la religion est elle toujours quelque chose de négatif....
- Gabriel Ange
Ecrit le 27 nov.04, 10:07
C,est la question que Pilate demanda à Jésus qu'est-ce que la vérité et Jésus ne lui répondit pas sachant très bien sa mauvaise volonté . Par contre le NT Testament rÉpond : Jésus à dit aux apôtres JE SUIS LA VÉRITÉ donc le Chemin vers la vie éternelle et vous connaîtrez la Vérité révélé et elle vous libérera de la mort éternelle .
- Pasteur Patrick
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Ecrit le 28 nov.04, 09:39
Excuse-moi, mon très cher frère en Christ Gabriel, mais tu t'égares dans tes interprétations.
Ce n'est pas le problème de la vérité qui est posé de la même façon par Pilate qui est formé à l'Ecole de la philosophie et par Jésus qui se veut être l'incarnation de la Vérité.
Pour Pilate, il s'agissait d'un concept philosophique important avec tout un arrière-plan dialectique. Autrement dit, pour Pilate, la Vérité faisait référence à des discussions de spécialistes qu'il connait pour les avoir lues sans aucun doute puisque en tant que "premier personnage de l'Etat " en Israël et représentant officiel de Rome, Pilate n'est pas n'importe qui. IL ne faut pas le faire passer pour ce qu'il n'est pas.
Mais en face de lui, il a un homme qui parle au nom d'une tradition religieuse complexe qu'il ne connait pas du tout, qui l'a toujours intrigué. Pour Pilate, formé à une école conceptuelle, il est quasiment impossible de rentrer dans la logique hébraïque de Jésus pour qui la vérité est une personne, car c'est chose impensable en philosophie.
Jésus, n'est pas un philosophe qui se joue desmots et en procès injuste n'a pas à entrer dans un débat contradictoire au moment où il met sa vie "en jeu" et dont il sait que c'est le sort de l'humanité qui en est l'enjeu.
Comme souvent, Jésus refuse d'entrer dans la logique de l'autre pour imposer la sienne. Jésus est toujours au-delà de tout et de tous ! Comme tu l'as justement rappel, Jésus affirme qu'il est la vérité et cette vérité est en face de Pilate. Nulle démonstration dialecticienne àmettre en oeuvre, il suffit de voir pour croire... Or Pilate, en homme politique rompu aux discussions sur tout, est aveuglé par la philosophie et par sa propre rhétorique, tout simplement. Je pense qu'il aurait voulu très sincèrement avoir une bonne discussion philosophique avec Jésus, ceci l'aurait sans doute conforté dans le relativisme philosophique en vogue chez les hommes publics de l'époque romaine. Le radicalisme de Jésus l'a sans aucun doute rebuté, voire épouvanté ...
Bonne semaine à toi.
Ce n'est pas le problème de la vérité qui est posé de la même façon par Pilate qui est formé à l'Ecole de la philosophie et par Jésus qui se veut être l'incarnation de la Vérité.
Pour Pilate, il s'agissait d'un concept philosophique important avec tout un arrière-plan dialectique. Autrement dit, pour Pilate, la Vérité faisait référence à des discussions de spécialistes qu'il connait pour les avoir lues sans aucun doute puisque en tant que "premier personnage de l'Etat " en Israël et représentant officiel de Rome, Pilate n'est pas n'importe qui. IL ne faut pas le faire passer pour ce qu'il n'est pas.
Mais en face de lui, il a un homme qui parle au nom d'une tradition religieuse complexe qu'il ne connait pas du tout, qui l'a toujours intrigué. Pour Pilate, formé à une école conceptuelle, il est quasiment impossible de rentrer dans la logique hébraïque de Jésus pour qui la vérité est une personne, car c'est chose impensable en philosophie.
Jésus, n'est pas un philosophe qui se joue desmots et en procès injuste n'a pas à entrer dans un débat contradictoire au moment où il met sa vie "en jeu" et dont il sait que c'est le sort de l'humanité qui en est l'enjeu.
Comme souvent, Jésus refuse d'entrer dans la logique de l'autre pour imposer la sienne. Jésus est toujours au-delà de tout et de tous ! Comme tu l'as justement rappel, Jésus affirme qu'il est la vérité et cette vérité est en face de Pilate. Nulle démonstration dialecticienne àmettre en oeuvre, il suffit de voir pour croire... Or Pilate, en homme politique rompu aux discussions sur tout, est aveuglé par la philosophie et par sa propre rhétorique, tout simplement. Je pense qu'il aurait voulu très sincèrement avoir une bonne discussion philosophique avec Jésus, ceci l'aurait sans doute conforté dans le relativisme philosophique en vogue chez les hommes publics de l'époque romaine. Le radicalisme de Jésus l'a sans aucun doute rebuté, voire épouvanté ...
Bonne semaine à toi.
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