La parfaite logique du christianisme

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Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
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JP

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Ecrit le 08 nov.08, 08:47

Message par JP »

2) Pour nous racheter de la mort spirituelle à condition de nous repentir et de persévérer jusqu'à la fin; laquelle mort spirituelle consiste à être séparé de Dieu par notre état mortel et nos péchés personnels.
Tu dois naitre de nouveau pas devenir religieux.

JP

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Ecrit le 08 nov.08, 08:49

Message par JP »

3) Pour aller annoncer la bonne nouvelle de la rédemption dans le monde des esprits, entre sa mort et sa résurrection.

Zéro fondement biblique. De la poutine.

jusmon de M. & K.

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Ecrit le 08 nov.08, 08:51

Message par jusmon de M. & K. »

JP a écrit :
Zéro fondement biblique. De la poutine.
Tant pis pour toi, bibliolâtre.

Tu en aurais eu si tu n'avais cet esprit méchant.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).

Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487

JP

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Ecrit le 08 nov.08, 08:52

Message par JP »

La parfaite logique du christianisme
J'aimerais offrir mes excuses, au nom des mes coreligionnaires ici, à tous ceux qui liront ce texte car il n'est absolument pas représentatif de ce qu'est le Christianisme.

Désolé d'avoir abusé de votre temps.

petite fleur

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Ecrit le 27 nov.08, 03:58

Message par petite fleur »

jusmon de M. & K. a écrit : Tant pis pour toi, bibliolâtre.

Tu en aurais eu si tu n'avais cet esprit méchant.
il faut avoir l'esprit vraiment méchant pour dire de quelqu'un qui a l'esprit méchant! je ne vois aucunement ou est la méchanceté de la part de JP...mais une divergences d'opinions point..et pour cela il est méchant? bien sa va vraiment pas dans votre tête! tu dois être témoins de Jéhovah pour dire qu'il est méchant il n'y a qu'eux qui disent que les autres sont méchants.

janus2008

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Ecrit le 27 nov.08, 06:56

Message par janus2008 »

petite fleur a écrit : il faut avoir l'esprit vraiment méchant pour dire de quelqu'un qui a l'esprit méchant! je ne vois aucunement ou est la méchanceté de la part de JP...mais une divergences d'opinions point..et pour cela il est méchant? bien sa va vraiment pas dans votre tête! tu dois être témoins de Jéhovah pour dire qu'il est méchant il n'y a qu'eux qui disent que les autres sont méchants.
Jusmon n'est pas TJ selon lui. Croyons-le.
Mais il a aussi sa soupe à vendre. Il connaît tout ce qu'il faut pour la "vraie religion"(selon lui). Il l'a trouvée mais ne veut pas nous dire laquelle, Na!

Thomas d'Aquin

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Ecrit le 27 nov.08, 22:43

Message par Thomas d'Aquin »

JP a écrit : Tu présente ça dans n'importe quel faculté de théologie libérale ou conservatrice et il vont rire de toi. Et toi tu vas dire que t'est persécuté pour la vérité. Toute ta sotériologie n'est que de la bouillie pour les chats. Et encore, je servirais cela à mon chat et la société protectrice des animaux viendrait me donner une amende pour maltraitance.

Parfaite Sottise mur à mur.
Du calme, du calme, chers amis.

Essayons de lire et de comprendre calmement ce que nous dit le catéchisme de l'Eglise Catholique sur le péché originel avec toutes les références bibliques adéquates :


"Dieu a créé l'homme à son image et l'a constitué dans son amitié. Créature spirituelle, l'homme ne peut vivre cette amitié que sur le mode de la libre soumission à Dieu. C'est ce qu'exprime la défense faite à l'homme de manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, "car du jour où tu en mangeras, tu mourras" (Gn 2,17). "L'arbre de la connaissance du bien et du mal" (Gn 2,17) évoque symboliquement la limite infranchissable que l'homme, en tant que créature, doit librement reconnaître et respecter avec confiance. L'homme dépend du Créateur, il est soumis aux lois de la création et aux normes morales qui règlent l'usage de la liberté.

L'homme, tenté par le diable, a laissé mourir dans son coeur la confiance envers son créateur (cf. Gn 3,1-11) et, en abusant de sa liberté, a désobéi au commandement de Dieu. C'est en cela qu'a consisté le premier péché de l'homme (cf. Rm 5,19). Tout péché, par la suite, sera une désobéissance à Dieu et un manque de confiance en sa bonté.

Dans ce péché, l'homme s'est préféré lui-même à Dieu, et par là-même, il a méprisé Dieu: il a fait choix de soi-même contre Dieu, contre les exigences de son état de créature et dès lors contre son propre bien. Créé dans un état de sainteté, l'homme était destiné à être pleinement "divinisé" par Dieu dans la gloire. Par la séduction du diable, il a voulu "être comme Dieu" (cf. Gn 3,5), mais "sans Dieu, et avant Dieu, et non pas selon Dieu" (S. Maxime le Confesseur, ambig.).

L'Ecriture montre les conséquences dramatiques de cette première désobéissance. Adam et Eve perdent immédiatement la grâce de la sainteté originelle (cf. Rm 3,23). Ils ont peur de ce Dieu (cf. Gn 3,9-10) dont ils ont conçu une fausse image, celle d'un Dieu jaloux de ses prérogatives (cf. Gn 3,5).

L'harmonie dans laquelle ils étaient, établie grâce à la justice originelle, est détruite; la maîtrise des facultés spirituelles de l'âme sur le corps est brisée (cf. Gn 3,7); l'union de l'homme et de la femme est soumise à des tensions (cf. Gn 3,11-13); leurs rapports seront marqués par la convoitise et la domination (cf. Gn 3,16). L'harmonie avec la création est rompue: la création visible est devenue pour l'homme étrangère et hostile (cf. Gn 3,17 3,19). A cause de l'homme, la création est soumise "à la servitude de la corruption" (Rm 8,20). Enfin, la conséquence explicitement annoncée pour le cas de la désobéissance (cf. Gn 2,17) se réalisera: l'homme "retournera à la poussière de laquelle il est formé" (Gn 3,19). La mort fait son entrée dans l'histoire de l'humanité ( cf. Rm 5,12).
Depuis ce premier péché, une véritable "invasion" du péché inonde le monde: le fratricide commis par Caïn sur Abel (cf. Gn 4,3-15); la corruption universelle à la suite du péché (cf. Gn 6,5 6,12 Rm 1,18-32); dans l'histoire d'Israël, le péché se manifeste fréquemment, surtout comme une infidélité au Dieu de l'Alliance et comme transgression de la Loi de Moïse; et même après la Rédemption du Christ, parmi les chrétiens, le péché se manifeste de nombreuses manières (cf. 1Co 1-6 Ap 2-3). L'Ecriture et la Tradition de l'Eglise ne cessent de rappeler la présence et l'universalité du péché dans l'histoire de l'homme:

Ce que la révélation divine nous découvre, notre propre expérience le confirme. Car l'homme, s'il regarde au-dedans de son coeur, se découvre également enclin au mal, submergé de multiples maux qui ne peuvent provenir de son Créateur, qui est bon. Refusant souvent de reconnaître Dieu comme son principe, l'homme a, par le fait même, brisé l'ordre qui l'orientait à sa fin dernière, et, en même temps, il a rompu toute harmonie, soit par rapport à lui-même, soit par rapport aux autres hommes et à toute la création (GS 13).

Tous les hommes sont impliqués dans le péché d'Adam. S. Paul l'affirme: "Par la désobéissance d'un seul homme, la multitude (c'est-à-dire tous les hommes) a été constituée pécheresse" (Rm 5,19): "De même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort est passée en tous les hommes, du fait que tous ont péché ..." (Rm 5,12). A l'universalité du péché et de la mort l'Apôtre oppose l'universalité du salut dans le Christ: "Comme la faute d'un seul a entraîné sur tous les hommes une condamnation, de même l'oeuvre de justice d'un seul (celle du Christ) procure à tous une justification qui donne la vie" (Rm 5,18).

A la suite de S. Paul l'Eglise a toujours enseigné que l'immense misère qui opprime les hommes et leur inclination au mal et à la mort ne sont pas compréhensibles sans leur lien avec le péché d'Adam et le fait qu'il nous a transmis un péché dont nous naissons tous affectés et qui est "mort de l'âme" (cf. Cc. Trente: DS 1512). En raison de cette certitude de foi, l'Eglise donne le Baptême pour la rémission des péchés même aux petits enfants qui n'ont pas commis de péché personnel (cf. Cc. Trente: DS 1514)

Comment le péché d'Adam est-il devenu le péché de tous ses descendants? Tout le genre humain est en Adam "sicut unum corpus unius hominis" (S. Thomas d'A., mal. 4,1) Par cette "unité du genre humain" tous les hommes sont impliqués dans le péché d'Adam, comme tous sont impliqués dans la justice du Christ. Cependant, la transmission du péché originel est un mystère que nous ne pouvons pas comprendre pleinement. Mais nous savons par la Révélation qu'Adam avait reçu la sainteté et la justice originelles non pas pour lui seul, mais pour toute la nature humaine: en cédant au tentateur, Adam et Eve commettent un péché personnel, mais ce péché affecte la nature humaine qu'ils vont transmettre dans un état déchu (cf. Cc. Trente: DS 1511-1512). C'est un péché qui sera transmis par propagation à toute l'humanité, c'est-à-dire par la transmission d'une nature humaine privée de la sainteté et de la justice originelles. Et c'est pourquoi le péché originel est appelé "péché" de façon analogique: c'est un péché "contracté" et non pas "commis", un état et non pas un acte.

Quoique propre à chacun (cf. Cc. Trente: DS 1513), le péché originel n'a, en aucun descendant d'Adam, un caractère de faute personnelle. C'est la privation de la sainteté et de la justice originelles, mais la nature humaine n'est pas totalement corrompue: elle est blessée dans ses propres forces naturelles, soumise à l'ignorance, à la souffrance et à l'empire de la mort, et inclinée au péché (cette inclination au mal est appellée "concupiscence"). Le Baptême, en donnant la vie de la grâce du Christ, efface le péché originel et retourne l'homme vers Dieu, mais les conséquences pour la nature, affaiblie et inclinée au mal, persistent dans l'homme et l'appellent au combat spirituel.

La doctrine de l'Eglise sur la transmission du péché originel s'est précisée surtout au cinquième siècle, en particulier sous l'impulsion de la réflexion de S. Augustin contre le pélagianisme, et au seizième siècle, en opposition à la Réforme protestante. Pélage tenait que l'homme pouvait, par la force naturelle de sa volonté libre, sans l'aide nécessaire de la grâce de Dieu, mener une vie moralement bonne; il réduisait ainsi l'influence de la faute d'Adam à celle d'un mauvais exemple. Les premiers réformateurs protestants, au contraire, enseignaient que l'homme était radicalement perverti et sa liberté annulée par le péché des origines; ils identifiaient le péché hérité par chaque homme avec la tendance au mal ("concupiscentia"), qui serait insurmontable. L'Eglise s'est spécialement prononcée sur le sens du donné révélé concernant le péché originel au deuxième Concile d'Orange en 529 (cf. DS 371-372) et au Concile de Trente en 1546 (cf. DS 1510-1516).

La doctrine sur le péché originel - liée à celle de la Rédemption par le Christ - donne un regard de discernement lucide sur la situation de l'homme et de son agir dans le monde. Par le péché des premiers parents, le diable a acquis une certaine domination sur l'homme, bien que ce dernier demeure libre. Le péché originel entraîne "la servitude sous le pouvoir de celui qui possédait l'empire de la mort, c'est-à-dire du diable" (Cc. Trente: DS 1511 cf. He 2,14). Ignorer que l'homme a une nature blessée, inclinée au mal, donne lieu à de graves erreurs dans le domaine de l'éducation, de la politique, de l'action sociale (cf. CA 25) et des moeurs.

Les conséquences du péché originel et de tous les péchés personnels des hommes confèrent au monde dans son ensemble une condition pécheresse, qui peut être désignée par l'expression de Saint Jean: "le péché du monde" (Jn 1,29). Par cette expression on signifie aussi l'influence négative qu'exercent sur les personnes les situations communautaires et les structures sociales qui sont le fruit des péchés des hommes (cf. RP 16).

Cette situation dramatique du monde qui "tout entier gît au pouvoir du mauvais" (1Jn 5,19 cf. 1P 5,8) fait de la vie de l'homme un combat:

Un dur combat contre les puissances des ténèbres passe à travers toute l'histoire des hommes; commencé dès les origines, il durera, le Seigneur nous l'a dit, jusqu'au dernier jour. Engagé dans cette bataille, l'homme doit sans cesse combattre pour s'attacher au bien; et non sans grands efforts, avec la grâce de Dieu, il parvient à réaliser son unité intérieure (GS 37)."

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