Ren' a écrit : Libre à toi de croire ce hadith. Pour moi, il fait partie de ces nombreuses falsifications postérieures à la mort de votre prophète.
Je peux te poser une question. Qu'est ce qui te pousse à croire en des ouvrages rédigés après le départ de Jésus et dont l'auteur est incertain?
Je ne doute pas un instant que Muhamed a confondu Marie et Myriam
Il n'y a pas de confusion, ce sont deux personnages distincts qui partagent le même nom.
Moïse et Alexandre le Grand
Moïse et l'homme qui l'accompagnait ne sont pas partis à la recherche de la fontaine de jouvence.
la cour de Xersès et celle de Pharaon, etc.
Le Haman du Coran n'est pas celui du livre d'Esther.
Et Pharaon dit : "Ô Haman, bâtis-moi une tour : peut-être atteindrai-je les voies, les voies des cieux, et apercevrai-je le Dieu de Moïse; mais je pense que celui-ci est menteur". (40.36-37)
Voici ce que Maurice Bucaille a écrit sur le sujet:
"Je voulais savoir si ce nom [Hâmân] n'aurait pas correspondu à un nom hiéroglyphique conservé dans des documents de cette époque. D'abord, que pouvait suggérer la translittération [de ce nom en arabe, tel qu'il figure dans le texte coranique] à un expert qui devait naturellement en plus [de connaître la langue égyptienne ancienne] connaître parfaitement la langue arabe littéraire [classique] et non le [seul] dialecte [arabe] égyptien actuel, familier à nombre d'égyptologues à l'exclusion de la langue classique ? Un de nos plus distingués égyptologues répondant pleinement à ces deux conditions voulut bien me répondre.
Je m'abstins de faire connaître à mon interlocuteur de quel texte en langue arabe il s'agissait, me contentant de lui faire savoir que ce texte datait du VIIè siècle de l'ère chrétienne. Lorsque j'eus écrit devant lui le nom arabe, il reconnut immédiatement ce qu'il traduisait de la langue égyptienne ancienne, tout en m'assurant que j'avais été abusé en ce qui concernait la date du texte arabe pour la raison suivante (que je n'ignorais pas) : aucun texte de toute la longue période d'oubli total des hiéroglyphes ne pouvait contenir un nom, jusqu'alors inconnu, de consonance hiéroglyphique, consonance qu'avait précisément ce mot arabe. Il me conseilla néanmoins de consulter le Dictionnaire des noms de personnes du Nouvel Empire de l'Allemand Ranke, ouvrage classique, et d[e] rechercher si le nom dont il dessinait le hiéroglyphe était bien contenu dans ce dictionnaire donnant les translittérations en allemand, ce qui me faciliterait le contrôle. Je découvris le nom écrit dans ce dictionnaire très exactement comme l'expert l'avait prévu. Et, ô stupeur, voici qu'en plus je lisais en allemand la profession de ce notable : "Chef des ouvriers des carrières", car c'est ainsi qu'on appelait celui qui avait la main haute sur les constructions.
Lorsque je revins vers l'expert, avec la photocopie de la page concernée du dictionnaire, et que j'ouvris devant lui une des pages du Coran où il put lire Hâmân, il fut sans voix…
J'ajouterai que Ranke donnait en référence un livre de 1906 de l'égyptologue Walter Wreszinski mentionnant que le nom de Hâmân figurait sur une stèle du musée de la ville de Vienne (Autriche) ; plus tard, je fus à même de lire la profession écrite en hiéroglyphe et ponctuée, si je puis dire, de déterminatifs accompagnant le nom et ne laissant aucun doute sur l'importance du personnage.
Si la Bible ou toute autre œuvre littéraire connue antérieure à la révélation coranique avait cité Hâmân et sa profession, l'existence de ce détail relaté par le Coran n'aurait sans doute intrigué personne. Mais il se trouve que ce sont seulement des données de l'égyptologie moderne qui attirent l'attention sur cette mention contenue dans le Coran. Ne pouvant pas apparemment être reliée à des connaissances antérieures à l'époque de sa communication, comment ne conduirait-elle pas à ce que l'on s'interroge sur l'origine de sa présence dans le Coran ?" (Moïse et Pharaon, 1995, Seghers, pp. 321-323).