MonstreLePuissant a écrit :
C'est toi qui refuse de comprendre ce qui est clairement écrit dans la Bible :
(1 Corinthiens 15:50) Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.
(1 Corinthiens 15:44-45) il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. C’est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
Sais tu ce qu'est un esprit JP ?
Le jour où tu me donneras un verset dans lequel il est écrit que Jésus est 100% homme et 100% Dieu, ce que tu dis pourras commencer à avoir un sens. Là c'est toi qui répète ton catéchisme dispensationaliste sans être capable de fournir le moindre verset à l'appui de cette doctrine abracadabrantesque. Si pour une chose si évidente, tu es déjà dans l'erreur, je comprends alors pour tout le reste.
LA SECONDE CONFESSION HELVÉTIQUE
De Dieu ; de son unité et de la trinité
1. Nous croyons et nous enseignons que Dieu est d’une seule substance ou nature; il existe par lui-même, il se suffit entièrement à lui-même, il est invisible, immatériel, infini et éternel. Il est le Créateur de tout ce qui existe, tant des choses visibles que des choses invisibles; il est notre suprême bien. Il est vivant, il fait vivre et conserve toutes choses; il est tout-puissant, entièrement sage, bon, miséricordieux, juste et véridique.
2. Nous avons donc en abomination la pluralité des dieux, puisqu’il est écrit expressément: L’Eternel, notre Dieu, l’Eternel est un 1; Je suis l’Eternel, ton Dieu, tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face 2; Y a-t-il un autre Dieu en dehors de moi? Il n’y a point d’autre rocher: Je suis l’Eternel, l’Eternel, Dieu compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité 3.
3. Cependant, nous croyons et nous enseignons que ce même Dieu qui est infini, unique et indivisible, se distingue en lui-même par une pluralité de personnes que l’on ne peut ni séparer ni confondre: le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De la sorte, comme le Père a engendré le Fils de toute éternité, le Fils, d’une manière ineffable, est engendré du Père. Le Saint-Esprit procède de l’un et de l’autre de toute éternité et doit être adoré avec eux. Il n’y a donc pas trois dieux, mais trois personnes d’une même substance, égales et coéternelles, distinctes quant à leur personnalité et à leur ordre, l’une précédant les deux autres. Il n’y a, toutefois, aucune inégalité entre elles car, en ce qui concerne leur substance, elles sont tellement une qu’elles ne sont qu’un seul et même Dieu; et la substance divine est commune au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
4. L’Ecriture nous enseigne une distinction claire entre les personnes: en effet, l’ange dit à la bienheureuse Vierge: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu 4. De même, lors du baptême de Jésus, une voix se fit entendre du ciel, disant: Celui-ci est mon Fils bien-aimé 5, et le Saint-Esprit apparut sous forme d’une colombe. Le Seigneur lui-même a également donné le commandement de baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit 6. Il dit encore ailleurs dans l’Evangile: Le Père vous enverra le Saint-Esprit en mon nom 7 et, de même, quand sera venu le Consolateur que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité qui provient du Père, il rendra témoignage de moi8. Bref, nous recevons le Symbole dit «des apôtres» car il nous communique la foi véritable.
5. Nous condamnons donc les Juifs et les disciples de Mahomet, ainsi que tous ceux qui blasphèment la sainte et adorable Trinité. Nous condamnons, de même, toute hérésie et tout hérétique qui enseigne que le Fils ou le Saint-Esprit ne serait Dieu que de nom; qu’il y aurait dans la Trinité quelque chose de créé et d’inégal, de supérieur ou d’inférieur, de corporel (ou quelque chose qui soit façonné corporellement); qu’il existerait une diversité en ce qui concerne le comportement ou la volonté; qu’il y aurait une confusion de personnes ou que Dieu serait en réalité seul, le Fils et le Saint-Esprit étant de simples affections ou attributs de Dieu le Père. C’est ainsi qu’ont pensé les Monarchianistes, les Noëtiens, Praxéas, les Patripassiens, Sabellius, Paul de Samosate, Aëtius, Macédonius, les Anthropomorphites, Arius et d’autres semblables.
1 Dt 6:4.
2 Ex 20:2-3; Es 45:5.
3 Es 44:8; Ex 34:6.
4 Lc 1:35.
5 Mt 3:16-17; Jn 1-32.
6 Mt 28:19.
7 Jn 14:26.
8 Jn 15:26.