Pourquoi nous laisse t-il cheminer sur Terre avec tous doutes, notre haine, nos peurs ?
Sans doute, ce monde est-il pourri.
En visionnant Internet, on remarque qu'il existe des pages des différents bords parfaitement louables (athées, musulmans, new age).
Comme on dit, mon pancalisme s'arrête là ou celui des autres commencent... en fait, ce n'est pas tout à fait ca, mais c'est vrai que c'est compliqué !
Je crois que certains héritent de ces complexes de cultures tendant à nous faire réfléchir, suivant des shéma tout scolaires, sur le monde comme on réfléchissaient sur les épreuves au baccalauréat.
Certe, la scolarisation permet indéniablement une ascèse de l'esprit efficace tout autant qu'une communicabilité accrue. Mais lorsque ces réflexions intellectuelles deviennent complexes et débordent hors des cadres de références des exercices, pour s'appliquer à la vie, elles deviennent vites pantelantes.
( en fait, ne vous vexez pas, je parle surtout de moi ! )
Ce qui ne fait pas répondre à votre question.
Mais la source de cette interrogation n'est-ce pas tout simplement l'angoisse. Cette angoisse métaphysique ou existentielle, qui comme un ronronnement absorbe nos cellules neuronales les unes après les autres. Celle qui nous fait tant réflechir ou vrombir en donnant des conclusions arrêtées, discalifiées, entrecoupées et bien souvent erronées. Celle qui nous fait agir à la va vite et de manière souvent contradictoire.
On peut être devant ce gouffre, et laisser la question en suspens ! on peut tenter de l'éviter en courant à droite à gauche, en buvant, en stakhanovisant, voire en absorbant des médicaments psychotropes.
Et encore, faut-il que cela soit un choix ! et le choix dans l'angoisse, ca me fait sourire.
Puis il y a la douleur, celle-ci, à l'instar de l'angoisse et de ses prodigieuses germinations de réponses. Possède aussi son droit de veto.
D'ailleur, si l'une peut être très
réflechisseuse, l'autre s'en passe très aisément.
A partir de là, pour tout ceux qui cherchent, je ne vois pas quoi conseiller, mais juste espérer que chacun s'y retrouve et y trouve son bonheur.
( Je ne suis ni médecin, ni prophète, et encore moins généraliste. )