[Catholique] Histoire de l'église Catholique

L'Église catholique est à la fois une communion de communautés et d'Églises ainsi qu'une institution et un clergé organisés de façon hiérarchique.
Répondre
Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de la religion Catholique

Ecrit le 17 nov.07, 03:40

Message par Rene »

Les Africains tinrent en 416, deux conciles anti-pélagiens, l'un à Carthage, l'autre à Milève.

Avec l'approbation de saint Augustin, des lettres synodales furent envoyées à Rome en vue d'obtenir la condamnation de Pélage ; elles soulignaient les deux points principaux de l'hérésie :

1- L'inutilité de la grâce

2- L'inefficacité du baptême

Le pape Innocent approuva et excommunia Pélage et Célestius.

En vain, esseyèrent-ils de circonvenir Zozime, successeur d'Innocent, en lui soumettant une rétractation et une profession de foi.


L'églige d'Afrique afin de prouver la culpabilité des hérétiques revint à la charge en deux nouveaux conciles:

Le premier s'occupant des personnes décréta insuffisante la rétractation de Célestius et somma les hérétiques de se prononcer catégoriquement sur la nécessité de la grâce.

Le second
, présidé par Augustin, trancha la question dogmatique en condamnant dans neuf articles précis l'erreur pélagienne.


Le pape Zozime tint alors un concile romain ou Cécillius et Pélage furent frappés par contumace et ou fut rédigée une longue epistola tractoria, envoyée bientôt à toutes les Églises d'Occident et d'Orient.

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... c524190951

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de la religion Catholique

Ecrit le 08 janv.08, 06:02

Message par Rene »

LE SEMI-PÉLAGIANISME


St-Augustin à maintes reprises réfuta le pélagianisme.

Sa réplique se formulait ainsi:'' C'est Dieu qui nous sauve, non seulement, il envoie à son gré les illuminations et les attraits qui inspirent à la volonté ses déterminations de l'ordre naturel ou surnaturel, il sait la réponse que fera très librement la volonté à chacune d'elles.

Augustin affirmait le bon plaisir de Dieu qui prédestine l'un par miséricorde et qui abandonne l'autre par justice, tous deux ayant, d'ailleurs, ce qu'il faut pour se sauver (grâce efficace et grâce suffisante)

L'hérésie des semi-pélagiens naquit d'un scandale occasionné par une compréhension erronée de cette conception de la grâce; ils crurent, en effet, que saint-Augustin affirmait en Dieu une prédestination fatale des réprouvés au péché et à l'enfer, aussi bien qu'une prédestination fatale des élus au mérite et à la gloire, en sorte que Dieu enchaîne les uns au bien et les autres au mal; plus de liberté, plus de grâce suffisante, et d'autre part, plus de volonté divine d'un salut universel; rien que la prédestination fatale, le prédestinatianisme.

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de la religion Catholique

Ecrit le 09 janv.08, 03:48

Message par Rene »

Par réaction, les semi-pélagiens instituèrent un royaume de Dieu qui serait une république de pure justice sans aucun privilège, d'égalité spirituelle complète.

La grâce suffisante, qui est pour tous devient, efficace uniquement selon l'emploi qu'en fait la créature et selon les mérites qu'elle acquiert.

Les semi-pélagiens décrétèrent:

1-Qu'il n'y a pas de de prédestination des élus, ni de don de persévérance finale assurant le salut.

2-Qu'il n'y a pas de grâces spéciales et personnelles qui assurent le consentement de certaines âmes, à moins qu'elles ne soient le fruit d'une bonne volonté antérieure.

3- Il n'y a qu'une grâce générale et commune à tous; bien plus, avant de nous parvenir cette grâce est méritée par le bon usage de notre liberté, et elle ne devient efficace que par le bon usage que nous faisons de cette même liberté.

Les semi-pélagiens ne disaient pas, comme les Pélagiens, que nous nous sauvions nous-mêmes sans la grâce, mais ils affirmaient pourtant que nous la rendions efficace.

http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9lagien

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'Église Catholique

Ecrit le 21 janv.08, 03:58

Message par Rene »

Dans la treizième de ses conférences, l'abbé Jean Cassien de saint Victor de Marseille, attribuait l'initiative du bien à la volonté humaine, la grâce divine ne venant y ajouter qu'ensuite un incrementum.

Fauste, le futur évêque de Riez, alors abbé de Lérins, dans son De gratia libri duo, et Vincent de Lérins, dans son De Comminotorium, allaient prendre parti contre Augustin.

Saint Hilaire d'Arles et saint Prosper d'Aquitaine
dévoilèrent l'erreur à l'évêque d'Hipppône, qui écrivit aussitôt pour la réfuter son De praedestinatione sanctorum et son De dono perseveranntiae (428-429)

Après la mort d'Augustin, survenue en 430, Prosper le remplaça comme champion de l'orthodoxie, et écrivit le De gratia Dei et libero arbitrio.

Il partit pour Rome avec saint Hilaire d'Arles et obtint du pape Célestin I une lettre qui, mettant la doctrine d'Augustin au-dessus de tout soupçon, imposait silence au parti semi-pélagien.
Mais celui-ci continua la lutte que le concile d'Arles (475) ne pourra apaiser.

La discussion se prolongera entre l'Africain Fulgence de Ruspe, surnommé l'Augustinus abbreviatus, et Fauste de Riez.

Le dernier coup ne sera porté à l'erreur qu'au début du VI siècle.

Saint Césaire d'Arles
en appelllera alors à Félix IV, qui lui enverra une série de capitula condamnant le semi-pélagianisme; quinze évêques réunis en synode à Orange pour la consécration d'une basilique les adopteront en les amplifiant; confirmées par Boniface II, les décisions du II concile d'Orange (529) trancheront enfin la controverse.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hilaire_d%27Arles

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'Église Catholique

Ecrit le 11 févr.08, 05:03

Message par Rene »

L'influence de saint Augustin fut loin d'être restreinte aux querelles donatiste et pélagienne.

Il réfuta toutes les autres erreurs de son temps, spécialement le manichéisme.

Il a été en théologie, jusqu'au XIII, le magister intangible.

Cependant, il s'appuyait sur la philosophie platonicienne du beau au lieu de se baser sur la philosophie aristotélicienne du vrai.

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'Église Catholique

Ecrit le 13 févr.08, 04:55

Message par Rene »


LES QUERELLES CHRISTOLOGIQUES (431-451)


1- Le Nestorianisme

Au V siècle, le conflit des écoles orientales se déplace, de trinitaire, il devient christologique.

La christologie alexandrine s'attache surtout à considérer dans le Christ la divinité, elle le définit comme un Dieu incarné; au contraire, la christologie antiochienne envisage la nature humaine du Christ, elle le définit comme un homme Dieu.

Vers la fin du IV siècle, il y avait, à Laodicé de Syrie, un évêque qui, par son père Apollinaire l'Ancien, originaire d'Égypte, se rattachait à l'école d'Alexandrie.

Par opposition à l'école syrienne, qui soulignait la dualité des natures en Jésus-Christ, il insista sur l'unité personnelle de l'Homme-Dieu, il en vint à affirmer l'unité de nature.

Il prétendait que le Verbe divin s'est uni à un simple corps humain, d'après lui, le Christ n'était que la nature divine revêtue de chair.

Ne reconnaissant à l'homme-Dieu qu'une humanité équivoque et incomplète, ce faisant il ne pouvait plus nous racheter par participation à notre nature; la rédemption était compromise.

Le concile d'Alexandrie de 362 condamna de telles doctrines, mais elles conservèrent des partisants.

À l'opposé, Diodore de Tarse, et son disciple Théodore de Mopsueste voulurent si bien affirmer l'intégrité des deux natures qu'ils distinguèrent dans le Sauveur le Fils de Dieu et le Fils de Marie ainsi que deux personnes séparées.

Nestorius patriache de Constantinople s'en fit le défenseur.

L'historien Socrate relata que le prêtre Anatase recommanda de ne pas appeler Marie, mère de Dieu par la raison que Marie n'avait été qu'une créature humaine, et que Dieu ne pouvait naître de l'humain.

Requis d'entrer dans le débat, Nestorius soutint Anatase:'' Marie, dit-il, n'a engendré que l'homme dans lequel le Verbe s'est incarné...Jésus est cependant un Dieu pour moi, car il renferme Dieu. J'adore le vase à raison de son contenu, le vêtement à raison de ce qu'il recouvre...''

Toute l'erreur tenait du discours de Nestorius '' Marie, dit-il, n'a engendré que l'homme dans lequel le Verbe s'est incarné...Jésus est cependant un Dieu pour moi, car il renferme Dieu.

Il distinguait dans Jésus l'homme et le Dieu.

Partant du principe philosophique vrai qu'une nature est par le fait même une personne, Nestorius concluait à deux personnes natures: la personne nature divine et la personne nature humaine.

Toute nature complète, disait-il, n'a pas besoin d'une autre nature pour vivre.

L'humanité est complète et n'a pas besoin de l'union de la divinité pour être homme.

Nestorius admettait cependant une union entre les deux natures, mais purement morale. ''Les deux natures sont séparées dans l'essence, déclarait-il, mais sont unis dans l'amour.''

Le nestorianisme niait la maternité divine de Marie:''S'il y a dans le Christ deux personnes distinctes, on ne peut attribuer à Marie que la maternité de la personne humaine.''



http://fr.wikipedia.org/wiki/Nestorius
Modifié en dernier par Rene le 24 déc.08, 04:16, modifié 4 fois.

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'Église Catholique

Ecrit le 17 mars08, 07:32

Message par Rene »

Dans son homélie pascale de 429, saint Cyrille d'Alexandrie protesta contre le Nestorianisme.

Devant l'obstination de Nestorius, il en appela au pape; assisté d'un concile romain, Célestin 1 condamna, en août 430, la doctrine de Nestorius qui fut sommé de se rétracter.

Cependant Nestorius ne céda pas, il se sentait appuyé par l'empereur Théodose II et aussi par les théologiens antiochiens, André de Samosate et Théodoret de Cyr.

Cyrille comme Nestorius demandaient la réunion d'un concile qui trancherait le débat. L'empereur Théodose II le convaqua à Ephèse, le 7 juin 431; le pape y dépécha deux légats.

Saint Cyrille esseya en vain de gagner Nestorius, mais celui-ci répondit:'' Jamais, je ne consentirai a reconnaître pour Dieu un enfant.

Nestorius se refusa à comparaître.

L' évêque Jean d'Antioche et son groupe tardant à arriver, Saint Cyrille passa outre, à son instigation, le concile anathématisa Nestorius et condamna sa doctrine.

Cependant Jean d'Antioche arriva à Ephèse avec 43 évêques orientaux, il réunit un contre synode et déposa saint Cyrille

Fort de l'appui des légats, le vrai concile n'en continua pas moins ses séances et condamna l'hérésie pélagienne en s'appuyant sur le Tractoria du pape Zozime.

L'empereur hésitait à se prononcer, il fit d'abord emprisonner Cyrille et Nestorius; après avoir entendu les deux parties, il relégua Nestorius à Antioche.

Désireux de rétablir la paix avec les Antiochiens, saint Cyrille donna des explications si nettes qu'elles le dégageaient de tout soupçon d'appolinarisme; une entente put se conclure entre lui et Jean d'Antioche ; l'édit d'union de 433.

Cet édit affirmait qu'il y a dans le Christ union de deux natures en un seul Seigneur et que la Vierge est mère de Dieu.

L'empereur et Jean d'Antioche
pourchassèrent le nestorianisme qui fut facilement vaincu; on le retrouva par contre en Perse et eut pour chef Barsumas de Nisibe, puis Babai qui établit une église nestorienne autonome.

Le Nestorianisme n'infesta plus jamais l'Empire..

http://fr.wikipedia.org/wiki/Zosime_%28pape%29

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'Église Catholique

Ecrit le 08 juil.08, 06:32

Message par Rene »

LES QUERELLES CHRISTOLOGIQUES (431-451)

2- Le Monophysisme

Cyrille mourut en 444 et fut remplacé par Dioscore, qui affirma la prééminence d'Alexandrie sur Constantinople et Antioche.

Il accabla de vexations les anciens amis de Nestorius, comme Théodoret de Cyr et Ibas d'Edesse ; il put rallier à lui une clientèle nombreuse.

Les zelanti n'avaient jamais admis que la conversion des défenseurs de Nestorius eût été sincère ; Cyrille disparu, ils affectèrent de ne voir dans les actes d'Éphèse et dans l'édit d'union qu'une transaction dangereuse.

Par réaction, ils soulignèrent si fort l'unité personnelle qu'ils aboutirent à l'unité naturelle; c'était le monophysisme.

Une première théorie consistait dans l'absortion de l'humanité par la divinité.


Une seconde théorie obtenait l'unité de nature par l'absortion de la divinité dans l'humanité en sorte que le Verbe cessait réellement d'être Dieu pour devenir homme.

Ainsi l'eau courante ou congelées reste de l'eau.

Restait à parvenir au monophysisme, non en suprimant l'une ou l'autre des natures, mais en les mélangeant pour aboutir à un tertium quid, nature unique nouvelle qui n'est ni l'humanité, ni la divinité, ainsi l'oxygène et l'hydrogène combinés donnent-ils de l'eau.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Monophysisme

blaise

[Religion] agnostique
[Religion] agnostique
Messages : 505
Enregistré le : 09 nov.07, 05:53
Réponses : 0

Ecrit le 06 août08, 01:33

Message par blaise »

ce n'est pas parce qu'un groupement se declare universel qu'il l'est
l'eglise dite catholique et romaine n'est née qu'aux environ de 300 av jesus-Christ
et l'apotre Pierre n'a jamais ete designé comme pape

les catholiques ont toujours été tres forts pour faire de la récupération '(syncretisme) et pour ajouter à la bible et c'est tres dommage pour tous
:(

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'église Catholique

Ecrit le 04 oct.08, 03:42

Message par Rene »

L'intrangigeance des monophysistes était d`autant plus arrogante qu'ils prétendaient défendre l'église contre les Nestoriens à leurs yeux toujours redoudables et qu'ils appuyaient leurs théories sur une littérature signées des plus grands noms : Anathase, Grégoire le Taumaturge, Jules de Rome.

Théodoret de Cyr[/b] voyait qu'un cyrillisme autoritaire et esclave des formules poussait les alexandrins vers le monophysisisme
En 447, il écrivit l'Éranistès (le Mendiant), exposé théologique dialogué.
Ni changement, ni mélange, ni douleur (impassibilité de la nature divine), tels sont les titres des trois livres qui composent l'Éranistès.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odoret_de_Cyr
Modifié en dernier par Rene le 19 nov.08, 02:16, modifié 2 fois.

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'église Catholique

Ecrit le 18 nov.08, 03:36

Message par Rene »

À Constantinople s'était formé un parti anti-nestorien très puissant, se recrutant surtout dans les monastères.
Il avait pour chef, l'archimandride Eutychès.

Celui-ci forma un comité de salut ecclésiastique qui prétendit porter des arrêts à longue distance, par Uranius d'Himérie, il cabalera contre Ibas d'Edesse; en Syrie par le solitaire Basumas, il attaquera Théodoret et Dommus d'Antioche lui-même.

Ajoutons qu'Eutychès jouissait à la cour d'une influence considérable grâce à son filleul, l'eunuque Chrysaphius.

Théodoret de Cyr avait bien vu qu'un cyrillisme autoritaire et esclave des formules poussait les Alexandrins vers le monophysisme.

En 447, il écrivit l'Éranistès (le mendiant), exposé théologique dialogué ou il pourchassait le monophysisme avec des arguments plus philosophyques que théologiques, mais fortement appuyé sur des témoignages patristiques.

Ni changement, ni mélange, ni douleur (impassibilité de la nature divine), tels sont les trois livres qui composent l'Éranistès

Dénoncé dans un concile particulier de Constantinople par Eusèbe de Dorylée, Entychès fut sommé d'y comparaître.
Mais, il se refusa à anathématiser ses erreurs, prétextant que ce serait porter l'anathème du même coup contre Anathase et Cyrille.

Excommunié, il en appela au pape Léon, à saint Pierre Chrysologue, à Dioscore et même à Théosore II

Dioscore s'empressa de l'absoudre et l'empereur convoca à Ephèse un concile de révision; mais renseigné par Flavien patriache de Constantinople, saint Léon remit à ses légats des déclarations précises, contenues dans l'épistola dogmatica ad Flavianum.




http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_L%C3%A9on

http://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_d% ... ph%C3%A8se

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odoret_de_Cyr

http://fr.wikipedia.org/wiki/Clavis_Patrum_Graecorum

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'église Catholique

Ecrit le 17 déc.08, 05:58

Message par Rene »

La doctrine contenue dans l'épistola dogmatica ad Flavianum et que le pape Flavien voulait faire triompher à Éphèse, peut se résumer en ceci:

1- Jésus-Christ n'est qu'une seule personne.

2- Mais dans cette personne unique il y a deux natures sans confusion, ni mélange.

3- Chacune de ces natures a ses facultés propres, son opération propre qu'elle n'accomplit pas indépendamment de l'autre et en dehors de l'union qui est permanente, mais dont elle est le principe immédiat; c'est la conséquence de la dualité des natures.

4-D'autre part l'unité de personne entraîne la communication des idiomes.

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'église Catholique

Ecrit le 24 déc.08, 07:27

Message par Rene »

Bien que le pape voulut faire triompher la doctrine à Ephèse, tout y fut préparé pour la victoire de l'erreur:

-Interdiction de sièger intimée à Théodoret ainsi qu'aux condamnateurs d'Eutychès.

-Présidence conférée à Dioscore, venue de l'archimandrite Barsumas.

-Eusèbe de Dorylée, accusateur d'Eutychès, fut couvert de malédictions.

Bien qu' Eutychès fut rétabli dans ses fonctions, ses ennemis déposés, le patriarche Flavien fut tellement maltraité, qu'il en mourut trois jours après.

Les évêques furent obligés de signer en blanc sous la menace des épés.

Le pape réunit donc un concile assez nombreux qui flétrit le Brigandage d'Éphèse. D'autre part, en 450, Théodose II eut pour successeur sa soeur Pulcherie qui épousa le général Marcien, tous deux fermement orthodoxes.

Le nouveau patriarche de Byzance, Anatolius condamna Eutychès et souscrivit à l'épistola dogmatica.

http://fr.wikipedia.org/wiki/451

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pulcherie

Rene

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 252
Enregistré le : 28 févr.05, 02:12
Réponses : 0

Contact :

Histoire de l'église Catholique

Ecrit le 02 janv.09, 03:29

Message par Rene »

Tout semblait arrangé, si bien que saint Léon crut un nouveau concile inutile, Marcien insista.

Réuni à Chalcédoine, le IV concile général comptait 630 évêques sous la présidence des légats pontificaux.

L'épistola dogmatica y fut acclamée, et un symbole décrété disait:

''NOUS CONFESSONS UN SEUL ET MÊME CHRIST JÉSUS FILS UNIQUE QUE NOUS RECONNAISSONS ÊTRE DE DEUX NATURES, SANS QU'IL Y AIT NI CONFUSION, NI TRANSFORMATION, NI DIVISION, NI SÉPARATION ENTRE ELLES. CAR LA DIFFÉRENCE DES DEUX NATURES N'EST NULLEMENT SUPPRIMÉE PAR LEUR UNION; TOUT AU CONTRAIRE LES ATTRIBUTS DE CHAQUE NATURE SONT SAUVEGARDÉS ET SUBSISTENT EN UNE SEULE PERSONNE.''

Alisdair

[ Incroyant ] [ Athée ]
Avatar du membre
[ Incroyant ] [ Athée ]
Messages : 2029
Enregistré le : 18 nov.06, 04:32
Réponses : 0
Localisation : Hauts-de-Seine

Ecrit le 03 janv.09, 10:35

Message par Alisdair »

Merci pour cette contribution très exhaustive, René.

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Catholique »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités