ACTE 1 Et si on raisonnait autrement ?

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Edencourt

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ACTE 1 Et si on raisonnait autrement ?

Ecrit le 27 févr.08, 09:38

Message par Edencourt »

Je présente ici quelques extraits d'une nouvelle science spécialisée dans l'avant Big Bang, ainsi que dans la création absolue, c'est-à-dire à la rencontre du Dieu-Créateur.


Avant-Propos


Le titre « L’Univers Décrypté » a été choisi délibérément, car il est proposé dans cet ouvrage de répondre aux questions métaphysiques encore sans solution. Et même à la plus extrême d’entre elles, celle qui concerne l’origine absolue de l’univers ... Nous montrerons en effet que la question de l’origine, bien avant le supposé Big Bang, trouve aujourd’hui une réponse objective et cohérente.

Ces réflexions, entamées au début des années 1960, ont conduit au développement d’une science nouvelle, qui couvre tout le secteur des connaissances « non-obervables », celles qui ne sont pas habituellement traitées par la physique rationnelle.

Pour parcourir plus avant les domaines réservés à la métaphysique, je n'ai pas essayé de résumer l'énorme littérature produite partout dans le monde depuis des millénaires traitant de l’origine, du temps, de l'absolu, de l'infini... Je n'en aurais de toute façon pas été capable. J’ai plutôt voulu me questionner sur l’origine même de la pensée, pour échapper à toute subjectivité, en essayant de revoir ces grandes questions hors de la « mémoire du Soi ». En somme en me débarrasant de « toute idée qui convient spontanément », pour ne retenir finalement que « ce qui est », dans une objectivité absolue, et dans l’espoir de dégager une cohérence totale du raisonnement.
 La compréhension de l’origine de l’univers devrait également conduire à une meilleure compréhension de l’humanité et, par voie de conséquence, à une plus grande maîtrise de sa finalité ...

Edencourt

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Ecrit le 27 févr.08, 21:42

Message par Edencourt »

La quête de l’absolu [001]

Qui n’a pas été inquiété en pleine nuit par un bruit insolite. La première frayeur passée, nous essayons alors d’en identifier l’origine. Dès l’instant où nous trouvons l’explication, l’inquiétude s’évanouit ; et ce, aussi rapidement qu’elle est apparue. Cette expérience démontre un souci majeur chez l’humain : son besoin incessant de trouver la cohérence en toute chose.
 Les animaux ont la même réaction de sursaut que nous, sinon accompagnée d’une vigilance quasi permanente. Chez l’animal aussi, la nature du bruit détermine l’ampleur de la réaction. Il tentera également de l’identifier pour en déduire le niveau de risque. Donc ici encore la réaction dépendra de la signification donnée aux sollicitations extérieures.
 Cette recherche permanente de cohérence, nous, humains, la poussons plus loin que l’animal : nous voulons toujours trouver des explications, non seulement à nos inquiétudes, mais encore à tout ce que nous ignorons. L’inconnu intrigue. Mais c’est le privilège de notre pouvoir d’abstraction de nous permettre d’acquérir toujours plus de connaissances, plus de rassurance, plus de cohérence.
 Les progrès viennent de là, de notre curiosité insatiable à défricher toujours plus avant, mais aussi de notre capacité à remettre à l’épreuve ces nouvelles prises de conscience, pour les mettre en cohérence avec ce que nous savions déjà. En ce sens la curiosité, si forte chez nous tous, repose sur cet énorme besoin de comprendre toujours plus, toujours mieux, tout particulièrement dans les zones d’incohérence.
 Comprendre toujours plus pour mieux saisir la réalité ; sans doute aussi pour appréhender dans notre environnement ce qui en fait devait être déjà latent ... en nous. A croire que nous serions modelés à l’image de l’univers (à l’image de Dieu), une reconnaissance en définitive, dont l’absence créerait une sacrée angoisse.

Tout se passe dans notre esprit. Et pour réussir cette sempiternelle rassurance de soi, notre faculté d’abstraction bénéficie de cette chance inouie à pouvoir croître indéfiniment. Alors que physiquement nous sommes irrémédiablement limités (courrir, sauter, manger, mémoriser ...). Il se fait donc que notre conscience a cette particularité unique, semble-t-il, de pouvoir s’étendre sans qu’aucune limite ne vienne jamais arrêter son élan.
 Ce faisant nous vivons à « coups d’infinis » : de même qu’il est toujours possible d’ajouter un nombre à une série infinie, de même notre conscience ne connaît jamais de terme à sa croissance. Grâce à notre mémoire énorme, bien que limitée, la conscience, par le jeu des combinaisons mnésiques, peut ainsi croître en principe indéfiniment. A telle enseigne que pour y voir clair, tant sont vastes les plaines couvertes la conscience, l’on y parle de « niveaux de conscience », de quoi jalonner quelque peu cette immensité.

Que de temps il a fallu - des siècles de recherche scientifique, des millénaires de réflexion métaphysique -, pour que l’homme en arrive aujourd’hui à répondre aux grandes questions sur nos origines. {Voir à ce propos l’Annexe au Chapitre 0c, que nous noterons dorénavant entre parenthèses : (0c).}
 Subsiste toutefois un mystère : la question la plus fondamentale, qui résiste à toutes les tentatives de réponse depuis la nuit des temps. Et cette question, la voici : «Quelle est l’origine suprême de l’univers ? l’origine de tout, de la réalité, de l’existence ? Ce questionnement gêne l’humanité probablement déjà depuis la Préhistoire, comme un bruit nocturne sans cause connue. A tel point que pour y mettre provisoirement fin, elle invoquait cette Présence absolue, prénommée «Dieu».
 Cependant ce « Réconfortant Suprême » n’a jamais manqué, à travers les âges, de faire resurgir périodiquement des insatisfactions métaphysiques, comme un besoin ineffable de cohérence totale, sortant des profondeurs insondables de nos angoisses. Les non-croyants n’ont eu de cesse à vouloir chercher l’impossible explication, préférant cette souffrance interrogative de leur esprit prédateur à un certain apaisement au sein de cette divine Omnipotence.
 Les physiciens, bien entendu aussi, ont fait des efforts mémorables pour y parvenir. D’après eux, l’univers serait issu d’une sorte de Noyau Primordial qui serait entré en expansion, selon la théorie du Big Bang. Malheureusement ces théories et expérimentations semblent vouées à heurter un obstacle infranchissable : le Mur de Planck. Il s’avère impossible par ce biais de découvrir ce qu’il y avait avant ce Noyau Primordial, avant le Big Bang, avant que notre univers actuel n’existe. En définitive on n’a fait que repousser la question de l’origine absolue du Tout, sans jamais parvenir à y apporter une réponse. Le seul intérêt de cette quête scientifique est d’avoir apporté beaucoup de nouvelles connaissances, mais aussi - point d’orgue d’une nouvelle réflexion - en dévoilant les limites de notre propre mode de pensée ...

Ceux qui découvrent sont ceux qui élargissent leur champ d’investigation. « Quitte ta concentration, promène-toi, et l’idée manquante t’apparaîtra », dit le sage. C’est ce que tentent de faire un nombre croissant de philosophes férus de science, de physiciens ouverts à la philosophie, de religieux aussi soucieux de répondre à des questions de foi toujours plus exigeantes. Et de fait cet effort a abouti, en 1960 exactement, sur une découverte révolutionnaire ...

Edencourt

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Ecrit le 28 févr.08, 22:35

Message par Edencourt »

L’élémon,
l’«atome de nouvelle génération »
[002]

Chacun se souvient de la réflexion géniale des Grecs ; écraser un grain de sable jusqu’à ce qu’il devienne de la poudre, puis la poudre en poussière, et poursuivre le reste dans l’imagination, pour conclure que l’écrasement ultime est sensé donner la particule élémentaire insécable, l’Atome (atome absolu), constituant fondamental de la matière, dénominateur commun de toute réalité. Cette réflexion a été fructueuse, puisque les scientifiques n’ont eu de cesse d’explorer la matière vers l’infiniment petit, pour découvrir molécules, atomes, particules élémentaires, etc. Mais le Mur de Planck a fait son apparition !
 Le concept de l’« atome de nouvelle génération » est différent. Plutôt que d’écraser un grain de sable, on dépasse le concept d’objet. On prend comme constat (voire postulat) le fait que « plus un objet se décompose, moins il a de propriétés ». Par exemple une maison a comme propriétés celles d’abriter, de garder la chaleur, de protéger du vent, de fournir du confort, de l’intimité, du calme, etc. Détruire une maison et la réduire en un tas de gravats, c’est perdre toutes ces qualités et ne conserver que les propriétés des briques, planches, tuiles et autres éléments de construction. Décomposer un système, c’est toujours réduire le nombre de ses propriétés ; c’est une règle absolue.
 A partir de ce constat, il est donc une autre façon d’écraser un objet, celle qui consiste à voir ce qu’il devient lorsque l’on observe la diminution continue du nombre de ses propriétés. On en vient alors à se poser la question : « quelle est le nombre minimal de propriétés ? » La réponse est évidente, c’est UN. Si cela avait été deux, une décomposition aurait encore été possible. Si cela avait été zéro, cela n’aurait plus eu de sens.
 Que signifie alors cette propriété unique ? Question essentielle au départ d’une science nouvelle, la science cosmique. Une fois dit, la réponse paraît évidente. La propriété unique, c’est «Être». Oui «exister», sans aucun attribut, sans aucune différenciation, sans possibilité de localisation. Exister sans aucune possibilité d’observation, de comparaison, de considération. Donc «être», un point c’est tout !
  Alors constatons qu’il n’est plus question d’objet ici, uniquement de propriété, celle d’être. On sait par ailleurs - la loi de décomposition est universelle - que tous les systèmes existants peuvent être réduits à cette même propriété unique. Donc l’atome absolu des Grecs, comme composant unique de toute réalité, devient donc ici la propriété « être ». Appelons cette propriété unique : « élémon ». {Voir un exposé détaillé de cette question essentielle en (1) de l’Annexe.}
 Et qui dit « identique » dit « accord ». Si tout est identique, jamais n’apparaît une quelconque différence. Tous les éléments identiques s’accordent mutuellement, comme les briques d’un mur, sinon que ce ne sont plus des objets.
 Ce qui revient à dire que la propriété unique d’être, en tant que dénominateur commun à toute propriété existante, donne toujours le même effet ou le même accord. Par cette propriété unique on ne connaît en définitive que l’accord. «Être», «élémon» et «accord» constituent la même réalité, exprimée différemment par nos mots «macroscopiques». On aboutit ainsi à cette conclusion essentielle: « Tout est accord ». Très simplement, on rejoint les Grecs quand ils concluaient « Tout est Atome », avec cette différence essentielle que maintenant l’ancien « Tout est Objet » devient « Tout est Propriété ».
 Précisons que non seulement « tout est en accord », mais plus fondamentalement que « tout est déjà un accord ». Les objets, qui sont en accord, sont eux-mêmes des ensembles d’accords. Il fallait transcender l’atome à son principe. Donc la seule réalité est bien « Tout est accord », « Rien n’existe qui ne soit l’accord ».
 Réfléchir sur des « propriétés » est plus délicat que sur des « objets », il faut en convenir, mais le bénéfice que l’on en retirera sera décisif, car avec le « tout est accord », nous allons pouvoir traverser le fameux Mur de Planck ...

Pour les lecteurs qui ne sont pas encore totalement convaincus que « tout est accord », nous avons présenté, rappelons-le, un texte plus détaillé de notre démonstration en (1). Cette conclusion rejoint ce que l’humanité sait depuis longtemps, à savoir que dans l’univers, « Tout est Harmonie ». Harmonie et accord se ressemblent très fort. Mais là aussi nous constatons une différence, dont les conséquences se révéleront essentielles. Nous voyons déjà que « l’Harmonie concerne l’agencement de ce qui est », alors que l’accord, c’est cela aussi, mais avec cette autre qualité en plus que « rien n’existe qui ne soit l’accord ». L’agencement harmonieux (pomme, nuage, atome ...) ou disharmonieux (excrément, guerre, torture ...) sont l’un et l’autre des accords et leur agencement ne s’applique que sur des accords et rien d’autre (aucun objet n’existe qui ne soit un ensemble d’accords) ». On ne dit pas qu’excrément, guerre et torture sont des éléments de l’harmonie, même que cela choquerait, mais bien que ce sont des éléments de l’accord.

ezra

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Ecrit le 29 févr.08, 04:24

Message par ezra »

si je comprends bien, avant le big bang il y avait le soliloque ?
:-)
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Edencourt

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Ecrit le 05 mars08, 22:46

Message par Edencourt »

L’épreuve du désaccord [003]

La meilleure façon de mettre l’universalité de l’accord à l’épreuve, c’est encore de la confronter au désaccord, son ennemi juré. Les désaccords sur Terre sont tellement fréquents qu’il n’est pas nécessaire de chercher à justifier leur existence. Si je parle à un interlocuteur et qu’il m’approuve, tout va bien, je suis en accord avec lui. Si au contraire il ne m’approuve pas, nous sommes en désaccord. Le désaccord existe donc aussi. Est-ce à dire dès lors que l’accord n’est pas l’Unique ?
 Voyons ce qui se passe dans le cerveau de l’interlocuteur. Il n’est pas d’accord avec moi, parce qu’il est en accord avec une autre opinion qui lui est propre. Donc nous constatons qu’un désaccord est un « accord ailleurs ». C’est moi qui ne perçois pas où se situe son accord à lui. C’est mon ignorance de l’autre qui me met à tort en accord avec une mauvaise cible. En fait je n’échappe pas à l’accord, je projette une croyance personnelle, certes en accord avec moi-même, mais pas en accord avec un autre système, mon interlocuteur. Le désaccord révèle que l’accord est ailleurs et éventuellement à l’endroit où il se situe.
 Remarquons à ce propos que c’est grâce aux nombreux désaccords qui m’entourent que je découvre l’ailleurs, voire l’au-delà. C’est merveilleux. Je suis obligé, pour trouver l’Harmonie en moi, de prendre conscience des réalités au-delà de mon immédiateté, de découvrir l’univers tel qu’il est et non tel que je souhaite qu’il soit, en pur apaisement à ma sempiternelle quête de cohérence. C’est génial, comme si l’accord recherchait l’accord toujours plus loin ... jusqu’à découvrir qu’en définitive tout soit reconnu comme étant l’accord et rien que l’accord !
 Dans le cas particulier d’un accord imparfait, partiel, comme le serait la position instable d’un objet, on constate qu’une partie est accordée et l’autre partie désaccordée. Un accord faible est la somme d’un accord parfait et d’un accord ailleurs.

Edencourt

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Ecrit le 08 mars08, 21:58

Message par Edencourt »

De l’unité à la diversité [004]

Tout compte fait, ce n’était pas si difficile de découvrir l’accord ! Il fallait simplement dépasser l’Esprit-Objet, qui nous est si familier, et s’habituer à un accord qui ne soit pas seulement une interaction entre deux objets, mais une interaction entre des ensembles d’accords, tout objet étant, comme nous l’avons dit, un ensemble d’accords. Jusque là donc, pas vraiment de problème de compréhension. De nombreux textes anciens, où l’accord est mis en exergue, existent. A ce stade du raisonnement, nous n’avons pas encore provoqué de révolution dans le Palais de la Cohérence. Le véritable problème apparaîtra au moment d’expliquer comment l’Unicité absolue, qu’est l’accord, est capable de créer une infinie Diversité. Comment des éléments uniques créent des éléments différents, ou comment un concept unique définit tous les autres concepts. Peut-être est-ce là que les penseurs de toujours ont eu du mal à franchir le Rubicon du paradoxe et à dénouer le Nœud Gordien de notre réflexion. Le plus dur, c’est maintenant !

Alors voyons comment la situation se présente. Il n’est pas difficile de se rendre compte que l’univers que nous connaissons est «dual». Un vase sur une table constitue bien un accord entre le vase qui veut chuter sous l’effet de la pesanteur et la table qui y résiste. L’amour est bien aussi l’échange entre deux êtres sexuellement complémentaires, l’un étant accordé à l’autre. La Lune est aussi en équilibre entre deux forces, l’attraction gravifique de la Terre et la force centrifuge. Rien, absolument rien de notre univers ne peut exister sans la présence d’au moins un Double (que nous notons avec une majuscule pour le distinguer des autres usages de ce mot). Puisque tout est dual, comment parvenir à expliquer l’univers à partir d’une réalité unique, « l’accord » ? Comment passer de l’unité à la diversité ? C’est toute la question, car ajouter un accord à un accord donne toujours un accord et ne donne rien d’autre. On ne sort pas de cette uniformité.

Pour trouver la solution, rapprochons-nous du langage mathématique, qui dans certains cas éclaire mieux que la littérature. Nous utiliserons cette écriture sans entrer dans des formulations compliquées, rassurez-vous. Puisque notre univers est dual, comme le vase sur la table, désignons le vase par +m et la table par –m, le plus et le moins ayant pour rôle de signifier que le vase pousse d’un côté (vers le bas) et la table du côté opposé (vers le haut). Grâce à ces poussées en sens opposé, un équilibre s’établit. En écriture mathématique cela donne

0 ≡ +m –m

0 représente le «rien», ≡ l’équilibre, +m et –m les deux forces en présence. (Précisons qu’il ne s’agit pas de forces dans le sens habituel de la physique post-Big Bang, mais d’une certaine densité élémonique.) Le symbole ≡ indique non seulement que les deux forces se neutralisent exactement, mais aussi que ces deux forces cumulées s’identifient à rien. Que la valeur des deux forces se réduise à zéro est évident. Que ces deux forces émanent de rien, comme nous l’indiquons sur la formule en la commençant par zéro, l’est beaucoup moins. Pourtant nous devons bien admettre que, quelle que soit la valeur de m, nous obtenons toujours zéro. En d’autres mots, 0 contient tout l’univers, puisque :

0 ≡ +m1 –m1 ≡ +m2 –m2 ≡ +m3 –m3 ≡ ... ≡ +mi –mi

quel que soit i (i peut varier de zéro à l’infini). Notre univers étant un ensemble de dualités, nous avons bien en zéro le contenu de tout l’univers. Appelons Néant (toujours noté avec une majuscule pour le distinguer des autres usages de ce mot) ce zéro qui contient tout.
 Où se cache l’accord dans tout ça ? Dans le signe de l’identité ≡. Quel que soit m (par exemple +m) et son Double (alors forcément –m), il y a toujours accord. Le vase et la table forme un accord. Tout objet, tout fluide, tout champ d’action se trouve en accord avec un complémentaire. Aucun contre-exemple n’existe dans l’univers pour contredire cette affirmation.

Alors comment passe-t-on de l’unité à la diversité ? Je pense que vous l’avez deviné : selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre de l’identité, on ne tombe pas sur la même réalité. A gauche de l’identité, on a l’unité du rien ; à droite, on a la diversité de quelque chose. Et c’est bien ce qui se passe dans tous les cas existants de l’univers connu. Si on se place à gauche, l’univers donne l’unité ; si on se place à droite, on découvre par exemple la créature que nous sommes (+m) ou la diversité (+mi). On trouvera en (3c) une présentation plus complète de cette formulation.

Finalement le passage du Un au Deux est simple, aussi. Toutefois si l’on reste quelque peu dubitatif sur cette évidence logique, c’est parce que l’homme n’est pas capable de faire quoi que ce soit à partir de rien. Il se rend compte qu’il manque encore «un truc» quelque part ! Il reste en fait à trouver bien d’autres explications pour comprendre la totalité du processus faisant sortir du Néant ce que nous connaissons dans notre quotidien.

Edencourt

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Ecrit le 23 mars08, 09:02

Message par Edencourt »

Lien cosmique et sens du sacré [006]

Un accord ne peut exister seul ... Sinon, ce qui le sépare des autres accords serait une autre réalité. Or il n’existe aucune autre réalité que l’accord. Donc ce qui séparerait cet accord doit également et obligatoirement être un accord.
 Par ce raisonnement élémentaire, on se rend compte qu’on ne peut échapper à l’accord. Non seulement tout est accord, mais de plus les accords s’accordent mutuellement sans fin, à l’infini. Tout s’accorde à tout. D’où cette loi extraordinaire, et déjà ancienne, « tout est lié dans l’univers ». Appelons ce qui nous rattache à l’univers « Lien cosmique » (à écrire donc avec une majuscule). Autres expressions : « tout s’appuie sur tout », « tout dépend de tout », « tout témoigne de tout », « rien ne vient de rien » (quoique dans l’absolu tout provienne de rien).
 Rien ne se fait qui ne soit conséquence de ce qui était déjà. Rien ne se fera qui ne tienne compte, consciemment et surtout inconsciemment, de ce qui est possible. Le possible admet l’élasticité et l’élasticité connaît la limite, au-delà de laquelle arrive la plasticité, un nouveau Double. Rien de mal-accordé ne se fait sans qu’une contre-force ne vienne tout détruire (champ d’immondices ...).

Puisque tout est lié dans l’univers, tout est déterminé d’avance. La liberté n’est pas de faire n’importe quoi, c’est de faire ce qu’on croit devoir faire. Et ce « croit devoir faire » est le déterminisme de notre inconscient. On peut faire croître cette liberté en devenant plus conscient, car on fait alors déplacer une part du déterminisme dans le conscient, comme on peut le voir en détail en (2).
 On découvre ainsi que, tout compte fait, notre liberté n’était pas celle que l’on croyait, mais en revanche on est gagnant sur le sacré, car tout (et donc n’importe quoi) est relié à tout l’univers. La moindre de nos actions est sacrée, en tant qu’émanation de tout l’univers, et aura des répercussions théoriques sur tout l’univers (« théoriques » en raison de l’élasticité). Dire du mal de quelqu’un, le blesse peut-être mais ne le détruit pas, la blessure appartenant à ses « zones élastiques ».

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