Drole de mollah en Iran

[bigsam]

D'un pas déterminé, il grimpe les escaliers de ce surprenant batiment de verre et d'acier planté au coeur de la ville sainte de Qom, le sanctuaire des ultra-religieux d'Iran. Turban blanc, grosses lunettes carrées et robe grise qui flotte au vent, il distribue au passage des sourires à une brochette d'élèves en jean et baskets. L'Hodjatoleslam Fazel Meybodi n'est pas un mollah comme les autres. A 50ans, il dirige le département des recherches de l'université Mofid ou des jeunes séminaristes partagent les bancs d'autres étudiants iaraniens pour étudier le droit, la philosophie occidentale et les langues étrangères. Du jamais vu dans le cursus religieux d'Iran. Aux conservateurs qui y voient un "dérapage des valeurs de la révolution islamique", Fazel Meybodi répond que "l'islam n'est pas une religion fermée. Elle est ouverte au changement, elle doit évoluer avec son temps". A l'instar de clercs réformateurs, dont certains se retrouvent aujourd'hui derrière les barreaux pour avoir trop parlé, l'homme ne cache pas ses critiques à l'égard du velafeu l'ayatollah Khomeyni, accordant le pouvoir supreme au guide de la république islamique d'Iran depuis 1979. L'été dernier, il a meme osé se joindre à deux autres intellectuels, dissidents libéraux et étudiants, pour signer une lettre dénonçant comme une "hérésie" l'exercice d'un pouvoir divin et absolu. A un "islam manipulé par la politique", il oppose "un islam individuel". Et pour lui, "le port du voile, c'est comme la prière. Cela ne devrait pas etre obligatoire, mais relever du choix personnel"
(Article paru dans la revue "Le monde des religions" - Juin 2004)

Dans toutes les religions, le véritable affrontement se situe entre la modération et le radicalisme!

[maddiganed]

Voilà de l'imam qui me plait

[BJLP]

D'un pas déterminé, il grimpe les escaliers de ce surprenant batiment de verre et d'acier planté au coeur de la ville sainte de Qom, le sanctuaire des ultra-religieux d'Iran. Turban blanc, grosses lunettes carrées et robe grise qui flotte au vent, il distribue au passage des sourires à une brochette d'élèves en jean et baskets. L'Hodjatoleslam Fazel Meybodi n'est pas un mollah comme les autres. A 50ans, il dirige le département des recherches de l'université Mofid ou des jeunes séminaristes partagent les bancs d'autres étudiants iaraniens pour étudier le droit, la philosophie occidentale et les langues étrangères. Du jamais vu dans le cursus religieux d'Iran. Aux conservateurs qui y voient un "dérapage des valeurs de la révolution islamique", Fazel Meybodi répond que "l'islam n'est pas une religion fermée. Elle est ouverte au changement, elle doit évoluer avec son temps". A l'instar de clercs réformateurs, dont certains se retrouvent aujourd'hui derrière les barreaux pour avoir trop parlé, l'homme ne cache pas ses critiques à l'égard du velafeu l'ayatollah Khomeyni, accordant le pouvoir supreme au guide de la république islamique d'Iran depuis 1979. L'été dernier, il a meme osé se joindre à deux autres intellectuels, dissidents libéraux et étudiants, pour signer une lettre dénonçant comme une "hérésie" l'exercice d'un pouvoir divin et absolu. A un "islam manipulé par la politique", il oppose "un islam individuel". Et pour lui, "le port du voile, c'est comme la prière. Cela ne devrait pas etre obligatoire, mais relever du choix personnel"
(Article paru dans la revue "Le monde des religions" - Juin 2004)

Dans toutes les religions, le véritable affrontement se situe entre la modération et le radicalisme!

Il y a des imams intéligents ils ne vivent 1600 ans en arriére.