffrance et sa suppression, la voie juste pour le faire, l'impermanence, le juste milieu,
l'interdépendance,...
Il enseigne et recommande les bonnes attitudes de vie, du religieux, du peuple, des rapports entre les deux, la compassion...
Il indique la voie de l'éveil...
Ca en fait des choses qui sont "relatives", non ?
Je veux bien que le bouddhisme "pur (?)" soit implacable, mais ne peut-on pas y glisser quand même un peu de non-relatif,
qui ne serait que disons "réalités humaines".
Moi qui suis de ce monde, et peut-être bien "un peu bouddhiste", ça dépend du comment on le prend,
je comprends bien qu'il y a un "absolu autre" derrière notre phénoménal.
Du phénoménal nommé il est dit pas le bouddha :
"- ce monde est infini...
-...toutes les agrégations sont des entités avec un moi. La forme est transitoire, la sensation est transitoire, la perception est transitoire,
les agrégats mentaux sont transitoires, la conscience est transitoire,
..."
Bon, on comprend bien que toutes choses sont soumises à l'impermanence, de cela on en tire la "relativité" des phénomènes comme quoi ça change sans cesse,
et que pour l'humain, il ne faut pas s'arrêter à la forme perçue directement, et qu'il y a autre chose derrière.
Les vérités enseignées et dites par le bouddha sont bien enseignées et dites par le bouddha.
Est-ce que le bouddha a fait comme si elles ne pouvaient pas être dites ?
Est-ce qu'il a fait comme si l'éternité (monde infini) n'existe pas ?
Est-ce qu'il a fait comme si les agrégats sont des illusions ?
Rien de tout cela.
Tout est relatif, rien à dire, rien à atteindre ... ?
Mais qu'a donc enseigné le bouddha, qu'a donc dit le bouddha ?
Et de quoi sommes nous en train de parler, là, en ce moment ?
Sommes-nous encore en train de parler du bouddhisme du bouddha ? Oui, non ?
Ou sommes-nous en train de parler d'autre chose, non du bouddha ?
Est-il possible de savoir qu'est-ce ce "dharma comme référence sûr", c'est quoi le dharma ?
Et c'est quoi "tous les dharmas sont vides" ?
C'est quoi "vide" ?
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Ecrit le 04 févr.08, 03:22
Comme dit précédemment « vide » signifie , qui n’a pas de réalité intrinsèque , c‘est à dire, n’existe pas par lui-même , n’existe qu'en inter-relation , en dépendance de . . .En référence à . . .C’est cela le sens de « relatif ». . .Est-il possible de savoir qu'est-ce ce "dharma comme référence sûr", c'est quoi le dharma ?
Et c'est quoi "tous les dharmas sont vides" ?
C'est quoi "vide" ?
Le dharma qui est l’enseignement de Bouddha n’échappe pas à cela , et cette relativité de l’enseignement de Bouddha ( tous les dharmas sont vides) est expliqué en long, en large et en travers dans le « Sütra du Diamant » ). . .
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%ABtra_du_Diamant
Lorsque qu’il est dit que le dharma est « protection » ( référence sûr ), cela peut paraître paradoxale puisqu’il est dit aussi que ce dharma est vide . . .
Cela s’explique que pour le bouddhiste le dharma dit ce qui est tel que cela est , c’est dans ce sens qu’il a valeur d’absolu, cet enseignement découle de l’éveil complet sans supérieur de l’illumination de Bouddha .
C’est dans ce sens qu’il est dit aussi que Bouddha est Absolu/Vérité . . .( Bouddha signifie « Eveil »)
Le plus difficile à appréhender ( surtout pour un occidental) dans ces définitions et concepts bouddhistes, c’est la notion de « vacuité » . . .
Et cela ne peut s’approcher que par la pratique , aussi la compréhension des sûtras ( comme celui du diamant cité) ne s’obtient pas comme ça en lisant des trucs et des bouquins sur le bouddhisme. . .
La pratique est primordiale sur ce sujet . . .Dont la méditation est un des piliers principaux .
Mais suivant notre « karma », nous avons des dispositions d‘esprit,, des facultés plus ou moins développés dans tel ou tel domaine pour progresser sur la voie du milieu ( voie médiane) .
Ainsi telle personne aura une facilité d’érudition pour comprendre les sûtras en les étudiant, une autre obtiendra plus de résultats ou de bénéfice en pratiquant la méditation, une autre en écoutant le « dharma » d’un maître, en pratiquant le zen , ou autres disciplines et approches différentes . . .
Ecrit le 04 févr.08, 05:25
Bonjour,
Je suis allé dans le site du diamant de wikipedia, mais pas vraiment vu ce que j'aurai aimé savoir (peut-être un lien manqué ?), en fait "ce qui est",
et non pas la définition de la vacuité que je connais, et l'explication des réalités et des vérités par la dite vacuité.
C'est comme si le "bouddhisme" (le bouddha ? pas possible) dit "je sais que je sais rien", ce vide=vacuité permanent,
pas exactement ce que me semble enseigner le bouddha.
Exp :
- Bouddha = Eveil , d'accord Illuminé, Vérité absolu ...
- Le dharma (c'est plus que seulement l'Enseignement je dirais) dit (autrement dit c'est le bouddha qui le dit) "ce qui est tel que cela est",
d'accord je dis aussi que le bouddha dit et enseigne les vérités, et les réalités.
- si le dharma (le bouddha) dit ce qui est tel que cela est, pourquoi les enseignements bouddhistes (divers tendances) n'enseignent pas ce qui est,
et répète toujours que c'est la vacuité (ça, ça fait 2500 ans qu'on le sait)
Cela ferait quand même plus "sage", non ? La sagesse étant le "degré suprême" du karma.
Pour le reste, je comprends. Ce n'est pas en lisant, mais en pratiquant, la méditation et les états d'esprit...
Ce qui est chagrinant : c'est ce sentiment de retenu perpétuel, alors que le bouddha a pratiquement tout dit.
Ce qui serait bon : dire les vérités et les réalités du bouddha, enseigner l'état du monde. L'éveil vient ensuite par la pratique, c'est tout.
C'est d'ailleurs ce que fait le bouddha en enseignant, ET tester vous même.
Bon, je sens une persistence divergente sur ... je ne sais quoi ?
Mais je vais écrire un certain nombre de choses ici sur "ma pensée bouddhiste". (Rien d'offensant pour personne, et peut-être que ?)
Nous aurons ainsi l'occasion de "débattre" encore, même si le "maître" insiste sur la pratique, à grand renfort de vacuité.
J'en prends l'entière responsabilité.
... ...
Je suis allé dans le site du diamant de wikipedia, mais pas vraiment vu ce que j'aurai aimé savoir (peut-être un lien manqué ?), en fait "ce qui est",
et non pas la définition de la vacuité que je connais, et l'explication des réalités et des vérités par la dite vacuité.
C'est comme si le "bouddhisme" (le bouddha ? pas possible) dit "je sais que je sais rien", ce vide=vacuité permanent,
pas exactement ce que me semble enseigner le bouddha.
Exp :
- Bouddha = Eveil , d'accord Illuminé, Vérité absolu ...
- Le dharma (c'est plus que seulement l'Enseignement je dirais) dit (autrement dit c'est le bouddha qui le dit) "ce qui est tel que cela est",
d'accord je dis aussi que le bouddha dit et enseigne les vérités, et les réalités.
- si le dharma (le bouddha) dit ce qui est tel que cela est, pourquoi les enseignements bouddhistes (divers tendances) n'enseignent pas ce qui est,
et répète toujours que c'est la vacuité (ça, ça fait 2500 ans qu'on le sait)
Cela ferait quand même plus "sage", non ? La sagesse étant le "degré suprême" du karma.
Pour le reste, je comprends. Ce n'est pas en lisant, mais en pratiquant, la méditation et les états d'esprit...
Ce qui est chagrinant : c'est ce sentiment de retenu perpétuel, alors que le bouddha a pratiquement tout dit.
Ce qui serait bon : dire les vérités et les réalités du bouddha, enseigner l'état du monde. L'éveil vient ensuite par la pratique, c'est tout.
C'est d'ailleurs ce que fait le bouddha en enseignant, ET tester vous même.
Bon, je sens une persistence divergente sur ... je ne sais quoi ?
Mais je vais écrire un certain nombre de choses ici sur "ma pensée bouddhiste". (Rien d'offensant pour personne, et peut-être que ?)
Nous aurons ainsi l'occasion de "débattre" encore, même si le "maître" insiste sur la pratique, à grand renfort de vacuité.
J'en prends l'entière responsabilité.
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Ecrit le 04 févr.08, 09:54
Le Bouddha ne dit pas ou fait comme s’il disait « je sais que je sais rien » , le dharma qui est l’enseignement de Bouddha englobe tout ce qui est tel que cela , on peut dire je pense que c’est la lumière de la connaissance, découlant de l’omniscience de Bouddha . . .Et le bouddhiste lui attribue par la même le pouvoir de nous libérer de l’ignorance, base de toute souffrance.C'est comme si le "bouddhisme" (le bouddha ? pas possible) dit "je sais que je sais rien", ce vide=vacuité permanent,
pas exactement ce que me semble enseigner le bouddha.
C’est pas Bouddha qui dit, « je sais, je sais , je sais que je ne sais rien . . . »C’est Jean Gabin dans une chanson ou un film, je crois . . .
En disant « ce vide=vacuité permanent » etc . . .C’est la notion de vacuité, comme je disais précédemment qui semble te paraître obscur , comme beaucoup d’occidentaux, nous n’aimons pas ces mots « vide », « vacuité », nous préférons, paradis, les cieux avec ses anges , la vie éternelle, lumière infinie etc . . .
Il existe dans le bouddhisme des représentations de ce genre, mais pour réaliser et atteindre cela, il est nécessaire de passer par ce qu’on entend par « vacuité » , le bouddhisme ne consiste pas en premier lieu à croire au paradis, mais de réaliser la vérité telle que la vacuité et c’est en réalisant cela que ce que nous nommons « paradis » peut avoir un sens , une réalité . . .
La pratique bouddhiste n’est pas une pratique de « croyances », mais de réalisation de découverte de soi , de purification de son esprit ( en réalisant la vacuité) et d’élimination de son ignorance .C’est une voie de libération en éliminant toute souffrance . . .
Un site que je trouve intéressant pour une explication simple de base sur le bouddhisme . . .
http://www.dhammadana.org/general/bouddhisme.htm
Ou un forum avec des explications souvent intéressantes . . .
http://nangpa2.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=263
Ecrit le 04 févr.08, 23:22
Bonjour,
Je suis allé dans les 2 sites, intéressant effectivement.
Voilà, disons que je suis obscur, et le "véritable" bouddhisme, la vérité,... me sont inconnu.
Laissons de côté les occidentaux, ou autres, pensent ceci, cela, croient du paradis ceci cela... disons que ce n'est pas bouddhiste, parlons de ce qui est,
et de ce qui doit être.
De la vacuité, je connais la définition, mais je ne la connais pas.
"Il est nécessaire de passer par la vacuité". Je suppose "être en la vacuité", ou "être vacuité", non ?
Et pas seulement connaitre sa définition, comme on est "en vérité". Dis moi si je me trompe.
C'est cela l'"essence".
Alors comment fait-on ?
Qu'a dit le maitre, qu'a-t'il fait, y est-il passé ?
Je suis allé dans les 2 sites, intéressant effectivement.
Voilà, disons que je suis obscur, et le "véritable" bouddhisme, la vérité,... me sont inconnu.
Laissons de côté les occidentaux, ou autres, pensent ceci, cela, croient du paradis ceci cela... disons que ce n'est pas bouddhiste, parlons de ce qui est,
et de ce qui doit être.
De la vacuité, je connais la définition, mais je ne la connais pas.
"Il est nécessaire de passer par la vacuité". Je suppose "être en la vacuité", ou "être vacuité", non ?
Et pas seulement connaitre sa définition, comme on est "en vérité". Dis moi si je me trompe.
C'est cela l'"essence".
Alors comment fait-on ?
Qu'a dit le maitre, qu'a-t'il fait, y est-il passé ?
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