comment les chrétiens aiment leur ennemis? dans la marmite!!

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saladin

saladin

comment les chrétiens aiment leur ennemis? dans la marmite!!

Ecrit le 07 déc.04, 04:33

Message par saladin »

ceci est ma chaire ceci et mon sang disait le petit jesus!!!


ses soldats l'ont pris à la lettre!!!



au nom du petit jesus les chrétiens canibales=pédo-islamo-PHAGES!!!

ils fixaient les bébés musulmans sur des broches et les dévoraient grillés!!!

un bon musulman(qu'ils appelent paiens!!) est un musulman dans la

marmite ou en mechoui!!

ils mangeaint halal!!!


Le chroniqueur( croisé canibale)franc Raoul de Caen affirma : "les nôtres faisaient bouillir des païens adultes dans des marmites et fixaient des bébés sur des broches et les dévoraient grillés. Ces faits furent confirmés dans une lettre officielle des chefs adressée au pape depuis la Palestine : - " une terrible famine a mis l'armée dans la cruelle nécessité de se nourrir des cadavres de sarrasins et de chiens!..."
La ville(jérusalem) sombra dans un sinistre carnage et ruissela de sang.
Pendant deux jours les croisés se livrèrent à un des plus abominables massacre de l'Histoire. Les portes furent enfoncées, les civils, hommes, femmes, enfants, vieillards furent exécutés sans distinction, ni pitié. Toute la communauté juive fut enfermée dans une synagogue où l'on mit le feu, il n'y eu aucun survivant. En deux jours environ 60.000 personnes furent exterminées, or il n'y avait dans la ville sainte que dix pour cent de juifs!...
Des musulmans étaient décapités, d'autres tombaient des remparts criblés de flèches, d'autres enfin brûlaient dans les flammes ! A travers les rues et les place publiques de la ville sainte on voyait des amoncellements de pieds, de mains et de têtes coupées imprégnées de sang coagulé...
Dans l'ancien temple de Salomon où les musulmans avaient l'habitude de célébrer leur fêtes religieuses on avançait avec du sang jusqu'à la hauteur des genoux... Après la prise de la ville, il était beau de voir devant le Saint Sépulcre, la dévotion des pèlerins qui manifestaient leur joie en chantant au Dieu vainqueur et triomphant par des chants inexprimables en paroles !






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1088 - Un moine bénédictin français est élu sous le nom d'Urbain II et succède au Bienheureux Victor III.

1095 - Urbain II en personne accorde, lors du concile de Clermont, une indulgence plénière à tous les croisés qui iront libérer le tombeau de Jésus. Pierre l'Ermite la prêche et se fait assister par des volontaires qui parcourent les villages d'Europe. En Allemagne près du Mont Donnersberg, la plus haute montagne du Palatinat un chevalier-brigand " Emich de Leiningen " entend parler de cette croisade et y voit un moyen de piller ses concitoyens, en particulier les riches juifs. Il prétend qu'il reçoit les stigmates du Christ et qu'il possède une croix miraculeusement imprimée dans sa chair !
Les juifs de Rhénanie sont les premières victimes. A Mayence treize cent juifs sont massacrés, malgré la résistance des évêques, seigneurs des grandes villes, des milliers de juifs sont massacrés, volés et brûlés dans les grandes villes comme : Speyer, Cologne, Trèves et Worms. Pour les juifs une nouvelle ère de persécution commence et déjà dans les quartiers autour des synagogues naissent " les premiers Ghettos-juifs d'Europe", où des dizaines de milliers de familles juives complètement ruinées furent emprisonnées. D'ailleurs lorsque les hordes sauvages ne trouvèrent pas assez de juifs à piller, elles attaquèrent et rançonnèrent les villages chrétiens...


D'un sang froid et d'une audace inouïe, le fils du comte De Leisingen, véritable chevalier pillard, n'hésite pas à livrer bataille avec ses huit mille partisans, au roi Coloman de Hongrie. Son armée de brigands sera taillée en pièces avec une terrible violence et lui-même ne devra son salut car l'excellente rapidité de son cheval, pendant ce temps une autre troupe de brigands commandée par un certain Volkmar s'attaque à la communauté des juifs de Prague (Bohême) et y cause des ravages.

En France Pierre l'Ermite arrive à rassembler environ 20 000 personnes recrutées dans toutes les souches de la société : paysans sans armes, femmes, enfants, aventuriers ou condamnés de droit commun attirés par les effets de l'indulgence plénière, qui promet la réhabilitation et le pardon civil en cas de retour. Après bien des misères c'est une troupe amaigrie comparable aux vagabonds qui arrivent en 1096 à Byzance où l'empereur les fait immédiatement traverser en Turquie. Là, les attendent en embuscade toute la cavalerie turque du sultan " Kilij Arslan " les massacrera presque tous devant Nicée.





1096 - Quelques mois après ce massacre la rumeur rebondit en Europe, puisqu'on ne peut pas punir les musulmans, on intensifiera la lutte contre les juifs de l'Est et du Nord.

1096 - (Fin de l'année) départ de la grande croisade des barons qui se donnent rendez-vous à Byzance.

1096 - Le roi d'Allemagne et le roi de France étant tous les deux frappés d'excommunication (PHILIPPE 1er pour avoir divorcé et remarié en 1092 Bertrade de Montfort ). La croisade des barons et chevaliers européens est commandée par Godefroi de Bouillon, Robert de Normandie, les deux comtes Baudouins des Flandres et Raymond IV comte de Toulouse, dont les petits-fils subiront dans un siècle la croisade des gens du Nord sur leurs propres terres. C'est ce qu'on appela la croisade des barons.

1097 - Nicée tombe le 29 juin en se rendant à l'empereur de Byzance les drapeaux sont immédiatement hissés sur les remparts et les croisés sont très déçus de pas pouvoir piller la ville.

1097 - Bataille de Dorylée le 5 juillet, Kilij Arslan et Ghazi sont écrasés, le sultan lui même abandonna son camp avec toutes les richesses et son trésor personnel qui le suivait partout. Du côté turc les pertes sont énormes (certains historiens mentionneront 80 000 morts abandonnés sur le champ de bataille) Puis l'armée franque entame une marche forcée de quatre mois vers Antioche, assoiffée et accablée par un soleil de plomb.
Arrivés le 20 Octobre devant Antioche, ville immense dont le mur d'enceinte fait plus de dix km de longs, entrecoupés d'environ 400 tours fortifiées et une citadelle surplombant de 200m les bas quartiers de la ville. La ville aurait pu être prise d'assaut, mais dans ce cas, elle aurait été remise entre les mains des alliés grecs. Raymond IV de Toulouse, Adhémar de Monteil (évêque du Puy et représentant du pape), de Godefroi de Bouillon et de Bohémond de Tarente, préférèrent d'un commun accord entamer un siège devant les remparts qui allait durer jusqu'au 3 juin 1098. Siège pénible au cours duquel les croisés affrontèrent la famine la soif, suivies de pluies torrentielles, le froid hivernal et bien entendu le cortège de maladies et d'enterrements. Ce n'est que grâce à la complicité d'un officier arménien (Firûz) qui permit à un groupe d'escalader une tour durant la nuit, que les portes de la ville furent ouvertes au gros de l'armée franque qui s'engouffra dans la cité pour surprendre l'ennemi dans son sommeil.
Heureusement pour les croisés, car le lendemain matin l'armée syrienne de Kurbuqa était également arrivée devant les remparts. D'assiégeants les francs étaient devenus assiégés. L'atabek Kurbuqa ne regrettera jamais assez d'avoir perdu trois semaines au siège d'Edesse, alors qu'une demi-journée aurait suffit pour sauver Antioche entièrement livrée au pillage des francs.
Cette ville aurait pu être rapidement délivrée du siège turc, si Etienne comte de Blois n'avait affirmé à l'empereur de Byzance que la ville était déjà tombée et que tous les croisés étaient morts. La situation semblait désespérée lorsqu'un moine Pierre Barthélémy fit une découverte douteuse mais qui redonna un moral d'acier aux troupes : la découverte de la sainte lance qui perça le flanc de Jésus-Christ (malgré que la soi-disante vraie lance se trouvait déjà à Byzance !) le moine sorti de terre un morceau de fer rouillé qui galvanisa les troupes. Les chefs qui souriaient entre eux s'emparèrent de la relique et grâce à l'objet doué d'une force surnaturelle, l'armée des francs sortit de la ville pour affronter l'ennemi
Les turcs furent si surpris qu'ils firent preuve d'un manque total de cohésion entre ses positions. Elles furent écrasées par l'armée des croisés. Dévalisé, abandonné et désespéré l'infortuné atabek de Mossoul se replia dans sa ville au grand galop.
Au fur et à mesure que l'armée chrétienne avançait les chrétiens ( en majorité grecs ) des villes d' Artah, Maresse, Chaysar... se débarrassèrent des turcs et ouvrir grandes les portes aux croisés.


1098 - le 11 décembre après quinze jours de résistance, les notables de la ville de Maara (Ma'arat) voisine d'Antioche obtiennent de Bohémond la vie sauve pour tous les habitants s'ils se rendent.
A l'aube environ quinze mille habitants furent tous égorgés ou passés par le fil de l'épée, malgré la promesse du nouveau Maître d'Antioche. Le chroniqueur franc Raoul de Caen affirma : "les nôtres faisaient bouillir des païens adultes dans des marmites et fixaient des enfants sur des broches et les dévoraient grillés. Ces faits furent confirmés dans une lettre officielle des chefs adressée au pape depuis la Palestine : - " une terrible famine a mis l'armée dans la cruelle nécessité de se nourrir des cadavres de sarrasins et de chiens!..."

1099 - le 13 janvier pendant que les chefs croisés se disputent pour le partage des terres nouvelles, un vent de fronde circule dans le bas de l'armée : les soldats affamés ne sont pas venus pour conquérir la Syrie, mais pour délivrer la Palestine. Alors ils détruisirent toutes les fortifications de Maara, ville martyre des syriens et mirent le feu à la plupart des maisons.
Lorsque les esprits furent calmés Godefroi de Bouillon et Robert de Flandres décidèrent de rester près d'Antioche pour agrandir leur royaume, tandis que le comte de Toulouse, Robert de Normandie et Tancrède de Flandres continuèrent leur longue marche vers Jérusalem en emmenant avec eux Barthélémy et sa sainte lance.
Sur leur passage les émirs encore très impressionnés par l'écrasante victoire de Dorylée et les abominations commises dans Maara, proposèrent de payer un tribut en or comme un droit de passage et offrir des guides pour faire avancer les croisés en les poussant loin de leurs terres ! Arrivé devant Arqua, la ville située au nord de Beyrouth et à côté de Tripoli, Raymond fut ébloui par les richesses de la cité et dédaignant les cadeaux que lui offrait le gouverneur, il mit le siège à la ville.
Des espions lui ayant assuré que le calife de Bagdad était en route avec une grande armée, Raymond paniqué fit venir d'urgence Godefroi qui était entrain de mettre le siège à une autre ville appartenant également aux émirs de Tripoli. Godefroi étant accouru pour rien, se fâcha contre Raymond et accusa Pierre Barthélémy d'être un imposteur. Comme Barthélémy se défendait de toute son ardeur le chapelain du comte de Normandie exigea l'épreuve du feu qui devait prouver si sa lance était vraie.
Le malheureux moine s'élança avec sa lance au travers des fagots allumés et rendit l'âme deux jours plus tard couverts d'atroces brûlures.
Godefroi avait gagné la partie et le comte de Toulouse après avoir accepté de l'or, des chevaux et des vivres du cadi de Tripoli, leva le siège et marcha en direction de Jérusalem.
Or en août 1198 pendant que les croisés maintenaient le siège d'Antioche, les fatimides du vizir égyptien al-Afdal avaient reprit Jérusalem à l'émir Soqman, lieutenant du sultan perse. Le vizir du Caire fit même une proposition qui laisserait aux croisés tous les territoires conquis dans le nord, mais laissait la Palestine à l'Egypte. Les barons s'offusquèrent et rejetèrent hargneusement l'offre du vizir qui vexé les considéra dès lors comme ses ennemis.

1099 - Le 28 janvier l'armée de Raymond arrive devant Hosn-el-Akrad, où se trouve en haut d'un piton une vieille citadelle désaffectée occupée par quelques paysans arabes qui y ont trouvé refuge. Les paysans se sentant perdus devant l'assaut des croisés imaginèrent un stratagème : ils ouvrirent grandes la porte d'entrée en chassant leur bétail devant eux. Dans le camp des croisés affamés ce fut la panique, tout le monde abandonna l'assaut et se rua sur les animaux en fuite. Même les gardes du comte de St Gilles délaissèrent sa tente pour avoir leur part du butin.
Le lendemain lorsque l'armée rassasiée se représenta devant les remparts, ils constatèrent que la forteresse était vide et que les paysans avaient fuit pendant la nuit. Raymond en profita pour occuper la place et en faire son quartier de commandement. Après de lourds travaux, cette forteresse deviendra quarante ans plus tard " la fameuse citadelle KRAC des templiers."

1099 - le 7 juin les croisés arrivent sous les remparts de Jérusalem où par crainte de trahison les arabes égyptiens avaient déjà expulsé tous les chrétiens de la ville. Pendant ce temps des navires gênois avaient réussi à s'emparer du port de Jaffa.
Dès lors les prêtres et moines lavèrent les soldats dans le Jourdain pour les purifier et organisèrent maintes processions avec palmes, croix et chants liturgiques sous les quolibets et les rires amusés des arabes. Mais leur joie ne durera guère...




1099 - le 15 Juillet vers midi Godefroi et son frère aîné le comte Eustache furent parmi les premiers croisés à se hisser en haut des remparts pendant que la muraille Nord était envahie à son tour. A toute vitesse les défenseurs se replièrent vers le temple et Iftikhar al-Dawla gouverneur de Jérusalem, cerné par les provençaux se rendit avec son entourage au comte de Toulouse qui en toute loyauté respecta sa promesse de vie sauve, formulée avant la prise des remparts. Toutes les autres promesses données par les autres commandants ne furent pas respectées.
La ville sombra dans un sinistre carnage et ruissela de sang.
Pendant deux jours les croisés se livrèrent à un des plus abominables massacre de l'Histoire. Les portes furent enfoncées, les civils, hommes, femmes, enfants, vieillards furent exécutés sans distinction, ni pitié. Toute la communauté juive fut enfermée dans une synagogue où l'on mit le feu, il n'y eu aucun survivant. En deux jours environ 60.000 personnes furent exterminées, or il n'y avait dans la ville sainte que dix pour cent de juifs!...


Rapport de Raimondo d'Aquilérec concernant la prise de Jérusalem



Des musulmans étaient décapités, d'autres tombaient des remparts criblés de flèches, d'autres enfin brûlaient dans les flammes ! A travers les rues et les place publiques de la ville sainte on voyait des amoncellements de pieds, de mains et de têtes coupées imprégnées de sang coagulé...
Dans l'ancien temple de Salomon où les musulmans avaient l'habitude de célébrer leur fêtes religieuses on avançait avec du sang jusqu'à la hauteur des genoux... Après la prise de la ville, il était beau de voir devant le Saint Sépulcre, la dévotion des pèlerins qui manifestaient leur joie en chantant au Dieu vainqueur et triomphant par des chants inexprimables en paroles !

Gabriel Ange

Gabriel Ange

Ecrit le 07 déc.04, 04:52

Message par Gabriel Ange »

Quel blasphéme contre l'EUCHARISTIE et quel mensonges contre toute l'humanité de la PART DES MUTILATEURS encore en 2004 Qui massacrèrent de 700 à 1453 au moins 50 pays _territoires ccatholiquues

Mickael Keul

Mickael Keul

Ecrit le 07 déc.04, 05:08

Message par Mickael Keul »

Saladin, ne re-commence pas avec tes conneries, sinon, je mets en ligne les images des "combattants" du hesbollah mangeant les entrailles d'un soldat israélien tué !! et ca ca se passe maintenant

saladin

saladin

Ecrit le 07 déc.04, 05:16

Message par saladin »

15 juillet 1099: Sac de Jérusalem par les Croisés (Palestine)

le pape Urbain II appelle à la Croisade au concile de Clermont en 1095. La Croisade en Terre Sainte assurait à celui qui partait le pardon de ses péchés, donc le salut éternel.

Plusieurs expéditions se succéderont. En 1097 part la croisade des « Chevaliers », formée de chevaliers francs venant principalement de la France actuelle et dirigée par le légat du Pape, Adhémar de Monteil, évêque du Puy. Elle récupère les restes de la première vague appelée « Croisade populaire » ou « Croisade des pauvres gens ». Elle est très modestement aidée par Alexis Comnène, l'empereur grec de Constantinople. Après la victoire de Dorylée sur les Turcs, les Croisés assiègent Antioche durant plus de six mois. Ils ont beaucoup de pertes. Ils souffrent de la faim et de la soif. Ils se livrent à des exactions: « A Maara, les nôtres faisaient bouillir les païens adultes dans les marmites, ils fixaient les enfants sur des broches et les dévoraient grillés. » écrit Raoul de Caen. Et l'Anonyme: « D'autres découpaient la chair des cadavres en morceaux et les faisaient cuire pour les manger. » Pour les Musulmans, les Chrétiens resteront des anthropophages.

Quand ils assiègent Jérusalem, les Croisés ne sont plus que douze mille alors qu'ils étaient de cent à cent cinquante mille au départ. Quand ils pénètrent dans la ville, ils sont saisis d'une « divine » fureur contre les Infidèles. Dans les Gesta Francorum, l'Anonyme écrit: « Certains de nos hommes (et c'était miséricorde) coupaient la tête de leurs ennemis; d'autres leur décochaient des flèches, les faisant tomber des tours; d'autres encore prolongeaient leurs tortures en les livrant à la flamme. On pouvait voir dans les rues de la ville des monceaux de têtes, de mains et de pieds. Il fallait se faire un chemin à travers les cadavres d'hommes et de chevaux. Mais c'était là peu de choses comparé à ce qui arriva près du temple de Salomon ... Si je dis la vérité [sur ce qui s'y passa], elle dépassera ce qu'il vous est possible de croire. Qu'il me suffise donc de dire ... que les hommes chevauchaient dans le sang, qui leur montait aux genoux et à la bride. »

Quarante mille personnes soit la quasi-totalité de la population, femmes et enfants compris, sont exterminés en deux jours les 15 et 16 juillet . Les Juifs de Jérusalem sont autant victimes des exactions des Croisés que les Musulmans : toute la communauté juive de Jérusalem périt dans les flammes de la synagogue. Dans la vallée du Rhin ils avaient déjà été la cible de l'ardeur sacrée des pèlerins.

De nombreuses autres expéditions militaires déclenchées par les papes suiviront.

Commentaires :

Les Croisades sont une guerre commandée pour des motifs religieux par le Pape (la théologie de la « guerre juste » existe depuis le IVème siècle). Elles ont profondément marqué l'Europe et la France en tout premier lieu. On y voit apparaître la notion d'Occident chrétien opposé à l'Orient sémite, cette opposition n'étant pas seulement idéologique mais aussi militaire. L'image de l'ennemi, le Juif ou l'Infidèle musulman s'y constitue. Ce sont les débuts de l'antisémitisme. L'esprit de Croisade est une composante importante de l'idéologie militaire française qui a perduré jusqu'à nos jours si l'on pense à la guerre d'Algérie, à l'affaire de Suez en 1956 ou au partage de l'Empire turc entre la France et le Royaume-Uni après 1918. Le militaire français ne défend pas seulement la France, mais également les Lieux Saints et l'Occident chrétien vis à vis du monde non européen. Les Croisades virent aussi le pouvoir d'État français (certes embryonnaire) représenté par Philippe Auguste et Saint Louis, s'associer étroitement avec l'Église. La collaboration entre missionnaires et armée française pour évangéliser-coloniser les païens ne fut que la continuation des Croisades. On rétorquera que la France eut souvent une politique opposée à celle de l'Église, soutenant parfois la Sublime Porte, mais la collaboration avec l'Église était encore bien vivante avec Napoléon III qui se voulait « défenseur » des chrétiens du Liban et la IIIème République laïque ne rompit jamais avec l'Église outre-mer. Les Croisades furent le lieu où tuer, massacrer, n'était en rien condamnable, bien au contraire. La lutte de la Croix contre le Croissant et l'Evangélisation des païens, pour lesquelles l'Eglise militait activement, permirent de commettre des massacres en toute bonne conscience. N'est-il pas écrit: « Dieu le veut » sur le socle de la statue de Pierre l'Ermite, prédicateur de la 1ère Croisade, à Amiens?

Arcadia

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Ecrit le 07 déc.04, 05:22

Message par Arcadia »

Saladin
au nom du petit jesus les chrétiens canibales=pédo-islamo-PHAGES!!!
ils fixaient les bébés musulmans sur des broches et les dévoraient grillés!!!
Je n’aime pas ça, mais bon, là tu arrives à l’insupportable.

Il n’y a pas si longtemps, au nom de l’Islam, des musulmans ont prit un bébé, lui ont coupé les jambes et les bras, ouvert le ventre de sa mère, remis le bébé à l’intérieur, et ont recousu avec du fil de fer. Cela se passait en Algérie en 1962. ce genre de choses étaient fréquentes.

On continue ?

Moi je m’arrêterais là.

Heureusement tous les musulmans ne sont pas comme toi, Inch Allah.

Toi le paradis, il va te falloir un bon avocat.

saladin

saladin

Ecrit le 07 déc.04, 05:26

Message par saladin »

Les croisades
Bénie par le pape et conduite par les monarques des royaumes chrétiens, cette aventure devait représenter tout ce que l'esprit médiéval avait de bon en lui. Huit croisades au total, où s'impliquèrent tous les états (clergé, noblesse, bourgeoisie et université), toutes castes confondues. Forgerons, tanneurs et artisans équipèrent les Croisés, les travailleurs de chantiers navales fournissaient les navires pour traverser la Méditerranée. Les femmes confectionnaient vêtements, couvertures, et brodaient avec ferveur les bannières, enseignes et fanions qui devaient arborer les champs de bataille, de nombreuses femmes de la Cour suivaient la reine qui accompagnait parfois son royal conjoint. Et la hiérarchie du clergé priait depuis les plus hautes cathédrales aux modestes chapelles. Les multiples campements devant les cités assiégées étaient en proie à une dévotion particulièrement atroce. Ainsi, après la mise à sac de la Palestine, Raoul de Caen, chroniqueur de la Première Croisade écrivait : « A Maarat, les nôtres firent cuire les païens adultes dans des marmites et embrochèrent les enfants pour les manger rôtis. » Certains "prêtres" musulmans qui savaient où se cacher la Sainte croix du Christ furent torturés, des Juifs étaient enfermés dans leur synagogue et y brûlèrent vifs. Ces entreprises démesurés étaient principalement menés par les Francs qui perdirent durant les Croisades plus d'hommes que tous les autres pays Chrétiens réunis.

saladin

saladin

Ecrit le 07 déc.04, 05:42

Message par saladin »

Gabriel Ange a écrit :Quel blasphéme contre l'EUCHARISTIE et quel mensonges contre toute l'humanité de la PART DES MUTILATEURS encore en 2004 Qui massacrèrent de 700 à 1453 au moins 50 pays _territoires ccatholiquues
tu es d'une trés grande "indulgence pleinière" :!:
Les croisades furent une entreprise de massacre, de viol et de pillage .les croisés recevaient au départ une indulgence pleinière pour toutes leurs fautes passées et à venir!.On rappellera également le massacre des juifs de Regensburg en 1096 "au passage" et le pillage de Constantinople en 1204.

Jean Paul II, qui se comporte toujours en "commandant suprême des croisés", a imposé à l'évêque de Clermont-Ferrand de célébrer les croisades en Juin 1995.

Quelques dates pour de futures commémorations

12 Avril 1204 : pillage de Constantinople par la 4ième croisade.

1231 : création de l'inquisition par le pape Grégoire IX.

16 Mars 1244: Incendie du Chateau de Montségur (200 victimes) solution finale pour les Cathares, terminant la croisade des Albigeois débutée en 1208.

1492: Les juifs sont chassés d'Espagne.

1553: Calvin fait brûler pour hérésie Michel Servet, médecin et philosophe espagnol.

23 Août 1572: Massacre de la Saint-Barthélemy.

1685: Révocation de l'Edit de Nantes.

10 Juillet 1766: Le Chevalier de la Barre est torturé et brulé vif avec un exemplaire du Dictionnaire Philosophique de Voltaire, pour avoir refusé de saluer une procession religieuse.

Consulter Golias. On peut lire sur la couverture du no 27-28 de Août 91: Le retour des croisés: Guide de l'intégrisme catholique; les réseaux cathos-fachos. Pages 164-169 de cette revue



saladin

saladin

Ecrit le 07 déc.04, 05:54

Message par saladin »

Peu d'événements semblent avoir aussi profondément marqué la mémoire des relations euro-arabes que les Croisades.

Est-ce, de la part de la papauté, une manœuvre pour occuper les princes et les seigneurs, un renouveau de la foi qui se tourne vers les racines de la chrétienté, une vaste opération de colonisation ? La discussion sur leur origine n'est pas close.

En 1095, le pape promet l'indulgence plénière (et donc le paradis) à ceux qui participeront à la reconquête de Jérusalem et des lieux saints. C'est la première Croisade qui va s'achever avec la prise de Jérusalem (1099) et la constitution des Etats latins d'Orient.

Son succès semble avoir étonné jusqu'à ses instigateurs. Mais l'Europe de ce XIe siècle est économiquement prospère, sa population s'accroît et les idées de pénitence et de guerre juste contre les non-catholiques se répandent (elles trouvent un écho dans la Péninsule ibérique et un prolongement dans les répressions des Albigeois et des Wendes).

Les croisades du point de vue arabe, elles constituent une trahison : jusqu'alors les Chrétiens qui viennent de prendre les armes contre eux, devaient à la tolérance de l'Islam de pouvoir séjourner à Jérusalem. De plus les chroniqueurs arabes qui parlent des Franjs (Francs) et non des Chrétiens ne semblent pas avoir immédiatement perçu la signification religieuse de l'invasion. Leurs témoignages atténuent cruellement les récits souvent héroïques des Croisés. A propos du sac de Beyrouth (qui suit ceux de Tyr, Constantinople...), elles rapportent qu'en dépit d'une capitulation "Les Franjs massacrèrent les musulmans pendant une semaine (...). Les Juifs furent rassemblés dans leurs synagogues et les Franjs les y brûlèrent vifs. Ils détruisirent aussi les monuments des saints...".

Côté chrétien Raoul de Caen écrit qu'à Maara (ville syrienne désarmée) " les nôtres faisaient bouillir des païens adultes dans les marmites, ils fixaient les enfants sur des broches et les dévoraient grillés...".

On ne peut s'étonner de ce que ce fait de guerre, à la ressemblance de tous les autres, soit moins glorieux qu'on ne voudrait et qu'il s'accompagne de viols, de rapine, de terreur...

Le succès de la première Croisade ne fut guère imité par les suivantes. En 1187, Saladin reprend Jérusalem. La coalition de Richard Coeur de Lion, de Philippe Auguste et de Frédéric Barberousse (troisième Croisade) aboutit à la prise de Chypre et à une trêve avec Saladin.

C'est d'ailleurs la durée des trèves qui explique ce siècle de Croisades et pendant celles-ci, des contacts se nouent : ainsi certains combattants chrétiens sont adoubés chevaliers.

Les septième (1248-1254) et huitième (1270) Croisades furent voulues et préparées par Louis IX. Son emprisonnement de quatre ans en Egypte et surtout sa mort à Tunis où, avec son armée, il est emporté par la peste, marquent l'arrêt des assauts, se revendiquant de la chrétienneté, sur le Proche Orient.

saladin

saladin

Ecrit le 07 déc.04, 05:57

Message par saladin »



Histoire de Tancrède

Auteur(s) : Raoul de Caen
Editeur : PALEO
Paru le : 01/05/2004
ISBN : 2-84909-080-8

Thème : histoire et sciences politiques-histoire de france



saladin

saladin

Ecrit le 07 déc.04, 06:00

Message par saladin »

Mickael Keul a écrit :Saladin, ne re-commence pas avec tes conneries, sinon, je mets en ligne les images des "combattants" du hesbollah mangeant les entrailles d'un soldat israélien tué !! et ca ca se passe maintenant
je pensais que tu es juif,les juifs étaient les victimes de la croisade au départ(le rhin) et à l'arrivée(jerusalem) :!:

saladin

saladin

Ecrit le 07 déc.04, 06:04

Message par saladin »

TANCRÈDE. Petit-fils de Robert Guiscard, neveu de Bohémond de Tarente, il conduisit avec celui-ci les Normands d'Italie à la Première Croisade, débarqua en Épire, battit les Grecs au passage du Vardar, se distingua au siège de Nicée, puis à la prise de Tarse, en vint aux mains avec Baudouin qui lui disputait cette ville, et participa au siège d'Antioche. Il planta le premier son étendard sur les murs de Jérusalem en 1099, contribua à la victoire d'Ascalon, reçut de Godefroy de Bouillon la principauté de Galilée ou de Tibériade, mais la résigna l'année suivante à l'avénement de Baudouin, son ennemi. De 1104 à 1111, pendant l'absence de Bohémond, il administra la principauté d'Antioche. Choisi pour administrer en même temps le comté d'Édesse durant la captivité de Baudouin du Bourg (1104-1110), il ne le rendit que par la force. Il mourut à Antioche en 1112. Sa vie, écrite en latin par Raoul de Caen, sous le titre de Gesta Tancredi, est traduite dans la collection des Mémoires sur l'histoire de France de M. Guizot. Tancrède est un des héros de la Jérusalem délivrée du Tasse.

TANCRÈDE, comte de Lecce. XIe siècle, Palerme 1194. Fils naturel de Roger, duc de Pouille, et de Blanca de Lecce, et petit-fils de Roger II, roi des Deux-Siciles. À la mort de son cousin Guillaume II qui ne laissait pas d'enfant (1189), il disputa le royaume des Deux-Siciles à sa tante Constance, fille de Roger II, mariée depuis quelques années à Henri VI, et fut reconnu un instant par les Italiens, et même par le pape Clément III, qui redoutaient la domination allemande. Il fut insulté et menacé dans Messine même, par Richard d'Angleterre qui venait de débarquer en Sicile avec Philippe-Auguste et réclamait les richesses promises par Guillaume II à son beau-père Henri II ainsi que les possessions de sa soeur Jeanne d'Angleterre, veuve du roi défunt. Il se débarrassa à prix d'argent de ce redoutable adversaire après six mois d'occupation en 1191, mais fut moins heureux contre Henri VI et Constance qui conquirent en peu de temps la moitié de son royaume. Il mourut en 1194, laissant un fils en bas âge, Guillaume III.

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