Iran election bidon
- SamfaitMal
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Iran election bidon
Ecrit le 11 mars08, 07:43Plus de 2600 candidats ont été interdit (!) en iran pour l'election de 290 députés
Chaque candidat doit être approuvé par le conseil des gardiens de la constitution (tous musulmans intégristes bien sur), et bien évidemment tous ceux qui pourrait être perçu comme un réformateur ou tout simplement du parti de l'opposition est automatiquement écarté.
Mieux encore parmi les candidats interdits il y a :
-3 ancien ministres
-12 ancien gouverneurs
-le petit fils d'un ayatollah
-Des députés qui étaient avec l'ancien président
Bref c'est une élection a la poutine....
Chaque candidat doit être approuvé par le conseil des gardiens de la constitution (tous musulmans intégristes bien sur), et bien évidemment tous ceux qui pourrait être perçu comme un réformateur ou tout simplement du parti de l'opposition est automatiquement écarté.
Mieux encore parmi les candidats interdits il y a :
-3 ancien ministres
-12 ancien gouverneurs
-le petit fils d'un ayatollah
-Des députés qui étaient avec l'ancien président
Bref c'est une élection a la poutine....
- dhmo
Re: Iran election bidon
Ecrit le 12 mars08, 19:29Oui, c'est mauvais pour cette société, mais faut avouer que c'est tellement savoureux!SamfaitMal a écrit : Bref c'est une élection a la poutine....
- VT61
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Ecrit le 12 mars08, 22:44
il faut peut etre expliquer ce qu'est la poutine !
de toutes façons, l'Iran n'est pas une démocratie, les "vrais" maîtres sont les ayathollas et non le président - Lors de son retour Khomeiny a istauré une dictature islamique ou tous les rôles clé étaient mis aux mains des religieux . C'est toujours le cas actuellement, bien que la dictature soit un peu cachée derrière un semblant de respectabilité
de toutes façons, l'Iran n'est pas une démocratie, les "vrais" maîtres sont les ayathollas et non le président - Lors de son retour Khomeiny a istauré une dictature islamique ou tous les rôles clé étaient mis aux mains des religieux . C'est toujours le cas actuellement, bien que la dictature soit un peu cachée derrière un semblant de respectabilité
Ecrit le 13 mars08, 00:05
Non je ne suis pas d'accord avec toi.VT61 a écrit : de toutes façons, l'Iran n'est pas une démocratie,
Le president iranien est venu grace au peuple et en passant par les urnes et les elections democratiques.
Tu veux dire qu'elle n'est pas democratique parce qu'elle dis non au europeen . C'est ca ?
- SamfaitMal
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Ecrit le 13 mars08, 00:12
Je rajouterais même c'est de l'anarchie.SamfaitMal a écrit :Les elections ne sont pas démocratique parce que tous le monde n'a pas le droit de se présenter.
Seulement ceux qui plaise au pouvoir en place, les autres candidats sont interdits.
Ce n'est pas une democratie cela.
- SamfaitMal
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Ecrit le 13 mars08, 00:20
Non, au contraire, ce n'est pas de l'anarchie !Divin-JESUS a écrit :Je rajouterais même c'est de l'anarchie.
L'anarchie refuse les règles !
Ici, des règles sont établies et les décisions sont prises de telles façon qu'il est impossible qu'une politique, une idéologie d'opposition puisse voir le jour.
Ce n'est pas l'anarchie, mais c'est encore moins une démocratie.
- Abdel_du_Un
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Ecrit le 13 mars08, 00:32
Que ce soit par les médias ou bien par les responsables politiques, l’existence de la démocratie est aujourd’hui largement présentée comme un fait établi. Pourtant, ne conviendrait-il pas de s’interroger sur la réalité de la souveraineté populaire supposée par les régimes démocratiques ? Les citoyens ont-ils vraiment la possibilité de contrôler les décisions dont l’application les concerne directement ?
Pour que la souveraineté populaire soit effective, dans un régime représentatif, il faudrait que les élus représentent réellement les citoyens. Or, un certain nombre de conditions et de pratiques font qu’une telle représentation se trouve quelquefois faussée. Un élu, une fois au pouvoir, peut notamment renier les engagements qui lui ont valu son élection. C’est le problème des « promesses électorales ». Dans quelle mesure représente-t-il alors les électeurs ?
Les centres dans lesquels se prennent les décisions seraient par ailleurs d’autant plus opaques qu’ils ne relèveraient peut-être pas uniquement de la sphère politique. Des individus ou des groupes issus du domaine économique, par exemple, pourraient influencer les décisions. Or, c’est seulement par rapport au politique que le citoyen est appelé à se prononcer lors d’élections. Tout un pan du pouvoir se trouverait par conséquent hors de son droit de regard. S’il voulait s’opposer à une décision dont il subirait les effets, le citoyen, en s’adressant au politique, n’interpellerait peut-être pas le véritable décideur. Au bout du compte, la souveraineté populaire pourrait se révéler très limitée.
C’est pourquoi, certains auteurs n’hésitent pas à rejeter l’appellation de « démocratie » pour qualifier nos sociétés contemporaines. C’est notamment le cas de Cornelius Castoriadis qui déclarait, dans le colloque « Le Tiers-mondisme en question » organisé en 1985 par Liberté sans Frontières : « Pourquoi parler d’oligarchies libérales là où journalistes, politiciens et écrivains irréfléchis parlent de démocratie ? Parce que démocratie signifie le pouvoir du démos, du peuple, et que ces régimes se trouvent sous la domination politique de couches particulières : grands financiers et industriels, bureaucratie managériale, haute bureaucratie étatique et politique, etc…Certes, la population y a des droits ; certes, ces droits ne sont pas simplement formels, comme on l’a dit stupidement, ils sont seulement partiels. Mais la population n’a pas le pouvoir ; elle ne gouverne ni ne contrôle le gouvernement ».
C’est dire que ce qui est généralement qualifié de « démocratique » serait en fait le masque rassurant derrière lequel se dissimuleraient des lieux ambigus de détention du pouvoir. Ces différentes sphères seraient en grande partie inconnues des citoyens, qui ne les contrôleraient pas.
Alors, la démocratie : mythe ou réalité ?
Pour que la souveraineté populaire soit effective, dans un régime représentatif, il faudrait que les élus représentent réellement les citoyens. Or, un certain nombre de conditions et de pratiques font qu’une telle représentation se trouve quelquefois faussée. Un élu, une fois au pouvoir, peut notamment renier les engagements qui lui ont valu son élection. C’est le problème des « promesses électorales ». Dans quelle mesure représente-t-il alors les électeurs ?
Les centres dans lesquels se prennent les décisions seraient par ailleurs d’autant plus opaques qu’ils ne relèveraient peut-être pas uniquement de la sphère politique. Des individus ou des groupes issus du domaine économique, par exemple, pourraient influencer les décisions. Or, c’est seulement par rapport au politique que le citoyen est appelé à se prononcer lors d’élections. Tout un pan du pouvoir se trouverait par conséquent hors de son droit de regard. S’il voulait s’opposer à une décision dont il subirait les effets, le citoyen, en s’adressant au politique, n’interpellerait peut-être pas le véritable décideur. Au bout du compte, la souveraineté populaire pourrait se révéler très limitée.
C’est pourquoi, certains auteurs n’hésitent pas à rejeter l’appellation de « démocratie » pour qualifier nos sociétés contemporaines. C’est notamment le cas de Cornelius Castoriadis qui déclarait, dans le colloque « Le Tiers-mondisme en question » organisé en 1985 par Liberté sans Frontières : « Pourquoi parler d’oligarchies libérales là où journalistes, politiciens et écrivains irréfléchis parlent de démocratie ? Parce que démocratie signifie le pouvoir du démos, du peuple, et que ces régimes se trouvent sous la domination politique de couches particulières : grands financiers et industriels, bureaucratie managériale, haute bureaucratie étatique et politique, etc…Certes, la population y a des droits ; certes, ces droits ne sont pas simplement formels, comme on l’a dit stupidement, ils sont seulement partiels. Mais la population n’a pas le pouvoir ; elle ne gouverne ni ne contrôle le gouvernement ».
C’est dire que ce qui est généralement qualifié de « démocratique » serait en fait le masque rassurant derrière lequel se dissimuleraient des lieux ambigus de détention du pouvoir. Ces différentes sphères seraient en grande partie inconnues des citoyens, qui ne les contrôleraient pas.
Alors, la démocratie : mythe ou réalité ?
Modifié en dernier par Abdel_du_Un le 13 mars08, 01:01, modifié 1 fois.
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Ecrit le 13 mars08, 01:04
SamfaitMal a écrit :Ah bien sûr maintenant après la liberté d'expression c'est notre democratie qu'il faudrait jeter a la poubelle....
Et tu propose quoi en remplacement????
vous avez mal lu mon post, lisez comment doivent s'appeler nos régimes actuels.
Ce que je propose?
moins de manipulation et plus de franchise!
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Ecrit le 13 mars08, 01:21
Abdel_du_Un a écrit :
vous avez mal lu mon post, lisez comment doivent s'appeler nos régimes actuels.
Ce que je propose?
moins de manipulation et plus de franchise!
Ah c'est clair que si le dirigeant déclare qu'il exécute des journalistes et des opposants politiques, le dirigeant en question deviendra fréquentable et sera à prendre en exemple...
Et quid de la liberté ici ?
- Abdel_du_Un
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Ecrit le 13 mars08, 01:29
Mereck a écrit :
Ah c'est clair que si le dirigeant déclare qu'il exécute des journalistes et des opposants politiques, le dirigeant en question deviendra fréquentable et sera à prendre en exemple...
Et quid de la liberté ici ?
Est-ce un choix voulu sur le plan démocratique?
(lynchage par le peuple)
- jc91
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Ecrit le 13 mars08, 01:39
La démocratie n'est peut-être pas parfaite selon certains, mais c'est quand même le mode de représentation des peuples qui se libèrent des dictatures diverses.
Le jour où la dictature irannienne tombera, et elle tombera, elle n'ira pas vers le communisme mais vers une démocratie représentative telle que nous la connaissons.
Il faudrait juste un peu de christianisme pour libérer ces peuples.
Le jour où la dictature irannienne tombera, et elle tombera, elle n'ira pas vers le communisme mais vers une démocratie représentative telle que nous la connaissons.
Il faudrait juste un peu de christianisme pour libérer ces peuples.
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