El Mahjouba-Marie a écrit :Bonsoir
Si l'on divise Dieu, on réduit sa puissance. . .
Si jésus est mort, quel est la partie de Dieu qui est morte?
Cette partie etait-elle la plus importante. . .celle qui, sans elle la terre ne tournerait plus?
Qui a pris l'âme de Jésus ?
Comment Dieu peut-IL mourir alors qu'IL est Eternel, même dans la chair. . .Dieu aurait-il une âme(souffle de vie) alors qu'il est le créateur des âmes!!
Donc, on peut supposer que Jésus n' avait rien d'un Dieu sur terre. . .
Effarant de voir la profondeur de ton ignorance. Quelle chance pour le christianisme que tu aies apostasié.
Q1. si on divise Dieu on réduit sa puissance.
R1. On ne divise pas Dieu, ma pauvre. La Trinité est indivise. C'est marqué en toutes lettres dans les conciles et même dans la liturgie des rites orientaux.
Q2. Si jésus est mort, quel est la partie de Dieu qui est morte?
R2. Aucune ma pauvre. Jésus ayant deux natures, la nature divine qui ne peut ni souffrir, ni mourir et la nature humaine qui peut souffrir et mourir, même un gosse de trois ans un peu attardé devine que la mort et la souffrance de Jésus ont eu lieu dans la nature humaine.
Q3. Cette partie etait-elle la plus importante. . .celle qui, sans elle la terre ne tournerait plus?
R3. Auncune partie de la nature divine (qui d'ailleurs n'a pas de parties) n'étant morte, cette question est sans objet.
Q4. Qui a pris l'âme de Jésus ?
R4. Son âme humaine est retournée à Dieu.
Q5. Comment Dieu peut-IL mourir alors qu'IL est Eternel, même dans la chair. . .Dieu aurait-il une âme(souffle de vie) alors qu'il est le créateur des âmes!!
R5. En ASSUMANT une nature humaine, composée d'un corps et d'une âme, le Fils de Dieu put mourir SELON CETTE NATURE HUMAINE ASSUMEE. "Dans la mort de Jésus, la divinité ne se sépara ni du corps ni de l'ême, il y eut seulement séparation de l'âme et du corps" (cath. s. Pie X) "Les propriétés des deux natures restant ainsi intactes et se réunissant en une seule personne, la majesté, la perfection et l'éternité de la Nature divine s'unirent à la faiblesse, à l'imperfection et à la mortalité de la nature humaine. Pour acquitter la dette de notre condition, pour racheter l'homme, la nature inviolable se lia à la nature qui souffre, afin que le Médiateur de Dieu et des hommes, Jésus Christ Homme, pût mourir, tandis qu'Il restait éternel comme Dieu."(Saint Léon le Grand, 449 ap. JC, pourquoi Allah ibn Muhammad ne connaît pas et ne dénonce pas la vraie théologie chrétienne. Allah non plus ne savait pas lire? C'est étrange pour un "dieu")
H6. Donc, on peut supposer que Jésus n' avait rien d'un Dieu sur terre. . .
R6. Donc on peut supposer que tu ne maîtrises rien à la religion catholique, et l'on peut même supposer qu'Allah, le dieudieu illettré, n'a jamais eu vent de la doctrine chrétienne orthodoxe. Puisque tu le connais bien et que tu lui parles cinq fois par jour en te frappant le front sur la moquette, pourrais-tu lui transmettre quelques extraits du 4e concile du Latran. S'il n'a toujours pas appris à lire depuis le VII e siècle, son ami Djibril pourra sans doute l'aider
La prochaine fois qu'il nous fera descendre une révélation, il pourra ainsi condamner réellement la doctrine catholique et ne ratera plus sa cible aussi lamentablement... ce qui est toujours un peu ridicule pour un dieudieu qui se pique d'omniscience.
4e concile du Latran a écrit :Il y a un seul et unique vrai Dieu, éternel et immense, tout-puissant, immuable, qui ne peut être ni saisi ni dit, Père et Fils et Saint-Esprit, trois personnes, mais une seule essence, substance ou nature absolument simple. Le Père ne vient de personne, le Fils vient du seul Père et le Saint-Esprit également de l'un et de l'autre, toujours, sans commencement et sans fin. Le Père engendrant, le Fils naissant et le Saint-Esprit procédant, consubstantiels et semblablement égaux, également tout-puissants, également éternels. Unique principe de toutes choses, créateur de toutes les choses visibles et invisibles, spirituelles et corporelles, qui, par sa force toute-puissante, a tout ensemble créé de rien dès le commencement du temps l'une et l'autre créature, la spirituelle et la corporelle, c'est-à- dire les anges et le monde, puis la créature humaine faite à la fois d'esprit et de corps. En effet le diable et les autres démons ont été créés par Dieu bons par nature ; mais ce sont eux qui se sont rendus eux-mêmes mauvais. Quant à l'homme, c'est à l'instigation du démon qu'il a péché.
Cette sainte Trinité, indivise selon son essence commune et distincte selon les propriétés des personnes, a donné au genre humain la doctrine du salut par Moïse, par les saints prophètes et par ses autres serviteurs, selon une disposition des temps parfaitement ordonnée.
Enfin, le Fils unique de Dieu, Jésus Christ, incarné par une oeuvre commune de toute la Trinité, conçu de Marie toujours Vierge par la coopération du Saint- Esprit, fait homme véritable composé d'une âme raisonnable et d'une chair humaine, une seule personne en deux natures, a montré plus manifestement la voie de la vie. Alors que, selon la divinité, il est immortel et incapable de souffrir, il s'est fait lui-même, selon l'humanité, capable de souffrir et mortel ; bien plus pour le salut du genre humain, il a souffert et est monté au ciel ; mais il est descendu en son âme et ressuscité en son corps et est monté en l'une et l'autre également ; il viendra à la fin des temps juger les vivants et les morts et rendre à chacun selon ses oeuvres, aussi bien aux réprouvés qu'aux élus. Tous ressusciteront avec leur propre corps qu'ils ont maintenant, pour recevoir, selon ce qu'ils auront mérité en faisant le bien ou en faisant le mal, les uns un châtiment sans fin avec le diable, les autres une gloire éternelle avec le Christ.
(…)
Il y a une seule réalité suprême, qui ne peut être saisie ni dite, qui est véritablement Père et Fils et Saint- Esprit, les trois personnes ensemble et chacune d'elles en particulier. C'est pourquoi il y a en Dieu seulement Trinité et non pas quaternité, parce que chacune des trois personnes est cette réalité, c'est-à-dire la substance, l'essence et la nature divine. Elle seule est le principe de toutes choses, en dehors duquel aucun autre principe ne peut être trouvé. Et cette réalité n'engendre pas, n'est pas engendrée et ne procède pas, mais c'est le Père qui engendre, le Fils qui est engendré et le Saint-Esprit qui procède, en sorte qu'il y a distinction dans les personnes et unité dans la nature.
Donc "bien que le Père soit autre, autre le Fils, autre le Saint-Esprit, il n'a cependant pas une autre réalité", mais ce qu'est le Père, le Fils l'est et le Saint-Esprit, absolument la même chose, en sorte que, conformément à la foi orthodoxe et catholique, nous croyons qu'ils sont consubstantiels. En effet, le Père, en engendrant le Fils de toute éternité, lui a donné sa substance, ce même Fils en témoigne : "Ce que m'a donné le Père est plus grand que tout" Jn 10,29
Et on ne peut pas dire qu'il lui a donné une partie de sa substance et en a retenu une partie pour lui-même, puisque la substance du Père est indivisible, étant absolument simple. Mais on ne peut pas dire que le Père a transféré sa substance dans le Fils en l'engendrant, comme s'il l'avait donnée à un fils sans la retenir pour lui-même : autrement il aurait cessé d'être substance. Il est donc clair que le Fils, en naissant, a reçu la substance du Père sans aucune diminution de celle-ci et que, ainsi, le Père et le Fils ont la même substance et, ainsi encore, sont une même réalité le Père et le Fils et aussi le Saint- Esprit qui procède de l'un et de l'autre.