Connaissez-vous le Prétérisme?

Différents enseignements chrétiens
Règles du forum
Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
Répondre
JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Ecrit le 14 juil.08, 04:04

Message par JP »

ous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, Col 2.12

Si t'est né de nouveau, t'est ressuscité.

Seulement en espérance! C'est juste une façon de parler! À ce que j'en sais, cette résurrection ne va se concrétiser, de façon bien tangible et réelle, que lorsqu'aura sonné la "septième et dernière trompette" de l'Apocalypse!.. et pas avant! Car c'est à ce moment précis que les élus de Dieu recevront leurs corps incorruptibles et immortels! (1 Cor 15,51-54)
Pour moi l'espérance c'est ce que les Saints de l'AT vivaient et ceux qui n'avaient pas encore vécu la transformation de la résurrection en 70AD. Depuis nous sommes sauvés en Lui en regardant à son oeuvre accomplie de la Croix à Sa Parousie.

Nous devons cesser de vivre comme si nous attendons l'autobus Lève toi et marche! En nouveauté de vie, maintenant.
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Ecrit le 14 juil.08, 04:07

Message par JP »

Bref... je ne suis pas une valise qu'on remplit avec n'importe quoi!
Non mais Il a quand même dit. Heureux ceux qui ont cru sans avoir vu.
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Ecrit le 14 juil.08, 04:13

Message par JP »

Je sais que tu connais bien le scénario futuriste mais je ne suis pas certains que tu y crois.

Je pense qu'on s'amuse bien en discutant ici et ça me donne l'opportunité de pratiquer mes arguments. Mais si je te posais une vraie question personnelle ici.

Réalises-tu l'impact sur ta vie et ta vision du monde si ce que je te dis correspond à la réalité?
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

sceptique

[Religion] Deiste [Organisation] Aucune
[Religion] Deiste [Organisation] Aucune
Messages : 3026
Enregistré le : 15 janv.08, 00:41
Réponses : 0

Ecrit le 15 juil.08, 00:50

Message par sceptique »

JP a écrit :Le grec dit (nouvelle création) "Si quelqu'un est en Christ, (nouvelle création) . Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles."
Résurrection... Passation de l'Ancienne à la Nouvelle Alliance. Il n'est nullement question de nouvelles rotules et de nouvelle vessie dans ce texte.
:) Mais il reste que les choses ne deviendront réellement "nouvelles" que lorsque la première création de Dieu aura complètement disparu devant celui qui sera assis sur le grand trône blanc en Apoc 20,11 et que paraîtra enfin la "nouvelle création" (à savoir les nouveaux cieux et la nouvelle terre) qui a été promise par Dieu dans la Bible. (2 Pierre 3,13 et Apoc 21,1-5) Car ce n'est que lors de la création des "nouveaux cieux et de la nouvelle terre" en question que Dieu dit qu'il fait toutes choses nouvelles!.. et pas avant! :|

Pour ma part, si Dieu pouvait me guérir de toutes mes maladies présentement, éh bien là je pourrais probablement dire que je suis devenu une "nouvelle création" pour le temps présent... et encore là, ce ne serait que très relatif comme "nouvelle création"... car, dans les faits, ça ne serait qu'à la résurrection de la chair, au moment où sonnera "la septième et dernière trompette de l'Apocalypse" que se produira la véritable transformation de l'être mortel et corruptible que je suis actuellement en être immortel et incorruptible qui aura alors la possibilité de vivre éternellement dans le Royaume de Dieu! (1 Cor 15,54-55) Quand donc vas-tu comprendre à la fin? :roll:
Ben non, tu n'as qu'à réaliser la pleine portée de l'oeuvre de Jésus Christ en ta faveur et mettre ta confiance en Lui.
Je dirais qu'il est plutôt difficile de mettre sa pleine confiance en quelqu'un qui a dit qu'il viendrait dans son règne alors que certains de ses propres disciples devaient toujours être vivants et de constater que ce monde est toujours aussi moche qu'il était à l'époque du Christ! (Mat 10,23 et 16,28) J'ai pour mon dire que lorsque l'on parle de "règne", éh bien que cela devrait normalement impliquer du Roi en question des actions bien concrètes et réelles visant à établir un règne de justice et de paix sur la terre entière.

Et, curieusement, il s'avère que ce n'est que lorsque sonnera la septième trompette de l'Apocalypse que le royaume du monde sera finalement remis au Christ afin que celui-ci puisse justement en disposer à sa guise et réellement commencer à régner sur cette terre pour de vrai! (Apoc 11,15) ... ce qui fait que, de toute évidence, cet événement ne s'est pas encore accompli!.. autrement, cette humanité ne serait pas en aussi piteux état qu'elle l'est actuellement! ;)
Pour moi l'espérance c'est ce que les Saints de l'AT vivaient et ceux qui n'avaient pas encore vécu la transformation de la résurrection en 70AD. Depuis nous sommes sauvés en Lui en regardant à son oeuvre accomplie de la Croix à Sa Parousie.

Nous devons cesser de vivre comme si nous attendons l'autobus Lève toi et marche! En nouveauté de vie, maintenant.
Premièrement, il n'y a jamais eu de transformation des saints (d'êtres corruptibles et mortels en êtres incorruptibles et immortels) reliée à la résurrection décrite en 1 Cor 15,51-54 par Saul de Tarse... exception faite, peut-être, pour les saints de l'Ancienne Alliance qui sont apparemment ressuscités en Mat 27,51-53 et dont on ne sait même pas où ils sont passés. Chose certaine, le processus de la résurrection de la chair n'est encore qu'une espérance pour les Chrétiens... ce n'est pas encore une réalité. Et, que cela te plaise ou non, on n'a pas ben ben le choix que d'attendre que la prophétie de l'Apocalypse s'accomplisse afin d'être en mesure de constater la plénitude des largesses et des bénédictions du Dieu d'Israël!.. car ce n'est que lorsque sonnera la septième et dernière trompette de l'Apocalypse que les Élus de Dieu pourront possiblement recevoir leur pleine récompense... à savoir de tous nouveaux corps qui, eux, seront incorruptibles et immortels, contrairement à ceux qu'ils ont actuellement!

Mais il est vrai que, toi, tu n'y crois pas vraiment à cette "résurrection de la chair"!.. n'est-ce pas, JP? :roll:
Non mais Il a quand même dit. Heureux ceux qui ont cru sans avoir vu.
Que veux-tu? Moi, je suis plutôt du genre "Thomas"!
Je sais que tu connais bien le scénario futuriste mais je ne suis pas certain que tu y crois.
:) Je dirais plutôt que c'est toi qui préfères ne pas y croire! Pourtant, la prophétie dit bien que "l'heure de la tentation", qui est elle-même reliée à la "grande tribulation" décrite dans le livre de l'Apocalypse, devrait un jour venir sur le MONDE ENTIER pour éprouver les habitants de la terre!.. et non pas uniquement sur une petite région ou localité de celle-ci! (Apoc 3,10 et 13,7-15-18) Et il est même précisé que cette épreuve devrait durer 42 mois, soit 3½ ans! (Apoc 13,5)
Je pense qu'on s'amuse bien en discutant ici et ça me donne l'opportunité de pratiquer mes arguments. Mais si je te posais une vraie question personnelle ici.

Réalises-tu l'impact sur ta vie et ta vision du monde si ce que je te dis correspond à la réalité?
De quelle réalité parles-tu bien exactement, JP?.. du fait qu'il est évident que le Christ n'est pas encore venu dans son règne pour y établir les bases de son Royaume millénaire qui, de toute façon, ne devrait pas durer plus que 1000 ans, je suppose? Et elle est où la "nouvelle création" que tu dis être déjà d'actualité? :roll: Pour ma part, je n'en vois encore aucune trace! Et ce monde est toujours aussi moche qu'il a toujours été! Pour moi, c'est cela la "réalité"!

Et ce n'est sûrement pas demain que le loup pourrait possiblement habiter avec l'agneau bien paisiblement! (Ésaïe 11,6)

JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Ecrit le 15 juil.08, 02:52

Message par JP »

Pour ma part, si Dieu pouvait me guérir de toutes mes maladies présentement, éh bien là je pourrais probablement dire que je suis devenu une "nouvelle création" pour le temps présent... et encore là, ce ne serait que très relatif comme "nouvelle création"... car, dans les faits, ça ne serait qu'à la résurrection de la chair, au moment où sonnera "la septième et dernière trompette de l'Apocalypse" que se produira la véritable transformation de l'être mortel et corruptible que je suis actuellement en être immortel et incorruptible qui aura alors la possibilité de vivre éternellement dans le Royaume de Dieu! (1 Cor 15,54-55) Quand donc vas-tu comprendre à la fin? Rolling Eyes
Car il faut que ce corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce mortel revête l'immortalité. Or quand ce corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: "La mort a été engloutie en victoire".
(1Co 15:53-54)


Cette traduction est conforme à la structure du grec...pas de corps (chair) mortel ici. Mais j'y reviendrai sur 1 Cor 15
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Ecrit le 15 juil.08, 03:11

Message par JP »

Citation:
Ben non, tu n'as qu'à réaliser la pleine portée de l'oeuvre de Jésus Christ en ta faveur et mettre ta confiance en Lui.

Je dirais qu'il est plutôt difficile de mettre sa pleine confiance en quelqu'un qui a dit qu'il viendrait dans son règne alors que certains de ses propres disciples devaient toujours être vivants et de constater que ce monde est toujours aussi moche qu'il était à l'époque du Christ! (Mat 10,23 et 16,28) J'ai pour mon dire que lorsque l'on parle de "règne", éh bien que cela devrait normalement impliquer du Roi en question des actions bien concrètes et réelles visant à établir un règne de justice et de paix sur la terre entière.

Et, curieusement, il s'avère que ce n'est que lorsque sonnera la septième trompette de l'Apocalypse que le royaume du monde sera finalement remis au Christ afin que celui-ci puisse justement en disposer à sa guise et réellement commencer à régner sur cette terre pour de vrai! (Apoc 11,15) ... ce qui fait que, de toute évidence, cet événement ne s'est pas encore accompli!.. autrement, cette humanité ne serait pas en aussi piteux état qu'elle l'est actuellement! Wink
Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.
(Joh 6:15)

Il n'est pas venu pour être roi sur un royaume terrestre mais spirituel.

Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit: Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira point: Il est ici, ou: Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. Et il dit aux disciples: Des jours viendront où vous désirerez voir l'un des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez point. On vous dira: Il est ici, il est là. N'y allez pas, ne courez pas après. Car, comme l'éclair resplendit et brille d'une extrémité du ciel à l'autre, ainsi sera le Fils de l'homme en son jour. Mais il faut auparavant qu'il souffre beaucoup, et qu'il soit rejeté par cette génération.
(Luk 17:20-25)

Note qu'un éclair c'est à peu près comme un clin d'oeil et qu'elle peut se voir au dessus d'une ville mais pas de la planète entière. La seconde venue du Christ a eu lieu en 70AD et ce fut comme l'éclair cet évènement percutant de la résurrection qui était concomitant avec le jugement sur l'Israel apostate.

Et il dit: Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit: S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait.
(Luk 16:30-31)

La vue physique du Christ ne peut rien y faire puisque plusieurs l'ayant vu après sa résurrection n'ont pas cru.
Même si Christ t'apparaissait sur un trône en Israel demain matin, tu ne pourrais te soumettre à Lui puisque c'est Lui qui donne la vue aux aveugles et tant qu'Il n'a pas ouvert nos yeux toute l'exercice de réfléchir sur ces questions n'est que vanité et poursuite du vent.
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Ecrit le 15 juil.08, 03:14

Message par JP »

Chose certaine, le processus de la résurrection de la chair n'est encore qu'une espérance pour les Chrétiens... ce n'est pas encore une réalité.

Ce concept de la résurrection de la chair est étranger aux Écritures lorsqu'on parle de La Résurrection.
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Ecrit le 15 juil.08, 03:24

Message par JP »

Et ce monde est toujours aussi moche qu'il a toujours été! Pour moi, c'est cela la "réalité"!
1 Thess 4 nous dit de se consoler les uns les autres avec la connaissance d'un enlèvement à venir. Si le Seigneur est déjà venu, et nous sommes sur la «nouvelle terre», je ne trouve pas beaucoup de réconfort dans ce passage. Le monde et ceux qui y vivent est trop mauvais pour parler d’un tel réconfort.


Réponse: Ça m’étonne comment les Chrétiens semblent ne jamais réaliser dans quelle situation difficile nous serions si Christ n'était pas déjà revenu et rempli toutes ces promesses. Non seulement avons-nous toutes les déclarations de temps du Nouveau Testament signalant l'imminence d'un accomplissement dans leur génération, mais nous avons tous les prophètes de l'Ancien Testament, pointant vers ces choses devant être accomplies "dans ces jours," sans faire de distinction entre deux différentes périodes séparées par une certaine longue période de retard (2000 ou 3000 ans). Les Juifs utilisent ces passages de l'Ancien Testament pour prouver que Jésus ne pouvait pas être leur Messie à moins qu’il ait accompli toutes ces choses "dans ces jours" de Sa génération, tout comme les prophètes de l'Ancien Testament l’avaient prédit. Et ils s'attendaient à un accomplissement littéral tout comme les futuristes d'aujourd'hui. Et c'est la raison pour laquelle ils ont manqué la signification du royaume spirituel de Christ, et c'est aussi pourquoi beaucoup de chrétiens passent à côté aujourd'hui. Combien de réconfort y’a-t-il si Jésus n'est pas venu quand Il a dit qu'il allait revenir et si il n'a pas à accompli tout ce que les prophètes de l'Ancien Testament ont dit qu'il accomplirait "en ces jours-là." Dirons-nous que nous sommes plus rassurés par encore un retour à venir que par un retour déjà accompli? Quelle est votre préférence ? - les bénédictions spirituelles maintenant, ou attendre encore que nos ennemis soient conquis? Le réconfort est dans une eschatologie réalisée, pas dans une eschatologie non-réalisée!
Ceux qui se concentrent seulement sur le domaine physique ici-bas et ne fixent pas leur pensées sur les choses d’en haut manquent l’accomplissement de ces choses. Quel est le pire ennemi de l'humanité? La mort physique ou la mort spirituelle? Qu'est-ce que le Christ venu vaincre? La mort physique ou la mort spirituelle? Quand est-ce que l’ultime dernier ennemi (la mort spirituelle) fut enfin conquis? Est-il toujours invaincu? Christ nous a t-il rétabli son arbre de vie? Avons-nous été rassemblés dans Son royaume céleste? Est-ce que nous avons maintenant, pleinement vie spirituelle ou sommes-nous encore sous l'emprise de la mort? Christ a conquis ou les Juifs avaient raison de souligner que Jésus ne doit pas être le Messie puisqu’Il a échoué à apporter la paix physique et une fin à la mort physique?
De nombreuses églises et des religions ont enseigné une doctrine de la "fuite" (escapisme), selon laquelle le peuple de Dieu a été amené à croire que nous allons un jour être évacués de tout ce qui est désagréable et impie. Ce n'est pas la doctrine de l'Écriture. La mentalité de fuite conduit souvent à la déception envers Dieu "en nous laissant ici" à travers tous les hauts et les bas des gouvernements humains, des économies, des sociétés, etc Notre douleur et notre souffrance dans le monde devient une question d'endurance, plutôt que d'identification avec le Christ dans Sa souffrance, un exercice de la crucifixion de la chair, tel qu’enseigné dans la Parole de Dieu. Pourtant, Jésus a prié: «Je ne prie pas que tu les retire du monde, mais que tu les garde du mal» (Jean 17:15).
« Il se rappelle à toujours son alliance, Ses promesses pour mille générations, L'alliance qu'il a traitée avec Abraham, Et le serment qu'il a fait à Isaac; Il l'a érigée pour Jacob en loi, Pour Israël en alliance éternelle »,
(Psa 105:8-10)

Je suis sûr que ceux à qui Paul écrit dans 1 Thess. 4, qui vivaient dans le jour de la colère de Dieu dirigé vers l’Israël charnel, qui se rappelaient les paroles de Jésus et ont fui dans les collines pour échapper à la destruction, on eu beaucoup de réconfort dans ces précieuses paroles d'espoir (voir Matt. 24:15-21 ) Ils ne voulaient pas se détourner de leur rassemblement dans le royaume céleste.


Traduction libre de Answers to Common Questions about Preterism
Richard Anthony par JP
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

sceptique

[Religion] Deiste [Organisation] Aucune
[Religion] Deiste [Organisation] Aucune
Messages : 3026
Enregistré le : 15 janv.08, 00:41
Réponses : 0

Ecrit le 15 juil.08, 04:45

Message par sceptique »

JP a écrit :Car il faut que ce corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce mortel revête l'immortalité. Or quand ce corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: "La mort a été engloutie en victoire". (1Co 15:53-54)

Cette traduction est conforme à la structure du grec...pas de corps (chair) mortel ici. Mais j'y reviendrai sur 1 Cor 15
De toute évidence, cela ne s'est pas encore accompli pour l'ensemble de Croyants qui ont mis leur espoir en une telle résurrection!
Car, comme l'éclair resplendit et brille d'une extrémité du ciel à l'autre, ainsi sera le Fils de l'homme en son jour. Mais il faut auparavant qu'il souffre beaucoup, et qu'il soit rejeté par cette génération. (Luk 17:20-25)

Note qu'un éclair c'est à peu près comme un clin d'oeil et qu'elle peut se voir au dessus d'une ville mais pas de la planète entière.

:D Il me semblait que c'était Satan qui était supposé tomber du ciel comme l'éclair! (Luc 10,18) ;)
Ce concept de la résurrection de la chair est étranger aux Écritures lorsqu'on parle de La Résurrection.
:) Tu devrais plutôt dire qu'il est étranger à ta propre compréhension des choses, JP!.. pas étranger aux Écritures!.. puisque la résurrection de la chair est une des doctrines essentielles du Christianisme, selon moi! Ce qui est mortel et corruptible doit un jour revêtir l'immortalité et l'incorruptibilité à la résurrection de la "dernière trompette"! De toute évidence, nous n'avons pas été à la même école, toi et moi!

JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Ecrit le 15 juil.08, 07:19

Message par JP »

Ce concept de la résurrection de la chair est étranger aux Écritures lorsqu'on parle de La Résurrection.

Smile Tu devrais plutôt dire qu'il est étranger à ta propre compréhension des choses, JP!.. pas étranger aux Écritures!.. puisque la résurrection de la chair est une des doctrines essentielles du Christianisme, selon moi! Ce qui est mortel et corruptible doit un jour revêtir l'immortalité et l'incorruptibilité à la résurrection de la "dernière trompette"! De toute évidence, nous n'avons pas été à la même école, toi et moi!
"une des doctrines essentielles du Christianisme" ne signifie pas qu'elle soit Biblique.
Les dogmes, confessions de foi, les conciles ont tous leur utilité pour donner les grandes lignes de ce que l'Église a cru tout au long des siècles mais ils doivent tous se soumettre ultimement aux Écritures Saintes/La Bible/La Parole de Dieu. Qui est la seule véritable autorité qui soit digne de confiance.
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

septour

[Religion] Aucune [Organisation] Aucune
[Religion] Aucune [Organisation] Aucune
Messages : 7600
Enregistré le : 23 oct.03, 11:08
Réponses : 0
Localisation : québec

Contact :

Ecrit le 15 juil.08, 10:53

Message par septour »

LA BIBLE DIGNE DE CONFIANCE??(AT, NT)
-Aucun d'entre nous n'etait la lors de sa redaction!
-personne ne sait avec certitude qui l'a ecrite!
-personne ne peut affirmer que DIEU l'a inspirée!
-personne ne peut certifier que les mots employés alors correspondent a nos mots d'aujourd'hui.
-personne ne sait si les traductions sont exactes puisque les écrits originaux n'existent plus!!
-et RIEN n'est prouvable..

JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Ecrit le 15 juil.08, 14:42

Message par JP »

septour a écrit :LA BIBLE DIGNE DE CONFIANCE??(AT, NT)
-Aucun d'entre nous n'etait la lors de sa redaction!
-personne ne sait avec certitude qui l'a ecrite!
-personne ne peut affirmer que DIEU l'a inspirée!
-personne ne peut certifier que les mots employés alors correspondent a nos mots d'aujourd'hui.
-personne ne sait si les traductions sont exactes puisque les écrits originaux n'existent plus!!
-et RIEN n'est prouvable..

Mon présupposé est que je crois aux prétentions de la Bible.
Elle dit qu'elle est La Parole de Dieu et j'y crois.

Quel est ton présupposé?
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

JP

[ Aucun rang ]
JP
[ Aucun rang ]
Messages : 932
Enregistré le : 09 juin08, 10:13
Réponses : 0
Localisation : (Chrétien réformé) Montréal, Québec

Concernant La Bible voici ma compréhension. (Hors sujet)

Ecrit le 15 juil.08, 14:52

Message par JP »

1re Déclaration de Chicago sur l'inerrance biblique

28 octobre 1978


I. Un résumé


1. Dieu, qui est lui-même la Vérité et ne dit que le vrai, a inspiré l’Écriture sainte pour se révéler lui-même par elle aux hommes perdus, pour se révéler en Jésus-Christ comme le Créateur et le Seigneur, le Rédempteur et le Juge. L’Écriture sainte est le témoignage que Dieu se rend à lui-même.


2. L’Écriture sainte, puisqu'elle est la Parole même de Dieu, écrite par des hommes préparés et gouvernés par son Esprit, a une autorité divine infaillible sur tous les sujets qu'elle touche: nous devons la croire, comme instruction de Dieu, en tout ce qu'elle affirme; nous devons lui obéir, comme commandement de Dieu, en tout ce qu'elle prescrit; nous devons nous attacher à elle, comme engagement de Dieu, en tout ce qu'elle promet.


3. Le Saint-Esprit, son divin Auteur, nous assure de la vérité de l’Écriture par son témoignage intérieur et nous ouvre, en même temps, l'intelligence pour que nous percevions le sens des Paroles.


4. Inspirée par Dieu totalement et verbalement, l’Écriture est exempte d'erreurs ou de fautes dans tout son enseignement, non moins dans ce qu'elle déclare des actes créateurs de Dieu et des événements de l'histoire du monde, et au sujet de sa production littéraire (telle que Dieu l'a conduite), que dans son témoignage à l’œuvre de la grâce divine pour le salut personnel.


5. On lèse inéluctablement l'autorité de l’Écriture si on limite ou néglige d'aucune manière cette totale inerrance divine, ou si on l'asservit à une conception de la vérité contraire à la conception biblique: la vie de l'individu et celle de l’Église souffrent gravement de telles défaillances.

II. XIX articles

Art. I - Nous affirmons qu'il faut recevoir les saintes Écritures comme la Parole de Dieu, revêtue de son autorité.
Nous rejetons l'opinion selon laquelle les Écritures recevraient leur autorité de l’Église, de la tradition, ou de toute autre source humaine.


Art. II - Nous affirmons que les Écritures sont la norme écrite suprême par laquelle toute conscience est liée par Dieu, et que l'autorité de l’Église est subordonnée à celle de l’Écriture.
Nous rejetons l'opinion selon laquelle les symboles confessionnels de l’Église, ses conciles ou ses déclarations auraient une autorité supérieure ou égale à l'autorité de la Bible.


Art. III - Nous affirmons que la Parole écrite dans son intégralité est révélation venant de Dieu.
Nous rejetons l'opinion selon laquelle la Bible ne serait qu'un témoignage à la révélation, ou qu'elle deviendrait seulement révélation dans l'événement de la rencontre, ou qu'elle dépendrait, pour être validement révélation, de la réponse des hommes.


Art. IV - Nous affirmons que Dieu, qui a fait l'humanité à son image, a employé le langage comme un mode de révélation.
Nous rejetons l'opinion selon laquelle le langage humain serait tellement affecté par notre finitude de créatures qu'il en deviendrait inadéquat pour véhiculer la révélation divine. Nous rejetons aussi l'opinion selon laquelle la corruption du langage et de la culture par le péché aurait empêché l’œuvre divine de l'inspiration.


Art. V - Nous affirmons que la révélation de Dieu dans les Saintes Écritures a été progressive.
Nous rejetons l'opinion selon laquelle une révélation ultérieure (qui peut accomplir une révélation antérieure) pourrait jamais la corriger ou la contredire. Nous excluons aussi qu'une révélation normative ait été donnée depuis l'achèvement des écrits du Nouveau Testament.


Art. VI - Nous affirmons que l’Écriture entière et toutes ses parties, jusqu'aux mots mêmes de l'original, ont été données par inspiration divine.


Nous rejetons l'opinion selon laquelle l’Écriture serait inspirée comme un tout mais non pas en chaque partie, ou, au contraire, en certaines de ses parties mais non pas en son tout.


Art. VII - Nous affirmons que l'inspiration a été l’œuvre de Dieu: Dieu nous a communiqué sa Parole par son Esprit, au moyen des hommes qui l'ont écrite. L’Écriture a une origine divine. Le mode de l'inspiration divine reste en grande partie pour nous un mystère.


Nous rejetons l'opinion qui réduit l'inspiration à quelque forme de perspicacité humaine ou d'état de conscience exalté.


Art. VIII - Nous affirmons que Dieu, dans l’œuvre de l'inspiration, a employé les traits propres de la personnalité des auteurs qu'il avait choisis et préparés, comme leur style personnel.


Nous rejetons l'opinion selon laquelle Dieu, puisqu'il leur a fait écrire les mots mêmes qu'il avait choisis, aurait étouffé leur personnalité.


Art. IX - Nous affirmons que l'inspiration, sans conférer d'omniscience, a garanti que les énoncés des auteurs bibliques sont vrais et dignes de foi sur tous les sujets dont ils ont été conduits à parler ou écrire.


Nous rejetons l'opinion selon laquelle la finitude ou la nature pécheresse de ces auteurs aurait, de manière nécessaire ou non, introduit quelque fausseté, quelque distorsion, dans la Parole de Dieu.


Art. X - Nous affirmons que l'inspiration, au sens strict, ne vaut que du texte des autographes bibliques, texte que les manuscrits parvenus jusqu'à nous (Dieu y a veillé dans sa providence) permettent d'établir avec une grande exactitude. Nous affirmons encore que les copies et les traductions des Écritures sont la Parole de Dieu dans la mesure où elles se conforment fidèlement à l'original.


Nous rejetons l'opinion selon laquelle l'absence des autographes rendrait problématique l'un ou l'autre des éléments essentiels de la foi chrétienne. Nous nions, en outre, que cette absence invalide l'affirmation de l'inerrance biblique ou lui enlève sa portée.


Art. XI - Nous affirmons que l’Écriture, divinement inspirée, est infaillible, de telle sorte que, loin de nous égarer, elle est vraie et sûre sur tous les points qu'elle traite.
Nous rejetons l'opinion selon laquelle la Bible pourrait à la fois être infaillible et errer dans ce qu'elle énonce. On peut distinguer infaillibilité et inerrance, mais non les séparer.


Art. XII - Nous affirmons que l’Écriture dans son intégralité est inerrante, exempte de toute fausseté, fraude ou tromperie.
Nous rejetons l'opinion qui limite l'infaillibilité et l'inerrance de la Bible aux thèmes spirituels, religieux, ou concernant la rédemption, et qui exclut les énoncés relevant de l'histoire et des sciences. Nous déclarons, en outre, illégitime l'emploi d'hypothèses scientifiques sur l'histoire de la terre pour renverser l'enseignement de l’Écriture sur la création et le déluge.


Art. XIII - Nous affirmons que le mot d'inerrance convient, comme terme théologique, pour caractériser l'entière vérité de l’Écriture.


Nous rejetons la démarche qui impose à l’Écriture des canons d'exactitude et de véracité étrangers à sa manière et à son but. Nous rejetons l'opinion selon laquelle il y aurait démenti de l'inerrance quand se rencontrent des traits comme ceux-ci: absence de précision technique à la façon moderne, irrégularités de grammaire ou d'orthographe, référence aux phénomènes de la nature tels qu'ils s'offrent au regard, mention de paroles fausses mais qui sont seulement rapportées, usage de l'hyperbole et de nombres ronds, arrangement thématique des choses racontées, diversité dans leur sélection lorsque deux ou plusieurs récits sont parallèles, usage de citations libres.


Art. XIV - Nous affirmons l'unité et l'harmonie interne de l’Écriture.


Nous rejetons l'opinion selon laquelle les prétendues erreurs et contradictions que l'on n'a pas encore résolues infirmeraient ce que la Bible dit de sa vérité.


Art. XV - Nous affirmons que la doctrine de l'inerrance se fonde sur l'enseignement de la Bible au sujet de son inspiration.


Nous rejetons l'opinion selon laquelle on pourrait négliger l'enseignement de Jésus sur l’Écriture en invoquant une accommodation de sa part aux idées de son temps, ou toute limitation naturelle de son humanité.


Art. XVI - Nous affirmons que la doctrine de l'inerrance a fait partie intégrante de la foi tout au long de son histoire.


Nous rejetons l'opinion selon laquelle l'inerrance est une doctrine inventée par le protestantisme scolastique, ou est une thèse de pure réaction née de l'opposition à la haute critique négative.


Art. XVII - Nous affirmons que le Saint-Esprit rend témoignage aux Écritures, assurant les croyants de la vérité de la Parole écrite de Dieu.


Nous rejetons l'opinion selon laquelle ce témoignage du Saint-Esprit pourrait s'isoler de l’Écriture ou la contredire.


Art. XVIII - Nous affirmons qu'il faut interpréter l’Écriture par une exégèse grammaticale et historique en tenant compte des formes et procédés littéraires, et qu'il faut interpréter l’Écriture par l’Écriture.


Nous rejetons comme illégitime tout traitement du texte, ou toute recherche de ses sources, qui conduirait à relativiser, "dé-historiciser", ou annuler son enseignement, ou qui ferait refuser ses indications quant aux auteurs humains.


Art. XIX - Nous affirmons vitale pour la saine compréhension de la foi chrétienne dans son entier la confession de la pleine autorité, infaillibilité et inerrance de l’Écriture. Nous affirmons, en outre, qu'une telle confession devrait nous conduire à nous conformer toujours plus à l'image du Christ.


Nous rejetons l'opinion selon laquelle pareille confession serait nécessaire au salut. Cependant, nous rejetons aussi l'opinion selon laquelle on pourrait nier l'inerrance sans que de graves conséquences s'ensuivent, pour le croyant individuellement et pour l’Église.

III. Exposé

Notre compréhension de la doctrine de l'inerrance doit se loger dans le plus vaste contexte de l'enseignement de l’Écriture sur elle-même. L'exposé ci-dessous esquisse le schéma doctrinal duquel notre résumé et les articles procèdent.

1. Création, révélation, inspiration

Le Dieu trinitaire, qui a tout formé par ses commandements créateurs et qui gouverne tout par sa parole, son décret, a fait l'homme à son image pour que l'homme vive en communion avec lui, d'après le modèle de l'éternelle communion d'amour au sein de la divinité. Créé à l'image de Dieu, l'homme devait entendre la Parole que Dieu adressait et répondre dans l'obéissance joyeuse de l'adoration. Outre la manifestation de Dieu dans l'ordonnance de la Création et dans les événements successifs dont l'univers créé a été le théâtre, les êtres humains, depuis Adam, ont reçu du Créateur des messages de nature verbale: soit directement, comme l’Écriture le rapporte, soit indirectement, sous la forme du texte scripturaire ou d'une partie de ce texte.


Quand Adam est tombé, le Créateur n'a pas abandonné l'humanité à une condamnation définitive, mais il a promis le salut et a commencé à se révéler lui-même comme Rédempteur dans une série d'événements historiques intéressant surtout la famille d'Abraham et culminant dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, son ministère céleste actuel et son retour, objet de la promesse.


Dans ce cadre, à divers moments, Dieu a prononcé des paroles précises de jugement et de miséricorde, de promesse et de commandement, adressées à des pécheurs pour les faire entrer dans une alliance avec lui: l'alliance est engagement mutuel, il les bénit en répandant sur eux ses bienfaits, ils le bénissent comme ils l'adorent en retour. Moïse, médiateur établi par Dieu pour porter ses paroles à son peuple lors de l'Exode, vient en tête d'un long cortège de prophètes dans la bouche et les écrits desquels Dieu a mis ses paroles pour Israël.


Dieu voulait, par ces messages successifs, maintenir son alliance en faisant connaître à son peuple son Nom (c'est-à-dire sa nature) et sa volonté: ses préceptes et ses desseins, dans le présent et pour l'avenir. La lignée des porte-parole prophétiques de Dieu aboutit à Jésus-Christ, la Parole de Dieu incarnée, lui-même prophète - plus que prophète mais non pas moins - et aux apôtres et prophètes de la première génération chrétienne.


L'ultime et suprême message de Dieu, sa parole au monde concernant Jésus-Christ, une fois prononcé, puis expliqué par les membres du cercle apostolique, la série des messages révélationnels est venue à son terme. Il fallait désormais à l’Église vivre et connaître Dieu par ce qu'il avait déjà dit, et dit pour tous les temps.


Au Sinaï, Dieu a inscrit les clauses de son alliance sur des tables de pierre, témoignage durable et toujours accessible. Au cours de la période de révélation prophétique et apostolique, il a poussé des hommes à écrire les messages qu'ils avaient reçus de lui, à les accompagner du récit de ses interventions dans l'histoire de son peuple, de réflexions morales sur la vie dans l'alliance et de toutes sortes de louanges et de prières relatives à la grâce de Dieu dans son alliance.


Du point de vue théologique, l'inspiration qui a produit les écrits bibliques correspond à celle des prophéties orales: bien que la personnalité des auteurs humains se soit exprimée dans leurs écrits, Dieu en a constitué les termes. Ainsi, ce que l’Écriture dit, Dieu le dit; l'autorité de l’Écriture est son autorité, car il en est ultimement l'Auteur; il nous l'a donnée par le moyen des pensées et de l'expression de ces hommes choisis et préparés qui "ont parlé de la part de Dieu", librement et fidèlement, selon qu'ils étaient portés par l'Esprit Saint (2 Pierre 1:21). C'est en vertu de sa divine origine que l’Écriture mérite d'être reconnue comme la Parole de Dieu.


2. Autorité: le Christ et la Bible

Jésus-Christ, le Fils de Dieu, la Parole faite chair, notre Prophète, Sacrificateur et Roi, est l'ultime Médiateur de la communication de Dieu avec l'homme comme il l'est de tous les dons de la grâce. La révélation qu'il apportait était plus que verbale; il révélait le Père par sa présence aussi et ses actes. Néanmoins, ses paroles ont une importance cruciale; car il était Dieu, il parlait comme tenant tout du Père, et ses paroles jugeront les hommes au dernier jour.


Messie annoncé par les prophètes, Jésus-Christ est le centre de l’Écriture. L'Ancien Testament l'espère; le Nouveau Testament proclame sa première venue et relance l'espérance dans l'attente de son retour. L’Écriture canonique est le témoignage divinement inspiré, et partant normatif, au Christ. Toute herméneutique, par conséquent, qui ne "focalise" pas sur le Christ historique est inacceptable. Il faut traiter l’Écriture sainte comme ce qu'elle est essentiellement - le témoignage du Père au Fils incarné.


Au temps de Jésus, il semble bien que le canon de l'Ancien Testament avait été défini. Le canon du Nouveau Testament est aujourd'hui semblablement clos, puisque aucun témoignage apostolique nouveau au Christ historique ne peut plus être rendu. Aucune révélation nouvelle (à distinguer de l'intelligence accordée par l'Esprit de la révélation transmise) ne s'ajoutera jusqu'au retour du Christ. Dans son principe, c'est l'inspiration divine qui a fait le canon. La part de l’Église a été de discerner le canon que Dieu avait produit, et non pas d'en inventer un à elle.


Le mot canon, qui signifie "règle", évoque l'autorité, c'est-à-dire le droit de régir et de gouverner. L'autorité dans le christianisme appartient à Dieu dans sa révélation, ce qui signifie à Jésus-Christ, d'une part, la Parole vivante, et à l’Écriture sainte, d'autre part, la Parole écrite. Mais l'autorité du Christ et celle de l’Écriture n'en font qu'une. Le Christ, notre Prophète, atteste que l’Écriture ne peut pas être abolie. Sacrificateur et Roi, il a consacré sa vie à l'accomplissement de la Loi et des prophètes, jusqu'à mourir dans l'obéissance aux prophéties messianiques. Ainsi de même qu'il a vu dans l’Écriture le témoignage à son autorité personnelle, il a rendu témoignage à l'autorité de l’Écriture en s'y soumettant lui-même. Comme il s'est incliné devant l'instruction de son Père, dans sa Bible (notre Ancien Testament), ainsi il demande à ses disciples de le faire - non pas, cependant, à l'égard de l'Ancien Testament, isolément, mais en y conjoignant le témoignage que les apôtres lui ont rendu, et qu'il a lui-même inspiré en leur donnant son Saint-Esprit.


Les chrétiens se montrent de fidèles serviteurs de leur Seigneur en s'inclinant devant l’instruction divine dispensée dans les écrits prophétiques et apostoliques - leur ensemble constitue notre Bible.


En s'authentifiant mutuellement, le Christ et l’Écriture deviennent de façon solidaire une unique source d'autorité. Le Christ interprété par la Bible et la Bible qui proclame le Christ en son centre sont, de ce point de vue, un. Du fait de l'inspiration, nous concluons: ce que l’Écriture dit, Dieu le dit. De la relation entre Jésus-Christ et l’Écriture, telle qu'elle nous est révélée, nous pouvons pareillement tirer cette proposition: ce que l’Écriture dit, le Christ le dit.


3. Infaillibilité, inerrance, interprétation

L’Écriture sainte, Parole inspirée de Dieu, témoignage autorisé rendu à Jésus-Christ, sera justement dite infaillible et inerrante. Ces mots négatifs sont particulièrement précieux, car ils sauvegardent explicitement des vérités positives d'importance cruciale.


Infaillible signifie: qui ne trompe ni ne se trompe; l'adjectif sauvegarde catégoriquement cette vérité: l’Écriture sainte est, sur tout sujet, une règle et un guide sûrs et certains.


Inerrante, de même, signifie: exempte de toute fausseté ou de toute faute; l'adjectif sauvegarde cette vérité: l’Écriture est entièrement vraie et digne de foi dans tous ses énoncés.


Nous affirmons que l’Écriture canonique devrait toujours être interprétée sur la base de son infaillibilité et de son inerrance. Cependant, quand nous déterminons ce que l'auteur (enseigné de Dieu) énonce dans un passage donné, nous devons prêter la plus grande attention, soigneusement, à la présentation et au caractère du texte comme production humaine. En inspirant les rédacteurs de son message, Dieu a utilisé la culture et les conventions de l'environnement de ces hommes, environnement régi par la souveraine providence divine; imaginer qu'il en a été autrement, c'est interpréter de travers.


Ainsi il faut traiter l'histoire comme de l'histoire, la poésie comme de la poésie, les hyperboles et les métaphores comme des hyperboles et des métaphores, les généralisations et approximations comme telles, et ainsi de suite. Il faut respecter les différences qui existent entre les conventions littéraires des temps bibliques et les nôtres: puisque, par exemple, on acceptait alors comme chose habituelle, qui ne décevait aucune attente, des récits dans un ordre non chronologique et des citations imprécises, nous ne devons pas considérer ces choses comme des fautes quand nous les trouvons chez les écrivains bibliques. Puisqu'on n'attendait pas et qu'on ne cherchait pas une précision totale (dans tel ou tel ordre), ce n'est pas une erreur si elle n'est pas atteinte.


L’Écriture est inerrante non pas au sens qu'elle se conformerait parfaitement aux canons modernes de précision, mais au sens qu'elle tient ses promesses de véracité et réalise cette expression de la vérité que les auteurs visaient, sous l'angle qu'ils avaient choisi.
La présence dans la Bible d'irrégularités grammaticales ou orthographiques, de descriptions de faits naturels selon les apparences, de mentions de propositions fausses (par exemple, les mensonges de Satan), ou d'apparentes divergences entre passages différents, ne dément pas l'entière véracité de l’Écriture. On n'a pas le droit d'opposer ces prétendus "phénomènes" de l’Écriture à l'enseignement de l’Écriture sur elle-même. Il ne s'agit pas d'ignorer les difficultés. Leur solution, quand on trouve une solution convaincante, encourage notre foi; quand, pour le moment, nous n'en trouvons pas, nous rendons gloire à Dieu en croyant sa Parole vraie, comme il nous l'assure, malgré les apparences et en continuant d'attendre avec confiance le jour qui dissipera ces difficultés comme autant d'illusions.
Étant donné que l’Écriture est le produit de l'unique intelligence divine, l'interprétation doit respecter les lignes que trace l'analogie des Écritures, elle doit repousser les corrections hypothétiques d'un passage biblique par un autre, soit qu'on les propose au nom de la révélation progressive, soit qu'on plaide l'insuffisance des lumières imparfaites de l'auteur inspiré.


Bien que l’Écriture sainte ne soit nulle part liée à la culture de son temps dans le sens que son enseignement ne serait pas universellement valide, elle est parfois conditionnée culturellement par les coutumes et les conventions d'une période particulière, de telle sorte que l'application de ses principes aujourd'hui prend une forme modifiée.


4. Scepticisme et critique

Depuis la Renaissance, et plus spécialement depuis le Siècle des Lumières, on voit s'édifier des conceptions du monde sceptiques à l'égard de convictions chrétiennes fondamentales. Ainsi l'agnosticisme qui nie que Dieu soit connaissable, le rationalisme qui nie son incompréhensibilité, l'idéalisme qui nie sa transcendance, et l'existentialisme qui nie la rationalité de ses relations avec nous. Quand ces principes non bibliques s'insinuent dans la théologie, au niveau des présupposés - c'est chose fréquente aujourd'hui - il devient impossible d'interpréter fidèlement l’Écriture sainte.


5. Transmission et traduction

Puisque Dieu n'a promis nulle part que l’Écriture serait transmise sans erreur, il faut bien affirmer que seul le texte des autographes, des documents originaux a été inspiré, et il faut bien maintenir que la critique textuelle est nécessaire pour détecter toute altération introduite dans le texte au cours de sa transmission. La conclusion de ce travail scientifique, cependant, c'est que le texte hébreu et grec se révèle étonnamment bien conservé, si bien que nous avons tout à fait le droit d'affirmer, avec la Confession de Westminster, que Dieu y a veillé spécialement dans sa providence, et que l'autorité de l’Écriture n'est en rien menacée si les manuscrits que nous détenons ne sont pas totalement sans erreur.


De même, aucune traduction n'est parfaite, ni ne peut l'être, et toute traduction nous éloigne d'un pas supplémentaire des autographes. Mais les sciences du langage permettent de déclarer que les chrétiens de langue anglaise au moins sont en notre temps magnifiquement servis par de nombreuses traductions excellentes ; sans hésiter, nous pouvons conclure que la Parole de Dieu est à leur portée. A coup sûr, l’Écriture répète si souvent ses affirmations principales, et le Saint-Esprit rend si bien témoignage dans et par la Parole qu'aucune traduction sérieuse de l’Écriture sainte ne détruira son sens au point qu'elle ne puisse plus rendre son lecteur "sage à salut par la foi dans le Christ Jésus" (2 Timothée 3:15).


6. Inerrance et autorité


Lorsque nous affirmons l'autorité de l’Écriture, et qu'elle implique sa totale vérité, nous avons conscience de nous ranger derrière le Christ et ses apôtres, derrière toute la Bible en fait, et la majeure partie de l’Église depuis les premiers jours jusqu'à tout récemment. Ce qui cause notre souci, c'est la manière négligente, insouciante, apparemment irréfléchie, dont plusieurs à notre époque abandonnent un article de foi d'une si grande portée.


Nous avons conscience aussi du résultat qu'entraîne l'abandon de la croyance en la totale vérité de la Bible par qui professe reconnaître toujours son autorité: la plus grave confusion. La Bible que Dieu a donnée perd en fait son autorité; ce qui possède l'autorité, c'est une Bible diminuée dans son contenu selon les exigences des raisonnements critiques et que rien, en principe, n'empêchera de diminuer encore, une fois qu'on a commencé. Au fond, c'est une raison indépendante qui détient maintenant l'autorité, et non pas l'enseignement scripturaire.


Si la lucidité manque sur ce point, et si, pour un temps, il y a maintien des doctrines évangéliques principales, des personnes qui nient l'entière vérité de l’Écriture pourront revendiquer le titre d'évangéliques. En réalité, méthodologiquement, elles se sont détachées du principe évangélique de la connaissance, elles ont commencé à verser dans un subjectivisme instable, elles auront du mal à ne pas glisser plus loin.

Notre affirmation: ce que l’Écriture dit, Dieu le dit.
A lui soit la gloire! Amen! Amen!
Luc 17:20 Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
http://preterismebiblique.ning.com/ (Lien actif)

sceptique

[Religion] Deiste [Organisation] Aucune
[Religion] Deiste [Organisation] Aucune
Messages : 3026
Enregistré le : 15 janv.08, 00:41
Réponses : 0

Ecrit le 15 juil.08, 22:00

Message par sceptique »

JP a écrit :une des doctrines essentielles du Christianisme" ne signifie pas qu'elle soit Biblique.
:) Tu veux que je te dise... t'es vraiment marrant, JP! Si cette doctrine n'est pas enseignée dans la Bible, alors je me demande bien ce que Saul de Tarse a bien voulu dire en disant qu'"il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire!" (1 Cor 15,53-54)

L'idée ici est de faire en sorte que les élus de Dieu puissent vivre éternellement dans des corps qui seront eux-mêmes éternels!.. c.-à-d. incorruptibles et immortels! Et il s'avère que c'est quelque chose qui devrait normalement s'accomplir uniquement lorsque sonnera la "septième et dernière trompette" de l'Apocalypse! (1 Cor 15,51-52 et Apoc 10,7) Il me semble que ce n'est pas si compliqué que cela à comprendre, JP!

De plus, Saul de Tarse a même précisé (dans la Bible) que "de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste."!.. lors de la résurrection en question!.. car "Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel." (1 Cor 15,49-42-44)

septour

[Religion] Aucune [Organisation] Aucune
[Religion] Aucune [Organisation] Aucune
Messages : 7600
Enregistré le : 23 oct.03, 11:08
Réponses : 0
Localisation : québec

Contact :

Ecrit le 16 juil.08, 00:27

Message par septour »

JP
Ce que je presuppose est que dieu ne s'est pas tut apres avoir inspiré des textes a des hommes. il nous parle depuis tjrs, par tous les moyens. Il ya qq millenaires la bible etait un de ces moyens, mais les hommes et leurs attentes ont assuremment AIDÉ a denaturer la bible. Et, pq s'y fier si dieu nous parle chaque jour en employant tous les moyens dont il dispose.

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Religion du Christianisme »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 14 invités